~ Chapitre 14 ~


Je la serrais dans mes bras, comme un trésor. Comme quelque chose... de précieux... que je ne voudrais jamais laisser partir. Je savais très bien que sur son visage se trouvait un petit sourire, aux milieux de ses joues roses. La lune éclairait désormais la mer, créant des reflets dans l'eau, comme une sorte de poussière de fée. Le son des vagues était la seule mélodie audible, et pourtant, la plus agréable et apaisante.

Le vent soufflait, et pourtant, je n'avais pas froid, ni chaud d'ailleurs. J'avais juste envie de rester ainsi. Vous aviez dû remarqué que mon instinct de poète est de retour. Et pourtant, ce poète, c'est bien moi, de toute ma personne, de tout mon être, de toute mon âme.

Je vis une étoile filer dans le ciel, je fermai les yeux, et fit un vœu. Après tout, les légendes disent qu'il devrait s'exaucer si on y croit. Moi, j'y crois. Et je souhaite garder cet ange à mes côtés.

Les paroles de ma mère me revinrent alors en tête. C'est vrai, il faudrait bien qu'un jour je pense à leur présenter cette merveilleuse fille ! Je la défis de mon emprise et posa alors ma question :

« Dis Ana, est-ce que ça te dirait de venir chez nous un soir ? »

Et c'est là que la si agréable ambiance se brisa comme une vitre de glace.

- Je ...Désolée... Je ne peux pas... Répondit-elle avec une voix légèrement tremblante.

Je fus étonné au premier coup. Pourquoi refuser ?

- Tes parents ne veulent pas, c'est ça ?

- Oui ! C'est ça ! Dit-elle du tac au tac.

J'avais ressentis qu'elle avait hésité. Ce n'était pas la vraie raison.

Je la tournai gentiment vers moi, mais elle dégagea rapidement mes bras de ses épaules.

- Dis, il n'y a pas que ça, pas vrai ? Demandai-je d'un air triste.

- Bryl ...

Elle lâcha un soupir et poursuivis.

- C'est vraiment trop compliqué à expliquer, d'accord ... ?

- Tu ...Tu sais, je suis là pour t'écouter si tu veux...

Elle m'interrompit.

- Bryl.

Je le regardai droit dans les yeux. Son sourire... Il avait disparu.

- Je t'en prie, n'insistes pas sur ce sujet, d'accord ?

Je détournai le regard et hocha de la tête à contre cœur.
Que peut-elle me cacher de si important ?

- A une prochaine, mon cher ami. Dit-elle avant de déposer un léger baiser sur ma joue.

Je ne bougeai pas, je la laissais tout simplement partir. Quelle idiotie de ma part. Mais je ne devais pas insister alors ... Il faut que je me munie de patience.

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