Prince Manoir - Harry, Eileen et Severus

Noël et le Nouvel An vont et viennent, avec le temps plus froid et quel spectacle Prince Manoir avait fait. Couvert de neige d'un blanc pur, à perte de vue. Des glaçons pendent du toit. Les graines et les plantes de la potion avaient été enlevées; ils seront remplacés en février pour la nouvelle année à venir qui ne sera que dans quelques semaines. Les maisons vertes étaient la seule chose visible, car elles portaient de forts charmes de réchauffement, la neige ne collait pas aux fenêtres, mais c'était de la vapeur qui le faisait. Cette année pour Noël, Harry avait reçu principalement des bons d'achat, car personne ne savait vraiment quoi lui procurer. Harry avait tout ce qu'il voulait, leur dit-il et ils lui avaient donc donné des bons pour obtenir ce qu'il voulait quand il le voulait. Neville était toujours maîtrisé; lui et son frère avaient passé Noël à St. Mungo '

"Entrez," dit Harry quand quelqu'un frappa à sa porte, il ne pouvait s'agir que d'une personne sur deux, Eileen ou Severus.

"Bonjour chérie, comment te sens-tu aujourd'hui?" demanda Eileen entrant dans la pièce avec deux tasses de café, en plaçant une devant lui mais loin de l'ordinateur portable. Harry l'avait fait fonctionner par magie, donc il ne tomberait jamais en panne. Il y avait une loi contre les charmantes choses moldues, mais Harry n'avait pas l'intention de laisser quiconque le voir ou l'utiliser. Les lois étaient plus orientées vers les personnes qui les utilisaient délibérément contre les Moldus, qui découvriraient évidemment la magie. Elle était assise sur son lit, rempli de papier froissé et de mouchoirs qu'il avait utilisés hier. C'était probablement le bordel qu'elle avait jamais vu dans sa chambre, Harry était normalement extrêmement soigné, eh bien ils le penseraient s'ils ne voyaient pas le bordel qu'il a fait du laboratoire de potions quand il est entré dans un projet.

"Beaucoup mieux," dit Harry, les potions Pepper up faisaient des merveilles sur le froid, ce qui était ce dont il souffrait depuis quelques jours. Pendant ce temps, il avait également obtenu son repos bien mérité, son corps en avait certainement besoin. Non pas que tout se soit reposé, puisque Harry avait utilisé son ordinateur portable pour trouver une autre potion dont il avait besoin pour réussir sa maîtrise. C'était similaire dans le monde moldu qu'il avait découvert, vous aviez besoin d'une dissertation ou d'une thèse après avoir terminé votre maîtrise pour obtenir votre doctorat dans le domaine de votre choix ou quelque chose de similaire, il n'était pas sûr à cent pour cent qu'il avait lu le correctement. Cela peut juste aller plus loin dans le domaine de maîtrise que vous avez choisi. "Je vous remercie." ajouta-t-il en buvant avec reconnaissance le breuvage chaud.

"Je ne t'ai pas vu utiliser ça, tu es capable de le faire?" demanda Eileen après avoir bu un petit verre.

"Je l'utilise depuis des lustres; c'est beaucoup plus pratique de changer les choses au lieu d'avoir à tout réécrire. Ce n'est que lorsque j'ai réussi à écrire une théorie d'une potion que je l'écris dans le journal maintenant." dit Harry d'un air suffisant, il aimait vraiment l'ordinateur et était tellement content qu'Eileen l'ait eu pour lui.

"Heureux de voir que ce n'est pas perdu", a déclaré Eileen en souriant fièrement. Maintenant que Harry n'avait plus d'examens écrits pour sa maîtrise, il pouvait se détendre maintenant. Il avait écrit sa dernière semaine et aurait bientôt ses résultats, peu importe ce dont elle était fière. Il fallait obtenir plus de quatre-vingts pour cent pour se qualifier, mais Harry était si bon en potions qu'il réussirait, elle en était sûre à cent pour cent. Ensuite, tout ce qu'il avait à faire était de réussir à préparer deux potions pour que la communauté académique des Potions soit considérée comme un maître dans son domaine. "Comment vont vos progrès?" demanda-t-elle avec une véritable curiosité, elle aimait autant les potions que ses garçons.

"J'ai testé et prouvé une potion, je dois juste en inventer une autre," dit Harry, c'était plus difficile qu'il ne l'avait supposé au départ. Son esprit est devenu vide en pensant à quelque chose, quelque chose de vraiment. Il commençait à comprendre pourquoi certains d'entre eux étaient apprentis depuis des années. Il était déterminé à le faire, il voulait passer sa maîtrise et en finir pour qu'il puisse être avec Severus quand son anniversaire arriverait. Il était déjà légalement un adulte, mais cela n'avait pas d'importance pour Severus, il voulait attendre que Harry soit réellement un adulte. Son esprit adolescent gémit de manière pétulante à propos de la morale de Severus, mais la partie adulte savait qu'il faisait la bonne chose.

"Peut-être que tu devrais lire quelques livres, ça pourrait susciter des idées," dit Eileen, ses yeux noirs scintillant légèrement, Harry n'avait peut-être rien dit mais elle le connaissait. Elle pouvait voir qu'il s'énervait de son manque de progrès sur sa deuxième potion.

"Je vais peut-être devoir le faire," grogna Harry exaspéré, alors qu'il finissait sa tasse de café.

«S'énerver ne vous aidera pas non plus, détendez-vous, amusez-vous et laissez-le vous venir. Je sais que cela semble être une chose idiote à faire, mais cela fonctionne, cela a certainement fonctionné pour Severus. dit Eileen.

"Qu'est ce qu'il a fait?" demanda Harry curieux à son sujet, un sourire se dressant sur son visage.

"Je lui ai dit de se détendre alors il est sorti et s'est saoulé, s'est réveillé le matin avec une gueule de bois et une idée de potion." dit Eileen en secouant la tête avec amusement. Heureusement, son fils n'a pas pris l'habitude de boire; elle en avait assez de s'occuper des ivrognes pendant son mariage avec Tobias. Son mari avait été un ivrogne violent; elle avait essayé de protéger Severus de lui mais avait échoué pour la plupart.

Harry rit d'amusement; ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait faire, à moins qu'il ne demande à Cédric de lui acheter des boissons. Non, peut-être une belle journée tranquille près du feu, lire des livres l'aiderait comme Eileen l'avait suggéré. Severus était occupé au laboratoire de toute façon; il avait un contrat avec St. Mungo's maintenant. Ses potions étaient supérieures à celles qu'ils avaient obtenues d'un autre brasseur, et donc il avait encore plus d'argent à gagner. Le seul inconvénient était que cela prenait beaucoup de temps, St. Mungo's était un hôpital qui était en constante demande. Heureusement, ils avaient deux autres maîtres des potions travaillant dans leurs laboratoires personnels, évitant ainsi un travail supplémentaire qu'il aurait dû faire.

"Mère," grogna Severus au-delà d'exaspéré, se tenant à la porte, les bras croisés, la fixant, mais ce n'était qu'à moitié. Il avait pris des décisions stupides à l'adolescence, pas plus que de prendre la Marque des Ténèbres. Ce n'était pas quelque chose qu'il voulait que Harry entende; cela ramena à la maison à quel point Harry était jeune. Cela rongeait sa conscience, oui Harry était mature, il semblait savoir ce qu'il voulait, mais à la fin de la journée, il n'avait que seize ans. Il ne pouvait pas plus le nier qu'il ne pouvait lui couper le cœur.

"Quoi?" dit-elle avec une innocence feinte.

Severus soupira simplement d'agacement en secouant la tête; les mères feraient toujours de leur mieux pour vous embarrasser d'une manière ou d'une autre.

"Tu as déjà fini?" s'enquit Eileen en changeant de sujet.

"Pour aujourd'hui," dit Severus, "Et toi Harry?"

Harry gémit juste en fermant son ordinateur portable après l'avoir déjà enregistré; il contenait tous les résultats de la potion de déblocage Animagus. Il l'avait également écrit dans son journal de potion, qu'il emportait partout avec lui, ce qu'il ne faisait pas avec l'ordinateur portable. "Je vais juste lire; peut-être que quelque chose me viendra."

"Je pensais que tu en avais déjà deux," déclara Severus confus.

"L'autre idée n'a pas fonctionné," dit Harry en haussant les épaules.

"Je vois," dit Severus, "je vais prendre une douche." ajouta-t-il avant de quitter la pièce.

Harry se mordit la lèvre; il en rêvait depuis des semaines maintenant, la sensation de ces mains tombant en cascade sur lui. Oh, non, pas maintenant, pensa Harry en les chassant, ne voulant pas s'y attarder. C'était assez de se réveiller sur des draps mouillés se sentant à nouveau comme un enfant de douze ans. "Savez-vous où est ma cape bleue?" demanda Harry, regardant autour de lui, les livres noirs étaient toujours rétrécis et dans sa poche. Ils étaient là depuis des mois, il avait eu d'autres livres à lire et les avait oubliés. De plus, il avait dû lire des livres liés à ses questions de maîtrise.

"Je crois que c'est sur le dossier de ta chaise dans le salon," dit Eileen, et ils disent que tu as oublié des choses en vieillissant? Évidemment, ce n'était pas vrai.

"Je vous remercie!" »dit Harry avec reconnaissance, saisissant sa tasse avant de quitter la pièce, Eileen l'accompagna.

Harry attrapa sa cape et se sentit à l'intérieur, attrapant la boîte qu'il y avait rétrécie. Avec l'expérience, il sortit sa baguette et la remit dans son état normal. Des dizaines de livres se trouvaient à l'intérieur, tous ceux que ni lui ni Severus n'avaient. Ce serait un merveilleux ajout à la bibliothèque.

"Ratière?" appela Eileen, s'asseyant confortablement.

"Oui m'dame?" demanda à Dobby ses yeux verts cherchant les siens.

«Deux autres cafés et tranches de gâteau d'anniversaire de Severus s'il vous plaît.» dit Eileen, l'anniversaire de Severus venait de se terminer et il l'avait célébré avec calme comme il le faisait toujours. Il détestait les gros témoignages d'affection, donc ça avait été une journée plutôt calme, mais Harry lui avait acheté un gros gâteau (à la grande reconnaissance de Severus qui s'abstenait de mettre son âge dessus). Il avait reçu des cartes de Noël et des bons Flourish et Blotts de ses connaissances de la communauté Potions Master, des gouttes de citron du directeur, un livre et du whisky de Minerva, une bouteille de vin de Flitwick, deux livres de sa mère et deux nouveaux chaudrons, tiges et bien sûr les gants en peau de dragon qu'elle avait remarqués se fanaient. Harry lui avait acheté de nouvelles robes qui avaient ajouté des protections qui venaient de sortir sur le marché, le protégeant de tout ce qui est nocif pendant le brassage. Plus important encore, il avait traduit à la main un livre de Salazar Serpentard, car il n'y avait pas de sort pour traduire le fourchelang. Il n'avait pas de potions secrètes mais il s'agissait de potions et Severus avait commencé à le lire immédiatement, pas une seule fois.

"Oui Maîtresse Eileen, Dobby le fera maintenant", a déclaré Dobby avant de disparaître à nouveau.

"Où les avez-vous obtenus?" demanda Eileen en fixant les titres des livres. Les épines étaient fanées et usées, comme tous les vieux livres de l'âge faisaient ça à tout. Certains étaient cependant dans un état presque impeccable et semblaient valoir beaucoup d'argent. "Les avez-vous trouvés dans les coffres Peverell?"

"Non, Black me les a donnés," admit Harry.

"Noir? Sirius Black?" chuchota Eileen surprise, elle connaissait ce nom et le détestait avec chaque fibre de son être. Il avait presque tué son fils et elle ne le pardonnerait ni ne l'oublierait jamais. Si elle avait été assez forte, elle aurait transplané à Poudlard et aurait donné au garçon une punition qu'il n'aurait pas oubliée. Son fils le détestait tout autant, ils l'avaient mis de côté. Ou plutôt, il avait ignoré son existence pendant la guerre. Mettre fin à la première guerre avait été plus important pour Severus, malgré les railleries que Black continuait de jaillir.

Harry hocha la tête, "Je suis allé le voir, il a testé ma potion et ça a marché avant Noël."

"Vous avez réglé les choses avec lui?" demanda Eileen, mettant de côté son dégoût personnel pour Black, Harry avait besoin de lâcher sa colère s'il voulait une vie normale pas remplie de haine. Elle savait quel chemin sombre elle menait à être rempli de dépit, c'était arrivé à son propre fils et elle ne l'avait réalisé que trop tard. Elle l'avait bien sûr soutenu, comme toute mère le ferait et devrait le faire pour son fils. Après tout, c'était en partie de sa faute; si elle avait eu le courage de quitter Tobias Severus, elle n'aurait jamais eu une vision amère des Moldus.

Harry se gratta la tête dans la conscience de soi, alors qu'il réfléchissait à la façon de répondre. "Eh bien, nous avons parlé pendant un petit moment, nous ne serons jamais vraiment proches." il a déclaré sûrement et avec confiance.

"Pourquoi pas?" demanda Eileen, "D'après ce que je peux comprendre, ni Black ni Lupin n'étaient là." ils n'étaient pas aussi fautifs que ceux des Potter.

"Ils m'ont toujours oublié et Lupin m'a ignoré pendant ma troisième année, il n'a même pas dit bonjour une fois." dit Harry catégoriquement. Non, il n'allait pas leur donner une autre chance de jouer avec ses sentiments, enfin peut-être juste Black, car il semblait repenti de ce qu'il avait fait. Il avait vu une véritable culpabilité dans ses yeux et ajouté au fait qu'il le gardait près de la seule façon possible, encadrant ses réalisations qui rendit le cœur de Harry s'adoucir vers l'Animagus. Il irait pendant quelques mois, lui parlerait mais ils seront comme il l'avait déjà dit, toujours proches. Lupin, coupable ou non, ne serait jamais pardonné, peu lui importait que ce soit pétulant, c'est juste ce qu'il ressentait et rien ne changerait cela.

«Alors, il vous a donné des livres de la bibliothèque personnelle des Black ? demanda Eileen en changeant de sujet.

"Vous êtes Maîtresse Eileen," dit Dobby en plaçant le plateau sur la table avant de partir.

"Ouais," dit Harry, il avait été trop tenté alors il n'avait pas dit à Black de lancer son offre là où le soleil ne brillait pas.

Harry lut le dos des livres, avant de décider celui qu'il voulait lire en premier. Assis confortablement près du feu rugissant respirant profondément. Il n'avait jamais fait ça avec les Potter, en fait, à part les repas, il n'était presque pas en leur présence dépensant tout dans sa chambre. C'était une nouveauté qui n'avait pas tout à fait disparu, lisant au feu avec des gens qu'il considérait comme sa famille l'entourant. Il pouvait le faire pour toujours et oublier le monde extérieur, ce qui n'était malheureusement pas quelque chose qu'il pouvait faire. La guerre commençait à se montrer, les attaques devenaient de plus en plus fréquentes. Bientôt, ils seraient monnaie courante s'il ne faisait rien. L'odeur d'un livre, la fumée, entendre le crépitement des flammes et le nez occasionnel étrange alors qu'il se plongeait dans le livre de Patricia Nott.

Poudlard - James et Sirius

"Toi et moi devons parler," dit Sirius fixant gravement James, ils étaient tous les deux à Poudlard, ce serait le dernier jour là-bas. Le nouveau bâtiment était maintenant terminé et prêt à démarrer le retour, ce que ferait le quart de nuit. Cela leur prendrait probablement quelques jours pour se réinstaller, mais ils y arriveraient. Ni Rome ni le monde sorcier n'ont été construits en un jour, ils continueraient comme ils le devaient. Ils montreraient à Voldemort qu'ils n'étaient pas facilement abattus, et s'il voulait prendre le relais - il devrait faire avec tout le monde qui donnait des coups de pied et hurlait. Il avait voulu parler de ça à James, mais il l'avait constamment repoussé entre les heures supplémentaires, combattre les méchants et avoir des choses à faire par eux-mêmes... eh bien il l'avait oublié en toute honnêteté.

"Qu'est ce que j'ai fait?" grommela James alors qu'il était malmené par son ami dans une salle de classe. Ce qui n'était pas utilisé pour le moment.

Sirius s'assit, ayant toujours des douleurs dans le côté de temps en temps, surtout après avoir travaillé toute la journée. Il a refusé de prendre plus de potions, sinon il ne serait pas considéré comme «apte au travail» et devrait prendre plus de temps libre. Il regarda James qui était déconcerté par la confusion, se demandant ce qu'il avait fait cette fois. "Remus et moi nous voyons," dit Sirius, James fut la première personne à le savoir.

"J'en ai rassemblé autant," sourit James, "Vos affaires étaient ensemble quand je suis allé faire des vêtements pour vous quand vous étiez à St. Mangouste."

"Vous êtes d'accord avec ça?" s'enquit Sirius.

"Bien sûr! Il est temps." dit James, ses yeux bruns brillants, visiblement très heureux pour Sirius et Remus. Il s'était demandé pourquoi ils ne lui avaient pas dit, ou même agi comme s'ils se voyaient - enfin il n'avait plus à se demander.

Sirius se frotta le front, profondément troublé.

"Avez-vous des problèmes?" demanda James avec sympathie.

"Des problèmes? Pas des relations, juste un problème pour te comprendre." dit Sirius, il croyait Harry. Il n'était pas du genre à mentir, il disait la vérité s'ils aimaient l'entendre ou non. Pour la plupart, il n'aimait pas entendre ce que son filleul avait à dire, bien qu'ils aient eu une conversation polie il y a quelques mois. Il avait écrit tous les mois, lui parlant de ses progrès et de ses choses mais ne revenant pas. Sirius comprenait cependant qu'il était occupé à s'occuper pour son bien. Il avait à sa grande surprise reçu une carte à Noël, pas de cadeau mais la carte... avait signifié le monde pour lui, il y arrivait petit à petit avec Harry. C'était certainement un record puisque Harry ne lui avait pas parlé depuis des années, même pas pour répondre à ses lettres.

"Quoi?" dit James décontenancé, se demandant ce qui se passait maintenant. "Qu'est-ce que ça veut dire? Est-ce que je veux sortir Nick de Poudlard?" c'était il y a trois mois presque pourquoi en parler maintenant?

Sirius renifla d'amusement. "Non, comment as-tu découvert que Harry était gay?" demanda Sirius.

James regarda Sirius avec méfiance, "Nick nous a écrit, c'était pendant leur quatrième année."

"Comment avez-vous réagi?" demanda Sirius, ses yeux bleus froids et glacés, il n'allait pas laisser James lui mentir.

James soupira, s'asseyant en face de Sirius, gardant une table entre eux, juste au cas où. C'était une chose pour laquelle il était reconnaissant, que la lettre que Lily avait écrite à Harry pendant sa quatrième année avait disparu de la pile, et n'avait pas été mentionnée dans sa lettre indiquant toutes les raisons pour lesquelles il le détestait. «Lily était très contrariée par ça, plus une réflexion sur ses sentiments pour Harry que le fait qu'il était gay. À ce stade, je pense que nous cherchions juste quelque chose qui ferait que le monde magique penserait mal à Nick.

"Qu'avez-vous écrit tous les deux?" demanda Sirius.

James regarda la table, avalant la boule dans sa gorge, "Qu'il était embarrassant pour le nom de Potter, que nous l'aurions renié quand il avait douze ans. Qu'il devrait juste abandonner le tournoi et cesser de nous laisser et son frère vers le bas. " dit James.

"Laisser tomber son frère?" répéta Sirius avec lassitude.

"Nick était... fasciné par Viktor, voulait être ami avec quelqu'un qui comprendrait le fardeau qu'il supportait. Pour être parfait tout le temps, être constamment dans les journaux et des choses comme ça. Il a blâmé Harry de lui avoir enlevé ça, nous a dit qu'il avait dit des choses sur lui derrière son dos. " dit James. "Je me rends compte que c'était un mensonge maintenant, mais à l'époque, je pensais vraiment au pire de Harry, plus de dupes." sa voix était remplie d'amertume et d'auto-discrimination. Non, si quoi que ce soit, Harry s'était avéré le plus décent de tous, et cela n'avait rien à voir avec lui.

"Eh bien peut-être que Harry a pris ce que vous avez dit à cœur et vous a parié sur le coup de poing," dit Sirius, ses lèvres tremblant d'amertume amère. Cela aurait du sens, puis en même temps les laisser sans un sou et leur faire apprendre une deuxième leçon pendant qu'ils y étaient. Oh au moment où il avait été choqué par les actions de Harry, jusqu'à ce qu'il se rende compte de l'étendue des dégâts qu'ils avaient infligés à leur propre fils... maintenant, il était juste étonné et amusé.

"Il l'a fait", a déclaré James honteux et cendré. "Deux semaines plus tard, il a été émancipé et le chef de famille a pris le nom de Peverell."

«Si c'était moi en toute honnêteté à cet âge James... je t'aurais non seulement laissé sans le sou, mais sans nom. »dit Sirius, il avait détesté sa famille, enfin peut-être pas son frère, dont il venait d'être jaloux. Regulus a été tout ce qu'il n'était pas, désireux de plaire à la famille, attirant toute l'attention après s'être retrouvé dans la «bonne» maison.

"Je sais," dit sèchement James qu'il n'avait aucun doute, Sirius n'avait pas fait un secret de ce qu'il ressentait pour ses parents ou toute sa famille.

"Avez-vous déjà vu Lily?" demanda Sirius sans détour.

James secoua la tête négativement, "Je ne peux pas le faire, j'ai essayé mais je ne peux pas."

"Comment vont les enfants? Ne demandent-ils pas à la voir?" s'enquit Sirius, malgré tout ce qu'elle avait fait, Lily avait complètement aimé Roxy et Nick, sans aucun doute c'était très dur pour eux.

"En fait, ils n'ont pas demandé, eh bien Roxy l'a fait mais c'était seulement pour savoir si nous allions rester ensemble." dit James en train de se décoiffer les cheveux, une habitude nerveuse qu'il avait commencé quand il était jeune.

"Et êtes-vous?" »dit Sirius curieux lui-même.

"Elle a utilisé un Sirius impardonnable, mon esprit me dit qu'elle n'est pas meilleure que Bellatrix Lestrange ... mais mon cœur ... mon cœur fait mal tout le temps." dit James l'air épuisé. "Nous sommes ensemble depuis si longtemps; une partie de moi ne cessera jamais de l'aimer."

"Je m'en rends compte," acquiesça doucement Sirius.

"C'est difficile, mais je m'en sortirai", a déclaré James renforçant sa détermination.

"Nous allons tous vous aider," dit Sirius, "Comment va l'entraînement de Nicks?"

"Bon jusqu'à présent, j'ai suggéré d'entrer à Remus à plein temps mais Nick n'était pas très modifiable à l'idée", a déclaré James avec ironie, ses doigts cardant dans ses cheveux. "Il n'y a personne d'autre à qui je ferais confiance à part toi pour m'aider, alors je suis seul."

"Pourquoi ne pas demander?" demanda Sirius en clignant des yeux confus.

"Je suppose que j'ai supposé que tu dirais non, je veux dire que tu travailles beaucoup ces derniers temps." dit James. Ce n'était pas pour de l'argent puisqu'il avait toute la fortune des Black. Sirius n'avait jamais eu besoin d'argent, il aurait pu quitter Auror il y a des années mais il ne l'avait pas fait. Sirius considérait qu'il était de son devoir d'aider son monde; c'est pourquoi il était membre de l'Auror et de l'Ordre.

"Je peux prendre des quarts de nuit et lui apprendre pendant quelques heures le matin, vous pouvez le faire pendant quelques heures le soir. Il est important qu'il apprenne tout ce qu'il peut; je veux le voir sortir en tête. Nous pouvons être là pour lui à chaque étape ... mais il a le coup de grâce. Je souhaite qu'il y ait un moyen de le faire, mais il semble que ce soit censé être Nick n'est-ce pas? " soupira Sirius. Il se souvenait de son premier meurtre; ce n'était pas quelque chose que vous avez jamais oublié. Ce fut deux nuits après que cela se soit produit que cela lui avait fait comprendre à quel point les cauchemars n'avaient pas commencé à l'âge de seize ans... voir Rogue tué ou Remus «réprimé». Cela l'avait horrifié mais bien sûr la haine entre lui et Snape avait brûlé profondément en eux à ce stade - il n'y avait tout simplement pas de retour.

"Crois-moi, je sais." dit James, il verrait ses propres mains si cela signifiait que Nick n'avait pas à tuer quelqu'un. Malheureusement, ce n'était pas censé être ce qui s'est passé lorsque Nick en était un en était la preuve, son fils était destiné à tuer Lord Voldemort et à être un grand sorcier un jour. Il regrettait juste de ne pas avoir tellement mal foutu, mais la connaissance qu'il avait presque perdu Nick l'avait presque paralysé, et qu'il pouvait encore lui donner envie de passer chaque minute possible avec lui. Leur attention sur Nick avait commencé assez innocemment, jusqu'à ce qu'ils en deviennent obsédés.

Lily Potter - Sécurité minimale - Prison d'Azkaban

Une femme aux cheveux roux gisait recroquevillée sur le lit le plus éloigné de la porte, dans un sommeil très troublé. Même ici, en sécurité minimale, elle pouvait sentir la présence des Détraqueurs. C'était comme s'ils étaient attirés par elle et continuaient de s'approcher le plus possible sans quitter leur zone de patrouille. Aucun des gardes ne semblait non plus s'en soucier deux fois, invoquant simplement les brumes une demi-heure plus tard pour s'en débarrasser. Au début, elle avait eu un compagnon de cellule, après une douzaine de combats, elle avait été placée seule. Pour cela, Lily était reconnaissante, tout comme ses cheveux, car c'était la cible préférée de son compagnon de cellule. De gros bouquets étaient partis, vous pouviez le voir. Elle n'était pas populaire, pas une fois que les gardiens l'avaient laissé échapper pourquoi elle était en prison. Vous essayez d'utiliser la malédiction Cruciatus sur son fils? Eh bien, il n'était pas étonnant qu'elle ait été ciblée.

Une forte série de cliquetis fit sortir Lily de son sommeil d'un bond. "Se lever!" quatre autres recevaient le même traitement sans le bruit assourdissant.

"James!" dit Lily en se réveillant.

"Bouge, face à la porte." dit la sorcière avec impatience.

Lily fit ce qu'on lui avait dit immédiatement, elle avait appris de la manière la plus humiliante qu'ils n'acceptaient pas non pour une réponse. Ce sont eux qui avaient les baguettes maintenant après tout, et ils n'avaient pas peur de les utiliser. Surtout pas sur les prisonniers après tout à qui pourraient-ils se plaindre? Personne.

La porte a été ouverte et les prisonniers ont été conduits aux douches. Alors qu'ils marchaient, un prisonnier a tendu le pied à la dernière seconde, obligeant Lily à voler au sol.

"Vous devriez regarder votre pas", a déclaré la femme en fronçant les sourcils en enjambant sa forme en s'assurant de la frapper comme elle le faisait.

"Se lever!" cria l'un des gardes, qu'elle l'ait vu ou non, c'était à deviner.

Lily se remit immédiatement sur ses pieds, tenant sa langue et son sang-froid, sachant que cela ne l'amènerait nulle part. Aussi vite qu'elle était venue, elle était repartie. Elle resta aussi loin que possible, avant de plonger dans la petite douche et se nettoya le plus rapidement possible. Savourant la chaleur de la douche, pas qu'elle dura longtemps. Cinq minutes puis l'eau se refroidit sur eux, les forçant à en sortir sinon perdraient la chaleur qu'ils venaient de retenir. La douche était inutile, car elle devait remettre la même tenue. Elle a attendu que tout le monde soit aligné une fois sous la douche et séchée avant de les rejoindre, comme elle le faisait toujours après avoir été victime d'un accident dans le couloir. Parfois, elle n'était pas assez chanceuse et devait la supporter pendant tout le trajet aller-retour.

"Quel jour sommes-nous?" a demandé l'un des prisonniers.

"Lundi", a déclaré l'une des gardiennes.

"Mon fils est-il en visite?" la même lui demanda sa respiration haletante.

"Je le crois", fut sa réponse.

"James vient-il?" demanda doucement Lily. Elle connaissait la réponse, mais elle n'avait qu'à demander, elle ne comprenait pas pourquoi il ne lui rendait pas visite. Ce n'était pas comme si elle était dans l'aile la plus sûre d'Azkaban, elle n'était pas dangereuse ou entourée de Détraqueurs. Ses enfants lui manquaient, James lui manquait... elle avait hâte de sortir d'ici. Elle avait marqué les jours dans sa cellule sur une partie libre du mur. Compter les jours jusqu'à ce qu'elle soit libérée de ce trou d'enfer, mais elle a compté ses étoiles chanceuses qu'elle n'était plus là. Même son thérapeute ne pouvait pas la voir, il est resté exactement une heure à poser les mêmes questions que s'il s'attendait à une réponse différente, puis il est parti.

"Non il n'est pas." fut la réponse de Lily.

Avalant la boule dans sa gorge, elle était la seule à ne pas avoir de visite, et cela la faisait se sentir si seule.

"Avez-vous une copie du Daily Prophet?" a été demandé.

"Vous connaissez les règles; vous ne les recevez qu'une fois par semaine. Vendredi." dit le gardien mais tout le monde la remarqua en faisant glisser le papier entre les barreaux en faisant un clin d'œil.

"Qu'est-ce qui se passe là-bas?" a demandé la fille (Sandy) la plus proche de celle qui avait reçu le journal une fois qu'ils étaient tous de retour dans leurs cellules et que les gardes les avaient laissés prendre leur petit déjeuner. Ce qui n'était pas grand-chose du tout, un morceau de pain grillé sec, un œuf à la coque, une tranche de bacon et une toute petite saucisse. Cela pourrait être pire, le petit déjeuner d'hier avait été un bol de bouillie grumeleuse.

"Il attaque à nouveau", a déclaré Patty, semblant modérée. "Ma famille est là-bas." elle s'étouffa quelques secondes plus tard.

"Et c'est mon fils qui va devoir le vaincre!" grogna Lily en trouvant enfin sa morsure.

"Ne t'inquiète pas chérie, il ne te reste que deux mois", a déclaré Sandy apaisant Patty du mieux qu'elle a pu. Tout le monde avait ignoré les mots de Lily comme si elle n'existait pas, ce qui arrivait malheureusement tout le temps. Les femmes détestaient toutes Lily, d'autant plus qu'elle avait fait quelque chose de pire qu'eux et n'avait reçu qu'une fraction de leur peine. Ils étaient déterminés à ne lui montrer aucune faveur ici.

"Si quelque chose leur arrive, je ne me pardonnerai jamais", a déclaré Patty, lançant à Sandy le journal ne voulant rien lire d'autre pour le moment. Elle avait utilisé la magie sur un Moldu et s'était fait prendre, après la façon dont le garçon traitait sa fille, il le méritait. Maintenant, bien qu'elle veuille juste rentrer chez elle, chez son mari et sa fille. Sa sœur a amené son mari moldu et sa fille magique pour la voir; ils ne pouvaient pas venir autrement.

Lily sanglotait doucement; elle ne se pardonnerait pas non plus si quelque chose arrivait à sa famille. Non seulement son mari était un Auror, mais un membre de l'ordre et le garçon qui vivait le père, cela faisait de lui une triple cible avec elle-même et Roxy. Se balançant d'avant en arrière en se rappelant qu'elle n'avait qu'à assurer cela pendant encore sept mois.