Quatrième année, partie 8

Lily et James levèrent leurs baguettes comme pour maudire leur fils, et Severus pointa sa baguette droit sur le front de James avant qu'il puisse cligner des yeux. Eileen, au grand amusement de Severus, fit désarmer Lily et sa baguette pointa droit sur le cœur de la tête rouge. Son expression était extrêmement amère et en colère alors qu'elle fixait la femme aux yeux d'émeraude. La fureur la parcourut toujours quand elle pensa à tout ce que Harry avait traversé à cause de cette femme.

Harry et Nick ignoraient complètement les adultes pendant que cela se produisait, car ils avaient des choses plus importantes à s'inquiéter.

«C'était pour me laisser au cimetière pour faire face à Voldemort seul après que je nous ai déliés! grogna Harry furieusement, sa magie tourbillonnant autour de lui et le masquant d'un pouvoir impressionnant. Personne ne pouvait dire qu'Harry Potter n'était pas puissant, plus maintenant, alors qu'il se tenait fier et grand, regardant son frère férocement.

"Maintenant, Harry... calme-toi. Prenons ça ailleurs," apaisa Dumbledore, regardant tout les yeux écarquillés avec sa propre baguette dans sa main, essayant de calmer les gens et de les éloigner des étudiants avant que quelque chose ne se passe. Il ne voulait pas penser que Harry Potter disait la vérité, que Nick avait vraiment laissé son propre frère pour mort. La salle était mortellement silencieuse alors que tout le monde regardait Nick avec une perplexité choquée. Minerva se tenait à côté de Dumbledore et hocha la tête avec un sombre accord, sa propre baguette prête.

Fleur et Luna se tenaient derrière Harry maintenant, et Lily et James regardèrent Harry avec prudence. Les filles n'avaient peur de lui par aucun effort d'imagination. Luna s'attendait depuis longtemps à une explosion de la part de Harry, tandis que Fleur était juste choquée maintenant. Fleur croyait que Nick quitterait son propre frère; il était juste ce genre de personne - gâté, lâche, sans colonne vertébrale, quelqu'un qui lui avait tout remis sur un plateau d'argent pour toute sa vie.

Harry recula son pied et donna un coup de pied droit à Nick dans les balles, obligeant Nick à commencer à chanter la soprano au lieu de sangloter et de gémir. Chaque homme dans la pièce, y compris Dumbledore, grimaça de sympathie pour Nick. "C'était pour m'attribuer le mérite de quelque chose que j'ai fait ENCORE!" siffla Harry.

"De quoi diable parles-tu?" siffla Nick à une hauteur plus élevée que la normale, ses yeux bruns clignotant furieusement. Derrière ses yeux, il y avait une véritable panique.

"Harry, arrête ça tout de suite!" coupa James. Ils étaient entourés de gens et il n'aimait pas ce qu'Harry venait d'impliquer - surtout devant tout le monde.

Harry regarda son père avec dégoût. "C'est moi qui ai vaincu ce serpent et Pettigrew," cracha Harry. "Non seulement cela, mais la première année, j'ai vaincu le Troll, c'est moi qui ai volé, c'est moi qui a assommé Quirrell pour arrêter Voldemort ... C'est moi qui ai fait toutes ces choses, et je m'en fiche si tu ne me crois pas! " il a finalement crié au sommet de ses poumons.

Severus n'a fait aucune tentative pour l'arrêter. Si quoi que ce soit, cela faisait longtemps. Harry avait besoin de tout retirer de sa poitrine, que les gens le croient ou non, car il était resté silencieux trop longtemps. Sans doute, Harry se sentirait beaucoup mieux quand tout aurait été dit et fait.

"D'accord," se moqua James, plissant le visage de dégoût.

"C'est vrai," dit Severus, sa voix grave et ricanante. «Le sort utilisé pour abattre le Troll était de ma propre fabrication. Je pouvais reconnaître la signature... d'où la raison pour laquelle j'ai demandé à Potter s'il avait un nouveau livre de potions ce jour-là, Albus. Mes sorts étaient dans mon vieux livre de potions, qui Harry a pris. "

"Nick l'a fait. Je me fiche de ce que tu dis, le monde connaît la vérité", a déclaré Lily, se calmant et semblant remarquablement bienveillante, comme le directeur lorsqu'il s'agit d'enfants de première année indisciplinés.

"Nous avons menti; nous ne sommes jamais allés après le Troll. Nous essayions seulement de nous sortir des ennuis. Nous n'étions pas retournés dans nos salles communes comme on nous l'avait dit, et je ne voulais pas être expulsé ou accusé de n'importe quoi, "admit Ron, son visage aussi rouge que ses cheveux.

"Juste au moment où nous pensions que tu étais cool ..." dit Fred Weasley, l'un des jumeaux Weasley, qui étaient identiques.

"Vous vous avérez ne pas l'être, Little Brother," soupira George, l'autre jumeau Weasley.

"Mais tu es ..." dit Fred.

"Toujours notre frère ... et nous", a déclaré George, faisant un geste entre lui et son jumeau.

"Tu es fier de toi," sourit méchamment Fred.

Quelques personnes ont gazouillé mais la plupart du temps, il est resté stupéfait.

"Si tu n'arrêtes pas ces mensonges, je vais te renier!" claqua James, furieux que Harry ruine la réputation de son fils. Il savait que Nick avait fait toutes ces choses. Après tout, il avait d'abord fait de la magie, il avait vaincu Voldemort et il était l'enfant de la prophétie. Aucun autre enfant ne pourrait faire ou être tout cela autrement, il en était sûr.

Tout le monde dans le Hall haleta comme un, incapable de croire ce qu'ils entendaient. Ils savaient que les Potter n'avaient pas semblé dérangés par la mort de leur fils, mais la menace de James... désavouer quelqu'un ne se faisait pas souvent. Certainement pas pour avoir dit la vérité... et même si c'était des mensonges, Harry ne méritait pas d'être traité si mal.

"Maintenant James ... ne disons pas des choses que nous ne voulons pas dire," apaisa Dumbledore, essayant de reprendre le contrôle.

"Je le pense vraiment!" grogna James avec colère.

"J'espère que tu le feras de toute façon! Il vaut mieux ne pas s'en tirer avec ça!" siffla Nick, qui était toujours sur le sol, serrant sa «virilité» dans son pantalon. Il ne pouvait pas voir correctement à travers toutes les larmes et les croûtes de sang et coulait toujours sur son visage.

"Il ne le fera pas. Vous rentrez chez vous pendant tout l'été et vous êtes immobilisé", a déclaré Lily, ses mains sur ses hanches alors qu'elle regardait Harry avec déception - comme s'il venait de mentir à propos de tirer la queue du chat et non embarrassé le nom de famille.

Severus renifla. Pas s'il avait quelque chose à dire à ce sujet, car Harry était maintenant sous sa protection en tant qu'apprenti. Ses parents n'avaient plus leur mot à dire dans sa vie, puisque Harry avait signé le contrat. Jusqu'à ce qu'il réussisse sa maîtrise, il était maintenant sous les soins et les instructions de Severus Snape en tant que maître.

La plupart des gens dans la salle étaient confus quand Harry éclata de rire, puis se mit à leur sourire farouchement. "Cela ne se produira pas non plus," dit Harry avec suffisance.

"Et pourquoi pas, puisque tu es un Potter?" Demanda Lily d'un ton plutôt impérieux. Bien sûr, personne n'a raté la façon dont elle a craché la partie «tu es un Potter» des mots. "Nous déterminons toujours vos punitions, jeune homme."

"Pas sur ta vie," dit sombrement Eileen.

"Vous n'avez rien à dire là-dessus!" siffla Lily. Elle savait qui était Eileen, l'une des rares personnes qui connaissait réellement la femme plus âgée.

Severus plissa dangereusement les yeux vers Lily. Ex-meilleur ami ou pas, personne n'a parlé à sa mère comme ça - sauf lui. Rarement. Il était sur le point d'ouvrir la bouche, mais s'arrêta pendant que Harry parlait.

"En fait, Mme Potter, vous n'avez pas votre mot à dire non plus, car vous constaterez que je suis émancipé légalement," sourit Harry. Personne n'a raté le venin dans sa voix alors qu'il appelait sa propre mère «Mme Potter ', comme s'ils étaient des étrangers, mais cette fois, tout le monde dans le Hall sauf Luna le regardait choqué.

Severus avait supposé qu'Harry était sur le point de leur parler de son nouveau statut d'Apprenti, le faisant cligner des yeux de surprise alors que l'incrédulité le traversait. Il était également fier de la capacité de Serpentard d'Harry bien qu'il soit un Serdaigle.

"Impossible! J'aurais su, je suis le chef de la famille Potter!" claqua James, pensant que Harry bluffait.

"Pas quand je me suis déclaré Lord Peverell. Vous pourriez le reconnaître comme le sommet de l'arbre généalogique, avant qu'il ne devienne la famille Potter," sourit Harry avec amusement. Il attendait ce jour depuis si longtemps.

"Non ..." haleta James, les yeux écarquillés. Il savait ce que cela signifiait et il ne pouvait pas le contester si c'était déjà fait. Il savait que l'argent Potter était déjà entre les mains du garçon, et même les héritages de la famille appartenaient également à Harry. James avait l'impression que son monde s'écroulait autour de lui - il n'avait rien, sa famille n'avait rien.

"Oui," dit Harry, l'excitation le traversant comme jamais auparavant. Oh, il avait attendu si longtemps pour cela, pour leur dire ce qu'il pensait d'eux et leur jeter quelque chose au visage. Les yeux verts brillaient de ferveur et d'amusement sadique à la vue de leurs visages. Il ne les oublierait jamais tant qu'il vivrait.

"Bien! Au moins, il n'est plus un Potter," souffla Nick.

Les étudiants continuaient juste de se regarder, complètement abasourdis, trop abasourdis pour même parler entre eux. Ils regardaient maintenant Nick avec des regards ouvertement hostiles et dégoûtés, qu'il ne vit pas.

"C'est choquant. Ma mère ne ferait jamais ça à aucun de nous, et je ne ferais ça à aucun de mes frères, même s'ils me font des farces tout le temps. Un jour, tu le regretteras, et j'espère Je vis pour le voir. " Étonnamment, la déclaration a été faite par Ronald Weasley.

Cela a fait parler tout le monde; la salle était bruyante avec des questions et des jurons criés. Les nés de moldus demandaient pourquoi c'était si mauvais, les Sang-Pur sifflaient à James Potter, et les Sang-mêlé étaient juste dégoûtés.

"SILEEEEENCE!" gronda la voix de Dumbledore. Cela vibra dans la salle, et les étudiants plus proches de Dumbledore grimaçèrent à la voix soudaine et forte, même si tout le monde avait parlé.

"Préfets, ramenez immédiatement vos élèves dans leurs salles communes!" claqua Minerva d'un ton sec.

Ils ont fait ce qu'on leur avait dit et, en file, ils sont retournés dans leurs salles communes. Les préfets ne firent aucun geste pour les empêcher de bavarder, mais seulement parce qu'ils voulaient se joindre à eux. Au moins, ils eurent la grâce d'attendre jusqu'à ce qu'ils soient réellement dans leurs salles communes. Enfer, même le préfet en chef et la préfète en chef se sont joints à nous, un dans la tour de Serdaigle et un dans la colonie de Poufsouffle.

"Poppy, s'il te plaît, regarde Nick. Severus, Eileen, baisse tes baguettes," dit Dumbledore avec exigence. Il contrôlait les choses en ce moment si cela le tuait.

Severus pointa sa baguette loin de James mais ne la rangea pas. Eileen a fait la même chose, reniflant de dégoût car elle n'était pas aussi calme que son fils.

"Maintenant, Harry, pourquoi voudrais-tu te renier?" demanda doucement Dumbledore, en regardant loin de l'endroit où Poppy soignait Nick. Il ressemblait déjà beaucoup à son moi normal, bien que son nez ne soit pas assis de la même manière qu'auparavant. La magie n'était pas capable de tout réparer, malheureusement. Son propre nez en témoignait.

"Tu rigoles pas vrai?" demanda Harry, étouffant un rire de pur étonnement. Soit Dumbledore était stupide, soit il n'avait pas écouté un mot qu'il venait de dire - ce qui était exactement ce que Harry lui avait demandé ensuite.

"Bien sûr, j'ai entendu, je pense juste qu'il y a eu une grosse erreur," soupira Dumbledore. "La famille est la famille à la fin de la journée."

"Si vous les voulez, alors ayez-les, je n'en veux pas," claqua Harry, un ricanement laid sur le visage. "Je n'en aurai jamais besoin, je n'ai jamais fait depuis que j'avais un an."

"Maintenant Harry, aucun enfant d'un an ne peut s'occuper d'eux-mêmes," dit patiemment Dumbledore, une note condescendante dans sa voix.

"Je l'ai fait, je devais le faire. Je me suis nourri, je me suis habillé, j'ai même dû apprendre à lire et à m'écrire," siffla Harry furieusement.

James et Lily blanchirent sous le choc.

"Quoi?" cria plusieurs voix simultanément sous le choc. Pendant ce temps, James et Lily semblaient s'effondrer sur le banc de Poufsouffle dans la défaite.

Dumbledore était figé sous le choc, McGonagall avait l'air stupéfait, Severus regarda Lily comme s'il ne l'avait jamais vue auparavant, et Nick fit la moue. Eileen avait l'air mutinée, sa main se serrant dans un poing alors que la fureur bouillonnait sous la surface.

Harry avait l'air déconcerté par ses propres mots, comme s'il n'avait pas vraiment voulu le dire à voix haute. Il avait évité d'y penser pendant des années, depuis qu'il l'avait enregistré dans son petit journal intime, celui que Remus lui avait donné quand il était petit. Jusqu'à présent, c'était probablement la chose qui lui avait fait le plus honte, lui avait fait réaliser que ses parents s'en fichaient ou ne voulaient vraiment pas de lui dans leur vie.

"Qu'est-ce que tu veux dire par là, Harry?" demanda Eileen, s'approchant et le serrant dans ses bras, sa retenue complètement brisée. Elle voulait le serrer dans ses bras depuis des jours maintenant, après tout ce qu'il avait traversé. Harry se pencha vers l'affection d'Eileen qui ne lui était pas habituée. L'affection d'un amant auquel il s'était habitué, mais pas ça. Personne ne lui a donné de l'affection avec rien sans rien en retour.

"Rien. Puis-je rentrer à la maison maintenant?" demanda Harry, sa voix semblant fatiguée et incroyablement jeune.

"Non. Je demande d'abord une réponse," dit Severus catégoriquement.

Harry déglutit brusquement. La douleur revenait et sa poitrine et sa tête commençaient à lui faire mal. Il avait claqué sa tête à plusieurs reprises très fort alors qu'il était sous la malédiction Cruciatus, donc cela ne l'a pas surpris qu'il était douloureux. Pourtant, il devait au moins donner une réponse à son nouveau Maître.

"Nick a eu des cours particuliers. Je ne l'ai pas fait, alors je me suis glissé dans ses leçons et j'ai copié les livres ... juste pour que je puisse apprendre. Ensuite, j'ai fait la même chose avec Roxy," soupira Harry tristement.

Lily et James rougirent d'humiliation. Ils ne s'étaient jamais attendus à ce que cela sorte depuis un million d'années.

"Vous avez refusé à votre propre fils une éducation?" demanda Dumbledore, sa mâchoire sur le sol - un regard très inhabituel pour lui.

"Juste pour que vous le sachiez, le Ministère saura ce qui s'est passé ... Je porte des accusations aux Mangemorts," dit Harry avant qu'il ne commence à sortir de la Grande Salle. Eileen le suivit, gardant un œil sur le dos du garçon.

"Oh non, tu ne le feras pas!" grogna James en levant sa baguette.

Avant qu'il ne puisse même penser à lancer un sort, Severus suivit l'exemple d'Harry et frappa James Potter au visage. Ce qui ne pouvait jamais être nié était la satisfaction suprême sur le visage d'un Severus Snape quand il entendit le craquement du cartilage.

"Je t'aurai pour ça, Snape!" grogna James. Contrairement à son fils, il n'a pas commencé à pleurer; cependant, son nez était indéniablement cassé. Personne d'autre que Lily ne semblait s'en soucier, car Poppy venait de partir sans un regard en arrière. Les informations qu'elle avait apprises ce soir l'avaient choquée.

Personne n'a remarqué le scarabée noir volant des cheveux de Poppy lorsqu'elle est partie s'installer sur le haut du cadre de la porte.

"Non, tu ne le feras pas. Tu as essayé de nuire à mon Apprenti, donc j'ai le droit de le protéger. Regarde la loi de Merlin si tu ne me crois pas," ricana Severus, souriant méchamment. Lui aussi se tourna pour partir, suivant Harry et sa mère. Il fit ensuite une pause et jeta sur son épaule comme si c'était une réflexion après coup, "Oh, et Albus, je ne reviendrai pas, j'ai peur. J'ai un Apprenti pour enseigner." Avant même que le directeur ne puisse protester, ils étaient partis aussi vite qu'ils étaient venus.

"Albus veut me parler, pas de surprise là-bas," dit Severus en mangeant son toast. C'était tôt le lendemain, et Harry passait la plupart de son temps au lit, se remettant toujours de trois jours de torture. Sans surprise, il n'était pas encore levé, donc c'était juste lui et sa mère.

"Stupide vieux fou", dit Eileen en étalant du beurre sur son scone - fraîchement préparé par Harry à la perfection, un vrai régal.

Severus était resté une fois de plus chez Eileen; il était là le plus souvent ces jours-ci. Il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était une bonne chose qu'il ait accumulé une grande quantité de potions au fil du temps. Même s'il n'en préparait pas de nouveaux, les gens les exigeaient toujours, alors il jetait toujours des sorts de conservation très puissants sur ses potions pour qu'elles durent beaucoup plus longtemps que la normale. C'était quelque chose qu'il avait conseillé à Poppy de faire, mais elle n'avait tout simplement pas le temps de tout faire, d'autant plus que le charme de préservation devait être lancé dans la journée suivant la création des potions.

«Vieux fou qu'il est peut-être, Mère, mais il n'est pas stupide... juste aveuglé volontairement,» soupira Severus, repoussant le reste de son petit déjeuner.

Eileen n'a jamais répondu.

Tous deux avaient été totalement surpris de ce qu'ils avaient appris la nuit dernière. Tout d'abord, Harry s'émancipant et devenant l'héritier Peverell, et un Seigneur à cela, à un si jeune âge. Severus savait que cela ne pouvait pas être contesté, quoi que James puisse essayer. Deuxièmement, il y avait le fait qu'ils avaient refusé à Harry son éducation. Cela les avait profondément secoués, car ils n'avaient pas réalisé à quel point la violence était grave - c'était la violence psychologique et émotionnelle à son meilleur. Quelle meilleure façon de dire à un enfant qu'ils n'ont pas d'importance que de ne pas lui donner d'éducation et d'ignorer son existence même?

À ce moment-là, le garçon auquel ils pensaient tous les deux entra dans la pièce avec un pyjama qui devenait trop petit pour lui.

"'Bonjour," dit Harry, en s'asseyant à la table, se sentant mal à l'aise pour la première fois depuis qu'il avait connu Eileen.

"Pourquoi ne m'as-tu pas tout dit?" demanda Eileen, plus blessée qu'énervée.

"Je suppose que je suis tellement habitué à garder des secrets que je ne me rends pas toujours compte que je le fais," avoua Harry, ses yeux verts pleins de tristesse et de douleur.

"Oh, Harry ... Tu n'as plus besoin de tout parcourir par toi-même. Je suis là et tout ira bien, je te le promets," dit doucement Eileen. Il avait toujours besoin de quelqu'un malgré le fait qu'il était maintenant légalement un adulte.

"J'essaierai," jura Harry, sentant une lueur chaude s'installer dans son cœur. Il a commencé à manger son petit déjeuner, se sentant affamé. Il se sentait mieux aujourd'hui, beaucoup mieux qu'il ne l'avait jamais ressenti auparavant dans sa vie.

"Bien," soupira Eileen, souriant doucement.

«Nous allons faire du shopping aujourd'hui, M. Peverell,» sourit Severus avec un amusement amer en disant simplement ce nom. Ils iraient au bureau du directeur après le shopping pour pouvoir en finir. Le vieil imbécile allait probablement essayer de le convaincre de rentrer.

"Nous? Pourquoi?" demanda Harry avec curiosité, souriant un peu à son nouveau nom de famille.

"Je reviens tout de suite, Cher - c'est le Portoloin avec les papiers," dit Eileen, tapotant à la fois Harry et Severus sur l'épaule avant de partir.

"Vous avez besoin de vêtements qui refléteront votre statut d'apprenti, ainsi que le statut de Seigneur," dit doucement Severus.

Harry avait l'air de vouloir discuter, mais il se mordit simplement la lèvre et demanda, "Suis-je censé te payer?"

"Non. C'est à moi de décider si j'engage un Apprenti, et c'est ma décision concernant l'argent. Vous avez déjà signé le document et devenez mon Apprenti sans aucune clause concernant le salaire, donc aucun argent ne changera jamais de mains", a expliqué Severus.

"Tous les maîtres ne font pas ça? J'ai lu un livre à ce sujet. C'est pourquoi j'ai tellement épargné au fil des ans, pour pouvoir me procurer un appartement et payer un apprentissage quand j'ai quitté l'école ... Le professeur Reese ne le fait pas m'aime beaucoup et il continue de m'évaluer avec des notes de plus en plus basses, "répondit Harry en haussant les épaules. Il était habitué à ce que les gens soient horribles maintenant; cela ne lui semblait plus très important. Ou plutôt, c'est ce qu'il aimait se dire.

"Je sais. J'ai vu vos notes, qui je sais sont marquées injustement. Potter continue de dépasser les attentes ... Je le croirai quand je verrai une lune bleue," se moqua Severus.

Harry ricana doucement, buvant le reste de son lait.

"Eh bien, on dirait que le chat proverbial est sorti du sac", a déclaré Eileen en rentrant, posant le journal sur la table entre eux.

Harry resta bouche bée. Les nombreux titres, tous écrits en caractères gras, ne cessaient de changer dans les listes déroulantes, parfois longues de trois, et elles étaient nombreuses. Rita Skeeter avait en effet été occupée, car la plupart des gros titres étaient les siens, et pour une fois, elle semblait avoir écrit la vérité. Là encore, avec les histoires qu'elle avait maintenant ... elle n'avait pas besoin de mentir pour le sensationnaliser. Après tout, ils comprenaient:

«Garçon qui a survécu pour devenir un lâche - quitte son propre frère pour sauver sa propre peau!

'Garçon-qui-a-survécu-à-prendre-crédit-pas le sien! Le frère a tué le serpent de Voldemort et le sorcier le plus recherché, Peter Pettigrew!

«Les potiers négligent leur propre fils, Harry James Potter!

'Harry James Potter n'est plus un Potter! James et Lily essaient de renier leur fils de quatorze ans!

"Le nouveau nom de Harry Potter par l'auto-émancipation: Harry James Peverell!"

"Quels autres crédits Nick Potter a-t-il pris?"

"Oh Merlin, comment ont-ils découvert si tôt?" chuchota Harry en regardant le papier. Une photo de lui dans le tournoi était devant lui - ou plutôt, il savait qu'il était là. La photo de lui essayait de se cacher, tout comme il avait essayé de se cacher quand la photo a été prise.

«Calme-toi. Ils ne connaissent pas la partie la plus importante, c'est tout ce qui devrait t'inquiéter,» dit Severus sans inquiétude, calmant l'adolescent.

Respirant profondément, Harry était d'accord avec cette évaluation.