Chapitre 11 - fin
Faustin m'observe avec un air sérieux peint sur son beau visage. Alors, je lui raconte. Je lui parle d'Hortense qui sait que je disparais. Je lui parle de toutes ces fois où mes parents n'ont pas su voir qu'il y avait un problème, de toutes ces fois où Léo et Martin sont passés à côté aussi. Je lui parle du carnet, le lui montre. Il le feuillette, calmement en apparence, mais je sens bien qu'il se maîtrise pour ne pas craquer, pour être là pour moi. Je l'en remercie.
Ma gorge se noue au moment d'aborder la partie difficile. Ma mort prématurée et, bien sûr, celle d'Élisabeth. C'est peut-être bien celle-là qui me fait le plus mal. Je me bats contre les larmes, ressors victorieux de ce combat mais pas fier pour autant, loin de là. Je lui fais lire la dernière page utilisée, celle de la lettre de sa mère. Son suicide peu de temps après s'échappe de ma bouche aussi. Faustin repose le carnet sur mon sac, se lève pour venir s'agenouiller de part et d'autre de mes jambes pour me serrer contre lui. Il pleure dans mon cou.
Je passe mes mains dans son dos, ose les glisser sous son gros pull. Il frémit, puis resserre sa prise sur mes épaules en ramenant son visage face au mien. Il m'observe, les yeux brillants, je sens son souffle sur mes lèvres. J'y mêle le mien, mes yeux commencent d'eux-mêmes à se fermer. Il se rapproche encore un peu, je me laisse aller à supprimer la distance entre nos lèvres qui se retrouvent. J'emmerde tous ceux qui disent qu'on ne sait rien de l'amour, à douze ans. Moi je sais que l'embrasser lui, et personne d'autre, est la meilleure chose qui me soit arrivée depuis ma naissance.
Ses larmes se mêlent au baiser, il me répète qu'il est désolé dès que nos lèvres s'écartent une seconde avant de se rejoindre à nouveau. Je finis par m'écarter pour lui dire qu'il n'y est pour rien.
– Je ne veux pas te perdre, souffle-t-il alors.
– Moi non plus... surtout depuis que tu m'as appris qu'il pourrait y avoir quelque chose entre nous.
– Il y a quelque chose entre nous, Frank.
Je hoche la tête, hypnotisé par son regard si sérieux et pourtant si tendre quand il prononce mon prénom.
– Comment peux-tu affirmer qu'il t'arrivera la même chose qu'elle ?
– Le bon sens, murmuré-je.
– C'est impossible...
Je suis passé par là aussi, à refuser l'évidence. Une façon de me protéger, de garder espoir. De repousser la mort encore un peu. Le déni.
– Je ne veux pas partir, finis-je par lâcher avant de me réfugier dans ses bras.
Il secoue la tête, reniant encore une fois mes paroles. Il se contente de me serrer contre lui, je n'ose pas imaginer tout ce qui peut bien se passer dans sa tête après avoir appris tout ça. Il écarte un de ses bras de mon dos, va attraper le carnet. Je le laisse donc le regarder plus en détail, m'installant derrière lui pour entourer son ventre de mes mains. Je cale ma tête contre son épaule, détournant le regard pour ne pas contempler à nouveau ces pages d'une tristesse infinie, et ferme les yeux. Je l'entends tourner les feuilles une à une, doucement, à un rythme régulier.
De temps à autre, ses doigts frôlent les miens, viennent s'y enlacer ou juste se perdre quelques instants sur ma peau. Je frissonne à chaque fois, ne me lasse pas de ses marques d'affection. Puis ses mouvements se stoppent, il referme délicatement la couverture du carnet, reste pensif un moment. Il prend mes mains, les sépare de son torse et se retourne, passant ses jambes au-dessus des miennes pour nous rapprocher. Je cale mon visage dans son cou, inspirant par petites bouffées son odeur alors qu'il caresse mon dos, par-dessus mon manteau épais.
On reste un long moment sans bouger, sans parler. Maintenant, il sait tout et, même si je suis mort de trouille, ça me fait un bien fou. Je ne sais pas encore ce qu'il va décider, s'il parviendra à passer outre ou non ; mais le poids qui oppressait mon cœur depuis que j'ai commencé à lui cacher la présence de ce carnet s'envole au rythme de ses caresses. La balle est dans son camp, à lui de trancher sur ce qu'il veut ou non.
**
Après avoir quitté Faustin, tous les deux dans nos pensées respectives, je suis rentré, mais me suis enfermé dans ma chambre. J'ai relu tout le journal d'Élisabeth, contemplé chaque page avec attention, suivant son périple une seconde fois. Je m'en suis couché quelques heures trop tard et suis donc épuisé, ce matin. J'ai mis deux pulls, sachant que la fatigue me rend encore plus réceptif au froid que je ne le suis déjà, et je suis momifié dans mon écharpe, assis sur la barrière près de la grille. Mes deux copains arrivent au loin, j'étais en avance donc je suis arrivé bien avant eux –et tout le reste des élèves. Je suis donc posé avec mes écouteurs, défiant quiconque de venir m'emmerder. Déjà que je ne supporte pas qu'on me parle quand j'écoute ma musique, alors si en plus je suis de mauvais poil, la personne risque des séquelles irréversibles.
Pourtant, quand un garçon vient s'adosser au bois juste à côté de moi, je ne me plains pas. Je me contente de tirer sur les fils blancs pour les fourrer dans ma poche et tourner la tête vers lui. Il me sourit timidement, me lâche un « bonjour ».
– Salut...
Il prend appui sur le bois pour s'y hisser, se colle à moi sans pour autant afficher notre proximité. Juste nos épaules l'une contre l'autre. Et ma main qui va chercher la sienne. Il sourit.
– T'as l'air crevé, me dit-il soudain.
– J'me suis couché tard. J'ai relu le carnet.
Il hoche la tête, caresse le dos de ma main de son pouce. Je fais mine de ne rien remarquer, il décide de continuer, à mon plus grand bonheur. Je sais qu'il fait attention à ce que je peux ressentir vis-à-vis des collégiens autour de nous, alors il reste dans la discrétion. Je lui suis reconnaissant de prendre autant soin de moi. C'est une sensation agréable.
Puis, on doit aller en cours, et la journée se passe comme n'importe quelle autre. Quelques élèves me font des réflexions innocentes, me demandent si je sors ou non avec Faustin, etc. J'ai tendance à juste soupirer et me barrer, les potins ne m'intéressent pas, alors qu'on ne compte pas sur moi pour les alimenter. Faustin mange avec nous à midi, vient nous faire des petits coucous pendant les récréations, et rentre avec nous après l'école. On marche gaiement, à quatre, vers le sous-sol de Léo dans lequel on s'installe tous confortablement. Faustin passe parfois son bras dans mon dos ou autour de ma taille, je surprends les regards contents de mes deux copains. On s'affronte les uns les autres sur différents jeux, jusque tard dans la soirée. J'ai d'ailleurs mis la misère à Léo, une fois de plus, et il s'en arrache les cheveux sous mes rires plus ou moins machiavéliques.
Je me sens comme n'importe quel adolescent qui sort à peine de l'enfance, comme n'importe quel collégien avec ses meilleurs copains. Et peut-être plus. En tous cas, je ne me prends pas la tête, j'en ai assez de le faire. Donc quand je rentre chez moi, j'ai l'esprit presque léger. Je rattrape les devoirs que je peux, essaie de comprendre les leçons durant lesquelles je réfléchissais trop à tout un tas d'autres choses, et sors une feuille. Je trace dessus un grand tableau de deux colonnes : une pour les dates, l'autre pour l'avancée de l'invisibilité. Je tente de me souvenir de l'évolution, d'y joindre des jours, mais c'est une galère monstrueuse que je n'avais pas imaginée.
Je n'ose pas me lancer dans des calculs compliqués pour déterminer quand je serai entièrement transparent, d'autant plus que je ne suis pas certain que la vitesse soit constante. Je crois que je ne veux pas franchement savoir quand je devrai faire mes adieux. Ni faire des maths, parce que je déteste ça. Donc je me couche, me recroqueville en position fœtale dans mon lit et tente de me concentrer sur les battements de mon cœur qui me rappellent que là, maintenant, je suis vivant et que c'est ce qui compte.
Presque une semaine passe dans cette sorte de semi-relation avec Faustin, et tous se sont finalement désintéressés de nous. C'est à présent le lundi matin, le premier vrai matin d'hiver : il fait encore nuit quand j'arrive au collège alors qu'on n'est même pas en novembre, la saison morte est en avance cette année. Je ne sais pas comment l'interpréter.
Je porte gants, bonnet et écharpe, le col de mon manteau remonté jusqu'à mon nez. Ainsi, je suis bien au chaud et je n'ai pas l'impression de me transformer en iceberg. Mes membres sont invisibles, mais de toute façon cachés sous une multitude de couches, alors je ne m'en occupe même pas. Pas que je le fasse habituellement, de toute façon.
Je n'ai pas mis mes écouteurs – j'ai d'ailleurs appris par Jeanne que c'est Marguerite qui me les a offerts, et l'ai chaleureusement remerciée – et je profite du silence. Les oiseaux se taisent, il n'y a que peu de voitures. Je suis en avance au collège, aperçois Faustin sur la barrière de bois. Il y a deux petits groupes d'élèves qui passent d'un pied sur l'autre pour se réchauffer, mais les grilles sont encore fermées. Au lieu d'aller m'asseoir à côté de Faustin, je me plante devant lui et sors une main de ma poche pour aller chercher sa nuque, le faisant se pencher vers moi. Je l'embrasse sans réfléchir ; il se laisse glisser du pan de bois jusqu'à finir debout contre moi sans quitter mes lèvres. À cet instant, c'est comme si on était seuls au monde.
Quand on s'est séparés, il a souri et m'a à nouveau embrassé, passant cette fois ses mains autour de ma taille. On s'est longuement observé par la suite, ignorant tous ceux qui passaient autour de nous pour juste profiter l'un de l'autre.
– Je voudrais te proposer quelque chose, m'avoue-t-il après un temps indéterminé.
– Je t'écoute ?
Il me sourit, je fais de même. La voix de Léo passe dans mes oreilles mais s'éloigne, Martin a dû lui dire de nous laisser tranquilles, merci à lui.
– Est-ce que... tu voudrais pas être... mon petit-ami ?
– Tu es déjà la personne la plus importante pour moi, et tu oses me demander quoique ce soit de plus ? l'interrogé-je en haussant un sourcil.
Devant son air confus, je ris avant de reprendre :
– Sincèrement, je ne sais pas ce que ça représente, d'être en couple. Et, comme tu le sais, je n'aime pas les étiquettes. Pour autant, l'idée de te laisser m'appeler ton petit-ami est terriblement tentante... Alors c'est un oui !
Et je lui pique un bisou sur le nez, puis un autre sur le front. Je descends sur sa joue, frôle le coin de ses lèvres et là, c'est lui qui me prend la nuque pour m'embrasser réellement. L'électricité qui me parcourt alors vaut tout l'or du monde. Et peu importe si ça ne durera pas longtemps. Pour l'instant, tout est parfait.
**
Ce soir, je suis transparent jusqu'à mi-cuisses, et presque jusqu'aux épaules. Je me suis engueulé avec un de mes profs sur un sujet bidon, ce qui m'a valu une heure de colle ainsi qu'un mot aux parents. J'ai perdu deux feuilles d'un cours dont j'avais absolument besoin pour le contrôle du lendemain. Et, comble du malheur, Faustin n'a pas pu m'attendre une heure de plus, donc je suis tout seul. J'ai évidemment mis mes écouteurs et marché d'un pas vif jusqu'à l'appartement. Le froid me fait claquer des dents, décembr eapproche.
Je me suis débarrassé de mes fils en arrivant sur le palier, et j'hésite à présent entre aller chez Hortense ou retourner chez moi. La raison : elle reçoit Romain ce soir, et je ne suis pas sûr d'être prêt à le voir après cette journée. J'ai rendu le journal d'Élisabeth à ma voisine, mais je la vois tout de même partout. Je l'imagine dans les champs de fleurs comme dans une salle de classe, un crayon à la main ou un livre dans une besace, souriante ou énigmatique. J'ai l'impression de la connaître comme si elle était ma sœur.
Je finis par me décider à pousser la porte, me déchausse sans bruit. Je suis surpris qu'aucun aboiement ne salue mon entrée. Je pends mon manteau, prends le temps de dénouer mon écharpe que j'accroche avec, et de fourrer mon bonnet dans une poche. Je cale mon sac dans un coin, finis tout de même par faire un pas dans la pièce en slalomant entre les livres. Je caresse certaines couvertures des doigts, découvrant leur contact rugueux. Je m'approche ensuite de la cuisine dans laquelle sont attablés ma voisine et son invité, commence à me préparer du thé. J'ai l'impression que je suis le seul à avoir autant mes aises chez elle, d'une certaine façon ça me fait plaisir. Je me sens privilégié. D'ailleurs, Romain me jette un regard interloqué quand je fouille dans le placard pour trouver des gâteaux. Je tire une chaise, me pose dessus en grignotant, le temps que l'eau chauffe. Une fois qu'elle boue, je la sers dans matasse, ainsi que dans celle d'Hortense à qui je tends le récipient plein. Elle me sourit, souffle sur la boisson avant de commencer à boire.
Je l'imite, puis commence à parler timidement avec l'homme qui ne m'a pas lâché du regard. Il fixe mes mains qui seules dépassent de mes manches.
– Tu en es où ? m'interroge-t-il d'une voix emplie d'une mélancolie immense.
C'est triste d'être aussi souffrant et nostalgique à son âge... Ceci dit, je ne suis pas bien placé pour parler.
– Mi-cuisses et presque les épaules, réponds-je en les haussant.
– Tu ne devrais pas le prendre avec tant de désinvolture.
– Ce n'est pas toi qui me feras la leçon, le défié-je et il baisse la tête.
– François.
– Pardon.
Je me lève un peu trop brusquement, et vais à la recherche des chiens que je trouve allongés l'un sur l'autre dans leur petite pièce. Ils relèvent les oreilles quand j'y entre, je m'agenouille à côté d'eux pour les caresser doucement. Ils laissent échapper quelques grognements de contentement qui me font sourire, je ne me lasse pas de passer mes doigts dans leur pelage. J'entends par la porte ouverte Hortense et Romain discuter, et la culpabilité pointe le bout de sonnez. Je me lève donc, vais présenter mes excuses auprès du jeune homme qui m'adresse un sourire triste, mais je ne parviens pas à taire cette colère grondant en moi. Je lui en veux terriblement de ne pas avoir pu aider Élisabeth. Je détourne le regard devant ces pensées, puis dépose un baiser sur la tempe d'Hortense. Elle me frotte l'épaule alors que je range le service à thé. Après quoi, je vais récupérer mes affaires.
Je n'aime pas m'attarder quand il y a d'autres personnes chez elle. Heureusement que ça n'arrive presque jamais.
Je prends mon sac, mon manteau que je pose sur mon avant-bras et tout le reste de mes vêtements. Puis, je monte quatre à quatre les escaliers, content d'être en week-end. Pour autant, je n'ai pas hâte de croiser mes parents. Ils sont malgré cela dans leurs fauteuils respectifs quand j'entre dans l'appartement. Ils ne sont cependant pas seuls, ne tiennent pas leurs éternels journaux. Debout contre un mur, un peu mal à l'aise, se trouve Faustin. Je ne suis toujours pas parvenu à élucider le mystère autour du fait qu'il me voie. Mais je suis tellement content de le trouver ici que j'en lâche mes affaires pour aller le voir. Il m'offre ce merveilleux sourire auquel je suis le seul à avoir droit, et je l'embrasse. Je n'ai cure du fait que mes parents soient là – je crois qu'ils ne sourcillent même pas – et lui non plus car il n'hésite pas une seconde à passer ses doigts derrière mes épaules.
Je l'arrête cependant, l'attire à ma suite vers ma chambre dans lequel on se laisse enfin aller. Je découvre pour la première fois la sensation de sa peau contre la mienne. Juste nos torses en contact. C'est agréable, terriblement addictif. Ses lèvres le sont également, je ne me lasse pas de les embrasser encore et encore. Je ne me pose même pas la question de la raison de sa présence ici, lui ne semble pas avoir besoin de l'expliquer alors je me laisse aller. On s'embrasse longuement, saute même le repas seulement pour avoir quelques minutes de plus à passer l'un contre l'autre. Je frôle chaque parcelle de son corps de mes doigts, lui fait de même et on frémit de concert.
Il passe la nuit chez moi, dans mes bras et tout contre ma peau. Ses jambes s'entremêlent aux miennes, je fais abstraction de nos caleçons seuls entrant par moment en contact. Il n'y fait pas attention non plus, se contente d'embrasser mes cheveux, mon front et mes joues sans jamais s'en lasser. Personne ne vient nous embêter, même ma sœur doit avoir compris qu'on veut être tous les deux, tranquilles.
Je suis comme transporté dans un autre monde, un endroit merveilleux dans lequel tout me semble plus beau. Dans ce monde-là, j'aime ma vie, colorée et animée.
J'ai l'impression de redécouvrir ce que ça fait de vivre, d'être bien, de sentir chaque partie de mon corps se réveiller à son toucher. Comme si j'étais la merveille la plus importante à ses yeux. Comme si j'étais enfin une personne à part entière. Une personne complète. Et présente. Pas un fantôme au travers duquel tous les regards passent.
Je ne sais pas combien de fois on s'embrasse, mais ce ne sont que des baisers innocents. Pour autant, ils ne sont pas dénués de promesses, au contraire. Je soupire de bien-être, déposant un énième baiser sur ses lèvres terriblement attirantes. Puis, je cale ma tête sur la sienne, ses mèches chatouillant mon menton lors de ses mouvements.
Sentir son souffle dans mon cou est la meilleure façon qui soit pour me faire sombrer dans le pays des rêves. Juste mes doigts découvrant sa peau, les siens dans mes cheveux et ses lèvres dans mon cou. Juste du bonheur à l'état brut.
Et, quand je m'éveille dans mon cocon de bien-être, je suis entier.
Coucou !! Je fais cette note un peu à l'arrache, désolée, je suis en préparatifs pour partir en vacances (YAAAYYYYY) et j'avais zappé de poster ce matin. Et vu que je voulais pas vous mettre deux semaines d'attente dans la figure, VOILA LE DERNIER CHAPITRE !!
J'espère qu'il vous a plu, j'espère que l'histoire complète vous a plu ! Les personnages (les fans d'Hortense, je vous vois !), l'aspect un peu surnaturel etc
Tous ceux qui craignaient la bad end, en vrai... Tout va bien :3
De toute façon, j'aime pas les bad end, ça me rend trop triste TT-TT
Merci infiniment d'avoir suivi Frank dans son développement personnel, Hortense, Faustin... Merci d'avoir lu cette histoire, j'espère simplement que vous avez aimé, que vous avez pu passer un bon moment et vous évader le temps d'une dizaine de chapitres.
Voilà voilà, je ne saurais pas dire grand chose de plus que merci <3
Vous avez été des amours à attendre chaque chapitre avec impatience, et à me mettre des petits commentaires adorables ! Merci merci !!!
Je vous laisse sur ça, gros gros bisous, beaucoup d'amour <3
Nezy
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