16. Deception
J'ouvre péniblement les yeux, un plafond blanc entre dans mon champ de vision. Je tourne la tête pour découvrir une pièce aux murs blanc et un fauteuil vide. Je remarque pas tout de suite Aaron assis sur une chaise la dans les mains. Quand mes yeux le rencontrent je m'assois brusquement sur le lit. Prise de vertige, ma tète m'élance douloureusement. Ce dernier se lève avant de murmurer
— Doucement, fais attention.
Sa voix résonne, plus grave qu'à son habitude. Ses yeux sont cernés et la jointures de ses mains bleuis. Sur sa joue un vilain bleu s'est formé. Je détourne la tête avant de marmonner :
— Je te hais. T'as rien à faire ici. Sâche que si ma cuisse me faisait pas mal tu ferais plus partis de se monde.
A mon grand étonnement il se tait ces lèvres légèrement ouvertes. Tout est soudain silencieux, j'arrive même à entendre son souffle régulier. Je détourne la tête, avant d'observer la fenêtre.
— Qui t'as fais l'énorme hématome que tu as sur la cuisse. Enfaite celui qui t'a fait sa a réussis à toucher ton nerf.
Je retourne la tête avant de répliquer sèchement :
— Comment tu sais que j'ai un hématome.
— C'est moi qui t'ai soigné. Dis–moi ou je reste.
— Pars ou je demande de l'aide.
Cette fois-ci un rire s'échappe de ces lèvres. Il sourit avant rétorquer :
— Pour dire quoi ? " Ah l'aide, au secours, Aaron le vilain garçon qui m'a transporter ici me parle. "
Je le fusille du regard avant de me retourner, pour regarder la vitre. Évidemment Aaron poursuit :
— S'il te plaît, dis–moi qui t'as fais cette horreur et après je partirais c'est promis.
— Liam. Il m'a fait ça parce qu'il t'aime et qu'il est jaloux.
Ces yeux se figèrent un instant avant de marmonner :
— Merde.
Sans dire un mot de plus il se lève silencieusement avant de poser sa main sur la poignée. Il se retourne :
— Killian ? Tu m'en veux beaucoup ?
— je t'en veux tellement que si tu sors pas tout de suite je risque de me jeter sur toi.
— Je devrais peut-être rester alors...
— Prends la porte.
— Comme tu voudras.
Il me sourit avant s'ouvrir la porte et de la sortir de ces gongs. Je m'apprête à protester mais seul un gloussement sort de ma bouche. Mes yeux se ferment et je m'endors aussitôt.
Abel se tenait près de moi le sourire aux lèvres. Ses cheveux châtains clairs avaient des reflets blond au soleil. Assis à côté de moi, la tête appuyée sur mon épaule il sifflait heureux. L'herbe était verte et les oiseaux chantaient dans l'arbre au–dessus de nous. Un homme portant un tablier sortit de la petit maison en face de nous pour crier :
— Abel, viens j'ai besoin de ton aide.
Mon frère m'ébouriffa affectueusement les cheveux avant de courir vers la petite maison. Je m'allongeais sur l'herbe un sourire plaquer sur les lèvres. Une voix grave me chuchota à l'oreille :
— Tu es magnifique.
Je me redressais avant de rencontrer des beaux yeux verts me détaillant. De jolies boucles s'étalaient sur son front. L'homme abordait un sourire malicieux avant de s'approcher pour déposer un baiser sur ma bouche. J'eu du mal à reconnaître l'individu, mais maintenant qu'il marmonnait mon nom je sourit.
— Aaron ?
Ce dernier s'avança vers mon oreille pour mordre mon lobe. Je frissonnais comme une feuille, mes yeux rencontraient à nouveau les siens. Je me perdis dans la beauté de son visage et au trait de sa mâchoire.
« Il est beau.»
Il me prit dans ses bras en me caressant les cheveux.
Je me réveille en sursaut, une larme roulant sur ma joue. Je le sèche rageusement du revers de manche avant de m'assoir sur mon lit. Derrière la vitre la lune brille, éclairant ma chambre d'une lueur bleuté. Je ma rallonge tout en soupirant.
Réveillé par la clarté du soleil, je lève. Vêtue d'une simple chemise mes jambe laissent apparaître des bleu. Je me change rapidement avant de quitter la petite chambre immaculée de blanc. Un infirmier en blouse blanche me regarde surpris avant que je marmonne :
— Je vais bien merci.
J'ouvre la porte, avant de m'engouffrer dans les couloirs. Mes membres courbaturés me font souffrir. Décidant de me défouler un peu je fonce aux pas de charge vers la salle d'entraînement. Je pousse la lourde porte avant de balayer la salle du regard.
« Et merde. »
Liam se tient dos à moi ses cheveux blond plaquer en arrière. Les muscles de son dos brillent de transpiration. Je détourne le regard avant de m'approcher vers un des pushing–balls. Je prends appui sur mes jambes avant de donner des coups secs et actif. Trop concentré je n'entends pas Liam arrivé à côté de moi. Je le sens m'observer ce qui me gêne un peu mais je continue mon exercice. Quand je sens que Liam va parler je m'arrête brusquement :
— Tais-toi je veux même pas t'entendre. Si c'est encore pour m'insulter ça en veut pas la peine.
Liam croise ses bras de béton sur son torse avant de s'exclamer :
— Killian ! Ravie de te revoir aussi.
Je me je prends les cheveux cachant ma tête devant mes avant bras je marmonne :
— C'est ça moque–toi de moi et...
Liam m'arrête d'un geste avant de grogner :
— Et quoi ? Killian s'il te plaît arrête de te ridiculiser devant moi. J'ai presque envie de pleuré. Laisse–moi d'expliquer un truc, en tant que pire ennemi je me dois de te le dire.
J'hausse les sourcils avant de marmonner :
— Quoi ?
— T'es pas crédible. Je suis désolé mais non, tu ne peux pas me menacer quand je fais le triple de ta taille.
Je m'approche avant de grogner :
— Tu ne fais pas le triple de ma taille parce que sa voudrais dire....
— Il faut que je retourne travailler mais ouais très intéressant.
Liam me lance un sourire qui m'aurais fait normalement fondre, mais à la place il me glace. Sans plus attendre je lève mon majeur avant de retourner taper dans mon pushing–ball.
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Hello, voilà le nouveau chapitre !
La guerre est déclarée entre Aaron et Killian !
Dites-moi si vous aimez les scènes d'entraînements avec Luc. Et si vous trouvez qu'ils y en a pas assez.
B,🤙
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