12. Marc

Je me lève de mon siège un peu étourdit par la lumière dans mon casque. Je regarde tour à tour les deux médecins avant de marmonner :

— Mais je pensais que tous le monde avaient une peur.

Marc relève ses lunettes avant de rétorquer:

— Et bien, tu es la épreuve que non. Attention cela ne veux pas dire que tu ne peux avoir des peurs. Cela veut simplement dire que les Invisibles ne les voient pas.

— Donc aucun Invisibles pourra me faire du mal s' ils ne voient pas mes peurs ?

— C'est exact, les invisibles des êtres qui voient les peurs des gens et qui les tuent. On ne sait ni d'où ils viennent ni comment ils sont arrivés. Tu es un cas très rares Killian avec un peu d'entraînement....

— Il n'ira nulle par avec vous d'eux.

Aaron se trouve a côté de moi, le visage crispé il croise ses bras sur son torse. Marc se détourne de moi pour se mettre face à son interlocuteur, il sourit :

— Mais qui nous voilà, c'est le grand et le beau Aaron.

Ce dernier reste impassible avant de marmonner :

— Soyez pas aussi niais avec moi, Mr. Sandfor, vos manières m'agacent autant que vos expériences.

Il se tourne vers moi pour me prendre par le T-shirt et m'entraîner avec lui. Quand nous arrivons à un mètre de la porte Marc chuchote assez fort pour qu'on l'entende :

— Est-ce vraiment à toi de choisir pour ce jeune homme ?

Aaron s'arrête une Demi-second avant de pousser violemment la porte. Arriver dehors il continue sa marche, moi dernière lui tiré avec entrain. Après avoir fait cinq mètres je proteste :

— Lâche-moi.

Aaron me lâche aussitôt, il se retourne avant de planter son regard dans le mien. Je remets correctement mon t-shirt pendant qu'Aaron s'avance jusqu'à grogner :

— Je veux pas que tu ailles chez lui. Marc est un imbécile fou qui fait ces expériences sur des gens qui prend pour des rats de laboratoire.

— Mouais mais...

Il pose son doigt sur mes lèvres avant de marmonner :

— Merci, merci Killian.

J'hausse les épaules, Aaron regarde furtivement derrière moi et sourit. Sans me retourner je lui demande :

— Pourquoi tu....

— AH !

Je sursaute jusqu'au plafond avant de me retourner. Andrew sourit ses cheveux frisés éparpillés sur son front, il me prend dans ses bras avant de marmonner :

— Chérie, tu m'as manqué !

— Moi aussi.

Andrew sourit et relâche un peu son emprise avant de s'exclamer :

— Ohh Non, le p'tit Ronron. Viens te joindre à notre câlin !

Aaron, les bras croisées comme à son habitude, marmonne :

— Nan, je t'assure je ne suis pas en manque d'affection...

Andrew le coupe et le prend dans ses bras. Aaron lui ne le prend pas dans ses bras il reste les bras le long du corps. Je ris avant qu'Aaron repousse Andrew et grogne :

— Je sensé me faire respecté je suis un soldat alors si Andrew tu....

— Te refaire un câlin ? Pas de problèmes surtout à des mecs aussi canon que toi.

J'explose de rire à la mine déconfite d'Aaron qui lui me fusille du regard. Andrew s'arrête à un mètre de lui avant de se tourner vers et s'exclamer :

— Assez rigoler j'ai une faim de loup. Ronron tu nous accompagnent ?

— Aaron, mon petit, Aaron. Et non j'ai des affaires à réglé amusez-vous bien.

Il tourne les talons avant de s'enfoncer dans le couloir, Andrew se tourne hausse les épaules. C'est bras dessus bras dessous que nous allons à la cafétéria.

                                 ***

Je sors de la cantine avant de me diriger vers ma chambre, je repense à la proposition de Marc. En évitant de ma rappeler la tête d'Aaron quand il a entendu Marc. Un courant d'air froid me fait frissonner et je me maudis de n'avoir pas pris de pull avec moi. J'arrive devant la porte de la chambre, avant de pousser la porte. La pièce est plongé dans le noir, j'allume la lumière pour trouver Aaron sur son lit en train de ronfler. L'état de la chambre est catastrophique. Des bières sont par terre et des habits son par terre, ma valise est retourner. Je bouillonne avant de me diriger vers le lit d'Aaron et le secouer. Ce dernier ne bouge pas d'un pouce alors je cours dans la salle de bain remplir un verre que je lui jète dessus. Aaron se réveille et je cri :

— Bordel ! Qu'est-ce que tu nous as fais !

Aaron me regarde avant de se grater les cheveux il marmonne d'une voix pâteuse :

— Je dors. Laisse–moi, a moins que tu veuilles d'allonger à mes côtés ?

Il se retourne avant que je blouser la bouche pour hurler :

— AAAAAAAAARON !

Il se retourne à nouveau avant de dégager les draps qui le couvrait. Il s'assoit sur le bord du lit, ses cheveux encore décoiffé il se passe la main dedans. Je remarque qu'il n'à pas de t-shirt et je détourne le regard :

— Tu as du mal à résisté, hein ?

Je me mords la lèvres avant de croisé et de marmonner :

— Non.... Tu te fais des idées.

Je sens Aaron soudainement près de moi et tourne la tête pour voir un cou. Je lève la tête avant que ce dernier prenne doucement mes deux bras. Puis lentement il se penche vers mon cou ou il embrasse ma clavicule avec tant de tendresse que je frisonne :

— Je me fais des idées.

Je rougis violemment et il sourit de son sourire narquois. Je me détends avant de le regarder dans les yeux et avancer d'un pas pour écraser son pied. Il lâche un grognement avant que je marmonne à mon tour :

— Oui des idées.

Sur ces dernières paroles je fais Demi-tour pour me diriger vers ma valise retourner. Je le regarde toujours debout avant de marmonner :

— Arrêtes de me regarder comme ça et va enfiler un t-shirt. Je me balade pas en brassière de sport que je saches ?

Aaron sourit :

— Non mais tu pourrais.

— Non tu ne voudrais pas. J'ai un énorme bouton d'acné sur le torse près à éclaté. Mais si tu insiste...

Je me lève commence à enlever mon t-shirt. Mais Aaron ne m'arrêtes pas alors je le remets correctement, je fais une mine boudeuse avant de marmonner :

— C'était sensé de dégoûté, tu veux pas être normal toi ?

— Je te rappelle qu'à quatorze j'étais une vrai calculatrice. J'étais près à te le percer.

Je secoue la tête, en effaçant l'image d'un Aaron boutonneux en train de se percer ces boutons.

— Charmant. Je pense qu'il faudrait aussi percer ta tête, elle est trop gonflé par ton ego démesuré.

Aaron rit à gorge déployée en faisant tressauter ses muscles saillants.

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Oups, le retard est présent. Je vais bientôt partir en échange linguistique donc c'est un peu le stress. Désolé ;(

J'espère que ça vous plaît, dites-moi si la longueur des chapitres vous convient.

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