11. Contrôle
Instinctivement je regarde de droite à gauche pour voir si quelqu'un nous espionne. Je remarque avec soulagement que le couloir où nous nous sommes arrêtés est désert. Mes mains tremblent et j'ai la gorge sèche. Je me laisse glisser contre la vitre jusqu'à me retrouver assis sur le sol froid. Je prends ma tête dans mes mains, je me sens soudainement vide. Des milliards de questions fusent dans mon esprit. Je me mord la lèvre avant de regarder mes mains. Aaron avance de deux pas avant de s'assoir à côté de moi, il murmure :
— Personne ne le sait à par moi.
Je me tourne vers lui pour planter mon regard dans le sien :
— Comment tu l'as su ?
Il détourne la tête et regarde la vitre devant nous. Les poings serrés il se tait. Un silence s'installe dans le couloir, derrière les vitres un temps gris s'offre à nous.
— Je l'ai deviné, finit–il par répondre.
Ma gorge me brûle désormais, mes mains tremblent violemment et je demande :
— Tu as dis que tu l'avais tout de suite su, comment ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu saches ?
Aaron me regarde à nouveau :
— Je l'ai su d'abord à ta façon de me regarder, bon et puis aussi tes brassières de sports. Il sourit malicieusement, avant de poursuivre, pas très discrète.
Je saute sur mes pieds, sentant mes joues me brûler. Il continue de sourire jusqu'à marmonner :
- Rappelle–toi de notre parie, celui qui perd son contrôle perd.
Je me rassoit en maudissant tous ce qui est possible de maudire. Je me tourne toujours rouge de colère avant de grogner :
— T'a pas fouillé dans mes affaires ?
Il me sourit avant de marmonner :
- S'il te plaît ne me brûle pas, je tiens à mon corps d'apollon et....
Sans plus attendre je lui saute dessus, tout en essayant de lui décrocher une droite. Je me retrouve à califourchon sur lui les poings tenus fermement dans ses grandes mains. Je respire, pendant qu'Aaron pouffe :
— Oh allez ne me dis pas que n'a jamais fouillé dans les miennes ?
Je le regarde avant de susurrer :
— Pour tomber sur tes caleçons rose à fleurs ? Non.
Il étouffe un rire se qui fait vibrer sa cache thoracique. Au moment ou Aaron s'apprête à répondre, une voix derrière demande :
— Est-ce que vous pouvez m'expliquer ce qui se passe ici ?
Je me lève d'un coup pendant qu'Aaron saute sur ses deux pieds. Je devient rouge pivoine quand Liam, les mains croisés sur son torse, nous dévisage les sourcils froncés. C'est Aaron qui répond son sourire narquois sur les lèvres.
— Ouais je sais, c'est vraiment triste, je ne peux pas faire deux mètres sans que quelqu'un se jette sur moi. En même temps quand on a....
Je donne un coup d'épaule à Aaron avant de reprendre :
— Quand on a un ego aussi grand que le sien, ça donne de la taper.
Liam affiche un sourire féroce sur ses lèvres avant se rétorquer :
— Vos humours commencent à me taper sur les nerfs. Quelques chose ne tourne ronds chez toi, Killian. Je te tiens à l'œil. Aaron..
Il le regarde brièvement avant de se retourner et repartir. Il fait cinq mètres avant de crier par dessus son épaule :
— Killian doit passer le test.
Je regarde Aaron qui regarde Liam s'éloigner jusqu'à plus le voir. Il se tourne vers moi :
— Bon, il a raison je suis sensé t'emmener au contrôle.
Je le quelques peu surprise, avant de repenser que le contrôle.
— Toi, à ton premier test qu'est-ce qui c'est passé ?
— Je suis pas sure que je peux t'en parler, mais rien.
Mes yeux s'agrandisse et je marmonne :
— Très rassurant.
— Bon on n'y va ? Si mademoiselle veut bien se donner la peine de me suivre.
Il se penche et m'offre son bras :
— C'est très galant mais non.
Il se lève soudain surpris avant de demander :
— Pourquoi tant de haine ?
— Parce que Liam a déjà des soupçons me concernant. Donc je préfère éviter d'attirer l'attention.
Aaron commence à courir, si bien qu'après une Minutes il est déjà à cinquante mètres de moi. Une vingtaine de Minutes plus tard nous arrivons devant une porte. Aaron s'arrête, je respire bruyamment en m'en pliant en deux. Les mains sur les genoux je reprend mon souffle à côté d'Aaron qui sourit :
— Le trajet t'as plut à ce que je vois.
— Je te hais.
— Et moi je t'aime.
Il me tapote le dos avant de sourire :
— Allez, viens.
Je me relève avant d'entrer dans une grande pièce. Un bureau se tient à notre droite ou deux hommes sont assis. Des rideaux séparent la pièce en trois. Un homme en chemise blanche et à petites lunettes, nous observent de derrière le comptoir avant de nous demander :
— Quelqu'un doit passer le test ?
— Oui, répond Aaron en me pousse gentiment en avant.
Le monsieur au lunettes me sert la main tout en se présentant :
— Bonsoir, mon prénom est Marc, suis–moi s'il te plaît.
Il écarte un pan du rideau pour que je découvre, un fauteuil blanc trônant au milieu de la pièce. Un casque se tient sur une petite étagère ou un ordinateur utilise la majorité de la place.
Il m'invite à m'assoir sur le fauteuil en soulevant le casque d'une main. Marc me le prend des mains avant d'expliquer :
— Mets le casque sur tes yeux et tient–toi tranquille.
J'hoche la tête de l'enfiler.
Noir.
Devant moi je ne vois que du noir, petit à petit le noir s'éclaircit jusqu'à devenir blanc. Silence. Je m'apprête à dire que je ne vois que tu blanc. Mais quelqu'un marmonne :
— Rien. Viens voir Alfred, c'est fou comment est-ce possible ?
Des bruits de pas résonnent sur le sol, avant qu'une voix légèrement plus aiguë rétorque :
— Mais...
J'enlève le casque pour voir deux tête décomposé devant moi. Marc marmonne :
— Rien. T'as plus grande peur... comment est-ce possible ?
Agacé je demande :
— Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer qu'est-ce qui ce passe ?
— Et bien, vois-tu Killian tous le monde a une peur. C'est normal, les gens qui te disent qu'ils n'en n'ont pas sont des menteurs. Il n'y a que deux personne a ma connaissance qui n'ont pas de peur ; Aaron et mr. Oxley. Mais il se trouve que toi tu fais partie de ces gens là.
Silence.
————————————————
Helloooooo,
Je suis en retard, j'ai eu un peu de mal à écrire ce chapitre je crois que j'ai du l'écrire 7 fois. J'éduque qu'il vous plaît !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top