chapitre 1
Ce matin je me réveille dans un lit qui n'est pas le mien. Je suis dans le seul orphelinat de la région... Et aujourd'hui c'est mon premier jour au lycée Jeanne d'Arc. Je mets bien une demis heure à me lever, puis je prends une douche et m'habille d'un débardeur style militaire avec un jean noir, une veste en cuir noir, des mitaines en cuir et des rangers. Je laisse mes cheveux détacher qui tombent en cascade sur mes épaules (sans oublier de mettre un chouchou à mon poignet) et me maquille, eye-liner sur tout le contour des yeux et rouge à lèvre rouge sang. Ce n'est pas parce que je ne compte pas me faire d'amis que je ne dois pas être belle. Je n'oublie pas bien-sûr de cacher un flingue dans la ceinture de mon jean et de cacher un couteau dans chaqu'une de mes chaussures. Je suis prête !
Et en retard... 8h... Et il me faut 30min pour arriver au lycée...
Je prends mon courage à deux mains met mon ordinateur dans mon sac de cours et part en direction de ce foutu lycée.
Sur le chemin je me demande comment ça va se passer. Mais... Après tout je ne suis pas là pour me faire des amis. Et puis je suis très très très méfiante vis à vis des gens. Au premier abord je suis une fille solitaire, sèche, associable, et sans intérêt. De toute façon je n'ai jamais appris à me comporter autrement, alors autant être "moi-même".
J'arrive au lycée avec 40 min de retard, je vais pour trouver ma classe. Lorsque la porte s'ouvre sur elle je commence à peine à m'excuser pour ce foutu retard que je prof m'agresse.
-Explications ?
- Le réveil n'a pas sonné et je n'ai pas vu l'heure ... Et puis ...
- On s'en fou va au fond je veux plus te voir.
Je boue à l'intérieur. Mais décide de ne pas être trop agressive en le remettant simplement à sa place (sans le frapper hein... même si j'en meurs d'envie...), si ma psy chérie apprend que j'ai déjà des problèmes avec les profs je vais avoir le droit à un discours magistral sur le respect envers les adultes... Et comme tout le monde le sais j'adore ça !...
- Monsieur permettez-moi de remettre les pendules à l'heure... Je crois avoir fait ce qui m'est possible de faire en ce qui concerne le respect envers les adultes, cependant vous sembler mépriser les élèves, ou les femmes peut-être ? Et bien que je vous doive le respect, votre statut de professeur ne vous autorise pas à me parler de cette manière, alors si vous oser recommencer avec quelqu'élève que ce soit, j'ai l'argent et les moyens pour vous faire virer et pour ruiner votre carrière professionnelle, ou pire... Je vous demanderai donc un minimum de respect envers nous. Sur ce excusez-moi d'avoir dérangé votre cour...
Le prof me regarde avec des yeux ronds, alors que je le fixait de mon air le plus dûr possible. Je tourne les talons et vais m'asseoir au fond de la classe sort mes affaires et essaye de reprendre le cour en route.
Ce n'est pas dans mes habitudes de répondre aussi calmement aux gens, mais j'ai de la répartie et je sais comment l'utiliser. Ce n'est pas parce que j'ai des compétences en combat que je vais mettre mon poing dans le nez de tout le monde...
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Après ce cour magistral je vais à mon casier, y dépose deux guns, un neuf millimètre et des munitions sans oublier bien-sûr 3 couteaux. Même si je me balade constamment avec 3 couteaux et un neuf millimètre c'est toujours mieux d'avoir quelque précaution. D'ailleurs il faudra que j'installe un double fond pour cacher tout ça...
Vous devez vous demander pourquoi je prends toujours autant de précaution. Je vous explique, lorsque j'avais des cours avec mon maître d'armes, il m'a toujours dit de ne jamais me fier aux apparences. Si le monde autour de moi à l'air d'être insignifiant ce n'est pas le cas. Quelqu'un a toujours la possibilité de me sauter dessus pour tenter de m'égorger, mais si je suis toujours sur mes gardes cela pourrai décourager mes assaillants ou je pourrais tout simplement réagir plus rapidement.
Bref ! Je m'en vais ensuite vers mon cour suivant. Math... génial... au moins je ne m'en sors pas trop mal en cette matière...
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À midi
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Personne ne m'a adressé la parole de toute la matinée et à part ma petite engueulade avec le prof ce matin tout c'est passer pour le mieux. Mais je ne suis pas assez conne pour ne pas voir que tout le monde me regarde bizarrement. Ce doit être à cause de mon style... C'est vrai qu'habiller comme ça on dirait un militaire... ou que je vais tuer quelqu'un, au choix. D'ailleurs sa commence à me taper sur les nerfs, je pense que je vais devoir en toucher deux mots à ma psy elle doit surement se faire une idée du pourquoi.
Je prends mon plateau repas et vais m'asseoir à une des seule table vide dans un coin de la cafette. Alors que je commence à manger, une fille de mon âge viens me voir et me dis :
-T'es qui toi ? Pourquoi on ne t'a jamais vu ici ? Pourquoi tu ressembles à ça ?
Sa voix de crécelle qui m'agresse là... en plus comment elle me parle elle ?
- Je ne vois pas pourquoi je te répondrais et pis pourquoi tu parles ? Personne t'a jamais dit que ta voix elle déraille complètement ? T'a une vraie voix de sauterelle en fait. (En m'adressant au petit chien qui sont derrière elle) Non mais les filles comment vous supportez ça franchement ?
- Je ne t'ai pas autorisé à leur parler salope.
- Ecoute pot de peinture je n'ai pas vraiment envie de m'engueuler avec toi et j'aimerais aussi pouvoir manger en paix alors si tu voulais bien me laisser tranquille...
Elle commence à ce forcé à rire, d'un rire aigu à en briser des fenêtres.
-Toi t'es personne t'a pas le droit de me parler comme sa et je fais ce que je veux.
Un rire sans joie et moqueur franchit mes lèvres.
- Je ne crois pas que tu sache à qui tu as affaire. Sais tu qui je suis ? je suis la fille de Sergeï
- Alors pourquoi tu me parle ?
Je n'avais pas remarqué que tout le réfectoire c'était arrêter de parler quand j'ai commencé à lui répliquer et des "ouuuuu" ont déjà commencé à résonner un peu partout. Tout le monde nous regarde. Moi qui n'aime pas être au centre de l'attention là c'est rater...
- Parce que je fais ce que je veux t'a pas compris ou quoi ?
- Bin si sauf que ta voix m'agresse tellement les tympans que je commence à devenir sourde. Aller c'est bon, retourne pleurer dans les chiottes j'en ai marre de toi.
Elle me regarde d'un air offusquer, rouge écarlate, prend mon verre d'eau, s'apprête à me le verser sur la tête. Mais avant même qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, j'ai attrapé son bras qui le tenait et avant qu'elle ait eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, je me retrouvais derrière elle bloquant son bras derrière son dos et la plaquais au sol. Elle lâche le verre qui se renverse sur elle. Elle hurle de rage. Je la bloque jusqu'à ce qu'elle ait fini de hurler et me relève tranquillement. Tandis qu'elle reprend ces esprits et tente de se relever aidée de ses chiennes, je débarrasse mon plateau et sort de la cafète sans regarder une fois en arrière. En franchissant la porte, j'entends crier "NON MAIS C'EST QUI CELLE LÀ !!!!!!!!??????" un rictus se forme sur le coin de mes lèvres, et oui ma belle ça t'apprendra à te prendre pour la reine du monde.
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L'après-midi tout le monde me regarde et chuchote dans mon dos. Dans d'autre circonstance j'aurais pété un câble et tuer tout le monde. Mais là je dois me faire oublier sinon je vais avoir des problèmes.
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Le soir, sur le chemin pour rentrer à l'orphelinat je remarque qu'une voiture grise aux vitres teinté, me suis. Je change donc plusieurs fois de chemin histoire de m'en assurer. Ok c'est confirmer on me suit. Je ne peux rien faire sans risquer de me faire attraper. Je continue de marcher en espérant trouver ce qui sera mon salut. Mais la voiture en a marre de me suivre et accélère, sûrement pour se mettre à mon niveau. Je cour vers un café pour m'y réfugier et peut être dissuadé mes kidnappeurs de continuer leur course. Mais avant que j'aie eu le temps d'y entrer l'un des gars sort de la voiture m'attrape par derrière et colle un mouchoir sur le visage. Je sais qu'il ne faut pas inspirer, je le sais ! L'homme est beaucoup trop grand pour que je puisse me défaire de son emprise et le mouchoir sur mon visage ne m'aide pas. En me débâtant je finis petit à petit par inspirer dans le mouchoir et je sombre dans le noir.
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Je me réveille dans une pièce sombre sur un matelas aussi fin qu'une simple couverture. Ma tête me fait mal, j'ai l'impression d'avoir une enclume dessus et un marteau qui frappe les parois à l'intérieur de mon crâne.
La porte s'ouvre et laisse entre une lumière qui me brûle la rétine. Un homme entre et s'approche de moi. Arrivé à ma hauteur, je vois un grand brun baraquer de 18-20 ans. Il me fait me lever en tenant fortement mon bras. Je n'ai pas la force de me débattre et me laisse faire. Il me fait asseoir sur une chaise, m'attache avec une corde tresser et ressort de la pièce.
Plusieurs minutes après, alors que j'ai un peu repris mes esprits, la porte s'ouvre à nouveau, me brûlant encore la rétine et laissant entrer un homme entouré de trois gardes du corps. En s'approchant, je reconnais un homme de la quarantaine, les cheveux poivre et sel, et le regard dur.
- Qui êtes-vous !? Pourquoi m'avoir enlevé !?
- Qui est ton père ?
-Pourquoi est-ce que je vous répondrais ?
-Parce que si tu ne réponds pas tu vas souffrir. Et tu sais comment ça se passe.
... Je sais... J'ai moi-même déjà torturer et tuer, mais jamais je n'ai enduré la douleur physique moi-même. De plus mon père m'a toujours dit de ne jamais donner son nom à qui que ce soit. Même si on me torturait, même si on le menaçait de mort, même après sa mort. Et jamais, c'est jamais. Je sais qu'ils ne me tueront pas, rien que parce que je connais la véritable identité de mon père, de notre petite famille. Ils ne pourront même pas me menacer de tuer les gens à qui je tien, étant donné que je viens de perdre mon père, que je n'ai plus aucune famille et que je n'ai jamais eu d'amis.
Voyant mon silence et mon regard qui ne laisse pas passer une seule faiblesse l'homme ordonna :
- Très bien. Commencez.
Il mon attraper et ma vie à commencé à déraper...
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