Special bond of creation
NB: Cette histoire ma était inspiré par la chanson Rockabye de Sean Paul et Clean Bandit, je vous conseille de l'écouter après avoir lu cet OS, les paroles sont très touchante et le sujet est super.
Rockabye
Il faisait nuit dehors depuis bien longtemps maintenant et Marine attendait encore que son mari rentre de la taverne du village, ses seuls compagnon était un livre et une chandelle allumé à la table de la cuisine, la même ou elle était assise. Elle attendait en regardant par la fenêtre ouverte en face d'elle qui donnait sur l'allée de la ferme dans laquelle elle habitait avec son mari Jon et leur tous jeune bébé Henry. Tout les soirs c'était la même chose, Jon s'en va boire au village et ne rentre pas avant un bon bout de temps, et Marine se retrouve à l'attendre ayant peur de s'endormir sans un homme à la maison parce que leur ferme était écarté de tous et il n'y avait aucun voisin à la ronde pour l'aider au cas où des cambrioleurs venait à rentrer chez elle. Elle lui répétait constamment que la route était dangereuse le soir et que pas mal de brigands se sont installés dans la régions pillant les routes et que si il voulait épargner a son fils de dix-huit mois de grandir orphelin il ne devait pas rester jusqu'à ces heures tardives de la nuit mais bien sûr lui n'en faisait qu'à sa tête. Non pas qu'il se préoccupe réellement de son fils, il n'a jamais était d'accord pour que Marine enfante, c'était des "dépenses" en plus selon lui, aucune personne saine d'esprit ne dirais sa à sa femme. Alors qu'elle était enceinte une fois il avait beaucoup bu et l'avais menacé de la battre jusqu'à ce qu'elle perde le gosse et c'est ce qu'il avait entrepris de faire avant qu'elle ne s'enfuie en pleine nuit. Elle ne serait jamais revenue si elle n'avait pas eu besoin de son mari pour réussir à faire grandir le bébé.
Elle en avait marre de lire, elle avait fini par apprendre Psychopathologie de la vie quotidienne presque par cœur alors que c'était un livre aussi énorme que difficile à comprendre tellement elle se retrouvait souvent avec rien à faire à attendre son mari tard le soir, et même le choix du livre était du à son mari, elle espérait y trouver des informations sur le mentale des êtres humains histoires de mieux comprendre son époux, mais ce dernier trouvait tout le temps le moyens de surpasser tous les mauvais exemple compris dans le livre, ce qui faisait de lui un sujet d'étude assez inédit. Mais si elle devait l'analyser, elle lui diagnostiquerais fortement un dédoublement de personnalité et schizophrénie ou changement d'humeur instantané et bipolarité peut être même les deux à la fois. Dans le livre il est question d'un cas comme celui-ci, et cela va sans dire que ceux dans cette position n'ont pratiquement aucune chance de guérir ou d'aller mieux mis à part avec un traitement à base de plante droguante pour un résultat plus ou moins optimale mais au détriment de la motricité de la personne, vu qu'avec le temps le traitement rendrait ces patients presque amorphe. Et même si Jon acceptait de se faire traiter, ils n'auraient pas assez d'argent pour payer le traitement car en raison de la météo la récolte de blé cette année à était purement infructueuses ils avaient à peine de quoi nourrir le bébé, Marine avait l'habitude aussi de faire du pain à l'olive en utilisant le blé et le vendre pour gagner un peu d'extras pour elle mais comme je l'ai mentionné cette année ils n'avaient presque pas récolté de blé. Si elle avait eu assez d'argent elle aurait sûrement envisager de le traiter en cachette dans sa tisane, au moins juste assez pour qu'il se calme un peu, tout était mieux que de faire grandir Henry sous la tutelle d'un père colérique qui plus est alcoolique, la jeune maman avait connu cette vie et ne la souhaitais à personne, surtout pas à son fils, mais hélas elle n'avait pas son propre argent.
Il était très tard le soir lorsque la charrette de Jon tirée par son cheval se matérialisa sur l'allée de la ferme, à bord Jon chantait La voisine d'à côté a un volume plus au moins élevé, ne considérant pas du tout le fait que l'heure était beaucoup avancé et que Henry et Marine était probablement endormis, d'autant plus que les paroles de cette balade était des plus grossières et si il avait eu le moindre respect pour sa femme ou son fils il ne l'aurait pas chanté. Henry avait sûrement du être réveiller par le bruit parce qu'elle l'entendit pleurer et s'agiter dans son lit, Elle avais pénétré dans sa chambre à coucher et s'ai dirigé vers son berceau pour l'attraper dans ses bras et s'ai mise à le rassurer et à lui chanter une comptine, à sa vue il c'était tout de suite apaisé et lui avait sourit, son sourire lui avait fais si chaud au cœur qu'elle ne pu s'empêcher de lui sourire en retour, a lui seul Henry constituait tous le bonheur dont elle avait droit, il était tel une brise de fraîcheur dans un désert infernal.
Les pas lourds de Jon commencèrent à se faire entendre sur le porche suivis du son d'un cliquetis de clé et d'une porte qui s'ouvre.
-Chérie je suis rentré, criât-il une fois sur le seuil de la porte ne se souciant guère de réveiller le bébé.
Le bébé sursauta en entendant sa voix et s'ai mis légèrement à pleuré alors Marine s'ai remise à le bercer stressé que son mari ne s'énerve des cris de l'enfant.
-Et c'est partis pour un tour, dit-il sarcastiquement en se positionnant à l'entrée de la chambre d'Henry. Ce petit est un grand pleurnichard je commence à me demander si il a hérité au moins quelque chose de moi.
La jeune maman ne s'était même pas retourné pour l'accueillir qu'elle avait déjà senti qu'il empestait l'alcool, l'odeur avait envahi la pièce, du champagne si elle ne se trompais pas, apparemment il ne considérait pas la buvette comme des "dépenses" en plus et pouvait se permettre même les alcools les plus coûteux.
-C'est normal qu'il se mette à pleurer quand son père rentre presque à l'heure de l'aube et cris comme si il était midi, pouffa Marine.
-Je vois que l'incident d'hier t'es resté en tête apparemment, marmonnât-il pas très clairement dû à l'effet de l'alcool. Il faut que tu comprenne que moi aussi jai des besoins chérie.
En effet, elle lui en voulait toujours, à ce stade même sa presence lui était à peine tolérable. Elle se remémora la vieille un instant et sa haine revint de plus belle. Même ivre avec tout les besoins du monde personne ne devrait abuser de sa propre femme. Personne. D'abord il l'avait réveiller en pleine nuit des qu'il était rentré de la taverne pour lui faire l'amour tel un vulgaire objet sexuel ou une putain quel conque, et ensuite quand elle avait refusé sous prétexte qu'elle était fatigué ce qui était vrai, il ne l'a pas écouté et l'a pris quand même de force, et le pire dans toute cette histoire c'est que ce n'était pas la première fois qu'il le faisais et qu'il trouvait sa parfaitement normal.
Elle ne l'a pas calculé plus que sa, continuant à bercer son bébé pour le rendormir. Quand le bébé était enfin dans les vapes elle le reposa dans son berceau et se retourna faisant signe à Jon de quitté la pièce en silence le suivit puis referma la porte. Des lors elle pu tout de suite reporter son attention sur son mari, il avait l'air différent ce soir la, il lui souriait bêtement et son visage trahissait un abus considérable d'alcool, ces yeux étaient creux et cerné et sa barbe de quatre jours arborait des miettes de je ne sais quoi.
-Tu va pas m'en vouloir pour toujours mon cœur, suppliât-il en se tenant devant Marine à l'entrée du salon dans le quel elle allait dormir.
Et comme son épouse ne disait rien il se pencha alors en avant pour lui déposer une bise sur la joue, le contact n'a pas duré longtemps mais sa suffisait amplement à Marine pour remarquer qu'il sentais la femme au milieu de l'odeur empestante de l'alcool. Elle compris soudain pourquoi il était entrain de la caresser dans le sens du poil depuis son arrivée. Elle essaya de ne pas lui en parler mais c'était plus fort qu'elle elle ne le pouvait pas.
-Je vois que tu n'a pas perdu ton temps, lançât-elle d'un ton qu'elle voulait plus nonchalant.
-Hein? Grognât-il. De quoi tu parle?
Elle attrapa vivement sa chemise en la pinçant des doigts le rapprocha à elle et se mit à renifler le tissu.
-Je parle de la briseuse de famille avec la quel tu étais. Lançât-elle en lâchant sa chemise en un geste de dégoût
Son visages se mit à blêmir instantanément, ensuite il se repris mais comme il se retrouva dépourvu de répliques et d'arguments il décida de la giflé.
-Ne m'attrape plus comme sa, s'époumonât-il libérant une vague d'haleine alcoolisé.
-Dis moi qui est-ce? demandât-elle calmement en essayant de garder sa contenance.
-Une pute, admit-il nullement gêné. Comme tu avais refusé de le faire hier, je me suis trouvé une compen....
-Tu ma obligé à le faire quand même hier, crachât-elle en faisant tomber sa première larme même si elle avait lutté de toutes ses forces pour ne pas pleurer. Mais le pire c'est que tu te permet de te payer une pute alors que nous avons à peine de quoi manger? Tu te permet de te payer une pute alors que quand je t'ai demandé d'acheter de nouveau vêtement chaud pour Henry pour le début de l'hiver tu ma dis que tu n'avait pas les moyens? Tu te permet de te payer une pute alors que tu laisse tous les animaux de la ferme mourir de faim jour après jour?
-Henry, Henry et encore Henry, répétât-il exaspéré. Tu ne parle que de lui depuis qu'il existe, tu ne t'occupe que de lui tu n'a plus de temps pour moi. Notre vie etait bien plus simple avant. Il m'a volé ton amour criât-il au bord des larmes.
Marine connaissait maintenant les épisodes de colères de son mari par cœur donc savait qu'elle ne devait pas répondre à ces genres de propos et pourtant.
-Tu n'es plus qu'un bébé qui besoin de tendresse et d'amour, réprimandât-elle sévèrement. Tu es un homme qui doit gérer un foyer mais aussi une ferme, parfois tu me donne vraiment envie de te défaire de ta bourse de prendre Henry et de partir dans la nuit.
En entendant ces mots la rage commença clairement à se peindre sur son visage, le rouge lui ai monté à une vitesse ahurissante. Il bouillonnait. C'est en voyant son expression qu'elle compris qu'elle avait commis une erreur. Une énorme erreur.
-Je suis l'homme de ta vie, criât-il indigné. Comment oses-tu me parler de la sorte? Hurlât-il une fureur noir dessiné sur son visage.
Il recula en arrière et pris la direction de la chambre d'Henry, au début les pieds de Marine refusais de lui obéir tellement elle avait peur, mais quand elle commença à s'imaginer tout les scénarios elle s'est mis à courir voulant le rattraper, quand elle réussit il tenait déjà Henry d'une seul main et sortait un canif de sa poche de l'autre, en un éclair sans qu'elle ne puisse rien y faire il lui mis la lame sous la gorge.
-Je suis l'homme de ta vie, répétât-il d'une voix enrouée par la colère et les larmes. Je tuerais le petit sans hésité si tu tente quoique ce soit.
À ce stade Henry avait pris conscience de sa position et c'était mis à pleuré faisant réprimer un juron chez Marine qui se disait que ca n'allait pas arrangé la situation. Comment pouvait-il brandir une arme sur un gosse de dix-huit mois, c'était son fils après tout? Et pendant combien de temps allait-elle encore pouvoir endurer sa maladie mentale et ces problèmes d'alcool? Elle était arrivée à un point de rupture et de non retour.
-Il ne m'aime pas de toute façon, fit-il en haussant les épaules. À chaque fois qu'il me voit il se met à pleurnicher.
-Jon repose le bébé et cesse de dire des sottises, dit-elle en s'avançant prudemment mais recevant une gifle quand même une gifle qui lui a laissé un beau bleu.
-Pourquoi? Pour que tu puisse le prendre et me dérober ma bourse et partir en pleine nuit?
-Je l'ai dis sous l'effet de la colère Jon je ne le pensais pas du tout, mentît-elle pleurant avec un air suppliant.
-Non, je vais te le prendre et la tu verra qu'il ne te restera que moi. Seulement moi, criât-il tout en pleurant et en appuyant un peu plus fort sur le gorge du bébé.
-Non, arrête je t'en pris, criât-elle en s'inclinant. Je ferais tout ce que tu veux, notre amour revivra et fleurira, tout mais pas sa.
-Ça c'est pas possible tant que lui est viv.. dit-il en pointant le bébé du menton avant d'être coupé par Marine.
-Alors nous le donnerons, on le donnera à des gens susceptible de mieux l'élever, sourît-elle toujours aussi suppliante. Nous pourrons vivre la flamme de notre amour en liberté et profité de notre jeunesse pleinement, l'appâtât-elle.
Il détourna le visage vers le murs et ne regardait plus le bébé, Marine ne sût définir si c'était bon ou mauvais signe. Il sanglota un peu et porta sa mains à son visage pour essuyer ses larmes puis baissa la main du coup d'Henry, Marine se sentait soulagée quand elle le vu baissé sa main, et continua:
-Si tu le tues mon cœur mourrais avec lui et je ne pourrais jamais t'aimer de la manière dont tu le veux. Mais si tu le laisses en vie et que nous le donnons nous pourrions vivre de nouveau seul et heureux. Tu a raison nous somme beaucoup trop jeune pour devenir parent et vieillir si vite. Vivons la fougue de notre jeunesse, fit-elle en s'avançant.
À ces mots Jon s'était maintenant accroché au lèvre de Marine complètement appâter et commença même a bercé un peu le bébé pour le calmé.
-Promet le moi d'abord mon amour, demandât-il intrigué.
-Par les dieux, s'agenouillât-elle juste devant lui
Jon la considérait d'un œil interrogateur et ne pouvait que voire la sincérité chez Marine. Les jours ou Henry n'était pas la et ou Marine et lui sortait se balader des heures et dormait au clair de lune lui manquait, tous ce qu'ils voulaient c'était de continué de profiter de son amour pour sa femme. Il trouva la proposition très alléchante et c'est la qu'il commença à reposer Henry sur son berceau. Un poids s'enleva en même temps de la poitrine à Marine. Pendant qu'il se pencha pour le déposer Marine se releva pris une chaise sur laquelle elle s'asseyait pour veiller sur Henry le soir et la lui fracassa sur le crâne, elle y mis toutes sa force sa colère et la rage qu'elle avait accumulé au fil des disputes, le coup était si violent que la chaise en bois lourd et dure se cassa, assommé déjà à cause de l'alcool plus le coup, Jon en avait au moins pour dix minutes dans les limbes, inconscient sur le sol. Une écharde de la chaise avait égratigner Henry du côté de son œil droit, ce n'était pas grand chose et il a eu de la chance parce qu'elle aurait pu touché son œil et il l'aurait sûrement perdu donc Marine devait s'estimée heureuse mais elle ne pût pas, elle se détesta sur le coup de l'avoir blessé puis trouva du réconfort dans l'idée qu'elle venait aussi de le sauvé. Elle déchira un morceau de rideau et se mit rapidement à fabriqué un porte-enfant ou elle déposa Henry après l'avoir couvert de quelque vêtements supplémentaires furtivement, elle pris sa petite couverture et le couvera avec puis avec un autre morceau de rideau attacha les mains et les pieds de Jon de noeud aussi serré que ceux que faisait les soldats entraînés et sortis de la chambre puis se rappela de l'argent, elle ne pourrait pas vivre sans argent, alors elle revint vers Jon qui était inconscient sur le sol lui déroba sa bourse qui n'était pas bien ronde, elle était même très maigres et quitta la chambre et pris son manteau et une cape énorme en fourrure qui pouvait facilement la faire passer pour un homme, la cape en question regorger de beaucoup poches qu'elle avait remplit de pleins de petites babioles de la maison qu'elle comptait vendre pour survivre, des colliers en argent et en or que lui offrait son mari avant, des bagues, et même quelque verres d'un services en argent qu' elle allait pouvoir les vendre à bon prix, elle n'eut pas le temps de prendre de vêtements car il ne lui restait pas beaucoup de temps avant que Jon ne se réveille. Donc elle quitta la maison affolée Henry accroché à elle sous son manteau et sa cape détachant le cheval et montant dans le calèche le plus vite possible. Elle guida le cheval et quitta la ferme pressé de s'éloigner, il était bientôt l'aube et elle n'avait aucune idée ou aller mais au moins elle s'en était tiré, Henry s'en était tiré, alors elle pris la route royale par ce froid glaciale de le nuit remerciant les dieux et les priants pour les garder en vie et en bonne santé.
-Plus personnes ne te fera plus jamais de mal, confiât-elle a son bébé en faisant tombé une larme mais souriante malgré tout.
Elle croyait au fait que maintenant tout allait s'améliorer alors elle roula, roula, roula sans s'arrêter au village le plus près de la ferme et même quand le soleil c'est levé, elle continua son chemin empruntant la direction de Everdael qui était à neuf jour à cheval de la ferme mais la vie à la ville était coûteuse elle ne pouvait se le permettre, elle espérait trouver un de ces villages pour les voyageurs sur la route du roi bien avant d'arriver à la ville car elle en avait entendue parler une fois mais elle n'était pas sûr de son existence. C'est quand la route avait commencer à se faire plus vide et que le soleil promettait de se couché dans pas bien longtemps qu'elle se rendit compte que Henry n'arrêtait pas de pleurer depuis un quart d'heure parce qu'il avait faim, elle aussi d'ailleurs et la seul chose qu'elle pouvait y faire c'est lui donner le sein. C'est la qu'elle commença à regretter de ne pas s'être arrêté au villages pour acheter des provisions pour la route ne voulant pas courir le risque d'être reconnu et retrouvé par son mari qui allait sûrement les chassés toute sa vie, de plus son cheval commençait à fatiguée et elle aussi, elle n'avait pas dormis depuis hier, elle décida donc qu'elle s'était assez éloignée de la ferme et qu'elle pouvait s'arrêter sur les rebords de la route ou pour se reposé quelques instants, elle donna le sein à Henry en espérant que sa allait au moins remplir un peu son estomac le berça d'une berceuse. Pendant trois bonnes heures elle dormis contre un arbre puis se réveilla alors qu'il faisait nuit par Henry a son cou qui pleurait, il semblait avoir froid, très froid, alors elle l'agita un peux dans tous les sens à l'intérieur des multiples couches dont ils étaient tous deux vêtu histoire que le mouvement génère un peux de chaleur mais il continué à pleurer, la buée sortant de sa bouche était si épaisse qu'elle aurait pu être prise pour de la fumé de pipe, elle aurait donné tout ce qu'elle possédait contre un feu maintenant, c'est quand ces pensées traversèrent sa tête qu'elle se mit à en chercher un dans ce noir nocturne, si un feu brûlaient non loin elle le verrait. Et heureusement elle aperçut de la fumée qui montait au ciel à au moins trente minute à cheval mais allait-elle réellement s'y rendre? Et si les personnes autour du feu avait de mauvaise intention? Était-ce sage de prendre cette décision? Les questions qu'elle se posait cessèrent d'être un obstacle des qu'elle reposa l'œil sur Henry, son visage était pale bleuté et ca se voyait qu'il n'allait pas supporté ce froid longtemps. Elle grimpa sur le calèche alors et avança un direction de la fumé apeurée et complètement affamée espérant que les personnes qu'elle allait rejoindre allait se montrer charitable envers une jeune femme et son enfant sans défense.
-On va s'en sortir, promît-elle en lui caressant la joue.
Pendant tout le trajet elle pria, elle implora la pitié des dieux pour l'aider dans cette situation plus que délicate, elle en ai même venue a regretté son excès de colère et sa fugue, à cause d'un moment de fierté elle avait condamné son fils a une vie misérable si bien-sûre par chance il arrivait à survivre, devait-elle cédé Henry a une famille qui saura mieux l'élever qu'elle? Mais cela signifierait qu'elle n'aurait plus aucun but, plus rien dans sa vie et elle ne le voulait pas. C'était égoïste mais c'était la réalité, il est la seul raison pour la quel elle continuait de vivre, elle ne s'imaginait plus sa vie sans lui.
Arrivée à quelque mètre du campement elle arrêta le cheval descendit du calèche et l'attacha a un arbre. De la ou elle était elle entendait déjà des voix d'hommes qui rigolaient entre eux et elle pouvait apercevoir la lueur du feu d'entre les arbres, elle commença à s'avancer prudemment quand une voix se fit entendre:
-On dirais qu'on a de la visite cria une voix à l'intention du campement. Qui êtes-vous monsieur?
Marine sursauta et se mit à rechercher la provenance de la voix tombant sur un homme brandissant un arc flèche encoché vers elle, elle leva les mains au ciel comme pour dire qu'elle venait en paix, un brouahaha commença à se faire entendre ensuite du côté du campement.
-Enlevé ce capuchon que l'on puisse voir à quoi vous r'ssembler, demanda l'archer.
Marine qui continuait a avancé en direction du feu hésita quelque seconde puis ôta son capuchon révélant mieux son visage.
-J'ai besoin d'aide, demandât-elle alors d'une voix tremblante dû au froid.
-Une femme? S'étonna l'archer en ricanant. Vous pouvez passez, dit-il en baissant son arc.
Soulagée Marine se dirigea vers le campement d'un pas pressé, bien que le ricanement de l'archer ne l'ai un peux troublée elle se disait que sa devait être des gens important puisqu'il avait des sentinelles, ce qu'elle découvra autour du feu n'était pas du tout ce à quoi elle s'attendait, huit jeunes hommes installés devant ce qui ressemblait à des ruines d'une propriété, ils étaient plus jeunes qu'elle et armée jusqu'aux dents ils la scrutaient tous d'un air interrogateur, leur campement était rempli de tout, des charrettes de légume et de fruit, des convois fermé qui contenait dieux sait quoi et bien d'autre choses, sûrement volé sur les routes, elle était tombait sur les mêmes bandits qui pillaient les routes dont elle avait l'habitude d'avertir Jon, lui disant que les routes était dangereuse, Et voilà qu'elle les avait rejoint de ces propres pieds. L'un d'entre eux un garçons qui ne devait pas avoir plus de dix-sept ans avec la chevelure rousse munis d'une fourche s'avança vers elle arborant un sourire arrogant.
-Tiens, tiens la lady semble s'être égarés, fit-il sarcastiquement en tournant autour d'elle et en l'analysant de haut en bas. Quel jolie cape vous portez la, continuât-il en touchant la fourrure. Je me demande ce que vous avez d'autre? On pourrait vous garder avec nous vous pourriez nous servir de joujou le soir, n'est-ce pas les gars?
Ils répondirent tous positivement par des braillements et des remarques très obscènes, sauf un qui se tenait à l'écart des autres, lui regardait la scène d'un œil mystérieux, il semblait plus âgé que les autres, aucune expression ne se lisait sur son visage.
-Donne moi ta cape, ordonnât-il en s'arrêtant de tourner.
-C'est qu... fit-elle avant d'être coupé par les cris d'Henry.
Certains d'entre eux c'était mis à rechercher la source des cris qui provenait de l'intérieur de la cape et du manteau de Marine mais en vain.
-Qu'avons nous la? Demandât-il en scrutant sous la cape. Un jeune bébé dehors par ce froid, sourit-il. J'imagine que vous avez vu le feu et êtes venu dans l'espoir de manger un petit peu et de profitée du feu?
-Oui, admit-elle dépourvu d'excuse. Tous ce qui m'intéresse c'est mon bébé, confit-elle au bord des larmes.
-Et biens vous vous êtes royalement gourée crachât-il en éclatant de rire. On est pas vraiment des bienfaiteurs, rigolât-il encore. Donnez moi votre cape j'ai dis.
Dans quel pétrin s'était-elle fourrée? La peur lui avait laissée les pieds tremblants elle sentait qu'elle allait cédée sous le poids de son propre corps d'un moment à l'autre. L'idée qu'ils abusent d'elle à tour de rôle sous les yeux effrayé d'Henry puis qu'ils la tuent et l'enterrent au milieu de la forêt la révulsait au plus au point, le petit ne méritait pas de grandir avec un tel traumatisme.
-Si tu rajoute un mot offensant a cette courageuse jeune maman tu aura affaire à moi Travis, fit celui qui se tenait à l'écart en lui coupant la parole et en s'avançant vers le feu. Venez réchauffer votre bébé madame.
Celui qui s'appelait Travis baissa la tête et marmonna quelque chose de presque inaudible, il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il était entrain de ronchonner , Marine s'avançait avec réticence une fois arrivé près du feu elle sortis Henry de sous sa cape et l'exposa à la chaleur émanant du feu, il tremblait au début puis commença peu à peu à se faire à la chaleur, la main du jeune homme alla se posé sur l'œil au beurre noir de Marine laissé par Jon la vieille le caressant d'un geste doux il affichait un air désolé.
-Laissez moi deviné, il a eu des problèmes financiers ces derniers temps puis ce soir il a beaucoup trop bu puis est rentré et à vider ses nerfs sur vous, confiât-il de manière à ce que seul Marine l'entende. Et vous avez décidé de partir?
Marine fut étonné par la facilité dont il avait lu en elle, son désespoir était-il si clair? En évoquant le sujet une boule vint se former dans la poitrine de la jeune femme.
-Vous pensait que j'ai eu tort c'est sa? Interrogeât-elle
-Je n'ai pas le droit de juger de votre vie. Vous seuls savez qu'est-ce qu'il a pu vous affliger pour vous menée à prendre une telle décision.
-Il a essayer d'assassiner notre enfant, lançât-elle toujours dans une certaine intimité.
Il regarda Marine d'un air approbateur et compatissant en même temps, il respectait plus que tout les mères qui élevaient leur enfants toutes seules. Sa mère l'avait fais grandir seule lui aussi.
-Moi c'est Ryan.
-Marine, répondît-elle.
-Marine vous n'avez pas à vous inquiéter ce soir vous dormirez dans la maison en ruine, je vous donnerais de quoi vous couvrir, demain je vous escorterait moi même vers ou vous désirez aller. Et la je vais vous préparez du bois pour vous faire un feu à l'intérieur et vous apportée à mangé, lui confit-il aimablement.
Son coeur fit un bond dans sa cage thoracique, c'était tout ce qu'elle espérait, un feu, à manger et une bonne nuit de repos.
-Merci beaucoup cela compte pour nous, sourit-elle réellement reconnaissante.
Elle resta quelque instant a profité du feu puis sentant les regards s'attarder sur elle décida de rejoindre la maison en ruine. Il ne restait presque rien de cette maisonnette, elle était dépourvue de porte et de fenêtre, les murs eux avait des petites parties qui manquaient mais heureusement le toit était intacte, même si il venait à pleuvoir elle et Henry seraient protéger, elle se demanda même pourquoi les bandits ne s'était pas réfugié à l'intérieur. En rentrant elle considéra le petite espace qui ne représentait qu'une pièce, l'état des lieux n'était pas aussi sale qu'elle l'avait imaginé, rapidement elle balaya le sol de ses bottes usées par le trajet et s'assit par terre, elle était exténuée et son cœur devenait fragile à cause de l'ascenseur émotionnel qu'elle subissait ces dernier temps. Elle regardait Henry et jouait avec lui, son sourire et le son de son rire dû au chatouilles qu'elle lui infligeait lui fit soudain oublié tous ce qu'elle avait vécu de dure cette journée. Elle avait commencer à lui chantait une berceuse quand Ryan suivit d'un petit de pas plus que quinze ans firent leur entrée, l'un avec une coupe de feu de la taille d'un seau et l'autre avec deux couvertures et un plat de nourriture, le petit posa la coupe de feu non loin d'elle lui conférant à elle et à son bébé toute la chaleur dont elle avait besoin et quitta les lieux, Ryan lui resta avec elle.
-Une pour ne pas dormir directement dos au sol et une autre pour te couvrir toi et ton petit, dit-il en posant les couvertures en question à sa droite. Elle est assez grande sa devrait vous suffire.
-C'est un énorme service que vous nous rendez-la, lança la jeune maman timidement en jetant un œil à son plat de nourriture.
C'était un ragoût de pomme de terre avec une cuisse de poulet, du pain, deux bananes et une bouteille de vin. Ce qui lui paraissait un réel festin maintenant qu'elle connaissait un peux la faim, et encore elle ne l'avait pas encore côtoyé de très près. Elle commença d'abord par faire manger un Henry qui devait mourir de faim, elle lui fourrait dans sa bouche autant qu'il pouvait supporter jusqu'à ce qu'il n'ai plus faim, Ryan assis à regardait la scène en silence souriait, ensuite elle se mis à manger.
-Puis-je vous demander pourquoi vous vous montrer aussi gentil en vers moi? Demandât-elle subitement.
-Vous me rappelez ma mère, sourit-il en fouillant dans ses souvenirs. Jetait un peu plus âgé quand elle m'avait pris avec elle et que nous avions quitté mon père. Lui aussi il l'a battait, un jour alors que je n'avais que cinq ans j'ai essayait de l'arrêter, il m'a aussi fracassé la gueule au passage alors que je voulais juste aider ma mère, admit-il encore touché par le sujet.
Marine hocha la tête et avait finit de manger. Elle scruta Ryan pendant quelque instant avant de lâcher:
-Est-ce que tu lui en a voulu à ta mère? Demandât-elle concernée.
-Pardon?
-Lui avez vous reproché l'absence de votre père?
-Pas que je m'en rappel, haussât-il les épaules. Ce dont je me rappel par contre c'est les cris et les disputes à la maison, ce que je me rappel c'était les traces de coup sur le corps de ma mère. Je comprend très bien pourquoi elle s'en est allée.
Elle grimaça entendant ce détail parce que Henry lui n'aura aucun souvenir de son père, il aura juste une place vide qu'il aurait dû comblé.
-Elle avait jouer le rôle des deux parents, avait-il continué perdu dans ses souvenirs. Elle réussissait à gagner de l'argent pour nous loger et nous garder en vie en travaillant dans une auberge, mais aussi m'apprenait à lire et à écrire, elle me faisait à manger et me berçait tard le soir avant de dormir. Sa n'a pas toujours était facile il y a même eu des journées très difficile mais elle n'a jamais baissé les bras, elle affrontait la vie avec un courage qui me troublait à l'époque, et ne pleurait que quand elle croyais que je ne la voyais pas, dit-il un léger sourire dessiné sur ses lèvres
-Qu'est-elle devenue? Demanda la jeune maman piquée par le récit émouvant de Ryan.
-C'est pour elle que je fais ce que je fais, dit-il en se rembrunissant. Un mal s'est pris d'elle et nous n'avions pas les moyens de payer le traitement pour la guérir, alors je suis venu avec une équipe pour piller quelque convois et gagner l'argent du traitement, admit-il avec regret. J'irai jusqu'à la mort pour elle et sa ne me dérangerait pas.
Marine les mains tendues vers le feu le regardait compatissante, elle savait qu'il y avait un millier d'autre moyen pour gagner de l'argent plus honnêtement mais ne voulut pas lui en faire part, elle trouvait avant tout son histoire touchante et trouva du réconfort dans le fait qu'Henry puisse penser la même chose d'elle avec le temps. Ryan l'a ensuite quitté la laissant seul en face du feu, pensant à cette discussion qu'elle venait d'avoir, en un sens sa l'avait un peux réconforter. Elle dressa sa couche pour dormir et y installa Henry puis s'allongea elle aussi, elle essayait de dormir mais son esprit ne cesser de s'imaginer qu'est-ce qui l'attendait et ne elle ne put s'empêcher de pleurer, elle pleura toutes les larmes de son corps et s'assoupit. Et quand elle se réveilla elle se sentait plus forte et c'était le cas à chaque fois de plus qu'elle avait craqué.
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Je dédie cet histoire à ma magnifique mère elle aussi célibataire et à toutes les autres mères célibataires sur cette terre. Merci à vous 😘
J'espère que ce chapitre vous a plu parce qu'il vient vraiment du coeur et qu'il ma donner un peu de fil à retordre quand même. Commentez en masse et partager sur fb et twitter svp.
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