Chapitre 5


Masaru - À plus tard Katsuki, on t'aime.

Enfin, la voiture partie.
Le cendré resta un petit moment, observant le point blanc s'éloigner au fur et à mesure du temps, ses mains dans les poches.
Finalement il perdu cette masse métallique blanche de vue.

Katsuki - Un vrai merdier tout ça Deku.

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Policier - Prénommé Midoriya Izuku, âgé de quinze ans, c'est ça ?

Masaru - Oui.

Policier - Suivez moi.

Le couple Bakugo suivit alors l'homme en uniforme.
Ils traversèrent plusieurs couloirs, et arrivèrent enfin devant une porte bleu ciel.

Policier - Je reviens.

Il entra alors tandis que Mitsuki se triturait les doigt et que Masaru essayait de ne pas paraître paniqué.

Après un moment d'attente, la porte s'ouvrit en grand pour laisser apparaître aux yeux des deux adultes restés à l'extérieur, un jeune homme un peu trop maigre, propre, mais en tenue de détention.

Policier - Je vous laisse une heure. N'oubliez pas, vous êtes tout de même surveillés.

Ils hochèrent la tête vivement, laissant le policier sortir.
Mitsuki s'engouffra dans la chambre la première, se précipitant vers Izuku pour l'enlaçer tendrement.

Mitsuki -  Mon Dieu... Que t'ont-ils fait...?

Izuku - Mitsuki...c'est toi ? Je... Je ne sais pas ce qu'il se passe... Tu sais toi ?

Mitsuki - Masaru ferme la porte. Izuku viens, assieds-toi en face de nous, ne t'inquiète pas, nous sommes là pour t'aider.

Masaru exécuta alors ce que sa femme lui avait demandé et alla par la suite s'asseoir sur la chaise, elle aussi bleue, qu'il restait, à côté de Mitsuki, en face d'Izuku.

Masaru - Avant nos questions, est-ce que tu en as ?

Izuku ne répondit pas immédiatement.
Depuis assez longtemps déjà, il avait appris à peser ses mots avant de les émettre à voix haute.

Izuku - Qu'est ce qu'il s'est passé... Avant que tout ça n'arrive...?

Mitsuki grimaça mais répondit quand même.

Mitsuki - Il fait d'abord que tu saches quelque chose, ensuite tu comprendras certainement mieux.

Izuku acquiesça lentement, se préparant au mieux mentalement.

Mitsuki - Tu... Tu as disparus du jour au lendemain. Lorsque ta tutrice est venue comme d'habitude le soir, tu n'étais nul part. Ni dans ta chambre, ni dans le salon, la cuisine, la salle de bain, les toilettes, nul part. Elle a pensé que tu étais partit pour une petite sortie, mais au fur et à mesure que les heures passaient et que tu ne rentrais pas, elle a commencé à paniquer. Elle a appelé la police qui ont appelé l'hôpital pour prévenir Inko, ta maman. Inko...elle a fait une crise et plus tard elle a appelé chez nous, pour nous informer de la situation.

Mitsuki fit une courte pose durant son récit, laissant le temps à Izuku d'assimiler tous ce qu'elle avait déballé.
Voyant le regard émeraude revenir se planter dans le sien carmin, la femme aux cheveux cendré continua son monologue.

Mitsuki - On a tout d'abord pensé à une fugue, mais cette piste a rapidement été écarté dû aux raisons inexistantes de cette possible fugue. Puis on a pensé à un enlèvement. Le fait est que chez toi, rien n'avait bougé, tout était parfaitement en ordre, aucune preuve, aucune caméra de surveillance, rien. Ta piste était introuvable. Après plusieurs mois, l'enquête te concernant à été classé comme négligeable, dérisoire. Ils ont ensuite laissé tombé et on supprimé l'enquête de leur dossiers.

Elle reprit sa respiration. Son regard n'avait pas quitté celui de l'adolescent.
Izuku baissa les yeux, fronça les sourcil et posa son regard vert brillant sur l'homme brun également en face de lui.
Il put observer que celui-ci avait les poings ainsi que la mâchoire serrés.
Son regard de là dur et rancunier se radoucit lorsque ses yeux se posèrent sur Izuku, qui lui le détaillait.
Prenant son courage à deux mains, inspirant profondément, Masaru acheva ce que sa femme avait débuté et presque terminé.

Masaru - Izuku... Pour l'état, tu es mort. Ta tombe, vide, est enterrée dans le cimetière de la ville, proche du grand cerisier...

Un silence de mort, notez l'ironie, s'abattit dans la large mais petite pièce.
Izuku avait les yeux rivés sur le sol, observant le carrelage de couleur gris neutre.
C'était fade, il se sentait fade.

Izuku - Ça fait combien de temps ?

Mitsuki - À peine une année.

Izuku - Et maman...?

Masaru inspira longuement pour expirer sans bruit.

Masaru - Inko est toujours à l'hôpital... Et son état s'est un peu aggravé.

Izuku - C'est ma faute... Pas vrai ?

Mitsuki - Non Izuku, ce n'est pas vrai...

Le silence revint, aussi lourd que la première fois.
Masaru se racla la gorge et Mitsuki reprit la parole.

Mitsuki - Izuku, est-ce que tu veux bien répondre à nos questions ?

Le vert hocha la tête et quitta le sol du regard pour reporter toute son attention sur les deux adultes.

Mitsuki - De quoi te souviens-tu ?

Izuku déglutit, mais resta droit, fixant la femme blonde cendrée.

Izuku - Je me souviens... Une pièce, une chaise, un bandeau, des lumières, des cris, des alarmes. Une voix.

Masaru - Une voix ?

Izuku - Une voix. Grave. Désagréable. Effrayante.

L'adolescent avait commencé à trembler, une main s'était alors posée sur son épaule, dans le but de le calmer et l'apaiser au mieux.
Pourtant, il se dégagea rapidement de la prise de l'adulte.

Izuku - En fait, je ne me souviens de rien jusqu'au jour de ma fuite... Mais c'est pas moi qui ai tué cette dame ! Elle était déjà-...

Mitsuki et Masaru semblaient embêtés.
Comment faire si ils n'avaient aucune piste, aucune preuves pour sortir le jeune homme de cette affaire ?
Même le principal concerné avait la mémoire à plat.
La mère de famille souria doucement à Izuku.

Mitsuki - Ce n'est pas grave Izuku, c'est rien, on va te sortir d'ici tout d'abord, et ensuite on avisera.

Une lueur passa dans yeux émeraudes ternes du vert.

Izuku - Et qu'est-ce que je vais faire, qu'est-ce qu'il va se passer...?

Le stresse, l'anxiété commençait à monter chez Izuku, provoquant des démangeaisons partout dans son corps.
Il commençait à gratter, de plus en plus fort  jusqu'à ce qu'une main se posa sur la sienne.

Mitsuki - Izuku, on avisera, ne t'inquiète pas.

Elle l'aida à se lever et le coucha sur le lit, qui sans vouloir mentir, avait l'air plutôt inconfortable.
Elle le borda sous les yeux de son mari.

Mitsuki - Repose toi maintenant, et ne pense pas trop à tout ça, d'accord ?

Les paupières fermées, emmitouflé dans la couverture rêche, d'un bleu délavé, Izuku ne sortit qu'un son d'approbation avant de plonger doucement dans les bras de Morphée.

Les deux adultes sortirent de la chambre, saluèrent ceux qu'ils devaient saluer, et se dirigèrent vers leur voiture blanche.

Il grimpèrent à l'intérieur.
Mitsuki souffla bruyamment, tandis que Masaru fermait les yeux.

Mitsuki - Quelle merde... Mais quelle merde...

Une sonnerie de téléphone s'éleva soudainement dans le véhicule.
L'homme brun à lunettes sortit son cellulaire et décrocha.
Il avait froncé des sourcils.
Le numéro qui l'appelait, il le connaissait.

Masaru - Oui allô ? Bakugo Masaru à l'appareil.

Après quelques secondes durant lesquelles Mitsuki n'entendait rien, elle vit le visage de son mari se décomposer.

Masaru - M-mais comment...Pourquoi...?

De nouveau, un silence s'installa.

Mitsuki - (Chéri, qu'est-ce qu'il se passe ?)

Masaru lui fit un signe de main comme quoi d'attendre, sans la regarder.
Elle fronça des sourcils mais ne broncha pas.

Masaru - Très bien... Merci. Au revoir.

Et il raccrocha.
Mitsuki, de nature impatiente, se tourna rapidement vers son homme.

Mitsuki - Alors quoi ?

La mâchoire crispée, le regard ailleurs, Masaru se passa la main sur le visage.
Il avait l'air fatigué, épuisé, exténué.

Mitsuki - Masaru...

Elle lui prit la main et commença à la caresser doucement avec son pouce.

Mitsuki - Qu'est-ce qu'il y a ?

Il prit alors une grande bouffée d'air et expira de la même manière que sa femme avait fait, quelques minutes auparavant.

Masaru - C'était l'hôpital. Pour Inko.

À ces mots, Mitsuki comprit.
Elle n'arrêta pourtant pas son mouvement frénétique.

Mitsuki - Comment...?

Masaru - Crise cardiaque.



































De retooour
Il est de retoooouuuur !

Hey!
Comment ça va ? :D

J'espère que ce chapitre vous aura plu !
Aïe aïe aïe, ça m'avait manqué de poster x')

Enfin brefff,

Je vous dit à la semaine prochaine ! (J'espère mdr)

Kiss ! ❤️

♛꧁LoͥovͣZͫzzᴮᴼˢˢ✎꧂♛

1315 mots

(o´▽'o)

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