Mitsuki - Quel est son nom ?

Aizawa - Midoriya Izuku.

Derrière la porte du bureau du proviseur Nezu, on pu entendre un bruit de porcelaine se briser violemment sur le sol.

Mitsuki - Impossible...

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Katsuki - J'te l'avais dit que c'était pas rien la vielle.

Ne s'étant même pas rendu compte que sa tasse avait brutalement heurté le sol, Mitsuki se leva, l'expression de son visage dur.

Nezu - Madame Bakugo ?

Mitsuki - Excusez moi, j'ai un appel important à passer.

Elle sortie prestement du bureau, laissant son mari ainsi que son fils seuls face aux deux hommes.

Aizawa - Un problème ?

Masaru, qui jusque là regardait dans le vide dû au choc de l'annonce, regarda le professeur de son fils droit dans les yeux.

Masaru - Tout va très bien, merci.

Sceptique, Aizawa allait reprendre parole pour poser une énième question, mais son supérieur le devança.

Nezu - Bon, et bien cette entrevue est terminée, j'espère que vous pourrez dire à votre fils comment réagir la prochaine fois s'il y en a une, en plus des conseils des professeurs ?

Il s'était levé, suivit des deux hommes et de l'adolescent qui était au bord d'exploser.
Ironique situation.

Masaru - Bien sûr, merci pour votre temps.

Katsuki grogna et commença à se diriger vers l'extérieur.
Cependant, son professeur le rappella.

Aizawa - Katsuki, tu as quelque chose à dire qui pourrait nous être utile ?

De dos, il posa son regard carmin sur le professeur qu'il comparaît souvent à une chenille ou un gnochi.
Non, il n'avait rien à dire.
Entre temps, son père l'avait rejoins pour ensuite ouvrir la porte de sortie du bureau du proviseur.

Katsuki - Rien qui ne pourrait vous être utile non.

Aizawa - Très bien. Tu peux retourner au dortoir. Monsieur Bakugo, au revoir.

Il sorti enfin, suivit de près par son père qui avait répondu aux salutations d'Aizawa d'un signe de tête.

Le professeur, fatigué, souffla.

Aizawa - Il y a anguille sous roche...

Nezu - Vous utilisez ce genre d'expression maintenant Shota ?

Aizawa - Les jeunes peuvent avoir une bonne comme une mauvaise influence sur vous, monsieur...

Le proviseur souria légèrement avant de s'assoir sur sa chaise surélevée de son bureau en bois ciré.
Il croisa ses mains et posa pensivement sa tête sur celles-ci.
Aizawa, non loin, s'adossa au mur blanc proche de lui.
Les deux prirent un air grave.

Nezu - Le fait est de savoir pourquoi ce qu'il s'est passé, s'est passé.

Aizawa - Si on veut pouvoir aider le garçon pour lui éviter la prison, il va falloir agir finement.

Nezu - Je le sais Shota, je le sais.

♛꧁LoͥovͣZͫzzᴮᴼˢˢ✎꧂♛

Je suis encore dans une pièce qui m'est inconnue, seul, sur un siège inconfortable.
Que c'est-il passé ?
J'essaie de me souvenir des derniers événements.
Soudain, un flash me revient et tout s'éclaircit.

Quelques heures avant :

Tous les bâtiments autour de moi avaient leurs volets et fenêtres fermés.
En revanche, un volet entre-ouvert me laissa percevoir une personne qui me fixait, une caméra en dessous du menton.

Un autre volet, à l'opposé du précédent, s'ouvrit bruyamment, un hoquet tout aussi fort parvint à mes oreilles.
Il s'ouvrit plus largement, laissant paraître une personne avec un téléphone à la main, qu'elle porta à son oreille, l'air paniquée.

Dame du 2nd volet - Allô, je suis le 06********, rue *******, le psychopathe est là et il a assassiné une femme.

Un silence cru, peu rassurant emplie l'endroit où je me trouvait.
La victime de l'assassinat, à mes pieds, perdait toujours autant de sang.

Il faisait gris.
Je sentis une goutte d'eau. Puis deux.
Plusieurs gouttes d'eau se suivirent pour former au final une averse.
Et une grosse.

Que dois-je faire maintenant ?
Je ne sais pas.

J'entendis, de façon trop brusque, des sons stridents.
Comme des sirènes.
Des sirènes de polices, d'ambulances ou de pompiers.

Vont-ils essayé de la sauver ?
Mais elle semble déjà morte...
Je m'approche d'elle, mais ne l'a touché toujours pas.
Ce serait morbide de toucher un cadavre...
Mais...
Devrais-je essayé de la sauver le temps qu'ils trouvent l'endroit ?
Ou devrais-je aller à leur rencontre pour qu'elle soit prise en charge rapidement par des professionnels ?
Encore faudrait-il qu'elle soit sauvable.

À peine ai-je eu le temps de me faire ces réflexions que j'entendis de multiples cliquetis, comme si j'étais la cible de plusieurs armes.

Je me rendu compte que ma supposition n'était pas qu'une simple intuition.
En effet, plusieurs hommes et femmes, aux mêmes uniformes, mais surtout, se tenaient autour de moi.
Ils étaient nombreux, tous armés.

Ils ne viennent pas pour la victime ?
Je vis plusieurs héros arrivés près de leur collègues policiers, je pu reconnaître le héro numéro deux, Endeavor, le numéro trois, Hawks, et d'autres.
J'haussa les sourcils.
Il y en avait des nouveaux aussi.

Soudain, j'entendis une voix grave, appartenant à une femme, m'annoncer quelque chose qui cassa le silence pesant.

Policière - MONSIEUR MIDORIYA IZUKU, VOUS ÊTES EN ÉTAT D'ARRESTATION POUR MEURTRE ET ÉVASION VOLONTAIRE!

Izuku - Huh ?

♛꧁LoͥovͣZͫzzᴮᴼˢˢ✎꧂♛

Mitsuki - Tu reviens ce week-end ?

Katsuki - Je sais pas, je verrai.

Katsuki avait accompagné ses parents jusqu'à la sortie, Masaru étant allé chercher leur voiture, Mitsuki attendait patiemment en compagnie de son fils.

Mitsuki - J'ai appelé Inko. Enfin, l'hôpital, je n'ai pû l'avoir que plusieurs minute après.

Katsuki grogna et changea de pieds d'appuis tout en croisant ses bras sur son torse.

Katsuki - Une autre crise ?

Mitsuki - Mhmm...

Katsuki - C'est vraiment un merdier tout ça.

Mitsuki - Je ne te l'fais pas dire. Pauvre Inko, toute cette histoire pour ça.

Une voiture blanche arriva vers eux et s'arrêta.
La fenêtre glissa vers le bas, Masaru apparaissant au fur et à mesure que la fenêtre teintée noire disparaissait dans la portière.

Masru - On peut y aller chérie.

Mitsuki - Très bien, on va faire un petit tour au commissariat de la ville.

Elle ouvrit la portière avant du passager pour s'y installer.

Mitsuki - Ok ! Katsuki tu nous donne de tes nouvelles et tu nous préviens si tu viens ce week-end ! Compris sale gosse !?

Son fils grogna de nouveau pour la forme, levant les yeux au ciel.

Katsuki - Mais oui la vielle c'est bon....

Masaru - Prend soin de toi Katsuki, et si tu veux parler fiston, n'hésite pas, on est toujours là pour t'écouter et t'épauler, d'accord ?

Katsuki regarda ses parents dans leur nouvelle voiture et un sourire narquois naquit sur ses lèvres.

Katsuki - Je sais ! Maintenant vous pouvez dégager, et vous avez intérêt à faire gaffe sur la route, sinon j'vous butte !

Mitsuki - C'est ça p'tit merdeux ! Aller bon vent !

Masaru - À plus tard Katsuki, on t'aime.

Enfin, la voiture partie.
Le cendré resta un petit moment, observant le point blanc s'éloigner au fur et à mesure du temps, ses mains dans les poches.
Finalement il perdu cette masse métallique blanche de vue.

Katsuki - Un vrai merdier tout ça Deku.

Hey !
Comment allez-vous ? :D
Voici le 4ème chapitre de cette  fanfic, en espérant qu'il vous aura plus !

Je suis crevée-
Demain c'est la reprise... ಥ‿ಥ
Bonne chance à tous !, 😅

Kiss ! ❤️

♛꧁LoͥovͣZͫzzᴮᴼˢˢ✎꧂♛

1128 mots

Mon Dédé est juste 😩👌 ✨✨✨