CHAPITRE TWO

Assis sur la petite scène il est le centre d'attention de la foule. Il a un don pour faire graviter les gens autour de lui ou pour les faire fuir, selon ses envies. A ses côtés en guise de compagne, une guitare sa camarade de voyage. En cet instant, il est pris par une fièvre inspirante, accordant ses cordes, il gratte une mélodie que seul lui connait. Son air est mélancolique et il se laisse envahir, c'est son héroïne. Il approche le micro près de ses lèvres. Elle se sont pincer par une soudaine nervosité. Ce n'est pas son genre de s'exposer. Mais aujourd'hui est une exception, perdant d'un pari au poker, il s'active à la tâche non sans rochigner.

- Et puis merde ! Lâche-t-il, le micro crisse. Je suis Isaac Stone plus communément cache-œil pour les intimes, certains d'entre vous me connaissent, n'est-ce pas Brett ? Déclare-t-il en pointant du doigt, le barman trentenaire à la barbe hirsute derrière le comptoir.

Brett le salut de la main.

- On va se passer des politesses, je vais entamer une de mes compositions et on verra ce que ça donne, d'accord les gars ?

Les voix s'élèvent dans des ricanements étouffer et des acclamations. Il manie le micro et le décroche de son perchoir.

- Eh le Borgne ! J'espère que c'est de la bommbe ! Donne tout. Se moque un quater back au fond du bar avec ses camarades.

L'intéressé se crispe et adresse un sourire contrit.

- Je ferais de mon mieux mec, mais si tu m'interromps tout le temps. Je risque de pas aller loin ! Le pique-t-il. Retourne donc à ta balle-balle et laisse-moi faire mon job ! Quater de mes couilles !

L'intéressé grince des dents au loin chambrer par sa bande d'adolescent prépubère. Izaak s'emploie à tout donner sur la scène mais il est interrompu :

- Tu nous la joue drama queen... Sérieusement, je suis venu pour me vider la tête, je crois que je vais finir par repartir les veines taillées ! Le coupe le joueur dans son show.

- Tu viens de bousiller mon final, le pré-pubère. Gronde Isaac en se levant dangereusement.

D'une manière très calme il dépose sa guitare, frotte ses mains moites sur son jean, descendants de la scène pour s'occuper de la vermine. Certaines personnes du public s'offusquent d'autres préfèrent rester spectateurs. Brett l'arrête dans sa folie d'un signe de main.

- C'est un bar tout le monde a le droit de poser son cul et de déballer sa sauce. Si ça ne te plais pas tire-toi, blanc bec. Intervient Brett, poing serrer sur le bar. C'est moi le boss, ici, compris le morveux.

Calmer dans sa fureur, il remonte sur l'estrade. La voix d'Izaak reprend dans une danse endiablée.

- Ce n'est pas de la musique ça, c'est criminel. On ne paie pas pour écouter une midinette nous raconter à quel point la vie, c'est de la merde. Réplique un autre.

Décidément, certains personnes ont des envie de suicide. Cette fois-ci, il va le recadrer, Brett ne pourra rien y faire. La blague de mauvais gout du lycéen ne plais pas à Isaac, il l'assassine du regard, s'approchant du jeunot il lui murmurer à l'oreille. Le jeune homme se fige et pâlit.

- Il n'y a rien pour nous ici les gars. Filons d'ici si le coach Braun nous chope avant notre match final contre les Tiggers, on est mort !

La bande aux airs arrogants vident leurs verres et part . L'un d'eux restant se racle la gorge et s'avance vers la petite estrade déposant quelques dollars. Il leve son pouce vers le compositeur, en signe d'agrément. Puis il rejoint sa troupe visiblement plus d'humeurs moqueur. Isaac qui a reprit place, chantonne un air, grattants de sa guitare, n'y prête pas attention, il a oublié le monde qui l'entoure. Il se remémore la sensation de sa main sur le micro. Sa voix s'enroulant et prenant de l'ampleur, s'élevant pour retomber sur une note grave. Le timbre de voix d'Isaac est particulier, il ne s'accorde pas avec toute, elle se différencie par son unicité, sa vibe fragile et puissante dans son air rock qui pourrait briser du verre. C'est un putain cri de l'âme ! Même le plus insensibles des insensibles en aurait le cœur piétiner. Isaac poursuit ce qu'il fait de mieux. La musique reprend, la salle s'est tue.

Elle s'est figé entre l'espace et le temps, même le vent ne veut plus faire son job. Captivé par son chant déchirant, les plus fêtards on rabaisser leurs caquets. Isaac continue de faire de la gratte, comme un acharner, s'en bousillant les ongles. Le souffle court, la sueur sur son cou se colle à son t-shirt noir, il se sent lessivé. Il a tout donner dans cette prestation et son âme vidé de ses pêchés et de toute sa crasse, s'apaise. C'est le moment qu'il s'approprie. C'est lui. Le silence qui s'est installé et remplacer par celui des sifflements et des applaudissements. Isaac passe ses doigts dans une mèches de ses cheveux humide, reposant le micro. Il s'avance vers le comptoir rêvant de s'abreuver d'une autre drogue que celle du chant.

- Tu ne remercies pas ta foule en délire, Stone ?

- Sers moi un verre !

Il renifle et s'essuie le visage avec son t-shirt. Brett accéde à sa demande et lui tend un shooter de vodka. L'alcool qui coule dans sa gorge picote ses cordes vocales et il est saisit par son acidité.

- Toujours aussi aimable, cache-œil ! Balance Brett.

- Je suis là parce que c'est le seul endroit où je peux m'exprimer. Je n'attendais rien en échange, je veux juste vidé mon sac. Sers-moi en trois autres. Il y a du monde cette après-midi , il y a un évènement particulier à fêter ?

L'intéressé s'exécute prenant la bouteille à revers et fait couler le liquide sur les trois verres, ce qui déborde sur le comptoir. Il ajoute à chacune une rondelle de citron. Isaac les vider un à un. L'effet chaud et picotant fait son action dans corps et il se sent dégourdit. Les ombres d'encres sur ses deux avant-bras semblent se mouvoir sous les néons. Les stigmates de ses cicatrices et de son instabilité émotionnelle. Quelques étudiantes lui font de l'œil il leurs rend la politesse par un regard hautain trahissant un « approche que je te montre à quel point je peux être hospitalier ».

- Et vidé mon bar par la même occasion ! Le taquine-t-il. Oh, ça ! Un petit concert d'un groupe qui commence à avoir de l'influence dans les environs, si je me souviens bien c'est... ... un truc dans le genre.

Isaac sourit moqueur puis ajoute :

- J'ai jamais entendu un nom aussi peu rechercher ! Ça manque d'inspiration tout ça ! J'en connais une qui ne se gênerait pas pour leur en mettre plein la tronche à ses occultistes de merde.

Les yeux de Brett s'illuminent, amuser.

- Clary Button et son frère jumeaux Jake, oui c'est vrai, des pro dans ce domaine ! Je dois avouer que les voir me donne la chair de poule. Ils ne viennent pas du même monde que nous. Ça fait un baille que ces deux idiots ne sont pas venu siphonné mes réserves. Heureusement pour moi, ça fait mauvaise ventes. Ils n'ont aucune notion du mot civisme.

Isaac, l'air pensif, accoude ses deux bras ébouriffant ses cheveux de jais. Il joue avec son anneau circulaire de sa lèvre inférieure. Il l'aspire, son collier en argent en forme de loup se balance timidement.

- Je me suis fait chier à les remettre sur une bonne pente, si tu les croises soit responsable et ne leurs ouvrent pas la porte. J'suis fatigué de ramassé ce qui reste d'eux à chaque fois qu'il sorte de chez toi ! Le sermonne-t-il.

- Holà, qu'est ce qui t'arrives ? Tu t'es levé du pied gauche ? T'en a gros sur la patate on dirait. Le docteur Rolls t'en a encore fait voir de toute les couleurs, qu'est ce qu'elle te voulait cette fois ?

- Fouiller au tréfonds de mon âme pervertie afin d'y trouver un semblant d'humanité. Ironiset-il avec amertume.

Brett Peterson éclate de rire. C'est un bonhomme charmant à la Hubster, crâne rasé couvert de tatouages celtique et une longue barbe rousse. Pourvu de lunettes à carreaux adoucissant ses yeux
gris. Coté vestimentaire, ils s'assemblent bien même s'il est plus simpliste au niveau des gouts. Le verre s'abat violemment sur le marbre, sa main tremble de rage. Rolls ne l'aime pas beaucoup et il le lui rend bien. Une querelle germe entre eux, depuis pas mal d'années. Elle s'obstine à fouiner dans son passé et il s'entête à lui barrer les portes de ses pensées. Il n'y a rien de pire pour un psychologue que d'être privée de son travail. Chacun abat ses propres cartes pour gagner du terrain.

- Les psychologue et leurs leçons de morales, ils pensent tout comprendre, tout saisir. Il y a des choses qui ne peuvent pas être réparer. A leur contact tu as cette putain de sensation d'être leur petite expérience, si tu réponds bien tu as un petit bonbon à la menthe. Foutue psychiatre à la con. J'ai passé mon existence à me battre seul et ce n'est pas prêt de changer. Ces mecs en blouses ne viendront pas me dicter les codes.

Brett passe sa main dans sa barbe, l'air songeur.

- Ouais, j'ai entendu parler de ce nouvelle institut qui viens d'ouvrir, enfin ça fait 1 ans qu'il a ouvert ses portes, c'est ça ? Fit-il d'une voix apathique. Ils n'ont pas l'air du genre à parlementer longtemps ceux-là, fait attention à toi.

La légende raconte que le manoir fut frappé par une malefiction familiale en 1900. Une riche famille de scientifique et de médecins a l'apogée de leur gloire, réduite à un seul survivant. Des histoires bizarre et glauque tournent sur les docks. Tous dans la ville en on entendu parler ou leurs a été conté depuis leurs tendre enfance, le conte du L'institut- Les Tours Noires. Et aucun villageois n'avait et n'oser jamais s'aventurer au delà de la lisière de la forêt, la où se trouver la délimitation de l'institution. Certains dans le temps  s'y étaient risqué et de ce qu'on raconte n'en sont jamais revenue. Des spectre et une ombres grisâtres pure produit de leurs peurs et de leurs imagination apparaissent entre les arbres où surgissait sur la nationale 119 piégeant leurs conducteurs dans épais brouillard interminable. Une fois, le vieux James Pills avait jurer sur la bible être tomber sur le croc mitaine au bord de la rive du lac. Mais le vieux prêtre n'avait déjà plus toute sa tête depuis bien longtemps.

- Quels bande de vieille pies ! Qu'ils cotisent pour leurs retraitée au lieu d'implanter ces conneries dans le crâne de gamin impressionable. C'est à cause de ces sales branches qu'on nous relook bizarrement ! Il y a sans aucun doute une par de vérité. Mais l'imagination a fait le reste.

- Aaah, laisse-les ils n'ont rien à faire de leur journée. Avec ces gens-là il faut avoir de quoi contre argumenter, crois-moi, quand il y a une faille dans leurs ragots faut s'en servir. Ils surenchérissent beaucoup. Ta entendu parler du Madame Parks, ce matin elle raconter à cette harpie de Rosemertha...

Isaac se mord la lèvre.

- Ouais, j'ai moi-même eu vent de ses rumeurs, c'est une bouche à oreilles ici ! Mais ce n'est pas suffisant pour faire tomber des poissons de ce genre. Ça ne vaudra rien dans des tribunaux et puis ils tiennent beaucoup de citoyens influents sous leurs coupes. Des petits merdeux comme nous ne pèseront rien dans la balance. J'ai déjà assez de merde et des putains d'habitants hostiles à notre immersion en société sur les bras. S'enflamme-t-il, irrité, il tape du doigt sur le comptoir. Ils savent que les patients des Tours Noires  sont des têtes bruler, ils se mettent en avant pour se faire passer pour les bons samaritains. Si ont fait un faux pas, retour à la case depart et bonjour la prison. Ils sont rusé ces animaux.

Quelques clients se ramènent accaparant Brett pendant un moment mais celui-ci a vif allure revient sur ses pas.

- Je te plains l'ami, jouer dans la même cour qu'eux sera difficile, ils ont de l'expérience, l'argent et l'influence nécessaire. Mais ta la carrure pour. Personne ne se battra aussi fort que toi et ça ! Ça fera la différence. S'ils bafouent les droits de l'homme, référer s'en aux plus hautes autorités...

- Qui me croira ? Sérieux ? Entre un petit branleur au lourd casier judiciaire ou la gentille Rose Anne et son Yorkshire tout mignon ? Ça fait longtemps que l'on a plus voix au chapitre.

- En tout cas compte sur mon soutien. Tu sais que beaucoup de monde sont derrière toi dans ce bar. Ajoute-t-il en désignant les bikers derrière eux. Si tu as besoin de quoi ce soit, cassé des jambes ou faire un coup de pression à ta Webber, on s'en occupe.

Brett tend son poing et il fait de même.

- C'est une proposition intéressante mais je préfère mener le combat seul et avec subtilité.

Brett hausse les épaules, il saisit le torchon sur son épaule essuyant le dessus de son bar avec.

- Comment s'est passé ta semaine avec John, le mécanicien ?

Isaac émet un rictus mauvais.

- Ce petit batard à encore essayer de m'enfumé, je lui ai fait comprendre qu'il valait mieux pour lui qu'il me paye.

- A l'aide de tes poings, je dois avouer que c'est bien persuasif comme méthode.

- Parfois la violence c'est la seule chose que comprennent ces chiens.

- Amen, mec !

- Il est temps que j'y aille, ils doivent surement m'attendre de pieds fermes. C'était cool de te voir, on se reverra ! Le manoir de l'horreur m'attend et tu sais à quel point j'aime y ajouter ma touche personnelle.

- Te supporter tous les jours doit être un véritable calvaire. Je te connais assez bien pour le savoir. T'es le bienvenu quand tu veux, mec !

- Encore heureux, je suis chez moi, ici aussi ! Répond-t-il en lui jetant un bouchon de champagne en pleine face.

Brett fait la moue et le menace gentiment d'un doigt.

- Salut, enflure.

Aussitôt dit, il se redresse et réajuste sa veste s'approchant des motards. Chewing-gum en bouche il mâchouille grossièrement calant un cigare sur son oreille. L'un d'entre eux qui joue au poker avec ses acolytes s'arrête. Il lui tend la main et il la saisit. Roger Briggs, le Président des Hungry Wolf le prend dans ses bras dans une accolade musclée. La différence de poigne est monstrueuse entre eux, ce qui fait rire grassement ses amis. Rogers a toujours été un homme bourru sur les bords un peu trop passionnés par la boisson. Son gros ventre flasque et rond sont les conséquences de son alcoolisme.

Ses cheveux blanc longs et sa barbe taillé, en dépeint un homme doux, ce qu'il n'est pas. S'il l'est, il s'en garde bien de le montrer. Il porte toujours un chapeau de cowboy et des bottes texanes. Ses chemises à rayures sont toujours sur le point de craquer et ses pantalons trop larges. Son chapeau lui sert à masqués l'étendu des brulures de son faciés gauche, un cadeau d'une crew rivale. Il a toujours cet air fatigué et morose, il a des allures d'un retraité, ses yeux foudroient sur place et raconte une histoire glaçante sur ce qu'ils ont pu voir. Conclusion Rogers Briggs sous ses airs de papy est dangereux. Son blouson de Bikers en témoigne, criblé d'impact de balle. Il n'a jamais voulu le remplacer, il dit que cela le rend plus impressionnable. Pour Isaac ce n'est que de la fanfaronnade.

- C'est maintenant que tu viens me saluer, petit ! Alors qu'est-ce que tu racontes ?

Isaac saute sur un tabouret en hauteur et taper des mains sur la table. Les jetons sont empilés les uns sur les autres, il y a une bonne mise. Quinn s'est apparemment couché mais Tom le prospect semble dans l'hésitation essayant de zyeuter à droite et à gauche pour glaner quelques information. Ils ont tous une allure menaçante, leurs vestes, insigne de ce qu'ils représentent est dissuasif à quiconque a envie de se frotter à eux. Les encres qui recouvrent la totalité de leurs corps et leurs regards transperçant raconte eux aussi un sombre récit. Quelques gazelles sont assises sur leurs genoux.

- Oh, tu sais la routine... Qui mise quoi ? Attention Stan ! Joe à un Full, ne te jette pas à l'eau ! Intervient-il en passant son bras sur les épaules du fameux Joe.

Il s'esclaffe alors que Stan se plie. Joe visiblement agacé jette ses cartes sur la table, révolter.Stan Baranov et Joe Smith, les inséparables. Si Joe fait une course il ne le fait jamais sans Stan. C'est d'ailleurs ce lien qui a eu raison d'eux plus d'une fois. Si l'un est coffré l'autre aussi. Ils ont fait de la taule ensemble ce qui a eut pour effet de resserrer leur lien fraternel et c'est ensemble qu'ils se sont fait quitter par leurs femmes. Pas de malheureux hasards quand l'un envahis le foyer conjugal de l'autre à tour de rôle. Stan est plutôt sec comme bonhomme et de taille il n'a pas de quoi effrayer un chiot. C'est sa capacité à réfléchir qui est redoutable, mesquine.

Il ne vaut mieux pas être dans les pensées de cette homme, c'est un mauvais présage. Ses cheveux bruns et gras toujours nouer en une queue de cheval, lui donne un air sévère. Il s'est taillé une moustache façon années vingt, fine et rebiquante. D'origine Russe il a apporter la dureté de son pays ainsi que son mordant. Ses yeux océan brillent de malice quand il a un succès. Il porte des gros cols rouler en laine, toujours de couleur primaire et des gants en cuir.

- Petit con ! vocifère Joe. Tu te sens toujours obligé de l'ouvrir, morveux !

Joe Smith, que dire, bougon, éternel insatisfait semble à l'ouest de ses congénères. Il n'est pas d'humeur festif, jamais. Il a toujours ce bonbon à la menthe qu'il suçote et qui agace les autres et si ce n'est pas un bonbon, c'est un cure dent. Ses cheveux blonds rasé façon militaire montre bien qu'il y a passé des années. C'est un maniaque du contrôle et de la discipline, pas étonnant qu'il soit en partie responsable des lois édicté par le club de bikers Hungry Wolf. Ses yeux noisettes sont les seuls choses qui dégagent de la chaleur chez lui. Il est d'un froid polaire. Coté vestimentaire, il se rapproche plus de lui et de Brett, un mix de rock et une touche de l'armée de terre avec ses rangers et sa casquette de la Delta Force.

- Il était en difficulté, je n'ai fait que de m'acquitter de ma dette, je pense que ça vaut l'effacement en totalité de la somme que je te dois.

Stan fait mine de réfléchir et pointe un doigt vers lui.

- Rêve pas mon pote, tu me dois 1000 dollars, tu sais qu'on réclame toujours nos dettes. Si tu veux que ton ardoise soit effacée, j'ai peut-être un petit job pour toi. J'ai besoin d'un gars qui porte ses couilles, t'as la trempe pour ce que j'attends de toi. Tu as du cran et ton air torturé est dissuasif. Ta la gueule d'un chien qui a envie de mordre et ça sa fait trembler et pisser les gens dans leurs frocs.

Il ne mâche pas ses mots, c'est Stan. Ça sent le roussi, les petits jobs comme Stan aime tant les appeler ne sont pas toujours légaux. Isaac en a fini avec le mauvais linge, il s'est rangée depuis qu'il a compris le poids des prisons correctionnelles pour mineur. Il grimace et se ferme..

- Il y a un gars près de la national 112. Il répond plus à mes appels et semble toujours en vadrouille, l'ennuie c'est qu'il a fait crédit chez nous. Tu sais comment fonctionne notre meute, tu as la tienne. On ne peut pas se permettre de laisser des fils de pute comme lui se barrer avec notre pognon et fuguer aux iles canaris, tu comprends !

- Combien ? Combien ce type te dois ?

- 20,000 dollars. Déclare-t-il avec mordant.

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