CHAPITRE SIX

-Wilson et Stone encore en train de vous laver la bouche ! Descendez de votre extase ! Tonne Evans. Hailye, tu es attendu à ton poste ! C'est-à dire en cuisine, maintenant. Tu n'as pas oublié que tu étais de corvée, ce midi !

Celle-ci prit sur le fait s'échappe des bras de son geôlier, pousse un soupir d'ennui non sans claqué sa langue sur son palet adressant un clin d'œil a Evans. Qui subjuguée est à la limite de baver. C'est le tour d'une autre voix d'intervenir.

- Cache-œil à quoi tu joues ? Le sermonne May. Dois-je te remémorer toute ses satanés remontrances que tu nous as faite sur le fait de se tenir et le respect de l'intimité d'autrui. Tu es en total contradictions avec tes propres discours là ! Will et Jake t'attend ! Tu as un planning à refaire ! Roupiller toute la matinée ne te dispense en rien de tes corvées.

Isaac mécontent pousse un grondement colérique. Son excitation était à son comble et il n'a pas pu conclure. Son œil ambré foudroie les gêneurs.

-  Ça peut pas attendre. Putain ! S'irrite-t-il en se massant le crâne alors que le savon s'échappe de son corps pour filer vers le filtreur d'eau. Je peux savoir où tu étais Anderson, tu n'étais pas au refuge ce matin quand j'y suis passé ?

- J'étais avec Mr Edward il était en train de refaire le vieux potager, il était temps. Marre de manger des légumes surgeler. Quand je pense que l'état paie une blinde pour cette endroit. Lui répond May, dos tourner. Est...ce... que tu peux...t'habiller, bon dieu, un peu de décence !

-Aarrgh. Arrête May ! Tu vas pas me dire que tu n'as jamais vu de queue ou de jolie mamelon de ta vie ! Se moque Evans. Fais pas ta prude.

- Tu... tu raconte n'importe quoi Evans... c'est malsain ! C'est interdit ! Vous n'est même pas ensemble ! Seigneur !

-Laisse Dieu la ou il est Anderson ! Tu vois c'est pour ça que Clary ne peut pas te piffrer ! Laisse ta culotte respirer un peu ! J'suis sur que ça te plairais ! Persifle Hailye. Regarde un peu ta dégaine, on dirait que tu sors du couvent !

Et c'est vrai, May n'a jamais montrer un quelconque intérêt pour l'appétit de la chair, pire encore, elle semble persister à camoufler chaque courbe de son corps sous d'épais pull over ou de jupe trop longue. La timidité névrotique de Anderson est connu de tout le monde. S'emparant d'un serviette crocheter a un mur, il s'enroule dedans afin de mettre fin à son supplice. May les yeux en l'air se racle la gorge, gênée. Hailye s'accorde elle aussi a dire qu'il est peut-être temps d'abréger sa souffrance.

-Tu es répugnante, Wilson ! La vie ne tourne pas autour du plaisir charnelle, un plaisir qui d'ailleurs n'est qu'éphémère.

Dans un même mouvement les trois lèvent les yeux au ciel, dépité.

-Il n'y a rien à sauver chez toi, c'est affligeant ! Balance Izaak. Je peux déverrouiller les portes de ta grotte, histoire de lui faire prendre l'air.

Le choc fut si violent qu'elle en titube sur le carrelage mouillé, les yeux rond.

-Arrête ! C'est... pas drôle !

Leurs besogne finit, dans un commun accord ils s'emploie à se diriger vers les couloirs, tout en laissant dans leurs sillage une traînée de goutte d'eau. Prêt de leurs portes respectifs à présent, izaak ouvre à la volé la sienne et referme la fenêtre dont le vent glacé frappe les jeunes adolescents. Hailye grelotte de froid, mortifié. Lorsqu'Izaak se retourne il est peu surpris, la moitié des habitants se trouvent devant sa porte. Will est en train d'essuyer la terre de ses mains sur son jean, vraiment ce type n'a aucune classe. Bien évidemment, ils ont retenu sa consigne à la lettre écrit sur un écriteau « PERSONNE N'ENTRE ! » qui est accroché à sa porte. Sauf Jake qui s'est permis de s'installer sur sa chaise de bureau grattant un air sur sa guitare électrique, il n'y a que lui pour faire des actions aussi suicidaire. Il attrape un soda qui traîner et se l'enfile sans demander son reste. Ce qui aurait sans doute pu passer si des mégots de cigarettes ni avaient pas été jeter. Aussi sec, il dégobille au-dessus de la rambarde, les yeux brulent d'écœurement. Le jeune roux à lunette, Donovan éclate de rire dans un air franchement moqueur.

- Leçon numéro un, être hygiénique ! On ne boit pas après les autres. Il y a du chemin pour atteindre le civisme mais je ne m'en faits pas, tu vas-y arriver ! Persifle Donovan.

- Putain, Stone pourquoi tu y as foutu de la cendre  ? Demande-t-il éberlué. En plus elle est chaude, qui boit un soda chaude. Ce que tu peux être bizarre dans ton genre.

- Barre toi ! Tout de suite Button.

Ni une ni deux il s'exécute.

-Ça va, ça va regarde je me tire !

Izaak s'active à enfiler des  habits propres sous le regard admiratif de ses pairs. Hailye elle n'a pas perdu de temps et leurs a fausser compagnie pour s'apprêter. Elliot tente un pas sur son territoire, manquer.

- Dégage de ma chambre Hanks, now !

Donovan, L'intello-ingénieur à lunette au regard hautain et à la coupe de surfeur qui finit toujours emmêler à force de se torturer les méninges sur internet. C'est un maniaque du contrôle, il s'isole toujours au creux d'un arbre et gare à celui qui ose le sortir de sa transe. Il a toujours cette moue contrite, l'air de dire «  essaie d'être plus intelligent que moi pour voir »  qui ne le quitte que quand il n'est pas d'humeur. - Ce qui veut dire presque jamais -. C'est un excité de l'informatique. Depuis que l'on lui à enseigner les modalités il est aussi accro à ces technologies qu'un camé à ses amphétamines. Il ne tient jamais en place et a toujours un jeu à tester sur son ordinateur qu'il a fait entrer illégalement. Isaac à bien tenter de l'en lui arraché mais c'est comme lutter à contre-courant du vent. Il finit toujours par revenir avec toute sorte de gadgets et si par malheur on vient à les jeter, il arrive des merdes. Mauvais karma avec ce gars-là.

Il a cette manie de faire craquer les os de ses doigts et de se pincer le nez lorsqu'il est contrarié. Il porte toujours des pulls en laine qu'il ajoute par-dessus une chemise soit simple ou à carreau. Ses pantalons se compose de ceux de chez le tailleur, d'ailleurs ils se demandant tous ou ils trouvent son fric. Ne parlons pas de ses chaussures versions richelieu qui les ramènent dans les années vingt. C'est le roux aux yeux verts, corps fin et sec qui passe inaperçu. Mais toujours apprécié pour son intelligence et que l'on sollicite souvent pour toute sorte de pépin.

- Au faite on peut savoir où tu étais hier soir ? T'es pas revenue ! Tu sais que l'hivers l'heure du couvre-feu change. C'est vingt heure maintenant. Intervient Fell.

- Eh ouais, je crois que c'est une question de luminosité, un truc du genre. Je ne vois pas trop le rapport comme si notre état d'esprit aller changer en fonction de la météo, ils peuvent être stupides parfois. Reprend Donovan.

- Désolé, mais j'ai été pas mal pris avec le boulot et tout un tas d'autre merdes. Puis il s'écrie pour bien se faire entendre. J'ai du travail ! Alors cassez-vous de mon palier, vous serez chic.

Evans fronce les sourcils, perplexe.

- Mec, tu  n'es pas revenu hier et nous sors pas la raison debile que t'as donner à Webber on est pas aussi con. Button m'a dis que tu étais partie au Sharp Claws. Tu t'es encore mis dans de sale draps, Stones ? T'avais pas dis que tu arrêter ces conneries ?

Isaac tique. Des paires des yeux se braquent sur lui avides d'information. La plupart d'entre eux ne connaisse rien de ses pratiques illégal il n'est pas étonnant dans voir totalement dans le brouillard.

- Putain Evans toujours à pinailler ! D.E.H.O.R.S !

Elliot lui adresse un sourire contrit et lève son pouce en signe de confirmation et tout le monde retourne à ses principales occupation, non sans rechigner. Sauf Evans, décidément il est déterminé à mettre les points sur les i.

-Dis-moi que je me trompe et que ce débile de Button ment !

Izaak s'avance à marche rapide vers sa porte, épie au alentour au cas où des oreilles mal placé se dissimuleraient. Puis après vérification, il claque sa porte faisant face à son ami.

-Qu'est ce que tu veux que je te dise, j'avais pas le choix ! Tu sais que j'étais endetté jusqu'au cou. Ces gars-la, c'est pas du menu frotins. On douille pas des gars comme Roger Briggs, tu es mieux placé pour le savoir. Toi aussi t'as fait crédit chez eux.

Evans blêmit et danse d'un pied à l'autre près de la porte.

-Ils t'ont demander de mes nouvelles ?

-Non, mais à mon avis ça va pas tarder ! Prépare-toi a rembourser sinon tu leurs devra une course, tout comme moi ! Je t'avais dis de pas t'enfoncer avec moi dans ce genre de tuile. Mais tu n'écoutes rien.

Isaac, souffle éreinté. Puis il se fraye un chemin vers son lit et s'assit, mains sur son visage, sa chevalière lui sous les rayons du soleil qui perce à travers les rideaux de la fenêtre.

-Quel était la nature de la course ? Livraison express ? Négociations  ?

-Je dirais...plus un genre de... sport extrême !

-Qui, qui a du faire les frais de leurs colère ?

-James Pills.

- JAMES PILLS ! Le vieux prêtre déluré ?! S'exclame Evans, estomaqué ! Mais... c'est ridicule... bordel mais qu'est ce qu'il fouter à marchander avec eux. Ça alors, il y a vraiment de drôle de chose qui se passe dans cette ville.

- Il les à escroqué de 10,000 Dollars ! Lache Izaak.

- 10, 000 Balles ! S'ecrie l'interpeller.

- Ferme là ! Personne ne doit savoir ! Chuchote-t-il.

- Je suppose que tu t'en es occupé en bonne et du forme.

Izaak opine du chef, le regard perdu dans les vagues.

- Bon...bon...parfait ! Maintenant reste loin de tout ça ! Tu as assez de truc à gérer pour retomber dans ses travers. Si ils ont besoin de quoi ce soit dit leurs que c'est avec moi qu'ils vont devoir traiter désormais.

- Pas question Rodriguez, je te laisserai pas...

- Je te demande pas ta permission ! Le coupe t-il catégorique. Maintenant bouge tes fesses on a du maille.

***

De retour au refuge, il se fraye un chemin au cœur des cabanes, la plupart des résidents son rentrée a l'institut pour le dîner. N'ayant pas d'appétit il profite du calme ambiant pour prendre sa playlist et son sac à dos. Pendant toute la durée de sa promenade il se perd dans ses pensées. Fredonnant l'air, il se dirige vers les vieux sentier battu qui bordent le lac. S'asseyant sur le grand ponton, il trompe ses pieds sur la surface de l'eau. la froideur de l'eau le fait frissonné. Puis visiblement décidé, il jette ses affaires sans ménagement et se précipite dans celui-ci. Toute sa colère et sa peur s'évanouissent dans la pureté de l'eau, la il peut reposer son esprit en ébullition, sa fureur bouillonnante s'effondre au contact glacé du lac, il peut noyer ses tourments tout entier.

Il frotte son corps crasseux ainsi que son visage avec les savon qu'il a soigneusement emporté.. Il y a divers savonnettes hautes en couleurs. Mais cela ne semble pas lui convenir car il s'empare de petites graines de savon à l'odeur de vanillé et de fleur d'oranger.Celles-ci coulent à pique et donne cette fois-ci une allure pastel à l'eau et la fait moussé. Il s'empresse de frotter ses ongles noircis de crasses mais c'est plutôt son cœur qui devrait être purifié de cette encre noire qui compacte les embouchures de son organe vital. La douceur et la vapeur de l'eau détend tous ses nerfs, déracinés toute les mauvais herbes autour de la propriété l'a vidé de ses forces.

S'approchant de son smartphone, il active sa playlist, il vogue à présent dans les méandre de la mélodie. Et c'est sans en prendre conscience qu'il s'assoupi. Il est réveillé en sursaut par des bruits assourdissant, une musique pulsante et vibrante venant du refuge. D'un geste brusque, il s'extirpe de sa torpeur et s'active à s'habiller puis reprend le chemin inverse. La tonalité se fait de plus en plus forte à mesure qu'il avance. Passant le portail en fer, il monte les escaliers en bois se dirigeant vers la source même du raffut. Ouvrant la porte silencieusement, un vacarme assourdissant retentit, quelqu'un s'emploie à tout ravagée sans faire preuve d'un minimum de retenu.

- Y a quelqu'un ?

Aucune réponse hormis le carnage qui se poursuit sans lui prêter attention.

- RODRIGUEZ ? Button Boy, Hanks ?

Rien, pas de réponse, juste le bruit du verre qui se brise. Il se redresse, à l'affut, le regard divaguant. Il a l'allure d'une bête, sur ses gardes il est prêt à bondir sur sa proie. C'est à pas de loup qu'il avance. Il est si silencieux qu'il en est presque devenu inexistant, les bougies apposées sur les étagères se mouvoient aux rythme de son corps forment une ombre terrifiante sur les murs. Seul le léger bruit des gouttes qui s'échappent de ses cheveux et de son corps, s'éclatent au sol. Dans une idée farfelue il s'empare de la batte de baseball qui trainer contre l'un des murs. – Celle d'Evans- Soudainement lassé de sa discrétion en sentant une présence indésirable dans la pièce qui le sépare du petit couloir. Il accélère manifestement prêt à dérouiller l'intrus qui a la mauvaise idée de le chercher en plein réveil.

Une ombre drapée d'une capuche est en train de farfouillé avec brutalité et précipitations dans les grandes commodes en aciers. Il semble guetter par la fenêtre une quelconque mauvaise venu. Faisant au passage voler des documents aux sol. Mâchoire contracté et l'air menaçant, Izaak n'hésite pas une seconde pour asséner un violent coup dans l'arrière crâne de son opposant. Celui-ci sur le coup brutal de l'impact s'écroule lourdement à terre avant de se mettre à brailler.

- Putain ! Salopard !! Qu'est ce qui te prends ! Siffle le malheureux. C'est moi sombre idiot !

La capuche qui le dissimule s'abaisse pour laisser place à un visage courroucé, lui étant bien trop familier. Il lâche un juron, jetant la batte sur le canapé..

- Brown ! Souffle-t-il. On peut savoir ce que tu fous dans la cabane de Rodriguez , habillé comme un voleur ?

Will répond pas, hébété. Plus occuper à masser son crâne endolori, l'air grimaçant. Il ne l'a pas raté, le pauvre à déjà une bosse qui se forme. Will se relève chancelant en saisissant la main tendue de son bourreau.

- Parfois, je me demande qui de vous deux ( Evans ) est le batteur dans l'histoire ! Tu m'as sacrément amoché. Raille-t-il.

Indifférent, Isaac croise les bras et s'adosse à un pilier, l'air ennuyé. L'eau qui s'échappe de lui vient de former une minuscule flaque sur le sol.

- Je n'aime pas du tout me répéter. Alors ?

Will, le regard fuyant se frotte les mains et lui adresse un sourire nerveux.

- Je...ahaha... j'étais en train ! Commence-t-il embarrassé.

- Non, tu sais quoi ne dis rien ! Ton attitude parle pour toi ! Fit-il en mettant un doigt devant sa bouche. T'as la tremblotes, le visage pâle à faire pleurer un mort. T'es un livre ouvert Brown. Isaac prend air accusateur puis ajoute d'un ton acide. Un petit manque de sensation ?Toi et Rodriguez avaient recommencé votre petit trafic ! Dis-moi que Button se  trompe et qu'une infime partie d'intelligence et de bon sens sommeille encore dans ce petit noyau qui te sers de cervelle.

- Je... commence Will. Je ne sais pas quoi dire...

- Tu as recommencé à te doper ! Siffle-t-il.

- Écoute Stone je peux tout t'expliquer ! Dit-il main en l'air pour se dédouaner.

- Je m'en doutais... il n'y a rien a espéré d'un bon à rien comme toi. Passons... pourquoi Fell était furieuse ?

Will d'un air ahuri s'avance vers lui, le regard fou. A tel point qu'il sent son souffle lui caresser le bout du nez. Zieutant les alentours, il explose d'une voix plaintive :

- Oui, Rodriguez et moi avons recommencé notre petit trafic, comme tu dis. Qu'est-ce que tu crois ? Qu'on va continuer à dépendre de ces merdeux en blouses ? Il faut préparer l'avenir N'a-qu'un-oeil.. Je ne compte pas moisir éternellement, ici. Et en parlant de White, cette fille est cinglée, tu m'entends, cinglé ! J'ai juste perdu un petit truc et elle veut m'obliger à participer à ses corvées. Il y a une sortie avec des mômes que les intervenants ont organisés, une sorte d'adaptation pour nous sous étroite surveillance, elle veut que je prenne sa place. Je n'ai pas le profil. Je n'aime pas les mioches, je préfère leurs mères. D'après elle, je manque de bon sens et de maturité ! C'est elle qui dit ça ! Je n'ai rien à me reprocher, RIEN ! Si tu la croise tu le lui diras. Maintenant aide-moi a retrouver cette bague, avant qu'elle nous pète une crise.

Isaac en perd ses mots, la fureur bouillonne dans ses veines. Il passe une main sur son front, qu'il masse. Ce mec a le don de lui foutre des migraines. Il ne changera jamais.

- Button avait raison sur toute la ligne, j'aurais dû te déboiter la mâchoire lorsqu'il était encore temps. Mais j'ai passé ce fait sous silence parce que je me suis dit que tu étais capable de te prendre en main. Mais tu es encore une déception, tu me dégoutes, tu comprends ce que je dis ! Les toxicos dans ton genre, je m'en débarrasse. Parce que les petites merdes comme toi ne font qu'empoisonné le monde. Tu aurais fait ton petit trafic ailleurs qu'auprès d'une école, j'aurais passé mon chemin. Mais, ici, ce n'est pas un de tes films d'actions à la con. Ici, c'est la vraie vie, la dur. On est dans un putain d'hôpital psychiatrique. Et ceux qui ne respectent pas leurs codes finissent derrière les barreaux. Mais pardon, excuse-moi, c'est peut-être de ça dont tu as envie. Si JAMAIS, je viens à y être mêler, j'exploserai ta petite tête d'imbécile heureux, comprendo ?

Will déglutit et recule se cognant contre l'une des tables basses.

- Oui... lâche-t-il dans un souffle.

- Tu crois qu'il va se passer quoi quand ils apprendront que tu vends tes pilules à des mômes de quatorze piges, hein ? Fini Institut, bonjour la détention pour mineur. A dieu l'avenir que tu es en train de prévoir. Pour revenir à cette histoire d'organisation, ce sont des enfants... pas des bébés dépourvu d'intelligence ! Cette bague qu'est ce que c'est  ?

- Un héritage de sa mère...je crois... Gamins, bébés c'est du pareil au même ! C'est des assistés, il faut leur faire la leçon, l'étude libre... etc. Je n'ai pas signé pour ça, je veux être libre de mes mouvements pas m'encombrer de bambin  ! S'indigne-t-il, un air dégouté.

- Brown ! Revenons au vif du sujet, la bague ! Arrête tes divagations. S'impatiente Isaac.

Will mordille sa lèvre.

- Euh...ben ! Bredouille-t-il, se grattant l'arrière du cran. En fait, il est possible que je l'ai accidentellement vendu.

Isaac le foudroie du regard s'approchant de lui dangereusement.

- Arrête de me prendre pour un con, on ne vend pas accidentellement quelque chose, c'est encore pour t'acheter ta consommation. Brown, je ne peux plus rien pour toi. Tu veux retourner en désintoxication. Le menace-t-il. Sors-toi de cette merde tout seul je t'avais averti que je ne couvrirais plus tes conneries ni celle de Rodriguez. Bousillez-vous la gueule, c'est votre problème maintenant.

- Stone, ne le prend pas comme ça ! Tu ne peux pas comprendre ce que je traverse. Putain j'en ai besoin !!

Les poings d'Isaac se serrent et avant que Will n'en prenne conscience il fut soulever par son sweat shirt et coller au mur. Les veines du front d'Isaac se mettent à ressortir, ses dents se retroussent tel un animal, une lueur sombre éclaire ses pupilles. Il s'empare de sa main de la mâchoire de son adversaire.

- Tu peux crever, je n'en ai plus rien à foutre. Noie-toi dans tes tourments...

Et c'est sur ses mots qu'il le relâche et qu'il tourne les talons, laissant un Will au sol, désemparé.

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