Chapitre 6.2
Je me sens comme si on me poignardait au ventre. J'ouvre les yeux et gémis de douleur en me repliant sur moi-même. Cest atroce comme douleur, je regarde autour de moi a la recherche de Caleb, en vain. Il n'est plus là. Où est-il ? Peut-être qu'il est allé aider les siens au combat ?
Je veux me lever du lit pour aller sous l'eau de la douche pour me détendre, mais impossible de bouger sans qu'une vive douleur me mette à terre. Les larmes coulent d'elles-mêmes sur mes joues, je veux Caleb.
J'entends la porte de la chambre s'ouvrir à la volé, en levant la tête je vois Naros. Que fait Naros ici ? Il a l'air inquiet, que de passe-t-il ? Caleb ne va pas bien ?
"Maël, il faut que tu vienne avec moi, Caleb a dû se rendre d'urgence au grand palais, ne.tinquizte tout va bien pour lui" m'explique Naros en essayant de me lever du lit, en vain.
Je cris de douleur, et le rejette loin de moi a chaque touché de sa part. C'est comme si ma peau brûlait à son contact.
"Je veux Caleb, je veux Caleb !" Criais-je de plus en plus fort.
Les lurs de la chambre tremble au contact de ma voix et Naros se recule de quelque pas en soufflant, découragé.
"Maël, Caleb te rejoindra bientôt, mais il faut partir" s'impatiente l'ami de mon démon.
Je grogne et me lève par une force qui m'est encore inconnu. Je m'avance dangereusement vers lui et m'arrête qua.d il tombe au sol, misérablement.
"Non" dis-je d'une voix caverneuse avant de sauter par la fenêtre qui se trouvait derrière moi.
Contre toute attente je ne tombe pas au sol ou dans l'eau noir. Je vole, non pas grâce à mes ailes, mais grâce à un dragon. Je suis sur le dos d'un dragon, je n'arrive pas à y croire. Je sais au plus profond de mon etre que c'est moi qui l'ai appelé.
Je me sens un peu mieux malgré la douleur persistante dans le creux de mon estomac. Je ne sais pas où je vais, mais je laisse le dragon nous conduire où il veut. Je m'allonge sur son dos et et souffle doucement en appréciant le vent contre ma peau brûlante de fièvre.
"Maël"
Je me redresse en regardant partout autour de moi, c'est Caleb. Jeblentends, mais où est-il ? Je gémis de douleur en ne le voyant pas. Je suis seul ici, mais pourquoi je l'entends comme s'il était a côté de moi ?
"Maël...suis ton instinct mon amour, tout ira pour le mieux"
Je ne comprends pas ce qu'il veut dire, mais j'essaye de suivre son conseil. Je me recouche et ferme les yeux, laissant parler mon instinct. Le dragon change de direction, je sens le vent dans mon dos puis sur mon visage. Je garde le peu de bien-être que j'ai pu avoir grâce a la voix de Caleb et fait confiance a ce dragon. J'ai l'impression qu'il est lié directement à moi. Comme si son cœur était lié au mien, mais que mon âme était attaché à celui de Caleb. C'est si étrange comme sensation, je me rends tout de même compte que je me sens moins seul.
Ce constat me fait du bien, ca me donne la force de me relever et de rester assis sur le dos du dragon. Je prends le temps de l'observer, ses écailles sont d'un rouge fif, c'est magnifique. Il est pas très grand, mais j'arrive a sentir sa force à travers mon corps. Drida, c'est son nom. Je ne sais pas comment je le sais, mais je le sais.
Drida amorce une descente et nous voilà sur la terre ferme, au seuil d'une forêt blanche. Oui, blanche. Les arbres, les feuillage, le sol tout est blanc. Je descends du dos de Drida et le remercie en caressant son museau. Il souffle par le nez, doucement et pousse sa tête verre mes mains. Je souris face à ça avant qu'il s'envole dans les airs au plus loin du sol.
Je m'aventure dans la forêt et la froideur du lieu ne m'atteind absolument pas. Comme si la chaleur de mon corps me suffisait à contrer l'attaque du vent froid contre ma peau. Cest tout aussi bien je n'ai jamais aimé le froid.
Je sens que je dois faire attention ici, ce lieu presque paradisiaque cache un sombre secret. Comme si cet endroit regorgeait d'évènements plus que sanglant. Je peux presque entendre des plaintes porter par le vent entre les feuillages des arbres qui ont l'air sans vie.
Je continue de marcher jusqu'à arriver devant une grande porte fait de bois et de lierres. C'est pas rassurant, mais je pousse tout de même la porte, porter par le courage que m'envoie Caleb. Je le ressens de plus en plus, alors hors de question d'abandonner maintenant.
Je travers la porte est arrive dans un grand jardin paradisiaque. C'est tellement beau ici, on se croirait dans un conte de fée. Je m'avance dans ce grand jardin jusqu'à apercevoir un chalet. Une chose en moi me dit qu'il faut que j'entre dans ce chalet, alors je marche rapidement, à la limite de courir pour entrer dans la jolie bâtisse.
Une fois à l'intérieur, une délicieuse odeur de chocolat chaud se repend tout autour de moi. J'observe l'endroit et inspire profondément avant de me rendre compte qu'entre l'odeur du chocolat, j'arrive à sentir l'odeur de Caleb. Il est là, je cours à l'étage en empruntant les escaliers et entre dans la seule pièce à l'étage.
Je tombe sur Caleb, allongé sur le grand lit de bois qui trône au milieu de la chambre. Je m'avance jusqu'à lui, mais m'arrête en le voyant dans un mauvais état. Il est en sang et repsire difficilement.
"Caleb..." dis-je en larme.
"Je vais bien Maël, il me faut un peu de temps pour guérir" dit-il en m'invitant à le rejoindre dans le lit.
Je ne l'écoute pas, mais decide de faire confiance à mon instinct. Je mords mon poignet pour ensuite présenter le sang qui coule de ma morsure contre les lèvres de Caleb qui boit le liquide rougeâtre après une légère plainte.
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Heyyy
Voici la suite !
Un avis ?
Il ne reste plus que quatre chapitres avant la fin !
A dimanche !
Mymy
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