Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire 2/7

Pdv Louis

Bordel, je suis en surchauffe !

Le regard d'Harry est tellement intense que je pourrais m'enflammer sur place.

Mourir par combustion spontanée à cause du désir, c'est possible ça ? Je n'en sais rien, mais j'ai vraiment, vraiment chaud !

C'est l'effet Styles ! Je n'y peux rien, il me rend fou !

Trop beau, trop sexy, trop Harry... Monsieur Harry-Sexy, ouais, ça lui va définitivement bien !

Mon fiancé s'approche de moi avec sa démarche féline et je sens mon ventre se tordre d'anticipation. Je mords ma lèvre de façon suggestive ce qui fait s'assombrir ses pupilles. C'est totalement fou ce qu'on s'apprête à faire ! Faire l'amour dans son atelier ! Mais tant pis, on en a besoin. On a besoin d'oublier, de se retrouver et surtout de se souvenir pourquoi ça vaut le coup de se battre.

Harry pose doucement sa main sur ma joue pour la caresser avant de descendre dans mon cou puis retracer le dessin de ma clavicule, de mon sternum puis de continuer jusqu'à mes abdos qui se contractent à son toucher. Ses doigts laissent des sillons brûlants là où ils se posent, provoquant en moi une telle émotion que j'en tremble sans pouvoir le contrôler.

Il défait d'un geste habile le bouton de mon jeans avant de reprendre ses caresses jusque dans mon dos et remonter le long de ma colonne vertébrale. Nos regards sont ancrés l'un à l'autre, incapables de se détacher tandis que mon souffle se fait plus court tant ses gestes sont sensuels alors même qu'il n'a encore rien fait de concret.

Ne tenant plus, j'attrape le bas de son tee-shirt pour l'attirer à moi. Il se penche pour caresser mon nez du sien, son souffle s'échouant sur ma bouche.

- Tu vas me rendre fou, je chuchote, bien trop instable pour poser ma voix correctement.

Il rit avant de faire mine de m'embrasser, mais lorsque je frôle ses lèvres, il se dérobe.

- Tu te fous de moi ? je grogne en affirmant ma prise sur le tissu de son haut.

Il joue avec ses sourcils, un sourire en coin avant de recommencer son manège plusieurs fois. N'y tenant plus, j'attrape son visage entre mes mains pour l'embrasser avec tellement de force et de passion qu'il en gémit.

Le baiser est sauvage, mes mains avides passent sous son tee-shirt et parcourent son épiderme qui se couvre automatiquement de frissons. La température grimpe rapidement dans la pièce tandis que son corps se colle au mien. J'ai chaud, j'ai envie – besoin – de le sentir contre moi, de sentir sa chaleur se mélanger à la mienne, que son odeur laisse sa trace sur ma peau. De lui appartenir, entièrement.

Je ne sais pas si c'est le fait que l'on peut se faire surprendre à tout moment, même si la porte est fermée à clé, ou l'endroit qui est inédit, mais je tremble d'excitation tant je suis impatient. Je passe frénétiquement mes mains dans ses boucles alors que sa bouche dévie dans mon cou. Je halète alors qu'il me mordille la peau et me marque.

Il se détache de moi quelques secondes pour retirer son haut. Je ne peux m'empêcher de parcourir des yeux son torse magnifiquement sculpté. J'ai tellement envie de lui, de me perdre dans son étreinte, que j'en ai mal au ventre.

Bordel, il est à tomber !

Et il est à moi !

J'ai une chance insolente d'être fiancé à lui, c'est pas possible autrement !

Harry revient prendre mes lèvres dans un nouvel échange passionné tout en descendant mon jeans et mon boxer d'un geste rendu habile par l'habitude. Lorsque je suis entièrement nu, je m'allonge sur le siège qui lui sert habituellement pour ses clients. Il ôte ses derniers vêtements et me rejoint, son corps épousant parfaitement le mien.

Lorsque nos sexes gorgés d'envie entrent en contact, je ne peux empêcher un gémissement sortir d'entre mes lèvres. Je me cambre légèrement, à la recherche de plus de contact. Il en profite pour embrasser mon cou, mes clavicules tandis que son bassin se frotte doucement au mien.

Il remonte jusqu'à mon oreille tout en lapant ma peau devenue incandescente.

- Je n'ai pas ce qu'il faut ici, souffle-t-il, mais je vais te donner un avant-goût de ce qui nous attend ce soir.

Haletant, je ferme les yeux une seconde pour me reprendre et réussir à articuler mes mots correctement.

- Tant que tu éteins l'incendie que tu viens d'allumer, ça me va... mais dépêche-toi si tu ne veux pas que je mette le feu à ton atelier...

Il rit silencieusement avant de se redresser et de déposer une série de baisers de mon sternum à mon nombril.

- Vos désirs sont des ordres, mon amour, chuchote-t-il avant de se redresser sur les genoux.

Il écarte mes jambes pour s'installer entre elles, posant ses mains sur mes hanches. Après m'avoir volé un énième baiser, il se penche pour poser ses lèvres sur ma virilité. Je me pince les lèvres pour ne pas faire de bruit et plus encore lorsque je sens sa langue glisser autour de moi. Il s'amuse à parcourir ma longueur et suçoter mon gland pendant plusieurs secondes pour me rendre fou avant d'enfin me prendre en bouche.

Je suis tellement parti que je suis obligé de poser ma main sur ma bouche pour ne pas crier. Les yeux fermés, je profite de la douce torture qu'il m'inflige. Ma respiration est erratique, mon cœur bat comme un forcené dans ma poitrine et je manque chavirer lorsqu'il me prend un peu plus profondément en creusant ses joues et que l'un de ses pouces masse mon intimité.

Il est doué, y a pas à dire !

Il me pénètre de son doigt tout en intensifiant ses vas et viens autour de moi. Mon cœur bat comme un fou, mes jambes tremblent, le plaisir est si fort que j'ai l'impression que je vais exploser. Lorsque je sens mon bas ventre s'enflammer, je me force à maîtriser ma voix pour l'appeler doucement. Il retire son doigt de moi et passe sa main sur mes testicules. Il joue encore un peu avec mes limites, s'amusant à me faire perdre la tête avant d'enfin me relâcher alors que je suis vraiment au bord de la jouissance.

Il plonge son regard assombri par le désir dans le mien et vient se caler contre moi. Il m'embrasse à en perdre haleine tout en se frottant contre moi.

C'est tellement bon ! Il est tellement chaud, sensuel, volcanique... il est juste parfait.

Je resserre mes jambes contre son bassin pour le maintenir contre moi et descends ma main entre nous pour nous attraper tous les deux dans ma poigne. Je commence à nous caresser de bas en haut, d'abord doucement, puis de plus en plus vite. Notre baiser se fait de plus en plus brouillon alors que le plaisir monte par vagues. Haletants, transpirants, nos corps glissent l'un contre l'autre tandis que mes doigts s'activent toujours autour de nos sexes. C'est un miracle qu'on ne soit pas encore tombés du siège, sans doute parce qu'il est assez large et confortable.

Harry se redresse légèrement et pose sa main sur la mienne pour impulser un rythme plus fort alors que son visage plonge dans mon cou, signe qu'il n'est plus très loin de son apogée. Je ne peux empêcher mon bassin de partir en avant, mon ventre se tord, puis un dernier coup de poignet et je viens entre nous, étouffant mon cri contre son épaule. Il continue quelques secondes supplémentaires, prolongeant ainsi mon orgasme avant d'enfin atteindre le sien.

À bout de souffle, il se laisse tomber sur moi en veillant cependant à ne pas m'écraser non plus. Je plane à cent mille, je suis totalement stone comme si je venais de fumer un ou deux pétards ou si j'avais bu une bouteille entière de Vodka tout seul. Il est ma drogue, ma morphine, mon endorphine... je soupire avant d'éclater de rire en réalisant le cours de mes pensées.

Harry s'appuie sur un coude pour me regarder, un sourcil relevé. Il me prend pour un fou, c'est certain !

- Ça va ?

- Ouais, t'inquiète, c'est le deuxième effet Styles. Je divague !

Il sourit, amusé.

- Mais encore ?

Je secoue la tête avant de déposer une série de baisers sur ses lèvres.

- Je t'aime et ça me monte à la tête, je crois !

- Si ce n'est que ça !

Il rit avant de m'embrasser avec douceur et tendresse. Je me sens bien pour la première fois depuis des semaines, dans ses bras. Serein et comblé. Même si je sais que ça ne va pas durer, j'en profite un maximum. Je n'ai envie de penser à rien d'autre. Juste à nous, à nos corps enlacés, à nos cœurs qui battent à l'unisson.

Je revis.

Je ferme les yeux et pose mon front sur le sien tandis que ma main caresse sa joue. Je n'ai besoin de rien d'autre. Juste lui. J'inspire profondément et me détends.

Je prends ma dose de bonheur.

*

Harry est maniaque.

Non ! Il est pire que maniaque !

En fait, s'il y avait un mot pour définir quelqu'un de maniaque plus l'infini, il serait parfait pour mon homme !

Sérieusement, ça fait plus d'une demi-heure qu'il désinfecte son siège de travail avec des produits qui sentent le rat mort pour effacer toute trace de notre petite débauche. Je veux bien qu'il s'agisse de son outil de travail et que l'hygiène soit très importante pour un tatoueur, mais là, ça frise la folie. Ce n'est pas comme si je sortais de la douche en plus et que nos fluides étaient restés sur nos peaux...

J'abandonne quand je le vois passer pour la douzième fois au moins l'éponge sur le cuir sombre de l'assise. Je sors de la pièce en levant les yeux au ciel. Lyra est à l'accueil et prend congé de sa cliente en lui donnant les derniers conseils pour l'entretien de son tatouage. Lorsque la clochette tinte, mon amie tourne son regard aiguisé sur moi.

Grillé !

Elle relève un sourcil et moi, comme un con, je me marre. Qu'est-ce que je peux faire d'autre de toute façon ? Il y aurait écrit « coupable » en lettre rouge sur mon front, ça serait pareil. Je m'approche et lui souris de toutes mes dents. Elle lève les yeux au ciel et agite sa main en l'air.

- Je ne veux même pas savoir ! s'exclame-t-elle.

- Dommage, c'était... intense ! je la charrie en m'accoudant au comptoir, ma tête posée dans ma main.

Je ris en voyant ses joues se teinter de rouge. Elle me tape le coude m'obligeant à me redresser.

- Vas nous chercher deux bières dans la cuisine plutôt que de raconter n'importe quoi ! râle-t-elle pour la forme.

Depuis le temps qu'on se connaît, elle sait très bien que j'en rajoute exprès et que de toute façon, je ne raconte pas ce genre de choses, mais j'aime bien la mettre mal à l'aise, c'est trop drôle.

- Et le mot magique ? je minaude pour l'embêter un peu.

Elle me tend son majeur insultant en forçant un sourire, me faisant de nouveau éclater de rire. Elle me fusille du regard alors je me calme instantanément et rentre ma tête dans mes épaules.

- C'est bon, j'y vais !

Je contourne la banque d'accueil et me dirige vers la cuisine, la laissant bougonner dans son coin. Je récupère deux bouteilles dans le frigo, les décapsule contre l'arête du plan de travail et retourne vers mon amie qui est à présent accompagnée d'Harry. Il lève les yeux vers moi et se pince les lèvres.

- Tu m'as abandonné alors qu'on n'avait pas fini de nettoyer ! se plaint-il.

Je tends sa bouteille à Lyra et prends place sur le tabouret de bar en face de mon fiancé qui ne m'a pas quitté des yeux.

- Tu n'avais pas fini de nettoyer, je précise avant de boire une gorgée de ma boisson. Personnellement, j'estimais avoir terminé après le troisième passage de ton désinfectant qui pue.

Je ris malgré le regard noir qu'il me lance.

- C'est mon lieu de travail et...

- Ça, il fallait y penser avant, ne peut s'empêcher de participer notre amie, ce qui me fait pouffer.

- Elle n'a pas tort, je remarque alors que mon homme se renfrogne.

- Ouais bon, ça va... c'est juste... je ne veux pas que mes clients se doutent de quelque chose... argumente-t-il sans grande conviction.

- Personne ne va rien imaginer, parce que déjà ce n'est pas à ce genre de choses qu'on pense quand on vient se faire tatouer et, ensuite, dès le premier récurage c'était bon, tu sais.

- On ne sait jamais...

- Genre, tu vas me faire croire que tu n'as pas pensé à ce genre de chose la première fois que tu es venu ici ? participe Lyra en riant à moitié.

- Si, évidemment, lui et moi, à poils dans son labo... mais moi, c'est pas pareil !

- Ben tient ! s'exclame Harry en s'esclaffant.

- Si je te le dis ! Puis ce n'est pas le sujet non plus. Je me suis échappé parce que j'en avais ras le bol de te voir t'acharner sur ce pauvre fauteuil. Il ne t'avait rien fait !

Il ouvre la bouche pour argumenter, mais la referme lorsqu'un client passe la porte de la boutique. Il le salue et échange quelques mots avec lui avant de lui proposer de le suivre.

- Vous allez voir, le siège est vraiment très confortable, je ne peux m'empêcher de remarquer.

L'homme me sourit en acquiesçant tandis que mon fiancé me jette un regard assassin. Honnêtement, à ce moment-là, s'il avait eu des mitraillettes à la place des yeux, je serais mort sur le champ. Lorsque la porte de l'atelier claque, je me tourne vers Lyra et nous éclatons de rire.

- Tu es un sale gosse ! souffle-t-elle une fois calmée.

- Toujours !

- Ça fait du bien de te voir comme ça... ça m'avait manqué, remarque-t-elle, une fois calmée.

- Désolé... disons que ces derniers temps, ce n'est pas la joie...

- Je sais. Je pensais que ça s'était tassé, mais visiblement je me suis trompée. Harry ne m'en parle pas vraiment.

Je hausse les épaules avant de boire de ma bière. La brûlure de l'alcool me fait du bien, laissant un goût d'amertume sur le bout de ma langue, bien à propos vu le sujet de la conversation.

- Ça le rend malade et je pense que lorsqu'il vient ici, c'est un peu son échappatoire. S'il n'en parle pas, c'est qu'il a besoin de souffler.

- Je comprends... et toi ? Tu as la possibilité de te ressourcer quelque part ?

- À l'école, oui. Quand je m'occupe de mes élèves, j'oublie tout.

Elle va pour me répondre, mais le vibreur de son portable lui coupe la chique. Elle le sort de sa poche pour regarder qui l'appelle.

- C'est Niall... tu m'excuses deux secondes ?

- Passe-lui le bonjour.

Elle hoche de la tête et s'éclipse en décrochant. J'en profite pour récupérer l'un des classeurs de présentation qui traîne là. Ils l'ont refait il y a peu de temps et je découvre de nouvelles photos absolument magnifiques. Finalement, je passe tout mon temps libre ici, mais ça fait une éternité que je ne me suis pas fait tatouer et ça me manque. Le tatouage, c'est un peu comme une drogue. Une fois qu'on y a goûté, on a du mal à s'en passer. C'est aussi une façon de se libérer de certaines choses, de garder sur soi, comme un instantané, des moments ou des sentiments qui s'expriment à travers le dessin de l'encre.

- Tu cherches des idées ? me demande Lyra en revenant vers moi.

Elle reprend sa bière et se rassois à sa place en prenant quelques gorgées au goulot. Je hausse les épaules tout en admirant un dragon qui prend la moitié du dos d'un homme.

- Ce dessin est incroyable... mais un peu trop gros pour moi. Tu me connais, j'aime les petites pièces symboliques.

Je lève mon regard sur mon amie qui acquiesce avec un sourire.

- Tu as des envies particulières ?

Je ricane en secouant la tête.

- Non, pas vraiment. Puis vu la période et mon état d'esprit du moment, ça serait un peu trop sombre ou sanglant, tu vois ?

Elle rit en hochant la tête.

- Oui, très bien, mais... tu pourrais peut-être retourner la situation pour en faire quelque chose de positif, propose-t-elle.

Je fronce les sourcils, pas sûr de comprendre où elle veut en venir.

- Je ne vois pas très bien comment faire...

- J'ai une idée, mais tu n'es pas obligé d'accepter...

- Tu me connais ! je remarque avec un sourire goguenard. Je suis incapable de ne pas dire ce que je pense !

- Ah bon ? Je n'avais pas remarqué ! se moque-t-elle gentiment en levant les yeux au ciel.

- Ouais, c'est bon ! je râle en secouant la main dans les airs. Alors ? C'est quoi cette idée ? Je t'écoute...

- OK. Donc, Niall a voulu me tatouer l'autre fois. Il voulait essayer et comme tu as tatoué Harry une fois, il s'est dit qu'il pourrait lui aussi tenter le coup.

- Oh là ! Tu me fais peur...

- Regarde !

Lyra remonte sa manche et me montre dans le creux de son coude le symbole du carreau tracé un peu maladroitement à l'encre noire.

- Pas mal pour un débutant, j'avoue en me penchant pour mieux voir. Je ne vois pas le rapport avec moi, par contre...

Je me coupe et ouvre de grands yeux en me reculant.

- Tu ne vas pas demander à Niall de me tatouer, j'espère ? Parce que je l'adore, hein, mais là, c'est non !

Mon amie éclate de rire en secouant la tête.

- Mais non ! N'importe quoi ! C'est juste qu'Harry a le Cœur, Niall le Trèfle et moi le Carreau... je me disais que ça serait bien que tu aies un Pique.

Je fronce les sourcils.

- Ce n'est pas négatif le Pique ?

- Non, absolument pas. Beaucoup de gens le pensent, mais c'est totalement faux. En plus de compléter notre groupe et de faire un lien entre nous, un peu comme un matching tattoo, je trouve que sa signification colle parfaitement à ta situation.

- C'est quoi ?

Elle fouille dans une pile de paperasse et en sort une carte. Elle lit ce qu'il y a écrit dessus.

- Le Pique symbolise la conquête, la victoire après des obstacles ou des difficultés de toutes sortes. Il représente la lutte dont l'issue est favorable, après une volonté, une détermination ou un combat. Il signifie la fermeté, un esprit constructif, l'assurance de la réussite.

Je me tais une seconde, abasourdi. Bordel ! C'est tellement fort que ça me donne un frisson. Dire que je suis emballé est un euphémisme. Devant mon mutisme, Lyra grimace.

- Ça ne te plaît pas ? en déduit-elle.

- Tu rigoles ? C'est une super idée ! Je valide totalement !

Elle se détend aussitôt avant de se mordiller la lèvre, signe de nervosité chez elle.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Eh bien... je sais qu'habituellement c'est Harry qui dessine tes tatouages et qu'il te les trace, mais... en fait, quand j'ai pensé à cette idée, j'ai créé quelque chose. Je ne sais pas, je trouvais que ça collait bien à qui tu es et que ça s'harmonisait bien avec le reste de tes tatouages... tu peux aussi le détester... je...

- Lyra, arrête de te prendre la tête et montre-moi, s'il te plaît, je souffle en posant ma main sur la sienne pour l'apaiser.

- OK...

Elle se relève et se rend dans son atelier, elle revient avec un carnet à dessins qu'elle ouvre et pose devant moi. Je regarde le croquis et très franchement, wow ! Il est magnifique ! Elle a raison, il est parfait pour moi et se fondra avec le reste de mes dessins.

- J'adore !

- C'est vrai ? Oh ! Je suis contente.

Elle sautille sur place, ce qui me fait rire.

- Harry le modifiera peut-être, on n'a pas tout à fait le même coup de crayon lui et moi, mais si ça te plaît, il gardera l'essentiel.

- Non.

- Pardon ?

Mon amie me regarde bizarrement.

- Ce n'est pas Harry qui va me tatouer ce dessin, c'est toi.

---

Le tatouage fait par Niall :

Il faut imaginer qu'il soit un peu plus imprécis, mais je n'ai pas trouvé 🙈🙈😂

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