Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire 1/7
Pdv Harry
- Je vais craquer ! peste Louis en entrant comme une furie dans notre chambre, faisant lever la tête de Chamallow, tranquillement installé dans son panier.
Il jette d'un geste nerveux son portable sur le matelas avant de se laisser tomber à son tour avec la grâce d'un hippopotame. Je lève les yeux de mon carnet à dessins pour le regarder, délaissant le croquis sur lequel je galère depuis des jours pour créer LE tatouage parfait pour l'une de mes clientes les plus exigeantes.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? je m'enquiers en fronçant les sourcils.
- Je viens d'avoir ma mère en ligne, grince-t-il en se passant nerveusement les mains sur son visage. Je pense très sérieusement à changer de famille... tu crois qu'on peut échanger quelque part ? Genre un SAV des parents casse-pieds ?
Je ris malgré moi, mais me calme très vite lorsqu'il me lance un regard noir.
- Ce n'est pas drôle ! grogne-t-il. Elle va me rendre dingue, je n'en peux plus !
Je sens à son intonation que ce ne sont pas des paroles en l'air. Il est à bout de nerfs, ce qui est malheureusement de plus en plus fréquent depuis plusieurs semaines. Je sais très exactement ce qu'il ressent, car je suis très régulièrement aussi dans le même état. Je pose mon carnet sur la table de nuit et m'allonge à ses côtés. Cham' nous rejoint et colle sa truffe froide contre sa joue, le faisant pouffer. Après un câlin, il retourne roupiller dans non panier.
- C'est à propos de quoi cette fois ? je chuchote en passant une main dans ses mèches pour les lui replacer correctement sur son front.
Il soupire en se tournant vers moi. Il est toujours en colère, je le vois à ses traits tirés et à sa mâchoire serrée. Je déteste le voir aussi mal, parce que ça me rend mal moi aussi. Lui qui est habituellement un vrai soleil est beaucoup trop souvent orageux ces derniers temps et ça me broie le cœur.
- Le traiteur, lâche-t-il finalement avec amertume. Ma chère mère a annulé celui qu'on avait choisi sous prétexte qu'elle jugeait le menu trop simple. Elle en a réservé un autre qu'une amie lui a conseillé sans nous en parler, évidemment. Elle a prévu avec mon père tout un tas de bouffe inutilement compliquée. Je sais déjà que je ne mangerai pas les trois quarts parce que je n'aime pas. C'est quoi leur but au juste ? Tester les limites de ma patience ? Parce que là, vraiment, on n'est pas loin de les atteindre !
Je soupire en me pinçant les lèvres. C'est tellement énorme que ça en devient comique... une comédie dramatique cela dit.
- Tu le lui as dit ? je demande d'une voix douce pour ne pas le braquer plus qu'il ne l'est déjà.
Louis n'est pas du genre à retourner sa mauvaise humeur contre moi, mais vu comme il est à fleur de peau, je préfère ne pas tenter le diable. Il lâche un rire sans joie.
- Évidemment, tu sais bien que je ne sais pas me taire...
- Elle ne t'a pas écouté, je devine aisément, lassé par toute cette histoire.
- Tu as tout compris. D'après elle, je suis trop difficile, tu comprends. Je râle tout le temps pour rien et je ne suis pas capable de reconnaître les efforts qu'elle fait pour moi. Si elle devait tout arrêter à chaque fois que j'ouvre la bouche pour lui dire ce que je pense, elle ne ferait plus rien. Elle préfère donc gérer sans moi.
Je secoue la tête en silence, légèrement crispé. Il m'explique ça avec désinvolture, mais je sais qu'au fond de lui il est blessé. Blessé qu'on ne prenne pas en compte son avis, ni même le mien d'ailleurs. Blessé qu'on ne nous laisse pas voix au chapitre sur un sujet qui pourtant ne regarde que nous à la base. Encore une fois, je ne peux que le comprendre, car je ressens la même chose.
Annoncer à nos familles qu'on allait se marier a été là pire erreur de notre vie. Ils ont tous vrillé sans qu'on le voie venir et se sont lancés dans une espèce de course à la démesure totalement ridicule. Ce qui devait être un moment intime et à notre image se transforme peu à peu en une mascarade insupportable. On a eu beau s'énerver, taper du poing sur la table, convoquer une réunion de crise, rien n'y a fait. Ils se sont calmés quelques jours avant de repartir de plus belle.
Ce soir, c'est la mère de Louis qui fait des siennes, mais ma famille n'est pas en reste non plus. Hier, ma mère a commandé une tonne de fleurs pour décorer la mairie et le lieu de réception, car ça manquait de cachet d'après elle. Or ni Louis ni moi ne voulions autant de décoration. On voulait de la simplicité, mais apparemment, ce mot est sorti de son vocabulaire et il ne veut plus y rentrer de nouveau. Je pense qu'elle veut surtout compenser le fait qu'on ne puisse pas célébrer notre union à l'église alors qu'elle trouve ça tellement beau, comme la grande romantique qu'elle est.
Sauf que Louis et moi, on s'en moque totalement, mais ça, elle n'a pas l'air de le percuter.
On ne se retrouve pas dans toute cette folie. Ce n'est pas nous et on le vit de plus en plus mal. Pour le moment notre couple n'en a pas encore pâti, mais si ça continue, j'ai bien peur que ça arrive et ça, je le refuse.
Je caresse doucement le visage de mon fiancé et petit à petit, je le sens se détendre sous mes doigts. Il est épuisé. Son teint est pâle et d'énormes cernes soulignent ses yeux. Lui qui rêvait qu'on organise notre mariage à deux, c'est loupé. Tout ce qu'on entreprend est finalement mis à mal par nos parents qui refont tout à leur sauce sans même se demander ce que nous on en pense.
Je lisse le pli qui s'est creusé entre ses sourcils. Il soupire tout en venant se caler dans mes bras en enfouissant son visage dans mon cou. Je le serre contre moi, réfléchissant à une solution que je ne trouve pas. Le mariage est dans un peu plus de six mois et je n'ai absolument pas hâte d'y être et je sais que Louis non plus. On s'aime toujours autant, c'est indéniable, mais la situation nous pèse tellement que ça devient un sujet d'angoisse, autant pour lui que pour moi.
J'aime Louis, je veux l'épouser, mais à notre manière, pas à la leur. Il faut juste que je parvienne à faire comprendre à nos familles qu'ils vont beaucoup trop loin.
- On va trouver une solution, je murmure dans ses cheveux avant d'y déposer un baiser.
- À moins de les assassiner, je ne vois pas très bien comment faire, remarque-t-il, sa voix étouffée dans mon t-shirt.
- Ça peut s'organiser, je plaisante tout en le berçant.
Il rit doucement, ses épaules tressautant contre moi. Il se recule légèrement afin de pouvoir plonger son regard bleuté dans le mien.
- Ne me tente pas !
Je pouffe en secouant la tête avant de me pencher pour l'embrasser. Mon cœur s'emballe doucement dans ma poitrine à ce contact. S'il y a bien une chose qui ne changera jamais, ce sont les émotions que mon homme me procure lorsqu'il me touche, même d'un geste anodin. Je ne veux pas perdre ça, c'est bien trop précieux à mes yeux.
Le baiser prend fin et il étouffe un bâillement dans sa main.
- Pardon... s'excuse-t-il aussitôt en se frottant les yeux comme un enfant.
- Ce n'est rien. Allez, au dodo ! Il se fait tard ! je m'exclame en me redressant.
- Je n'ai plus trois ans ! râle-t-il pour la forme alors que je me glisse sous les couvertures.
Il me rejoint cependant bien vite pour se caler contre moi.
- Je t'aime, marmonne-t-il en quémandant un baiser que je m'empresse de lui donner.
- Je t'aime aussi, mon amour. Repose-toi, tout va s'arranger, je te le promets.
Il ne lui en faut pas plus pour sombrer dans un profond sommeil. Je n'espère qu'une seule chose, c'est qu'il l'emporte jusqu'à demain matin.
*
Je viens de raccompagner un client à la porte et je nettoie mon matériel dans mon atelier quand Louis débarque sans prévenir. Il est en colère, je le sens d'ici. Sa mâchoire est serrée, tout comme ses poings. Ça fait trois jours qu'on nous a laissés tranquilles, mais visiblement la trêve a été de courte durée.
Ça fait aussi trois jours que je cherche une solution à cette impasse, en vain. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois aucune issue. C'est insupportable !
Je laisse mes outils sur le plan de travail et m'approche de mon fiancé pour le prendre dans mes bras. Il répond aussitôt à mon étreinte, mais il reste tendu. Je plonge mes yeux dans les siens avant de l'encourager à parler.
- C'est quoi le souci cette fois ? Qu'est-ce qu'ils ont encore inventé pour nous pourrir la vie ?
Il ricane en se détachant de moi.
- On pourrait presque en faire un jeu, genre le « juste prix », mais en version « la juste emmerde » ! À chaque bonne réponse, on a le droit de distribuer une claque, tu en penses quoi ?
- J'en pense que c'est une excellente idée !
- On va finir avec une tendinite à ce rythme...
- Pas faux.
On se regarde avant d'éclater de rire. Heureusement qu'il nous reste notre humour, sinon on aurait déjà un ulcère !
- Allez, dis-moi, il y a trop d'options pour que je trouve facilement et j'ai un autre rendez-vous dans peu de temps.
Il acquiesce en soupirant, reprenant subitement son sérieux.
- Je viens d'avoir mon père, m'annonce-t-il d'une voix blanche. Avec tes parents, ils ont encore modifié la liste des invités.
- Et ? je lui demande, m'attendant au pire.
- Ils ont ajouté cent invités. Cent putain de personnes ! CENT ! Tu te rends compte ? C'est n'importe quoi !
J'ouvre les yeux grands comme des soucoupes, manquant m'étouffer.
- Pardon ? Mais... ils sont devenus fous !
- Totalement ! Je n'étais pas au courant qu'on organisait une fête de village, moi !
Il se coupe en me regardant, catastrophé.
- J'espère quand même qu'ils vont nous faire grâce de l'accordéon !
Je sais qu'il tente de rire pour me détendre, mais cette fois, je n'ai pas envie de plaisanter.
- On sera combien du coup ? J'avoue que j'ai perdu le compte depuis qu'ils ont mis le nez là-dedans.
Mon homme m'attrape par la main et me fait asseoir sur ma chaise de travail. Ça n'augure rien de bon...
- Trois cent cinquante...
- PARDON ? C'est une blague, c'est ça ? je m'exclame, la voix tremblante.
Il se pince les lèvres avant de secouer résolument la tête.
- Non... Trois cent cinquante invités. Autant te dire que je ne connais pas autant de monde... c'est le nombre d'élèves qu'il y avait dans mon collège. On va se retrouver perdus au milieu de centaines d'inconnus...
Il s'assoit à son tour en prenant son visage entre ses mains avant de lâcher d'une petite voix.
- Ça me fait flipper. Imagine je me trompe dans l'intro du bal et je me rétame la gueule ! La honte, sérieux !
- S'il n'y a que ça qui t'inquiètes, je grince en passant une main dans mes boucles.
- Non... mais j'essaie de dédramatiser.
- Je sais.
On ne fait que ça depuis quatre mois, depuis que les Tomlinson Styles ont décidé de fourrer leurs nez là où ça ne les regardait pas, mais là, j'en ai plus que marre. Je sens une bouffée de colère m'envahir. Je récupère mon téléphone et le déverrouille.
- Qu'est-ce que tu fais ? Tu nous réserves des places pour le prochain vol sur Mars ? s'enquiert mon homme en allongeant le cou pour tenter de voir mon écran.
- Bien que ce soit très tentant, non. Je vais appeler mes parents et leur faire entendre raison, je lui explique, les mains tremblantes.
- Si tu as du temps à perdre, souffle-t-il en balayant l'air de sa main.
Je sais qu'il a raison, mais là, j'ai besoin d'exprimer mon énervement, ma frustration et mon désaccord. Pisser dans un violon serait sans doute plus efficace, mais tant pis, je tente. C'est mon père qui décroche au bout de deux sonneries.
- Allô ? Harry ?
- Oui, c'est moi. Écoute, il faut qu'on parle. Louis m'a dit pour la liste des invités...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il commence déjà à m'expliquer en long, en large et en travers le pourquoi du comment c'est mieux comme ça. Il m'a perdu lorsqu'il a commencé à évoquer des cousines du quinzième degré à qui il se devait de rendre l'invitation pour un mariage auquel il a assisté avant ma naissance.
Je tente de reprendre le contrôle, mais c'est peine perdue. Il ne m'écoute pas.
- Mais... d'accord, mais... je... papa... oui... non, mais...
Je vois Louis se retenir de rire. On revit sans cesse le même schéma depuis des semaines, il pourrait écrire mes répliques sans se tromper. Quand mon père se décide enfin à se taire pour me laisser en placer une, j'essaie de nouveau de lui faire entendre mon point de vue d'un ton froid et sans appel.
- Louis et moi, on n'est pas d'accord ! Ça fait beaucoup trop de monde. On ne sait même pas qui sont la plupart des gens, c'est hors de question de payer à manger et à boire à toutes ces personnes ! On...
Pisser dans un violon, je disais ? C'est exactement ça !
Mon père me coupe une fois de plus la parole pour argumenter encore avant de finalement me passer ma mère qui est encore plus têtue que lui. Elle est hyper enthousiaste, me décrivant comment elle imagine les choses et à quel point ses idées s'accordent bien avec celles de Johannah. Je crois rêver ! Enfin, non, cauchemarder plutôt ! Parce que c'est ça, n'est-ce pas ? C'est un cauchemar, je vais me réveiller !
Je finis par exploser, faisant sursauter mon futur mari qui me regarde avec un mélange de fascination et d'admiration.
- MAIS PUTAIN, CE N'EST PAS VOTRE MARIAGE ! ON A DIT NON ! NON, C'EST NON !
Un silence de mort s'ensuit. Mon cœur bat fort dans ma poitrine et je sens l'adrénaline parcourir mes veines. Mon souffle est court, je tremble. Ça fait du bien, bon sang !
Ma mère se racle finalement la gorge avant de m'achever.
- Tu es sans doute trop fatigué pour avoir cette discussion, mon chéri. On en reparlera plus tard.
Puis elle raccroche. Elle a raccroché, me laissant pantelant et sans voix.
Elle m'a raccroché au nez !
J'y crois pas ! Elle a osé !
Abasourdi, je lève la tête vers Louis qui me lance un regard désolé. Je n'ai même plus les mots, je ne sais pas quoi dire. Il se relève et attrape mon téléphone pour le poser plus loin avant de me serrer dans mes bras. Je mets quelques secondes avant de l'étreindre à mon tour.
Nous restons un long moment ainsi avant qu'il se détache de moi et qu'il pose doucement sa main sur ma joue.
- Le meurtre reste une option envisageable, lâche-t-il en relevant un sourcil. On devrait sérieusement y réfléchir.
Je ris malgré moi, soulagé de le voir plaisanter encore malgré le bourbier dans lequel on se trouve. Je n'arrive pas à comprendre ma famille ni la sienne. C'est quoi leur problème à tous ? Jusqu'ici, ils ne s'étaient jamais mêlés de nos vies et c'était très bien comme ça, alors pourquoi cet engouement tout à coup ?
Il passe ses bras autour de mon cou et vient picorer mes lèvres avec douceur.
- Heureusement que je t'aime comme un fou, parce que ça fait un moment que j'aurais laissé tomber, m'avoue-t-il.
- Honnêtement ? Moi aussi...
Je pose mon front contre le sien en soupirant.
- On ne va pas les laisser faire, je reprends avec détermination. Je ne veux pas qu'ils nous prennent ça. Je ne veux pas qu'ils gâchent tout.
Il hausse les épaules.
- C'est déjà trop tard, tu ne crois pas ?
Je me redresse, les sourcils froncés.
- Il n'est jamais trop tard. On va trouver une solution, je te le promets.
Il sourit en caressant gentiment ma joue.
- Tu m'as déjà dit ça, mais on en est au même point, voire pire. Tu sais pourquoi ?
- Non...
- Parce qu'on ne peut rien faire. Il faut se rendre à l'évidence.
Je me recule, énervé.
- Alors quoi ? On baisse les bras ? On les laisse organiser un mariage qui ne nous plaira ni à toi ni à moi ?
Nouveau haussement d'épaules.
- Tant qu'on se marie... c'est ce qui compte, non ?
Je vais pour répliquer sèchement, mais je me retiens en réalisant ses mots. Je cligne des yeux, un peu sonné.
Ouais, il n'a pas tort...
Mais quand même...
- Oui, évidemment... mais je veux que ce souvenir reste gravé à jamais comme un moment inoubliable et non comme la pire journée de notre vie parce que nos chers parents ont pété une durite.
- D'accord... on peut essayer de leur parler à nouveau, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne servira à rien.
- Je te trouve bien résigné.
- Je suis surtout fatigué par tout ça.
J'attrape sa main pour la lui serrer.
- Je sais... mais je ne veux pas leur laisser carte blanche. Je veux me battre.
Il me regarde et je vois son regard s'illuminer et un sourire étirer ses lèvres. Son sourire sincère qui fait plisser ses yeux et que je n'ai vu que trop rarement ces derniers temps.
- Alors je me battrai à tes côtés, souffle-t-il avant de me tirer contre lui. Parce que je veux que tu sois heureux, c'est tout ce qui compte pour moi.
- Je veux que tu le sois aussi et je sais que ça ne sera pas le cas avec ce qu'ils ont prévu. Je ne veux pas laisser tomber, c'est hors de question ! Tu auras le mariage de tes rêves, c'est non négociable ! j'assène avec détermination.
Mon homme me regarde avec un tel amour que je sens une douce chaleur m'envahir.
- En tout cas, vous êtes très attirant lorsque vous êtes aussi décidé, Monsieur Styles, murmure-t-il avant d'attraper doucement ma lèvre inférieure entre ses dents. J'ai très envie de vous...
J'ai chaud tout à coup... mon corps réagit aussitôt à ses mots en se grêlant de doux frissons. Je jette un coup d'œil à l'horloge et sourit.
- Mon rendez-vous m'a visiblement posé un lapin, nous avons donc un peu de temps devant nous, je susurre avant de déposer subrepticement mes lèvres sur les siennes.
Avant qu'il puisse approfondir le baiser, je m'écarte de lui et vais ouvrir la porte de mon labo pour demander à Lyra qui se trouve à l'accueil si elle a des nouvelles de mon client. Elle m'indique qu'il a appelé pour annuler, ce qui me convient très bien. J'explique à ma meilleure amie que je vais être occupé et de ne pas me déranger. Elle relève un sourcil circonspect, mais je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit que je referme la porte avant de donner un coup de clé.
Lorsque je fais volte-face, je constate que Louis a déjà retiré son t-shirt et ses baskets. Sa peau hâlée et le dessin de ses muscles fins me retournent le ventre. Il est incroyablement magnifique. Je me mords la lèvre en m'approchant de lui bien décidé à profiter du temps que j'aie désormais pour le croquer tout entier.
Il n'y a que lui pour me faire oublier tous mes soucis, pour éloigner les orages et laisser le soleil illuminer de nouveau mon cœur. Je l'aime comme un fou et c'est tout ce qui compte à cet instant, ainsi que mon désir ardent qui me consume doucement, mais sûrement.
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