Les sirènes
Les sirènes susurrent des sonnets sirupeux
Pour que vogue vers elles vivement le navire
Et les vagues soudain forment d'immenses creux
Qui l'embrassent et l'enlacent jusqu'à ce qu'il chavire.
Les marins impuissants sentent leur être aspiré
Vers les écailles des filles du grand Poséidon.
Leurs yeux verts et leur longue chevelure dorée
Emprisonnent leur âme et soumet leur passion.
Alors monte la colère des entrailles de la mer
Devant tant d'insouciance et d'amour égoïste
Accablées de remords, les sirènes les libèrent
Et ramènent leurs corps, le cœur et la voix tristes.
©Mady Toppnorth
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