47

Vie réelle 🙈

17h, Plage Buenos Aires 📍

La couleur orangée du couché du soleil, surplombait le sable encore chaud. Je faisais face à l'eau les yeux fermés, la légère brise sur le visage. Le retour à Buenos Aires me faisait un bien fou.

« Est-ce que Mademoiselle Sevilla veut bien rentrer ? »

Un sourire se forme sur mon visage, j'ouvre les yeux. Matteo était juste à côté de moi, le sourire aux lèvres, attendant ma réponse.

« Allez on y va »

Je retourne à nos affaires suivis de Matteo. Mais quelques frissons parcours mon corps, bien qu'il fasse assez chaud la température extérieur avait baissée.

« Tu vas remettre ton t-shirt ? » demandais-Je à Matteo.
« Pourquoi ? »
« Ben je peux te le prendre ? »

Il rit et passe la main dans ses cheveux.

« Oui vas y »
« Cool ! » dis-je heureuse.

J'enfile le t-shirt, remet mon jeans et prends mon portable, avant de quitter la plage suivis de L'italien.

Quelques minutes de marche, et nous sommes enfin arrivés.
Il me fait entrer et pose mon sac à côté du comptoir.
Juste le temps de me retourner que Léa était devant nous.

« Ah salut » dis-je le sourire aux lèvres.

Je lui fais un câlin et discute un peu avec elle, avant que Matteo ne me montre ma chambre.
J'installe quelques unes de mes affaires, puis je m'approche de la grande fenêtre, donnant sur une vue magnifique. Je consulte pour la même occasion mon portable, aucune notification si ce n'est celle sous le post instagram de rugge.
Mes affaires installées, je retourne dans le salon, les deux amoureux sur le canapé.
Ah oui, vous savez quoi, je vais peut-être enlever le mot amoureux, parce que si pour eux être en couple c'est se tenir à 4 mètres l'un de l'autre sans se toucher, ben ils ont réussi, sinon je vois pas trop.
Tout de même je m'avance, ne voulant pas rester plantée comme une fleur sur le plancher à les regarder.
Qu'elle horreur.
Je m'installe à côté de rugge, et même sans rien faire j'avais l'impression qu'il était plus proche de moi que de sa propre copine.
Au fils du film, on commence tout les deux à rire ayant déjà vue plusieurs fois ces scènes tandis ce que Léa resta muette. 19h, approchait et nous n'avions encore rien préparé à manger. Rugge se leva, suivit de sa copine pour faire le repas.

« Je peux aider à faire quelque chose ? » dis-je en m'adossant au comptoir.

Rugge sourit puis je vue Léa sortir de la cuisine, pour aller dans sa chambre. Je fronce légèrement les sourcils et reporte mon regard vers Rugge.

« Elle va pas t'aider ? » dis-je confuse.

Il secoue la tête négativement, sa mâchoire se crispe un peu et ses yeux restent rivés sur les bouts de pains qu'il coupait.
Il avait pas envie d'en parler.

« Et ben c'est ton jour de chance Pasquarelli ! »

A vrai dire j'essayais plus de détendre l'atmosphère qu'autre chose, il n'allait quand même pas faire la cuisine tout seul ?

« Allez tu vas voir en 5 minutes on aura fini »
« En 5 minutes ? »
« Mais oui ! Tu vas voir la chef »

Je tourne la tête vers lui voyant qu'il ne disait plus rien. Il était juste entrain de faire une grimace peu convaincu.

« Si on termine pas le repas en 5 minutes je te paye un Macdo »
« Ok » dit-il prêt à accepter le défi.

•••

J'étais entrain de faire un gâteau au chocolat, pendant que Monsieur mettait le plat au four. Une fois sa tâche finie, il vient à côté de moi et trempe son doigt dans la pâte histoire de la goûter.
Mais trop concentrée dans ma cuisine je ne vis pas son geste jusqu'à la fin, et son doigt vient littéralement s'écraser sur ma joue.
Ma bouche auparavant fermée dessine maintenant un o de surprise.
Il a pas osé.
Mon doigt plein de chocolat je voulais d'abord lui en mettre partout, mais une idée me traversa l'esprit.

« Oh attend je peux fair un truc ? »
« Non je te fais pas confiance quand t'as du chocolat sur les doigts » dit-il peu rassuré.
« Non allez s'il te plaît » dis-je en le suppliant.
« Vas y »

Je souris à pleines dents et viens lui faire deux traces sur chaque joues.
Je sentais son regard insistant sur moi.
J'étais pas mal à l'aise mais perturbée.

« Noon, mais met en plus aussi » dit-il mort de rire.

Je ris aussi et il me fait pareil. Il le faisait avec tellement de délicatesse que j'avais l'impression qu'on pouvait me casser.
Quand il eu fini, il termine par m'en mettre sur le bout du nez toujours amusé. Je louche un peu cherchant à le faire rire, ce qu'il fait après avoir vu ma tête.

« En 5 minutes hein ? » dit-il.
« Oui ben ça va je te le payerais ton Macdo » dis-je en riant.

Je me replace au comptoir, le regardant me sourire. Puis comme si c'était notre quotidien, on reste figé l'un sur l'autre comme si rien avait changé. C'est fou comme ce mec là j'ai jamais réussi à le cerner, il était beau comme un dieu mais il pouvait te briser le coeur en deux minutes. J'avais jamais demandé le fin mot de l'histoire, aussi bien c'était elle qui l'avait embrassé, peut-être qu'il était bourré, j'en sais rien mais ça ne lui ressemblait pas.
Après cette pensée je reprends vite mes esprits, je devis mon regard et replace mes cheveux derrière mes oreilles, signe d'anxiété.

« Euh....c'est beau chez toi » dis-je en descendant de la chaise.

Olala la boulette, il allait se douter, que j'étais nerveuse.

Il rit doucement, voyant ma génance puis s'avance vers moi.

« Quand tu auras fini de contempler la déco on passera à table » dit-il amusé.
« Ah ah ah » dis-je ironiquement.

Il rit toujours amusé de la situation dans laquelle il m'avait vu.

•••

On est allez se débarbouiller, on est passé à table et Rugge m'a proposé de regarder un film.
Je suis donc allez me mettre un pyjama avant de retourner sur le canapé.
Le t-shirt gris de Rugge, un simple short adidas noir et une queue lisse laissant quelques mèches rebelles. Il était allé faire des pops corn et Léa nous a dit qu'elle allez sortir voir une copine juste en bas de chez eux.
Assise sur le canapé, je vis Léa arrivée. Elle enfile son manteau et se dirige vers la porte.

« Tu rangeras ta casquette Rugge »

Celui-ci secoue la tête positivement sans dire un mot, puis elle sort de l'appartement.
Je me lève, mon portable à la main.

« Tu rangeras ta casquette Rugge » dis-je en l'imitant d'une voix aiguë.

Nous nous mettons à rire.

« Elle est belle en plus » dis-je en prenant la casquette adidas dans les mains.

Je m'approche du comptoir et m'assois en face de lui. Je lui met la casquette sur la tête en souriant.
Je descends de la chaise, ma musique préférée en fond, je danse un peu. Rugge arrive près du canapé, tout sourire. Je l'écoutais souvent quand on était ensemble, il savait pertinemment que j'allais danser. Je m'approche de lui, en me pincant la lèvre je lui enlève sa casquette pour me la mettre sur la tête. Je tourne sur moi même et ris en m'arrêtant devant lui.
Son sourire illuminerait une vie.
Nous étions qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et son regard devis vite sur mes lèvres. Mes dents blanches encore apparentes, je voyait qu'il hésitait, et à vrai dire je savais pas si j'avais envie qu'il le fasse.
Il mit du temps à mettre ses mains sur mes hanches, ne sachant pas quoi faire. Il pose ses lèvres sur les miennes, je ne bouge pas pour autant. Mes mains sont plaquées contre son torse, comme pour le repousser. Mais aucune force ne me vain. Peut-être aucune envie, ou peut-être que j'y prenais juste goût.
Mes muscles se détendent et petit à petit un sourire se forme sur mes lèvres. Je viens enrouler mes bras autour de son cou et il vient légèrement me faire tourner vers la gauche, ses lèvres elles aussi étirées.
On se détache, il descend la casquette sur mon visage en riant.
Mon sourire plus éclatant que jamais.
Il m'enlève le couvre chef et le jette sur le canapé avant de recoller ses lèvres contre les miennes. Un petit bruit se fait entendre derrière nous, trop occupé, on ne l'a presque pas entendu. Il passe sa main sur ma joue, et nous quittons le salon sous des sourires collés et des bisous d'amour.

•••

Chapitre 47 en ligne ⏰⏰

Dites moi si un second chapitre vie réelle vous plairez pour la suite de cette soirée ! ❤️

Quel était ce bruit que nos deux amoureux n'ont pas entendu ? 🤭

Bizou ❤️❤️

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