09/09/2018

     Je me souviens de la première fois qu'on a discuté, des premiers textos qu'on a échangé, de la manière dont je me suis comporté comme une brute avec elle. J'étais vraiment désagréable au début, pourtant ça ne la pas empêcher d'insister malgré tout. Elle réussissait à me faire rire même quand j'étais triste. Au fond, au bout de quelques jours, j'ai commencé à m'y attacher. Elle m'avait transmis sa joie de vivre. Grâce à elle, j'ai recommencé à sourire. J'avais réussi à oublier la douleur qui m'étreignait et dont j'étais tombé amoureux. J'avais réussi à oublier que j'étais un cas désespéré.

     Puis il y a eu ce moment de doute qui m'a freiné. J'avais disparu histoire de remettre de l'ordre dans mes idées, car j'étais effrayé par la place qu'elle commençait à occuper dans ma vie en aussi peu de temps. J'en suis finalement tombé amoureux. Tomber, c'est pour se faire mal. Tomber amoureux, ce n'est pas toujours sain. Mais avec elle, c'est pittoresque. Tout est parfait chez elle. Sa nudité digne d'une œuvre d'art de grands peintres historiques. Voilà que je suis pitoyable à être aussi niais. Je ne regrette pas d'avoir répondu à ce texto ce jour-là.

     Hier, j'ai été blessé par ses propos d'une brusque réalité. Réalité que je m'évertue à nier. Avec toute la sensibilité qui la caractérise, je ne la pensais pas capable de me dire des choses aussi dures. Mais j'ai fini par lui donner raison. Parfois on a besoin d'être dur avec la personne qu'on aime pour son bien. C'est ce qu'elle a fait, elle a voulu m'ouvrir les yeux. Je n'ai jamais réussi à définitivement faire mon deuil, et l'oublier est impensable. Et ces messages que je lui adresse, mais qu'elle ne lira jamais, est une manière de me donner l'illusion de sa présence. C'est la seule chose qu'il me reste, je veux penser qu'elle est toujours avec moi. Je ne lui en veux pas, Lily est la fille la plus sensible et gentille que je connaisse, en plus d'avoir un sens de l'humour décalé, et je l'aime pour ça. Pour sa forte personnalité, son optimisme sans faille, sa sensibilité et sa connerie attachante. Elle est juste parfaite à mes yeux. Avec ses parfaites imperfections. Elle est la plus belle œuvre d'art qui puisse exister.

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Coucou mes Yannoureuses ! 😄
Oui, je dis ça, je dis rien, hein ! 😁😇
Alors, ce chapitre ? Maintenant, vous savez un peu le ressenti de Yann au début de l'histoire, au moment des échanges. J'en mettrais d'autres comme ça, parce que beaucoup m'ont reproché le fait qu'on avait pas le ressenti des personnages. Vous avez raison, mais à la base, c'est une histoire de textos, hein, du coup. La plupart de ses histoires ne sont d'ailleurs que faites de textos ('fin, je crois 😅😇), mais voyez-vous, la mienne est différente, parce qu'en dehors des textos, il y a un autre aspect : on va appelé ça les parties écrites 😅 'fin vous avez compris que ce sont les parties qui n'ont pas que de discussions ! 😅
Donc voilà, le profond ressenti de Yann, j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.

On se retrouve tout à l'heure pour d'autres chapitres 😄 dans l'espoir que Smilyomon ne nous jette pas d'emojis tonnerre. 😂