hier, au fond de la nuit, dans le silence des murs et la lumière rosâtre qui nous vient de la ville, des pensées m'ont effleurée.

depuis quelques jours, j'ai repris l'écriture, j'ai pu retrouver un peu le temps de déverser des centaines de mots sur du papier ou un clavier.

et depuis, j'ai ce sentiment étrange qui me
convint que c'est ce pourquoi je suis faite, de tous les os qui composent mon corps et de toute la chair entre.

c'est comme si j'étais atteinte de ce genre de pic de joie intense qui vous galvanisent et vous font croire que tout est possible, mais en permanence. je brûle de me mettre à mon clavier pour embellir, étudier les mots, vider ma tête de mes pensées, faire vivre mes
personnages au coeur si grand.

je crois que je ne m'étais jamais vraiment rendue compte d'à quel point j'aime écrire. mais aujourd'hui, ou hier, un déclic a eu lieu, et moi qui abandonne souvent lorsque cela devient trop dur ou trop long, je suis persuadée que je n'abandonnerai jamais cela.

avant, l'écriture était une bonne amie, fidèle et toujours présente pour me
remonter le moral ou m'aider à vider ce que j'avais dans la tête.

mais je suis tombée amoureuse d'elle, et peut-être que cela m'a fait peur, parce qu'au fond, je tombais peut être aussi un peu amoureuse de mes mots et donc de moi.

maintenant, je suis prête, prête à l'aimer pour tout le reste de ma vie. à la chérir autant que je peux pour no sur aire grandir et accomplir de grandes choses ensemble.

Ma chère plume, mes chers mots, je ne sais pas si vous êtes déjà ce qu'il faut, et à la réflexion, cela ne me fait ni chaud ni froid. Dorénavant, je vous aimerai pour ce que vous êtes, je vous aiderai à devenir plus grands et plus beaux, et je m'embellirai de vous à chaque instant.