🔱 Prologue 🔱
-JE VOUS EN SUPPLIE, LAISSEZ MOI TRANQUILLE ! MERDE !
Sa respiration est de plus en plus saccadée et bruyante, son ombre apparaît chaque fois qu'il pose un pied sous le faisceau d'un néon, ses pas sont lourds mais rapides, la peur prend possession de son visage chaque fois qu'il se retourne pour tenter de voir où je suis. Il panique. Il hurle à qui veut l'entendre qu'il a besoin d'aide. Ne vous demandez pas pourquoi mais j'aime les entendre hurler. Ma concentration sur ses moindres faits et gestes en est déconcertante. Mes yeux le scrute, captant chaque détail, chaque mimique, chaque agissement. Mon coeur bat tranquillement, le calme reste en moi. Son pied se crochète dans un câble au moment où il pivote son buste vers moi, encore une fois. J'avance légèrement et doucement vers lui, mon pouce glisse et joue avec la lame du couteau bien positionné à l'intérieur de ma paume. Mon rire fuse et résonne à l'intérieur de ce parking, tandis que son corps vient de s'écraser dans un fracas sur le sol lisse et brillant. Fascinant.
Les larmes dévalent maintenant le long de son visage fin et se mélangent à ses sanglots. Il veut pour se lever mais c'est sans compter sur sa pointe de pied chaussé d'un mocassin qui glisse sur une flaque d'huile située en dessous de ce fameux câble que je bénis intérieurement. C'est quand, enfin, j'arrive à sa hauteur qu'il parvient à se remettre debout. Il ne suffit pourtant que d'un coup de pied de ma part dans son abdomen pour qu'il se courbe en avant, et d'un coup de poing qui vient se cogner contre sa tempe droite pour qu'il vacille et tombe sur ses genoux.
-Pourquoi moi ? On se connaît ? Je parie que non ! Qu'ai-je bien pu te faire ? Me terroriser ne changera rien ! Mais je t'en prie, qui que tu sois ne me fais pas de mal. Me supplie t-il.
-Si tu savais. Je ne compte pas te terroriser mais te tuer Matt.
Ces seuls mots me suffisent à tracer une ligne violente le long de sa gorge. Du sang coule à flot de l'endroit tranché. Mon sourire s'élargit de plus belle lorsque du sang dégouline de son nez et qu'il en crache par sa bouche. Il suffoque.
"Tu n'aurais jamais dû mentir..." est le dernier message que je lui laisse avant que la mort ne l'emporte. La mort est un cadeau en quelque sorte. La mort lave tout les mensonges des gens.
Un par un je lui arrache ses ongles. Ses ongles si dégueulasses. J'attrape le fil de fer, ainsi que mon couteau si bien éguisé. Petit trou par petit trou à l'intérieur de chacun des ongles retirés de leurs doigts tous autant pourris les uns que les autres, pour ensuite les enfiler sur le fil de fer. Ce même fil de fer que je viens accrocher à son cou. Je tend par la suite ses bras de chaque côté, et les accrochent aux câbles venant des murs. Le sifflement provenant de ma bouche est régulier et entraînant. La joie me remplie une fois que j'ai finis. Encore un. Pourquoi les gens mentent autant ? Ou pourquoi ont-ils autant de défauts ? Je suis sûre qu'un jour on me remerciera. Je suis sûre qu'à force les gens arrêteront. Du moins, je l'espère... pour eux !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top