#20

Je ne m'aperçois pas que la porte s'ouvre. une main passe dans mon dos. Je souris. Je ne me retourne même pas. Je sais que c'est lui. Son autre main s'immisce sur mon sein. Il m'inonde de baisers dans le cou, le long de la colonne vertébrale.

- Tu m'as manqué hier soir, où étais-tu ? me demande t-il doucement.

- Je... j'étais à l'hôpital.

Il me tourne sans ménagements et me regarde interrogatif.

- A l'hôpital ? Pourquoi ?

- J'ai fait une crise et mon frère a préféré m'emmener là bas.

- Une crise ? Une crise de quoi ?

- Une crise de folie, une crise de manque,  je présume

- De folie ? Qu'est ce que tu me racontes ?

- J'étais folle de t'avoir vu et j'étais folle que tu sois reparti !

- Ma puce, je suis désolé.

- J'ai pas envie d'en parler, j'ai envie qu'on en profite.

- Ok

- Alors, on en était où ? dis-je mutine. 

- Billie ?

- Oui

Son air est sérieux, ses traits sont marqués. Il pose un temps de réflexion et se lance.

- Viens avec moi ! On sera bien tous les deux loin de tout ça.

- Euh, je......je

- je vais te rendre heureux, je te le jure, plus jamais je ne te quitterai.

- Riley...

- Dis oui!

Je regarde ses yeux noir profond. Ils sont suppliants, ses bras m'entourent et me serrent contre lui. Il me redis doucement à l'oreille :

- Dis moi oui

Je relève la tête, prend son visage entre mes mains et l'embrasse. Je ne lui réponds pas et commence à le caresser au niveau de son intimité. Il gémit et met sa tête en arrière. Il se plaque contre le mur me laissant le libre choix de continuer ma douce torture. Ma langue passe sur son torse, je tourne autour de ses tétons, je descends lentement vers son nombril pour finir par laper doucement son sexe tendu et gonflé de plaisir. Ses mains se posent sur ma tête comme pour me diriger. Il murmure des mots que je ne comprends pas. Il pousse des râles de satisfaction. Ma bouche le prend encore et encore. Il n'en peux plus et avant de venir, il se retire. Il me ramène à lui. Il me plaque contre la paroi. La vapeur d'eau chaude nous met dans un état second. Il soulève ma jambe et avec sa main commence de longues caresses qui m'excitent lentement. Puis il descend vers mon mont de vénus. Sa langue experte commence par de petits mouvements circulaires, je balance mon bassin pour mieux apprécier ses douces caresses. Mes gémissements font place à des petits cris. Et plus je crie, plus il accélère ses mouvements. Mon plaisir est énorme. J'aimerais le crier, le hurler. Soudain, il se lève et me pénètre vivement. Sa bouche plaquée contre la mienne, il me prend avec force.C'est ce dont j'ai envie à cet instant. Ses mains prennent les miennes et les tiennent contre la paroi de verre. Je me laisse aller. Ses va et vient sont fulgurants. Ils me terrassent. Maintenant je crie mon plaisir. Il s'arrête un instant, me sourit et me redemande :

- alors c'est oui ?

Je ne lui réponds pas, je ferme les yeux et lui réponds :

- Finis ce que tu as commencé ! 

Il accélère sa cadence, me prend comme jamais il ne l'avait fait. Je suis soumise. Soumise à sa force, soumise à ses coups de butoir qui me font atteindre le septième ciel. Je jouis. Il jouit. Sa respiration est rapide, saccadée. Il reprend son souffle lentement. Il reste collé à moi me tenant contre la paroi à la force de son corps. Il continue de m' embrasser le long de ma nuque, de mes épaules. J'ai de plus en plus de mal à me dire qu'il va partir.

Quand il relève son visage, c'est pour mieux interpeller mon regard. Il me questionne une fois de plus.

- Alors ?

- C'était divin

- Arrête ! je parle pas de ça!

- Je sais

- Viens avec moi, Billie, je t'en prie

J'essaie de m'échapper pour avoir l'esprit libre et prendre une décision mais il me retient.

- Billie, dis moi combien de temps tu pourras vivre comme ça ?

Je me résigne et réponds :

- Je ne pourrais pas continuer à vivre de cette façon.

- Alors viens, suis moi!

- J'ai peur.

- Il ne faut pas...

- Il ne faut pas ? A partir du moment où je te suivrais je deviendrais fugitive, tu le sais ça ?!

- Oui je le sais mais ça vaut le coup non ?

- Je ne sais pas, j'ai besoin d'y réfléchir, de peser le pour et le contre.

- Ok, je comprends mais sache que je t'aime Billie, et que je ne partirai pas sans toi !

Je lui souris. Il me sèche les cheveux délicatement. C'est si sensuel. Ses mains parcourent mes épaules lentement. Je passe un peignoir et me dirige vers ma chambre. Il me suit. Il s'allonge près de moi. Je pose ma tête au creux de son bras. Ses yeux fixent le plafond et il me caresse le bras du bout des doigts. C'est un moment magique.

- Reste avec moi cette nuit, Riley.

- C'est risqué.

- Personne ne sait que tu es là.

- Sauf peut être le mec qui est 24h sur 24 devant chez toi.

- Quoi ?

- Y'a un mec qui te suit partout, bébé.

- ça, c'est mon père !

Je me lève en colère pour aller prendre le téléphone mais Riley m'attrape le bras et me dit :

- Hey, ça peut attendre demain, non ?

J'essaie de calmer mes nerfs et revient dans le lit près de lui. Il essaie de me rassurer en m'embrassant tendrement.

- Alors tu restes ?

- Je sais pas, c'est quoi le programme ?

- Tu vas voir dis-je en riant.

On se cache sous la couette en se faisant des chatouilles comme deux gamins. Une autre partie commence.

Mais mon portable sonne. Je décroche sans regarder le numéro. Aaron.

- Billie ?

- Aaron ?

Riley arrête de s'amuser. Il devient sérieux, sentant une pointe de jalousie rien qu'à l'énoncé de ce prénom. Il se lève et regarde à travers les rideaux, dehors. La voiture grise est toujours là.

- Je te réveille ?

- Non.

- Tu ne m'as pas rappelé, tu as eu mon message ?

- Oui mais j'ai pas eu le temps.

- Comment tu te sens ?

- Bien pourquoi ?

- Parce que j'ai su pour hier soir.

- Ah......mon père ?

- Oui

- Je croyais qu'il ne t'adressait plus la parole.

- Ça c'est arrangé.

- Très bien.

- Billie ? Je...enfin .... Je me demandais si je pouvais t'inviter au resto un de ces jours.

- Tu plaisantes ?

- Non, je voudrais te donner des explications, essayer de recoller les morceaux peut-être.

- Recoller les morceaux ?

Riley devient nerveux. 

- Oui, je m'en veux tu sais.

- Tu as raison de t'en vouloir ! Parce que jamais, tu m'entends, jamais je ne retournerai avec toi!

- Tu es amoureuse de lui, c'est ça ?

- ça ne te regarde pas !

- Tu sais, Billie, le jour où je l'attrape, il prendra cher, très cher !

- C'est ça, si c'est pour me dire des trucs pareils, ne m'appelle plus s'il te plait, tu me fais perdre mon temps, t'as compris ?

- Tu le regretteras un jour!

- Surement pas !

Je raccroche et pose le téléphone sur la table. Je reste un moment immobile, je réalise ce qu'il vient de me dire. J'hallucine.

Riley lui reste couché sur le côté. Il ne dit plus un mot. Je me love contre lui. Aucune réaction.

- Qu'est ce qui se passe ?

- Rien

- Riley, tu vas pas me faire la tête parce qu'il m'a appelé.

- Qu'est ce qu'il voulait, te récupérer ?

- Oui je crois.

- Putain quel enfoiré !

- Hey, je ne retournerai jamais avec lui.

- Tu parles, tu pourrais le choisir par facilité, la vie serais plus simple avec lui.

- Riley ! tu doutes de moi ?

- Je sais pas, tu vois, je t'ai posé une simple question à laquelle tu n'as pas répondu encore, alors je me dis que tu pourrais choisir quelqu'un d'autre pour la même raison.

- Ok, tu veux une réponse ?

Il se tourne sentant le moment crucial. Il me transperce de son regard hypnotisant.

- Oui je veux une réponse.

- Oui, tu m'entends, oui je veux venir avec toi, je veux faire ma vie avec toi mais j'ai tellement la trouille, tu peux pas savoir, que j'ai pas envie de te décevoir en fait.

Son sourire à ce moment là est magnifique. Il ne sait plus quoi dire. Il rajoute juste :

- Pourquoi veux-tu me décevoir quand tu viens de me donner la plus belle preuve d'amour?

- Je t'aime Riley

- Moi aussi ma belle prisonnière

Nous restons longtemps blottis dans les bras l'un de l'autre. Nos yeux se ferment à l'unisson.

********************

Mr Benett essaie de joindre sa fille depuis une bonne heure et demie. Ça sonne continuellement occupé. Il est inquiet.

Il appelle le détective privé qui est devant chez elle. Il lui dit qu'il n'y a rien à signaler mais ça ne le rassure pas outre mesure.

Il appelle Aaron. Il lui répond qu'il l'a eu sur son portable et que tout va bien mais il persiste en lui disant que le téléphone fixe est décroché. Aaron dans un souci de se remettre dans les bons papiers avec son ex beau père lui demande s'il veut qu'il aille faire un tour. Celui-ci accepte. Aaron a toujours les clefs de la maison.

Quand il entre, tout à l'air calme. Pas un bruit. Au rez de chaussée, la télé est encore allumée. Ça l'intrigue. Il s'approche de l'escalier pour monter au premier étage, des habits jonchent les marches. Les habits d'un homme. Il sent une pointe au cœur, surement de la jalousie. Ça le rend fou de la savoir avec quelqu'un là juste derrière cette porte. La porte de sa chambre, de leur chambre. Il repère une veste. Il fouille dans les poches. Ce qui l'y trouve, le fait sourire. Ça y est, il est là et lui va pouvoir l'arrêter sans ménagement. Sa vengeance va pouvoir se mettre en marche. Ses papiers d'identité l'ont trahi. Il redescend doucement, sans faire de bruit et se dirige vers l'extérieur, vers la voiture grise. Il dit au conducteur.

- Appelez la police, donnez leur l'adresse et dites leur que je suis sur place.

- Ok mais ....

- Je suis Aaron DIAZ, lieutenant de police, et gendre de Mr Benett

- Ah ok...

- Dépêchez-vous !  Il est à l'intérieur!

- Comment ça ? Je n'ai vu entrer personne.

- Il est futé, très intelligent, appelez ! 

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💜Coucou tout le monde!💜

Riley t'es dans le caca mon grand, vite fait quelque chose sinon ça va être chaud!! Quand à Billie, elle a fait son choix et maintenant va t-elle pouvoir l'assumer?

Allez je vous laisse à vos commentaires, je sens qu'Aaron va être l'objet de toutes vos attentions. 😁

bisous 😚😚😚

- C💜

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