Chapitre 17: L'énigme

Salut! Je voudrais vous remercier pour les plus de 950 vues, les votes et les commentaires. Ça me fait extrêmement plaisir! :)

Pour ce chapitre, Alyssa et Co s'introduisent dans le temple. Je n'ai jamais visitée le temple de Pha That Luang. Donc si  vous l'avez déjà visités, n'hésitez pas à me dire à quoi il ressemble à l'intérieur ;)

Bonne lecture!^^
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Deux heures que je stresse jusqu'à en avoir une boule dans le ventre, deux minutes que nous sommes face à un des murs extérieurs du temple. 

Koa s'évertue à faire des mouvements circulaires de ses mains sur le mur en feuilles d'or. La nuit est pleinement tombé depuis au moins trois bonnes heures. Un vent glacial m'oblige à entourer mon corps de mes bras, je grelotte. Eden et Aaron ne bronchent même pas, il observe attentivement les moindres faits et gestes de Koa.

-Il y en encore a pour longtemps?

Eden... Ce type n'est jamais dans la délicatesse. Ce n'est pas en parlant de cette façon à un petit garçon, que les choses vont avancer. Enfin petit garçon qui a vécu quatre vies auparavant...

-Bientôt, réponds Koa timidement.

Je sautille légèrement dans le but de produire de la chaleur, ce qui provoque le regard en biais d'Aaron.

-Alors on s'échauffe, sourit-il.

Je lève les yeux au ciel. Durant toute l'après-midi, il ne s'est pas gênée pour m'empêcher de grignoter quoi que soit. Pour je cite:" Il ne faut pas que tu te sentes ballonner, je n'ai pas envie de traîner un boulet". J'ai beau eût   essayer, de manger en douce, mais ses oreilles de lycanthropie me grillaient à chaque fois que je m'apprêtais à ouvrir mon paquet de gâteaux. Il rappliquait immédiatement jusqu'à avoir la totalité de ma réserve en sa possession.

Mon ventre gargouille actuellement.
Le stress et la faim ne font pas bon ménage, Aaron semble enfin de rendre compte.

-J'aurais  peut-être dû te laisser manger, ricane Aaron.

-Non tu crois, dis-je en me tournant dans sa direction.

-Bon tiens.

Il me tend une barre chocolatée que je m'empresse dans un acte cannibale de déguster rapidement. J'ai l'impression de retrouvée la sensation du goût, tellement ces cochonneries m'avaient manquée.

-On peut passer, dit au même moment Koa.

Une partie du mur est carrément déformée par les agissements de Koa. Cette partie bouge sous forme de vaguelette régulière. Ils passent tous un à un me laissant seule. Je regarde une dernière fois le ciel sombre avant de passer à mon tour. Je ne ressens rien, c'est comme si je passais une simple porte. Nous avons traversé plusieurs murs jusqu'à arriver à la pièce centrale.

Une grande salle avec quelques piliers en or, au loin il y a ce que je peux deviner être un autel, je conclue en apercevant une grande statue de Bouddha.

-Il est censé être où l'indice, me demande Aaron.

-Comment veux-tu que je le sache, répondis-je en avançant vers l'autel.

Mes compatriotes cherchent un peu partout, Koa cherche même en hauteur. Ah oui, il s'est volé. Moi à l'inverse je reste devant cette satue quand mon regard se dirige vers le sol où je vois gravé un triangle qui m'est familier.

Je retire ma veste en jean et remonte la manche droite de mon pull. Mon tatouage s'illumine de toutes les couleurs possibles. Je compare les deux triangles c'est exactement le même, sauf que le mien est plus petit.

-J'ai trouvé quelque chose, dis-je en m'accroupissant.

Ils rappliquent tous et me demandent quoi.

-Ça, répondis-je en pointant la gravure.

-Il n'y a rien.

-Quoi? Mais si regardez!

-On ne voit rien, peut-être que tu es la seule qui puisse voir, en conclut Aaron. C'est quoi?

-Le même triangle que j'ai au poignet et qui était inscrit sur le parchemin.

Je touche le triangle au sol du bout des doigts, et il commence à s'illuminer de la même façon que le mien. Tout à coup, un éclair de lumière nous aveugle durant quelques secondes. Quand nous voyons à nouveau clairement, une sorte de balance en or est en lévitation à notre hauteur.

Je recule d'un pas suivi des autres. Des inscriptions que j'imagine en Grec apparaissent les unes après les autres dans l'air, en dessous de la balance. Et l'un des plateaux qui sert à peser est totalement abaisser car il comporte deux anneaux en argent entrelacés.

-Qu'est-ce que ça veut dire, demandais-je impressionnée par ce flot de choses étranges en si peu de temps.

-"La clé de l'infini est l'impossible chez les humains. Compense les anneaux, le parchemin tu auras. L'erreur sera égale à la fatalité." Traduit Eden.

À la suite six objets apparaissent par terre. Une carte blanche, une plume noire, un lingot d'or, une clé avec un symbole infini au bout, un verre d'eau et une mini-statue en diamant. 

-Tu peux répéter, demandais-je complètement paumé.

-"La clé de l'infini est l'impossible chez les humains. Compense les anneaux, le parchemin tu auras. L'erreur sera égale à la fatalité."

-Sérieusement? En temps normal, je ne suis même pas capable de répondre à une devinette du père Fouras. Alors ça...

Oui je regarde Fort Boyard, la première version, donc la version française qui est de loin la meilleure. 

-Tu regardes, toi aussi, me dit Aaron les yeux brillants. C'est dommage que la version américaine ne soit pas aussi bien que la française.

-Je suis d'accord, renchéris-je. Je n'aime pas les sous-titres, pourtant ça ne m'empêche pas de regarder. C'est quoi ton épreuve favorite?

-J'aime bien chez Willy Rovelli.

-Mais c'est dégueulasse! M'écriais-je dégoûté.

-Justement, j'aime bien cette épreuve pour regarder la tête des gens qui s'apprêtent à vomir. Ou sinon, j'aime bien...

-Ce n'est pas le moment, tonne la voix d'Eden.

Il a parfaitement raison, il est temps d'activer notre mode réflexion.

-En effet car le moment est venu pour vous de rentrer chez vous, surgit une voix féminine qui nous incite tous à nous retourner.

Octrianna... Et Bernard fidèle a lui-même habillé tout en rose. Toujours là quand il ne faut pas.

-Encore vous! Peste Aaron.

-Eh oui, nous sommes de retour pour vous jouer de mauvais tours et par la même occasion vous voler le prochain indice.

Non mais je rêve, on dirait la version discount de la team Rocket.

-Vous pouvez partir puisque vous n'aurez rien, répliquais-je fermement en nouant ma veste autour de ma taille.

-Que tu crois, Pink.

-Bon avec le petit vous vous occupez de résoudre l'énigme, pendant qu'on se charge des intrus avec le loup sauvage, lance Eden avant de s'élancer vers eux.

Aaron fait craquer sa nuque et après un petit signe de main s'en prends à Bernard. Le combat fait rage, mais on dirait qu'Eden retient ses coups face à Octrianna, peut-être parce que c'est une fille? Je sursaute quand Aaron fait passer Bernard au travers d'un pilier qui s'effondre sous le choc. Ils ne peuvent pas respecter un minimum les monuments! Je n'imagine même pas la tête des moines demain matin. 

Je sens qu'on tire sur ma jambe, je baisse les yeux vers Koa.

-Allez, Alyssa tu dois trouver.

-Répète-moi, ce qui est dit.

Comme on dit jamais deux sans trois, je ne peux pas retenir une phrase dont je ne comprends pas le sens.

-"La clé de l'infini est l'impossible chez les humains. Compense les anneaux, le parchemin tu auras. L'erreur sera égale à la fatalité."

Premièrement, si je me trompe quant à la réponse, je suis condamnée et peut-être les autres avec moi. Je n'ai donc pas le droit à l'erreur. Deuxièmement, je dois donc trouver ce qui sera en mesure de compenser les anneaux, par l'objet qui définit la phrase " la clé de l'infini est l'impossible chez les humains. Bon, je raisonne à l'envers mais ce n'est pas bien grave, l'important c'est de comprendre.

-C'est facile, c'est la clé, dit Koa en la prenant.

-Non, justement c'est trop facile, lui dis-je en la prenant pour la reposer.

Une clé avec un symbole infini. Pour moi, elle n'a rien à voir avec la phrase. Mais peut-être que je me trompe. À quoi sert une clé? C'est comme cela que je dois raisonner. La clé ouvre notre chez nous, la clé du garde-manger, la clé de notre coeur... Je ne me savais pas si poétique dis donc. Pour raccourcir, ce ne peut pas être la clé.

-Pourquoi ça devrait être difficile? M'interrompt Koa dans ma réflexion.

C'est vrai? Pourquoi?

-Parce que c'est une quête et une quête est loin d'être simple.

Ça pourrait être le verre d'eau... Un humain ne peut survivre sans eau. Mais il ne peut pas vivre d'un seul verre d'eau. Tu veux une océan peut-être, s'incruste ma conscience. Je souffle intérieurement. Ensuite, il y a le lingot d'or, à quoi sert l'or dans une vie? On peut le changer en argent et ainsi s'acheter des alliances... Alliances comme ces deux anneaux, la solution pourrait être la plume noire que j'associe à la mort. Mais ça n'a plus aucun rapport avec: -"la clé de l'infini est l'impossible chez les humains."

-Alors tu as une idée?

-Non laisse-moi réfléchir, dis-je en m'accroupissant vers les objets.

Je prends entre mes mains la satue en diamant de ce qui me semble être un homme de Cro-magnon. Il est plausible que cette statue représente avec les anneaux un amour qui a duré assez longtemps pour le qualifier d'infini... Je repose la statuette pour prendre la carte blanche, une carte semblable de celles d'un huit Américain à la différence que celle que je détiens est aussi blanche au recto qu'au verso. Le blanc synonyme de la paix et de la pureté, il est possible d'etre associé aux anneaux par le biais d'un mariage infini sous l'hospice d'une paix durable et non dérangé.

Bon, j'ai fait le tour et je ne me pensait pas aussi inspiré par de simples objets comme quoi, le cours de Monsieur Donsom a du bon. Mais pour l'instant je suis totalement perdu, je ne sais pas quoi choisir. À mes yeux, tous les objets peuvent être associés à ces anneaux. C'est bien ça le problème! Je ne dois pas le voir sous mon angle mais plutôt sous l'angle de l'enfant miracle.

Je me retourne quand j'entends un "boum"! Les dégâts sont énormes! Les moines risquent de s'arracher les cheveux! Dis donc tu es marrante, surgit à nouveau ma conscience, je te rappelle qu'ils n'en ont pas.
 
Aaron s'est en quelque sorte transformé à moitié, esquivant plus rapidement que Flash les attaques au sabre Rose de Bernard. Eh oui, même son sabre subit le même sort. Je fronce les sourcils quand je constate qu'Eden et Octrianna discutent au lieu de se battre même si les mains d'Adonis sont pleines de feu sombre.

Je me retourne vers la balance et fixe le plateau vide. Je peux dès à présent éliminé la clé et le lingot.

La clé de l'infini est l'impossible chez les humains. La clé de l'infini est l'impossible chez les humains. La clé de l'infini est l'impossible chez les humains...

-Ça y est j'ai trouvé, m'exclamais-je.

C'est une évidence! Enfin j'espère....




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