Chapitre 3

Ladybug atterrit souplement au sommet du petit pavillon qui ornait le centre du parc et pivota aussitôt sur elle-même pour faire face au champ de bataille.

« Trouver l'akuma », murmura-t-elle en cherchant fébrilement le super-vilain du regard. « Il faut trouver l'akuma... »

Il ne lui fallut que quelques instants pour localiser la silhouette rayée de blanc et bleu de son adversaire, qui paradait au milieu de la horde d'animaux et de machines comme si le parc tout entier était son royaume. Depuis son perchoir improvisé, elle prit soudain la pleine mesure de la menace que représentait cet homme.

D'un mot, d'un geste, il était capable de se faire mouvoir des pièces de manège d'un poids monstrueux, coordonnant leurs mouvements dans un ballet d'une dangerosité terrifiante.

Vu de haut, c'était l'évidence même. Sous l'apparente impression de chaos qu'avait ressenti la jeune fille au sol se cachait en réalité une chorégraphie parfaitement maîtrisée. Le super-vilain réussissait à rester en retrait en s'aidant du déplacement de ses créatures, tout en maintenant Chat Noir à une distance respectable. Pire encore, ses animaux de bois ne cessaient de harceler le héros, le poussant dans ses derniers retranchements en dépit de ses années d'expérience.

Réalisant soudain que ses pensées s'égaraient dangereusement, Ladybug se fustigea pour cet infime instant de distraction. Elle secoua vivement la tête et reporta son attention sur son adversaire.

Concentrée, lui avait ordonné Chat Noir. Il fallait qu'elle reste concentrée.

Plissant des yeux, elle scanna la tenue de son adversaire du regard. Un pantalon rayé. Des chaussures on ne peut plus banales si ce n'était leur couleur éclatante. Un haut épousant parfaitement la silhouette de son propriétaire et au col sévère. Rien de particulier. Rien, à part le chapeau semblable à une casquette d'uniforme que le vilain portait fièrement posée sur son crâne.

Ladybug se pencha instinctivement en avant alors que les paroles de Chat Noir dansaient dans sa mémoire.

« Un bijou, un papier... N'importe quoi... »

Comme... un chapeau, par exemple ?

Plus elle observait ce couvre-chef, plus Ladybug en était convaincue. La façon dont les reflets du soleil jouaient sur cette visière noire, cette cordelette dorée qui courrait tout autour du chapeau... Tous ces éléments présentaient bien trop de détails pour n'être qu'un simple artifice issu de la transformation de la victime du Papillon. Cet objet était certainement une casquette d'uniforme bel et bien réelle, dans laquelle s'était niché l'akuma.

Ladybug se redressa vivement, une lueur triomphante brillant dans son regard.

« Je t'ai trouvé ! », s'exclama-t-elle victorieusement.








Quelques mètres en contrebas, Chat Noir se battait comme un beau diable. Frappant, bondissant, faisant tout ce qui était en son pouvoir pour rester au centre de l'attention du vilain et essayant parfois même de forcer sa chance pour lui porter un coup.

Jamais le jeune homme n'avait eu autant hâte qu'une bataille se termine.

Ce super-vilain s'avérait particulièrement coriace et savoir qu'il combattait aux côtés d'une parfaite débutante mettait les nerfs de Chat Noir à vif. En temps normal, il aurait pu se focaliser entièrement sur son adversaire en laissant sa partenaire prendre les choses en main de son côté. Mais là, il ne pouvait pas se permettre de faire preuve d'autant de légèreté. Son attention était constamment divisée entre son ennemi et sa coéquipière. Partagée entre cet homme qu'il devait affronter et cette fille qu'il se faisait un devoir de protéger.

C'était une véritable torture, qui soumettait sa concentration à des efforts surhumains et épuisait ses réserves d'énergie à une vitesse terrifiante.

Mais Chat Noir refusait de baisser la garde ne serait-ce qu'un seul instant.

Il devait se battre, tout en veillant à ce que rien n'arrive à Ladybug.

Il en allait de sa responsabilité.

Le sentiment d'urgence que ressentait le héros était d'autant plus fort que bien qu'offrant un point de vue en hauteur, le pavillon sur lequel Ladybug avait trouvé refuge n'en restait pas moins facilement accessible. La jeune fille était particulièrement exposée et Chat Noir ne tenait pas à ce que son adversaire ne la prenne pour cible.

Alors, luttant contre la fatigue, ignorant la sensation de brûlure lancinante qui dévorait ses muscles et l'horrible impression que ses poumons étaient en feu, Chat Noir combattait de toutes ses forces pour contraindre son adversaire à focaliser son attention sur lui.

Tout à coup, un cri perçant déchira les airs.

« CHAT NOIR ! ATTENTION ! »

Le jeune homme tourna vivement la tête en entendant la voix de Ladybug, cherchant immédiatement à localiser la menace dont elle cherchait à l'avertir.

Mais rien. Ni à droite, ni à gauche.

« EN HAUT ! », précisa Ladybug d'une voix terrifiée.

Et soudain, le héros vit une ombre se dessiner au sol. Une tache sombre, menaçante, qui croissait à une vitesse alarmante. Il releva brusquement la tête et sentit son cœur effectuer un saut périlleux entre ses côtes.

Un avion.

Un avion de bois, long de deux mètres à peine, qui plongeait droit sur lui en fendant les airs à vive allure.

Bouche bée de surprise, Chat Noir resta immobile pendant ce qui aurait pu être la seconde de trop. Mais au même instant, un filin s'enroula vivement autour de son avant-bras avant de se tendre avec tant de force que le jeune homme fut littéralement arraché du sol et trainé sur plusieurs mètres. Chat Noir eut à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait que l'avion s'écrasait à terre dans un bruit terrifiant, creusant un profond cratère là où il se trouvait encore un instant plus tôt.

Encore sonné par la soudaineté de l'attaque, le héros mit un instant à se rendre compte qu'au bout du câble providentiel pendait un petit objet rouge et noir.

Le yo-yo de Ladybug.

L'arme de sa coéquipière, qui venait clairement de lui sauver la vie.

Chat Noir suivit le filin du regard avant d'apercevoir Ladybug, toujours perchée sur le kiosque qui lui servait de point d'observation. Le visage dangereusement pâle, les pupilles dilatées d'inquiétude, la jeune fille se cramponnait au câble de son yo-yo avec autant de ferveur que si elle s'agrippait à une ligne de vie.

Le souffle court et incapable d'articuler la moindre parole, Chat Noir la remercia d'un bref signe de tête avant de se dégager du yo-yo d'une main tremblante. Il commençait à se relever quand il vit une expression horrifiée se dessiner sur les traits de sa coéquipière.

« UN AUTRE ! », hurla-t-elle en pointant un doigt affolé vers les airs.

Chat Noir leva aussitôt les yeux, pour apercevoir un second avion.

Une autre machine de bois, qui fondait vers lui à une telle vitesse qu'un sifflement sourd emplissait à présent les airs.

Trop proche pour être esquivé.

Trop rapide pour que Ladybug puisse l'aider à nouveau.

Plus qu'une solution.

« CATACLYSME ! », s'écria Chat Noir en tendant la main vers les cieux.

Juste à temps.

L'avion s'écrasa sur ses doigts en se disloquant dans un nuage de poussière couleur rouille et de débris inoffensifs.

« Chat Noir ! », retentit la voix affolée de Ladybug.

« Je... Je vais bien », crachota péniblement le jeune homme, agitant la main devant lui pour tenter de chasser les particules rougeâtres qui tentait de s'infiltrer dans ses poumons.

Livide, Ladybug approuva d'un bref signe de tête.

« J-Je p-pense que l'akuma est dans son chapeau », lui lança-t-elle d'un ton fébrile.

Sans dire un mot, Chat Noir lui jeta un coup d'œil incisif. Son cerveau fonctionnait à toute allure sous son crâne, analysant la situation avec la froide logique qui était la sienne.

A présent qu'il avait utilisé Cataclysme, il ne restait plus au jeune homme que quelques instants avant de devoir se détransformer de toute urgence. En temps normal, ce simple fait aurait déjà été une contrariété en soi. Mais là, au vu des circonstances, les choses étaient autrement plus dramatiques.

Ladybug n'avait pas assez d'expérience pour faire face à un pareil adversaire sans le soutien d'un coéquipier.

Hors de question de la laisser seule.

Il fallait en finir au plus vite.

« On n'a plus que quelques minutes », hurla Chat Noir à sa coéquipière. « Utilise ton pouvoir ! »

« Ok », approuva Ladybug en se saisissant de son arme.

Puis, sans perdre une seconde de plus, elle lança son yo-yo dans les airs en hurlant « Lucky Charm ! ».








Ladybug regarda avec un émerveillement non dissimulé une nuée de coccinelles scintillantes apparaître miraculeusement dans les airs. Certes, elle avait déjà observé ce phénomène des dizaines et des dizaines de fois au travers des nombreuses vidéos qu'Alya avait réussi à accumuler au cours des ans. Mais en dépit de la dangerosité de la situation, le fait d'être à présent celle à l'origine de cette manifestation magique lui donnait un sentiment d'euphorie incomparable.

Des étoiles plein les yeux, elle admira la danse gracieuse des coccinelles, les vit virevolter au-dessus de sa tête, s'agglutiner entre elles, pour finalement disparaitre et laisser place à...

Une planche de surf.

Une longue et massive planche de surf, qui tomba lourdement dans les bras de la jeune fille.

Désormais bien plus perplexe qu'éblouie par l'aspect fantastique de la situation, Ladybug soupesa péniblement l'objet.

« Et...Qu'est-ce que je suis sensée faire de ça ? », hurla-t-elle à Chat Noir en haussant un sourcil dubitatif.

« J'en sais rien, mais trouve vite ! », rétorqua son coéquipier d'un ton pressant.

Ladybug déglutit péniblement avant de se mettre parcourir les alentours du regard.

Trouver à quoi servirait cette planche... Trouver à quoi servirait cette planche...

Le cœur de la jeune fille s'affolait dans sa poitrine, battant la mesure de l'importance de l'enjeu. Ladybug avait pleinement conscience du fait que Chat Noir était trop occupé à retenir le vilain pour pouvoir lui être d'une aide quelconque et que si elle n'intervenait pas à son tour, jamais ils ne parviendraient à se sortir de cette périlleuse situation. L'issue de leur combat reposait désormais sur ses épaules.

Il fallait qu'elle trouve.

Ladybug continuait de parcourir frénétiquement les environs des yeux à la recherche d'une solution. Observant le moindre objet. Scrutant chaque élément.

Une large carriole fonçant à toute allure, tractée par un cheval en furie.

Un lampadaire.

Et à peine à deux mètres de ce dernier, le vilain.

Soudain, ce fut l'illumination dans son esprit. Elle avait un plan. Un plan délirant, un plan désespéré, mais un plan quand même.

Et elle se devait de l'essayer.








Ladybug se saisit de la planche de surf, la cala fermement sous son bras et se jeta dans la mêlée avant de se laisser la moindre chance de changer d'avis.

C'était de la folie.

De la folie pure et simple.

Mais elle n'avait pas d'autre idée et si elle tardait trop à réagir, Chat Noir courrait le risque d'être gravement blessé ou pire encore. Alors peu importe le danger, peu importe si son plan dépassait allègrement les limites de l'inconscience. Elle se devait d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard.

Le regard rivé sur la carriole qu'elle avait repérée depuis le haut du kiosque, Ladybug se mit à courir à toutes jambes en slalomant entre les créatures de bois. Vite, vite, plus vite encore. Elle n'avait qu'une poignée de seconde pour agir, après quoi sa cible serait trop loin.

La jeune fille esquiva une ruade, contourna un âne, bifurqua à droite puis à gauche, jusqu'à se placer droit sur la trajectoire de l'attelage qui avait attiré son attention. Pieds fermement campés au sol, cœur battant à tout rompre, faisant face à ce cheval affolé et sa carriole qui fonçaient à présent droit sur elle.

C'était de la démence.

Ladybug savait que son costume la rendait plus forte. Plus résistante. Mais à quel point ? Elle l'ignorait. Et à présent, elle s'apprêtait à tester les limites de ses pouvoirs dès sa première bataille.

Ignorant le hurlement affolé de Chat Noir, Ladybug garda son regard rivé sur la créature qui poursuivait sa folle course vers elle. Le roulement des sabots de l'étalon faisait vibrer le sol sous les pieds de la jeune fille et résonnait dans les airs comme un grondement de tonnerre.

Elle n'aurait qu'une seconde pour réagir.

Une infime petite seconde, qui ferait la différence entre la victoire et des conséquences si terribles qu'elle préférait ne pas les imaginer.

Le cheval n'était plus qu'à deux mètres d'elle.

Un mètre.

Et au dernier instant, Ladybug esquiva la charge en bondissant d'à peine quelques centimètres sur le côté.

En se plaçant exactement face à la trajectoire des roues gauches de la large carriole.

La créature passa en trombe à côté de la jeune fille, son corps massif la frôlant dans sa folle course. Un frisson de terreur parcouru la colonne vertébrale de Ladybug. Elle dû faire appel à toutes ses ressources pour lutter contre une brusque vague de panique, mais ce n'était pas le moment pour elle de perdre ses moyens. La partie la plus dangereuse de son plan restait encore à exécuter.

Le cheval n'avait pas encore fini de la dépasser que l'héroïne se laissait tomber assise par terre. En une fraction de seconde à peine, elle enfonça l'une des extrémités de la planche de surf dans le sol et fit reposer l'autre contre son épaule, formant ainsi une rampe improvisée. Dents serrées et doigts fébrilement crispés autour des bords de la planche, Ladybug ferma les yeux en attendant l'inévitable passage de l'attelage.

Plus le temps de reculer.

Et, à peine un instant plus tard, la jeune fille sentait une roue peser de tout son poids contre la planche rouge et noire.

Ladybug banda instinctivement ses muscles de toutes ses forces pour tenter de résister à la pression inhumaine qu'exerçait l'attelage. Il fallait qu'elle tienne. A tout prix. Le cœur battant à tout rompre, elle lutta contre ses plus profonds instincts qui lui hurlaient de tout lâcher et de s'enfuir. Mais bouger ne serait-ce que d'un centimètre, c'était courir le risque d'être grièvement blessée. Alors, combattant la terreur inhumaine qui lui nouait le ventre, Ladybug serra les mâchoires de plus belle en attendant que cette épreuve se termine enfin.

Le souffle déplacé par la première roue caressa la joue de Ladybug, avant de s'évanouir aussi vite qu'il n'était apparu. Puis tout de suite après, la seconde roue gauche s'aventura à son tour sur la planche. Elle passa à quelques centimètres à peine de l'héroïne avant de repartir à son tour dans un fracas terrifiant.

Enfin, enfin, l'attelage était passé.

Soulagée au point qu'elle aurait pu en pleurer de joie, Ladybug lâcha sa planche et tourna vivement la tête pour regarder la carriole.

Tout le côté gauche du véhicule s'était élevé dans les airs après avoir été soulevé par la rampe qu'elle avait réussi à former. Ne roulant à présent plus que sur ses deux roues droites, l'attelage était désormais hors de contrôle. Il écrivit un gracieux arc-de-cercle d'une dizaine de mètres avant d'aller s'encastrer avec fracas contre le lampadaire qu'avait précédemment remarqué l'héroïne. Ce dernier se plia aussitôt sous la violence choc, ployant vers le sol dans un horrible bruit de métal tordu.

Cette succession d'évènements avait été tellement inattendue, tellement rapide, que le super-vilain qui se tenait à deux mètres de l'accident n'eut pas le temps de réagir.

Les pupilles dilatées d'horreur, il vit le lampadaire basculer sur lui sans avoir la moindre chance de réussir à l'esquiver. Un instant plus tard, il se débattait avec impuissance, coincé au sol par cette lourde barre métallique.

« LAISSEZ-MOI PARTIR ! », hurla-t-il avec rage.

Ignorant ses protestations, Ladybug s'élança vers lui à toute vitesse. Elle s'empara de son chapeau d'un geste vif et le déchira en deux. A son grand soulagement, un papillon d'une vilaine couleur pourpre s'en échappa aussitôt.

Il ne fallut ensuite qu'un instant à la jeune fille pour armer son yo-yo, capturer l'akuma et le purifier.

« Bye-bye, petit papillon », lança-t-elle alors que l'insecte à présent immaculé s'éloignait vers les cieux.








Bouche bée, Chat Noir regarda Ladybug raccrocher fièrement son yo-yo à sa hanche et aller récupérer sa planche de surf, avant de déclencher une dernière fois son pouvoir pour restaurer l'ordre dans Paris. Le jeune homme laissa échapper malgré lui un sifflement admiratif.

Cette fille avait beau être une parfaite débutante, elle ne manquait clairement pas de cran.

L'efficacité dont elle avait fait preuve pour défaire leur ennemi n'avait rien à envier à celle de sa précédente partenaire. Certes, l'ancienne Ladybug avait habitué Paris et Chat Noir à des solutions bien plus pragmatiques et l'imagination débordante de cette nouvelle venue promettait bien des surprises. Mais au vu des applaudissements enthousiastes qui s'élevait à présent des curieux venus constater la victoire de leurs héros, son style faisait l'unanimité parmi les habitants de la capitale.

Alors que les journalistes l'interpelaient pour tenter d'en savoir plus sur elle, Ladybug se tourna vers la foule. Poings posés sur les hanche, menton levé en avant, elle salua son auditoire d'un large sourire.

Mais si son expression était avenante, son regard n'en brillait pas moins d'une lueur profondément déterminée.

« Je suis la nouvelle Ladybug », lança-t-elle d'une voix claire. « A présent, c'est moi qui vous protègerai aux côtés de Chat Noir. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous défendre et pour arrêter le Papillon. Je vous en fait la promesse », conclut-elle en posant solennellement sa main sur son cœur. « Peu importe qui tentera de vous faire du mal, Ladybug et Chat Noir seront toujours là pour vous aider ! »

Chat Noir ne put s'empêcher de sourire en l'entendant prononcer fièrement son discours.

Oui.

Cette fille avait définitivement du cran.

En ayant à présent terminé avec les journalistes, Ladybug tourna la tête vers Chat Noir. Ce dernier s'approcha d'elle, un léger sourire aux lèvres, avant de tendre son poing dans sa direction. Les immenses yeux bleus de la jeune fille s'écarquillèrent de surprise, puis un large sourire illumina à son tour son visage lorsqu'elle réalisa la signification du geste de son coéquipier.

« On a réussi !», lança-t-elle avec une joie incrédule.

« Oui », approuva Chat Noir en hochant légèrement la tête.

Le regard brillant de fierté, Ladybug cogna son poing contre celui de son coéquipier. Chat Noir la jaugea un instant du regard, puis une expression malicieuse se dessina se dessina sur son visage.

« Bien joué, gamine », lança-t-il avec un clin d'œil effronté, avant de s'élancer vers les toits.

La dernière chose qu'il aperçut en s'éclipsant du champ de bataille fut Ladybug en train de taper rageusement du pied au sol, poings serrés. Et, à peine une fraction de seconde plus tard, la voix de la jeune fille retentissait dans les cieux de Paris.

« JE NE SUIS PAS UNE GAMINE ! » 

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