Les lumières sont éteintes. Plus un bruit dans la salle.

Soudain, des chuchotis se font entendre dans les coulisses, puis de plus en plus fort. Un véritable brouhaha se repend sur la scène ; une clameur qui monte, monte et tourbillonne jusqu'au plafond.

La lumière, revient, tout doucement, comme le soleil qui se lève.

On découvre une forêt, des arbres tordus dans des positions étranges et qui servent de maison aux nombreux animaux forestiers.

Ils sont tous réunis sur la place du village, chacun braillant à qui mieux-mieux, se bousculant pour rejoindre le centre de la cohue.

MOINEAU , criant : SILENCE !

La place entière sursaute ; plus aucun bruit ne se fait entendre. Tous regardent une fenêtre qui vient de s'ouvrir tout en haut du chêne.

MOINEAU, sur le même ton : On ne s'entend plus ici ! Regardant tous les habtitant de la place, droit dans les yeux, un par uns : Alors, que se passe-t-il ? Jamais une assemblée ne parut plus bruyante qu'aujourd'hui !

On s'échange des regards gênés. Pendant ce temps, Moineau, en robe de chambre, descend de l'arbre, un café à la main.

La rumeur reprend, le bruissement de la foule se fait entendre. Le brouhaha ressurgit.

Moineau tape du pied.

MOINEAU, en colère : Mais taisez-vous, enfin ! Toi, là ! ( désignant un cochon qui tremble de peur. ) Explique moi !

COCHON 1 : C'est...

MOINEAU, impatient : oui...

COCHON 2, venant à la rescousse de Cochon 1 : Il paraît...

COCHON 3 : Le bruit court dans la forêt...

MOINEAU, À BOUT DE NERFS : Hé bien ! Qu'y a-t-il de si grave ?

Les trois cochons se jettent à l'eau, en cœur : Le grand méchant loup à pris sa retraite !

De surprise, Moineau renversé son café sur lui. Il hurle de douleur.

Le temps qu'il se fasse soigner, on entend distinctement la foule discuter, dans un meli melo de voix indissociable et oon reconnaissable :

- Que va-t-il se passer, maintenant ?

- Peut-être qu'il n'était pas si méchant ?

- Cela annonce sans doute une apocalypse ! La fin du monde !

- Hon non ! Je vois... une sonde !

- Ne les écoutez pas, ils viennent de lire une nouvelle de science-fiction.

- Ah ! J'y ai cru... Il faut que je fasse attention !

- Mais, pour le grand méchant loup, on fait comment ?

- Allons lui tirer les vers du nez ! Qu'on l'attrape, qu'on le questionne et qu'on lui arrache les dents !

- Heu... non... surtout pas...

- Et pourquoi ?

La place va devenir le théâtre d'une bagarre générale, on le pressent. Soudain, un sanglier replonge sa tête dans le journal, les sourcils froncés, puis il prend une grande inspiration :

SANGLIER : ECOUTEZ MOI !

La foule se tait. Il continue, la voix tremblante.

SANGLIER : Il, il va... il va être remplacé par un ogre ! Qui aime particulièrement manger les cochons, les moineaux et les sangliers !

Moineau, enfin guéri, en entendant ça, se renverse l'autre moitié de son café dessus et glapit à nouveau de douleur.

La moitié de la foule fond en larmes ; l'autre s'évanouit. Le sanglier sanglote dans un coin.

BICHE : Allons retrouver le grand "méchant " loup qui ne faisait pas de mal à une mouche et faisons le sortir de sa retraite !

Tous sortent, sauf Moineau qui continue de se faire soigner.

Rideau.

Fin.

J'ai bien envie d'écrire une suite à ça... mais je suis fatiguée la 😪
Je le reprendrais sans doute à la fin du Writober pour écrire la confrontation avec le loup, puis l'ogre...😁

Bonne journée !

Ayeilmoon.