🍁Jour 18 - Même les citrouilles ont la trouille
- L'histoire, l'histoire, l'histoire !
Trois jeunes petites citrouilles, d'une belle couleur orangée, sautillaient joyeusement autour de leur maman qui était ma foi une superbe citrouille couleur soleil couchant.
- L'histoire maman !
- Très bien mes petits, fut-elle de sa grosse voix de citrouille. Mais attention ! Si vous avez peur, j'arrêterais !
- On aura pas peur, assura la première citrouille, Riri.
- Assurément que non, renchérit la deuxième, Fifi.
- Même que nous, on a jamais la trouille pasquon est des citrouilles ! crâna loulou.
- C'est ce que nous allons voir... sourit leur mère.
Elle déroula une de ses longues tiges, puis cala confortablement ses trois enfants citrouillus contre elle.
- Il était une fois... une tradition. Une tradition instaurée par les humains, rêvant de faire la fête et de se goinfrer de bonbons.
Riri frissona.
- J'au un peu peur des humains maman...
- Je m'arrête ?
- Non ! Surtout pas ! crièrent Fifi et Loulou en cœur.
- Bon, alors...
<< Il était une fois des humains qui se déguisent en monstres, sorcières, vampires, en loups-garous ou autres creature de la nuit. Pour cette fête, ils sortent tous les soir de chez eux, et passent dans les rues réclamer des bonbons à d'autres qui dont dans leur maisons. Ces petit enfants mal élevés, pour la fête, ont décidé de cultiver des citrouilles.
De les arracher à la terre.
De les vider, de les creuser.
Puis de depouver le crâne, puis de dessiner un bouche et des yeux malveillants aux citrouilles. >>
Un violent frisson d'horreur parcourut la petite assemblée.
Riri se mit à pleurer doucement. Meme Loulou n'en menait pas large.
- Mais pourquoi ils font ça ? C'est horrible ! S'insurgea Fifi.
- Oui, et j'ai l'impression qu'on nous fait passer pour les méchants !
- Du calme, mes chéris, les rassura leur mère. Je sais que les humains vous font peur, et cette histoire vraie encore plus, mais c'est pour vous mettre en garde contre eux. Ils sont dangereux !
- Oui maman... murmurèrent les trois citrouilles, apeurées.
- De plus, nous somme vraiment gentilles ! Je ne vois pas pourquoi les humains nous font ça à nous, nous transforment en le symbole de cette fête monstrueuse ! Et c'est le cas de le dire !
- Oui maman, poursuivit Loulou, frémissant de colère, nous sommes gentilles !
Derrière eux, les cadavres humains planqués les contredisaient en silence - ils étaient morts.
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