CHAPITRE 13
— Où ça ? Où ai-je le droit de t'embrasser ?
— Partout. Partout sauf sur la bouche. Si tu touches mes lèvres, ça sera fini.
Il grogna de mécontentement ou pour approuver, je l'ignorais. Mais ce bruit qu'aucun autre homme n'avait jamais émis en ma présence m'excita plus encore.
— Tu me rends barge. (D'un mouvement vif, il me plaqua contre le mur. Mes doigts agrippèrent le lierre. Je soupirai, le souffle presque coupé.) Tu me rends complètement fou. Aucune femme ne m'avait jamais retourné l'esprit comme tu le fais. Putain, tu... es un véritable chaos, Dylan. (Mon cœur se serra douloureusement. Les battements de mon cœur se radoucirent un peu quand il me sourit.) Mais j'adore le bordel.
— Nate...
Il fixait ma bouche avec une telle intensité que ça me ravageait le ventre. Ça me mettait les nerfs en pelote et ça me rendait fébrile.
— Je ne sais pas si tu te rends bien compte, je ne sais pas si tu imagines un peu le chaos qui règne dans ma tête. (Et lui dans la mienne ?) J'ai tellement envie de ta bouche, tellement envie de t'embrasser... je n'ai jamais été aussi obsédé par la bouche d'une femme comme par l'envie de l'embrasser. Tes lèvres, j'en rêve jours et nuits... ça comme cette putain de nuit à la laverie et ta fichue culotte.
Ses mains glissèrent sur mes jambes et il me souleva en un mouvement précis et... sexy. Oh, mon Dieu... mon ventre palpitait, il avait les mains agrippées à mes cuisses. Même avec mes collants je le ressentais tellement fort que le désir se propagea plus bas. Je secouai la tête tandis que son corps me pressa contre le mur et que mes bras se nouèrent autour de son cou. Pas de baisers, jamais de baiser ! Pas de baisers, pas de...
— Je sais, dit-il avec rage comme s'il avait lu dans mes pensées. Je sais...
Il colla son front au mien et arrêta sa bouche à quelques centimètres de mes lèvres. Il haletait. Ou peut-être était-ce moi...
— Nate, nous...
Nous étions perdus dans le chaos sur le toit de notre immeuble.
— Puisque je ne peux pas avoir ta bouche ni tes lèvres douces, je veux dévorer les autres... (Je pris feu en un instant en comprenant. Mon intimité se contracta.) Je vais te dévorer, ma beauté. Mais sache que lorsque je t'embrasserai, parce que ça va arriver ça va durer infiniment longtemps et tu te rendras compte que rien n'est comparable au plus intense des baisers...
Non, ça n'allait jamais arriver. Ce jour-là n'était clairement pas arrivé pourtant je gémis en buvant ses mots. Son visage disparu dans mon cou et sa bouche se pressa contre moi, aspirant ma peau sous ses lèvres. Je lâchai un soupir, il mordilla alors la chair très fragile derrière mon oreille puis la suça.
— Nathaniel...
— Tu sais que tu es la seule femme à m'appeler comme ça ? À rendre mon nom érotique tellement j'adore l'entendre quand tu le prononces avec ta voix cassée.
Je ris nerveusement et il déplaça sa bouche jusqu'à ma gorge. J'aimais son prénom, il était aussi sensuel en version complète qu'en version courte. Nathaniel... j'ignorais si je venais de le prononcer dans ma tête ou si je l'avais dit tout haut, mais il grogna contre ma gorge et me mordilla comme s'il était avide de moi toute entière. Je glissai alors mes mains dans ses cheveux et je me perdis dans le regard qu'il me lança.
— Je t'aurais laissé faire, murmurai-je.
— Comment ça ?
— À la laverie, je t'aurais laissé faire.
— Et maintenant ? demanda-t-il d'une voix rendue grave par le sombre désir qui l'habitait.
— Aussi.
Il sourit contre ma peau et me souleva. Mon corps épousa le sien et comme si nous avions frotté la tête d'une allumette contre sa boîte, je pris feu. J'enfonçai mes doigts dans ses épaules. Je me rendis compte que nous avions bougé au moment où il me posa sur une surface plate et fraîche. Je rejetai ma tête en arrière pour voir que j'avais atterri sur la table et qu'il écartait les tasses un peu plus loin.
— Je veux t'embrasser, grogna-t-il.
J'écarquillai les yeux. Ça jamais ! Les baisers, c'était pour les contes de fées et ma vie n'en était pas un.
— Là, dit-il en pressant ma cuisse. À défaut de n'avoir que ça, ne m'en prive pas, Ruby.
Je déglutis sans comprendre vraiment puis je bafouillai un oui. Il pourrait avoir ce qu'il voulait, mais jamais de baisers. Il retira mes chaussures et il glissa ses mains agiles sur l'élastique de mon collant. Lentement, il le fit glisser. La fraîcheur de la nuit fit courir la chair de poule sur mes jambes, il s'en amusa et me caressa délicatement.
— Tu veux rentrer ?
— Non, ici c'est parfait.
— Parfait c'est peu dire et puis disons que c'est presque à hauteur d'une machine à laver. (Je rougis et je ris. Il pencha son visage et arrêta sa bouche contre mon oreille.) Je peux ? demanda-t-il.
Mon rire cessa de suite et l'air se bloqua dans mes poumons.
— Oui...
Ma culotte glissa le long de mes jambes pour atterrir quelque part au sol. J'étais nue, enfin presque, les jambes ainsi écartées sur sa table sans aucun sous-vêtement j'étais plus vulnérable que jamais. J'avais déjà couché, beaucoup de fois, peut-être trop, pourtant c'était la première fois que je me sentais si fébrile. Il remonta ma robe et ses yeux couleur mentholés devinrent plus sombres comme si me voir ainsi avait animé un mécanisme animal en lui. Je ne pouvais pas être plus vulnérable qu'en cet instant.
— Merde, t'es tellement belle.
Il s'écarta un peu et me scruta avant d'esquisser un sourire sombre qui ne me disait rien. J'avais envie de me cacher pour la première fois depuis mon accident. Mon cœur loupa quelques battements quand impatiente, je croisai son regard. Je me sentais si fragile et belle en même temps. Nate revint vers moi sans cesser de me scruter, sa bouche disparue de nouveau dans mon cou qu'il couvrit de caresses.
— C'est encore mieux que dans mon fantasme. Tellement mieux.
Je fermai les yeux pour laisser se répandre le liquide chaud qui envahissait lentement chaque partie de mon corps et pour me délecter des sensations qu'il m'inspirait. De ma bouche s'échappa un soupir, j'ignorais ce que je pouvais bien répondre. Les autres se contentaient de dire des phrases que je n'entendais pas, que je n'avais pas envie d'écouter. Ses mots à lui m'atteignaient profondément et pas que apparemment, car lorsque sa main sur ma cuisse se déplaça pour me caresser intimement, je gémis. De son autre main, il écarta les cheveux qui étaient tombés sur mon visage puis il la déplaça sur ma nuque qu'il agrippa. Je redoutais qu'une seule chose ; qu'il me désobéisse et qu'il enfreigne la seule chose que j'avais instaurée.
— Tu as déjà fait ça là ? demandai-je.
— Non, répondit-il d'une voix grave en pressant ses doigts à l'entrée de mon intimité. Jamais. Je ne présente aucune femme à Kyle. (D'un geste tendre, il entra profondément en moi tout en prenant son temps. Puis d'un mouvement cadencé, il joua d'un savoir-faire certain en allant et venant à chaque fois un peu plus loin. Je gémis en rejetant la tête en arrière. C'était tellement bon.) Je n'ai jamais fait ça sur ce toit ni même sur cette table, encore moins avec une fille dont la culotte fétiche porte des têtes de dinosaures.
— Et moi, je n'ai jamais fait ça avec un type qui a une fresque sur le bras, encore moins avec un papa.
Il sourit, une sorte de satisfaction le rendit plus sauvage encore.
— Je pourrais te montrer ce que ça fait un papa au bras rempli de gribouillages.
Il m'enflamma encore plus.
— Oui...
Il ne me laissa pas finir ma phrase, il disparut entre mes cuisses. Je voulus resserrer les jambes, subitement prise par un vertige idiot, mais son regard en quasi-admiration me dissuada de bouger d'un poil. J'adorais la manière qu'il avait de me regarder, elle était belle. Il remplaça ses doigts par sa bouche et mon soupir se transforma en un cri sauvage qui déchira sans doute le calme qui régnait autour de nous. Nate grogna et la vue de ce tout ainsi contre moi, plus intime que jamais ne fut tellement insoutenable que je fermai les yeux pour tenter de retenir le flot de désir qui avait déjà envahi tout mon corps. Je crispai mes mains sur la table tandis que de long en large il me découvrait et dans un souffle son prénom franchit mes lèvres :
— Nathaniel...
Il grogna encore et sa langue remplaça ses lèvres pour me taquiner langoureusement. Je gémis de nouveau soumise par le contact doux et savamment redoutable de mon amant. Nate m'avait demandé de lui laisser ça à la place de mes lèvres qu'il n'aurait jamais, il promit qu'il allait me dévorer et il fit...
Sa langue était tantôt douce, tantôt plus sauvage, mais l'une ou l'autre le but recherché était le même et j'étais à deux doigts du plaisir. Depuis « ça », c'était la première fois que je laissais un homme entreprendre quelque chose. Depuis « ça », c'était la première fois qu'un homme me caressait intimement de la sorte. D'habitude, je menais la danse, me contentant de faire l'amour, de jouir. Je ne m'attardais jamais sur ce genre de chose, sachant pertinemment qu'avec tous les autres mes mains me suffisaient amplement, mais Nate... Nate n'était pas comme les autres. Aussi bien physiquement que mentalement. Ses mots transperçaient le bouclier que d'autres arrivaient à peine à érafler et sa présence éclipsait tout, absolument tout.
Quand je sentis ses doigts accompagner son langoureux baiser, je perdis toute connexion avec mes pensées et un autre cri se perdit dans la nuit. D'où nous étions il y avait quelques immeubles et j'étais certaine qu'on pouvait nous voir, mais je m'en fichais, rien ne m'importait plus que le plaisir qui me faisait rougir. La combinaison de sa langue sur mon bouton de chair gonflé et ses doigts en moi était en train de me mener loin du chaos. Lorsqu'il ralentit et que nos yeux se captèrent, je ne sus comment, c'en fut trop.
— Oh, gémis-je. C'est... oh !
Son bras s'enroula autour de ma taille et ses doigts s'enfoncèrent dans ma peau après m'avoir rapproché plus près de lui et j'explosais délicieusement en laissant les spasmes me faire danser tandis que l'explosion en moi se répandait partout dans mon corps.
Quand il remonta, je me mordis la lèvre. Il sourit et embrassa ma joue.
— Délicieuse, murmura-t-il.
Je me laissai glisser à terre et je me collai contre lui, ses bras s'enroulèrent autour de ma taille. J'aimais comme il était grand, assez pour que je me sente parfaitement calée contre lui. Je respirai son odeur, me délectant de son parfum viril. Mmh, il sentait divinement bon. Enivrée, j'ouvris les boutons de sa chemise pour découvrir son torse parfait. Tout était musclé, mais d'une belle façon. Ni trop gonflé ni trop peu, c'était harmonieux, chaque chose semblait avoir été sculptée minutieusement. Il était clairement à classer dans la catégorie des PBAB, papas bons à baiser. Je caressai sa poitrine puis les contours d'un tatouage avant de descendre vers ses abdos. Je sentis ses muscles durcirent au contact de mes doigts. Il grogna et sa bouche affamée aspira la peau sous mon oreille. Mmh, l'entendre grogner, ça aussi c'était sexy. Je poursuivis l'exploration de son corps et j'ouvris les boutons de son jean. Je me figeai d'un coup devant la vision la plus érotique que je n'avais jamais vue. Lui ; la chemise ouverte, le jean ouvert, son corps parfait, le muscle en V... aucun des types avec qui j'avais couché ne lui arrivait à la cheville.
— Dylan, ne fais pas ça, arrête de me regarder comme ça.
— Quoi ? Pourquoi ?
— Parce que ça me rend fou, grommela-t-il en attrapant mon menton. Tu imposes des limites, je n'ai pas le droit de t'embrasser, d'accord je l'accepte, mais ne te mord pas la lèvre en me regardant avec tes putains d'yeux bleus de cette manière. Je suis patient, en général... (Je déglutis, je ne m'étais pas rendu compte que je le regardais d'une manière si affamée.)... mais j'ai envie de toi. Depuis des jours. Ce qui du coup me rend beaucoup moins patient.
Je me pressai contre lui en me dérobant du joug de ses doigts qui retenait son visage, j'embrassai son pectoral, là où l'encre colorait sa peau tandis que mes doigts se perdaient sur une branche de la lettre la plus sexy de l'alphabet. Il soupira ce qui me rendit fébrile. L'alchimie, la tension, le... j'ignorais comment pouvais bien s'appeler cette chose entre nous. C'était de l'attraction et du chaos. C'était aussi et surtout tellement puissant que ça me laissait en transe, je n'avais jamais ressenti ça.
— C'est un autre genre de bataille finalement, murmurai-je en me rapprochant de son excitation. Une autre option pour évacuer le stress. Tu crois que c'est aussi efficace que le sport pour se dépenser ?
— Je crois que ça vaut tous les sports du monde et que ça devrait être considéré comme médicament dans certains cas.
— Dans lesquels ?
— Dans notre cas, par exemple. Ça peut sans doute nous aider, au moins le temps que ta main guérisse, susurra-t-il en pressant délicatement ses lèvres sur le bandage. Juste au cas où les fleurs ne t'aident pas totalement...
— Il n'y aura que cette fois ci, Nate.
— Tu y crois, Ruby ? demanda-t-il.
Je fermai les yeux en souriant. Mon plan, ma ligne de conduite... oui, j'essayais vraiment d'y croire. Il le fallait en tout cas.
— J'essaye et j'essaye aussi d'être une fille bien.
Un rire grave le secoua, faisant onduler ses muscles.
— Je vois bien quelques adjectifs pour te qualifier, mais « fille peu convenable » n'en fait pas partie. Tu sais que sur le registre des nounous, tu serais en pole position. Tu es l'héroïne de mon fils, probablement aussi qu'il est amoureux vu le nombre de fois où il me parle de toi, tu l'as sauvé. (Je souris encore plus.) Tu es aussi un peu comme le tonnerre, tu es toujours là où l'on ne t'attend pas. (Ça, c'était plutôt lui.) Tu as une culotte dino très sexy et tu la portes très bien. Je ne suis pas certain qu'une fille peu convenable ait toutes ces qualités.
— Et jolie ? pouffai-je. Tu n'as pas dit « jolie ».
— C'est parce tu es bien plus que jolie.
— De toute façon, tu dis tout ça, juste parce que tu veux coucher.
— Aussi, approuva-t-il.
J'éclatais de rire en pressant mon nez sur son torse. Bon sang, mais quelle gamine ! Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Qui essayai-je de leurrer avec mes histoires ? Je n'avais jamais fait autant de simagrées avec un garçon.
— Je ne t'oblige à rien, Dylan. Si tu ne veux pas aller plus loin, je me contenterais de ça, avec plaisir. La soirée n'en sera pas entachée pour autant. Loin de là. J'ai eu un double dessert.
Je me mordis la lèvre.
— Moi aussi j'ai envie de toi, Nathaniel.
Il grogna ce qui me rendit fière. Je glissai un doigt sous l'élastique de son boxer, il se crispa et mon ventre se noua.
— Tu as une capote ? demandai-je.
— Dans ma poche arrière, répondit-il d'un ton espiègle.
Je ris en glissant ma main à l'intérieur de sa poche pour y trouver le petit étui en plastique. Je le sortis et je le poussai sur une des chaises longues dépliées. Il se laissa tomba, se contentant de me regarder avec des yeux comme des soucoupes. J'aimais beaucoup le doute et l'air satisfait qui se lisait sur son visage. J'adorais aussi qu'il soit tout à moi et qu'il me laisse faire. Il se débarrassa, je ne sus comment de son pantalon me laissant avec la vue la plus sexy du monde. Je glissai le préservatif sur son sexe et il m'attira à lui. Ses mains se glissèrent sous ma robe pour attraper ma poitrine qui répondit de suite à ses caresses. Soumise au régal abrupt de ses doigts un peu rugueux sur les pointes de mes seins fragiles, j'attrapai son excitation pour le caresser à mon tour avant de le diriger là où j'avais irrépressiblement envie et besoin qu'il soit. D'une poussée impatiente, il s'enfonça en moi. Mes mains se crispèrent contre la peau dure et douce de ses abdos en prise à la torture délicieuse que nous posséder l'un l'autre me procurait. Un profond désarroi voila nos regards quand ils se verrouillèrent.
Alchimie + chaos = trouble.
J'étais troublée, ébranlée, plus que jamais par cette sensation que je ressentais pour la première fois.
— Merde, jurai-je sans plus pouvoir bouger.
Il rit. Je bougeai d'abord lentement le long de son excitation plus dure encore et ses mains s'enfoncèrent dans mes hanches pour me maintenir plus près de lui. C'était merveilleux, plus intense que tout ce que je n'avais jamais éprouvé.
— Doucement, m'intima-t-il d'une voix rauque.
Je trouvais rapidement un rythme cadencé qu'il sembla approuver. Chaque fois que je glissai sur son corps pour le posséder totalement, le plaisir était plus puissant, tellement que je laissais échapper un cri rauque.
— Dylan...
Je relevai la tête. Il se redressa et son visage disparu dans mon cou. Il me mordilla et aspira ma peau sous ses lèvres. La douleur du plaisir me fit crier.
— Si tu ne ralentis pas, tu vas avoir raison de moi, ma beauté.
— Je ne peux pas, gémis-je en rejetant la tête en arrière pour lui laisser plus accès à ma peau. Je ne peux pas, j'en ai besoin. C'est trop bon, Nate. Tellement trop...
Je continuai de le chevaucher jusqu'à ce que ses hanches se mettent à accompagner ma danse pour venir me rencontrer plus intensément. Je courbai l'échine en soupirant mon plaisir. Je soulevai mes hanches en m'agrippant à ses épaules et la cadence de nos mouvements s'intensifia grandement animant une braise qui s'enflamma. Je le sentis enfler en moi, devenir plus dur. Et bientôt, nous eurent besoin de plus et nos corps en demandèrent davantage. J'enfuis mon visage dans son cou et je le suppliai d'aller plus vite. J'avais besoin de me libérer de cette tension qui enflait toujours plus. Il m'obéit. Ses coups de reins s'accélérèrent, bientôt suivis de notre respiration et de nos cœurs palpitants. Je n'y tenais plus.
— Nate...
— Mon Dieu... regarde-moi !
Il caressa la ligne de ma mâchoire puis dessina le contour de mes lèvres. Il ne fallut pas longtemps pour que le plaisir vienne et qu'il laisse place à l'orgasme. Un orgasme foudroyant qui se déversa dans tout mon être. Mon corps entier s'électrifia de ce contact merveilleux. Nate explosa juste après, enfouissant son visage dans mon cou qu'il parsema de baiser. Son souffle ne se calma que lorsque ses hanches cessèrent de trembler. Au bout d'une longue minute, il se laissa tomber sur la chaise longue en me tenant contre lui et ne me lâcha pas. Je me laissai aller moi aussi et je posai ma tête sur son torse. Ses bras m'enlacèrent et je caressai son bras plein de gribouillages.
— Un de ces quatre, il faudra que tu me racontes l'histoire de ton gribouillage.
— C'est une longue histoire, pour ça il nous faudrait plein de tête-à-tête.
Je ris en me rendant compte que j'en avais envie et qu'en plus je n'avais pas envie de bouger de ses bras ni de là, même si la température était plus fraîche. Je n'avais pas envie de fuir, une première !
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