4.1

- Lilas réveille toi.

- Mmh, grognais-je en me retournant.

Louis caressa mes cheveux et embrassa ma joue pour finir de me réveiller.

- Quel heure il est ? demandais-je la bouche asséché.

- Dix heures.

- Je commence qu'à treize heure et j'ai mis mon réveil à onze heures ! Pourquoi tu me réveilles ?

- Je voulais passé du temps avec toi, s'excusa-t-il. Depuis que tes jours de congés sont le mercredi et jeudi on ne se voit plus que le soir.

- Je t'ai déjà dis de demander à bosser le samedi au lieu du jeudi et on aura une journée de repos en commun.

- Je sors avec Steve les samedis. Reprends tes semaines comme avant.

- Je gagne mieux en travaillant les weekends tu le sais très bien et si on veut s'acheter une maison c'est mieux pour nous.

- Très bien, céda-t-il. Aller debout j'ai une surprise pour toi !

- Vraiment ? demandais-je ravie et en me levant aussitôt pour le suivre.

Je partis en direction de la cuisine avec lui où je découvris un petit déjeuner prêt sur la table. Baguette et pain au chocolat frais trôner entre les bols de lait et verres remplis de jus d'orange.

- Merci, c'est très gentil, reconnus-je.

Je l'embrassais avant de m'asseoir en face de lui et commença à manger.


J'avais regarder ma montre tout les quart d'heure dès le début de ma prise de poste. Après deux heures j'avais commencé à penser qu'il ne viendrait pas et maintenant trois quart d'heure avant la fermeture j'en étais presque persuadée. Laura était passée par mes rayons à plusieurs reprise pour savoir s'il était venu. Sa dernière visite remontait à cinq minutes et sa seule réponse quand je lui avais dit qu'il ne viendrait pas avait été "putain fais chier" et bizarrement je pensais la même chose, je l'avais tellement attendu que j'étais déçue de ne pas le voir arriver.

Je ronchonnais dans mon coin contre les clients qui ne remettaient jamais rien en place quand on m'interrompis.

- Je vois que vous êtes finalement au rayon homme.

Je me retournais vers cette voix qui m'étais devenu légèrement familière et inspecta l'inconnu de la poste de la tête aux pieds. Il ne portait pas son habituel costume mais était tout de même formel, chaussures de ville, jean skinny noir et une chemise blanche couverte d'une veste. Il n'en était pas moins attirant.

- Vous êtes venu, constatais-je stupidement.

Il était devant moi alors bien sur qu'il était venu, je n'aurais pas pu être plus idiote mais il ne releva pas et me sourit.

- Comment allez-vous ? me demanda-t-il.

- Très bien merci, j'ai mangé, précisais-je ce qui le fit sourire encore plus. Et vous ?

- Ça va beaucoup mieux maintenant.

Je me sentis bêtement rougir, il aurait pu dire ça pour n'importe quelle raison mais j'avais l'impression -j'avais surtout envie- qu'il dise cela parce qu'il me revoyait. Même si je savais que je ne devrais pas penser comme cela.

- Co... comment je peux vous...aider ? bégayais-je.

- Et bien, comme vous le savez je dois être habillé décontracté... J'ai les chaussures grâce à vous alors autant continuer avec la tenue.

- Vous avez des préférences ? demandais-je.

- J'ai interdiction de porter du noir ou une chemise, annonça-t-il.

Je me rendis donc dans un autre rayon en le laissant me suivre. Je croisais Laura qui se dirigeait vers moi avant d'apercevoir l'homme qui me suivait et se stoppa net dans son élan. Elle me fit un signe discret pour me demander si c'était lui auquel je répondis d'un signe de tête positif pour confirmer. Son sourire s'agrandit et je pus lire sur ses lèvres "caliente" quand elle fit signe de s'éventer le visage avec sa main ce qui me fit sourire un peu plus. J'allais définitivement en entendre parler...

Je m'arrêtais finalement près des jeans et le regardais une nouvelle fois me sourire. Je sélectionnais plusieurs modèles après lui avoir demandé sa taille et partis faire de même avec quelques tee-shirt. Je me fis également plaisir en sélectionnant une veste en imitation cuir. Même s'il ne la prenait pas j'avais horriblement envie de le voir dedans.

- Vous venez m'aider pour essayer ? me demanda-t-il quand je lui tendis le tout.

Mes yeux s'agrandirent automatiquement en deux billes ronde face à sa demande et il remarqua aussitôt ce qui le fit rire.

- Je veux dire pour me conseiller, rectifia-t-il.

- Oh... euh oui... oui bien sur. Les cabines sont là bas.

Je me dépêchais d'y aller tout en vérifiant ma montre, le magasin fermait dans trente minutes. Je le laissais entrer dans la cabine et déposer tout les vêtements sur les crochets. Il ferma ensuite à mon plus grand regret le rideau. Je ne sais pas s'il s'en était rendu compte mais il y avait un jour entre la cloison et le rideau. Je tentais de résister pour ne pas regarder mais dès que je le vis retirer un par un les boutons de sa chemise toute ma volonté disparu. Mes yeux scrutaient chaque partie de son corps dénudé, il était très bien foutu, musclé sans trop l'être et sans graisse superflu. Il se retourna face au miroir et m'offrit une vue sur son dos, puis il descendit son jeans et je pus profiter d'une magnifique vu sur son fessier moulé dans un boxer noir Calvin Klein. Mon regard remonta le long de son corps puis je croisais son regard dans le miroir qui me fixait également. Je tournais aussitôt la tête rouge de honte d'avoir été prise sur le fait. Je n'osais plus regarder dans sa direction et il dut se racler la gorge pour me faire comprendre qu'il était sortit.

- Qu'est-ce que vous en pensez ? demanda-t-il en me fixant et ne lâchant pas mes yeux du regard.

Il avait enfilé un jean de style déchiré avec un tee-shirt à motif simple et pour mon plus grand bonheur il avait ajouté la veste en imitation cuir marron par-dessus.

- C'est parfait, réussis-je à lui répondre sans balbutier.

Son sourire apparut alors et il rentra à nouveau dans la cabine où il laissa encore une fois le rideau pas tout à fait fermé.

- Très bien je prends alors.

Malgré ma grande envie je résistais à le regarder se déshabiller.

- Vous continuez à essayer ou cela vous suffit ?

Il ne répondit pas mais sortis avec une nouvelle tenue ce qui répondit à ma question.

- Ce tee-shirt ne vous va pas, constatais-je en voyant le haut beaucoup trop moulant pour lui. J'ai dû me tromper dans la taille.

- Vous pouvez vérifier ? demanda-t-il en me tournant le dos pour que je puisse voir l'étiquette.

Elle était coincée à l'intérieur du tee-shirt et je dus passer mes doigts sur sa peau nue pour aller la récupérer. Je vis des frissons se former là où mes doigts l'avaient frôlé.

- J'ai la main froide, désolée.

- Ça ne me dérange pas, répondit-il d'une voix suave.

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