Prologue
Kiny
Au moment où j'ai fini de faire mes devoirs de vacances dans ma chambre, une voiture vient stationner devant la maison.
Je regarde par la fenêtre, toute contente et surprise de savoir qui c'est. Je cris à mes parents.
— Papa ! Maman !
— Oui ! répond ma mère, sûrement dans la cuisine.
— Les jeunes mariés sont arrivés, criais-je à nouveau, très contente.
— On arrive ma chérie ! me répond à présent mon père.
Je descends les escaliers à une vitesse incroyable. Mes cheveux s'envolant autour de mon visage. Ils sont très longs et tout noir comme ceux de maman, et parfois ça me cache la vue. J'ai même failli tomber une fois.
Dehors, une jeune femme aux cheveux bruns descend de la voiture, vêtue d’un pantalon noir, un col roulé vert citron et un manteau blanc. Depuis que je la connais, elle aime mélanger les couleurs les plus improbables. J’aime beaucoup son style, elle aime bien se démarquer, je crois que ça l'aide à se sentir bien dans sa peau, et j'aime surtout ses yeux bleus-gris.
— Alena, m'écriais-je en sautant dans ses bras, je suis super contente de te revoir. Tu m'as énormément manqué.
— Mais que tu as grandi, ma petite Kiny, dit-elle en me faisant tournoyer dans le vide, ensuite elle m'embrasse avant de me redescendre sur le sol.
— Bonjour Vianney, dis-je en me mettant devant lui, comment s'est passée la lune de miel ? Vous vous êtes bien amusé ?
Il me regarde en ouvrant grand ses yeux verts. Il a lui aussi des cheveux bruns, mais très court, et je trouve qu’il est supercanon avec son manteau noir, son col roulé gris ainsi que son pantalon noir. Contrairement à ma cousine, il est sobre dans les couleurs qu'il porte. Ma cousine a eu ses vingt trois ans au début de l’année, et elle s’est mariée avec lui l’été dernier. Ils sont partis en lune de miel et je suis super impatiente de savoir ce qu’ils ont fait.
— Tu ne changeras donc jamais, Kiny ! dit-il en reprenant ses esprits. Toujours aussi curieuse à ce que je vois ! Laisse-moi te dire qu'elle s'est super bien passée. Où sont tes chaussures d’ailleurs ?
Je regarde mes pieds, me rendant compte qu’effectivement, je n’ai pas mes chaussures. Et c’est à cet instant précis que je le rends compte de la neige qui glace mes pieds.
— Euh... dans ma chambre, dis-je les joues rouge de gêne. Je file les chercher.
— Non attends, aide nous à prendre les cadeaux puis tu mettras des chaussures, me dit-il en me tendant un sac plein à ras bord de paquets cadeaux.
Alena c'est la fille de ma tante Jeanne, la défunte grande sœur de mon père. Ils étaient très proche. Elle est morte l'année de mes huit ans, d'un accident de train. Avec Vianney, ils se connaissent depuis le collège et ils sortent ensemble depuis le début du lycée. Personne à la maison n’était étonné qu’ils se marient cet été.
Mon père et ma mère les prennent dans leurs bras, ils discutent un moment avant de monter les valises dans la chambre d'amis, et pendant ce temps, je m'attèle à mettre tous les cadeaux au pied du sapin. Marcher dans la neige sans botte m'a complètement gelé les orteils. Par chance maman a déjà mis en marche l'eau chaude. J’en profite donc pour me préparer car aujourd'hui est un jour très spécial pour moi. Je mets la robe que maman m'a acheté il y a deux semaines avec des ballerines. L'an dernier on m'a coupé les cheveux, mais malgré cela ils repoussent très vite. Je les brosse puis je les discipline en mettant deux barrettes, l'une vers mon oreille gauche et l’autre vers mon oreille droite.
Quand il est 16h, nos invités commencent à venir. C'est le repas de Noël aujourd'hui, on a décidé cette année de le faire avec quelques proches. Le patron de mon père ainsi que sa femme sont là. La meilleure amie de ma mère aussi est là, accompagnée de son mari et de leur bébé Jojo, qui aura bientôt un an. Plusieurs amis de mes parents sont là, et quand Danielle, notre voisine, et ses enfants arrivent, mon père prend la parole.
— Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêt à manger comme jamais.
Tout le monde rit de bon cœur à sa blague. Depuis que je connais mon père, je parle bien sûr du moment où j'ai vraiment commencé à prendre conscience de ce qui passe autour de moi, il a toujours été blagueur. Il aime bien mettre tout le monde à l'aise et grâce à lui, je ne m'ennuie jamais à maison. Il se racle la gorge avant de continuer.
— D'abord, je tenais à vous remercier de vous être déplacés pour venir partager avec nous ce jour si spécial. Noël tombe le même jour que l'anniversaire de notre petite Kiny, ce qui nous donne deux fois plus de raison de fêter, et de manger bien sûr, ajoute t-il en faisant rire l’assistance. Ensuite, Noël est un moment que l'on partage en famille. Et après tout les moments que nous avons passé ensemble, je vous considère comme ma famille. Voilà pourquoi je suis heureux que vous puissiez fêter ces deux événements avec nous. Merci.
Mon père lève son verre pour porter un toast et sous les applaudissements de l'auditoire, tout le monde lui répond. Ma mère nous appelle à table. Le repas est délicieux, et tout le monde discute avec entrain. J’ai toujours apprécié la période de Noël car, c’est aussi mon anniversaire. Maman nous cuisine toujours de bons plats et je l'aide souvent, ce qui m’a permis de maitriser au moins les recettes d’une dizaine de repas mais aussi une quinzaine de desserts.
Les enfants de Danielle et moi sommes entrain de jouer au Scrabble quand ma mère vient me prendre et m'emmène vers la table pour souffler mes bougies. Tout le monde me chante le célèbre joyeux anniversaire et je souffle mes bougies en faisant un vœu. Après la chanson, on découpe le gâteau. Un gâteau à l'orange super délicieux que maman et moi avons préparé ce matin.
— Alors ma jolie Kiny, tu as encore au tous pleins de jouets cette année. T'es sacrément veinarde de naître le jour de Noël, me dit Émile, le fils de Danielle, la voisine.
— Je suis désolé pour toi si tu es né le jour de la rentrée. Tu devrais au moins t'estimer heureux au lieu de jalouser mes cadeaux, lui dis-je pour me moquer.
Il me tire la langue comme un gamin, alors qu’il est plus âgé que moi. Sa sœur et moi avant le même âge, même si elle a deux mois d’avance
Je suis super contente à Noël parce que j'ai deux fois plus de cadeaux. Je fréquente dans une école catholique reliée à l'orphelinat Saint-Marc. Après Noël, maman et moi y déposons des cadeaux, et moi j'y donne parfois quelques uns de mes cadeaux. Aujourd'hui nous n'irons pas à cause de la neige. Seulement demain soir.
L'heure passe et les gens partent petit à petit. A vingt et une heures, n’y tenant plus, je déballe tous mes cadeaux, et je suis émerveillée comme toute petite fille de dix ans qui se respecte. Le plus précieux de mes cadeaux, c'est l'appareil photo que j'ai reçu d'Alena. Elle est photographe et elle m’a appris à prendre quelques clichés. Je n'en prend pas sans surveillance, et j’aime le faire avec elle car ça nous rapproche plus.
Quand il n'y a plus personne, on se sépare tous. Papa et Vianney discutent au salon, maman et Alena nettoient la vaisselle. Je monte dans ma chambre pour me changer. Je n'ai pas d'amis à part Émile et Lanta. Et je n'ai pas de frères ni de cousins de mon âge. Ils sont tous à l'étranger parce que, pour je ne sais quelle raison, papa a coupé les ponts avec sa famille. D'autres sont mort dans un crash, donc à part Vianney et Alena il n'y a plus personne.
J'ai grandi seul, et je sais que plus tard ça ne changera pas. A l'école, personne ne s'approche de moi parce que je fais du judo. Ils se disent que je suis très violente car je ne supporte pas qu’on me dérange inutilement ni qu’on touche à mes affaires, mais pour moi, ils ont tord d'avoir peur.
Fatiguée, je mets mon pyjama et je m'endors. La journée c’est passé comme je l’espérait, j’ai trop hâte de fêter mes onze ans.
Lendemain, 08h05
— La route a été balayée et tout à l'heure, on ira à Saint-Marc, me dit mon père e' enfilant sa veste et son trench.
— Et n'oublie pas ta doudoune, rajoute ma mère, en réajustant les boutons de ma robe. Nous on va déposer Alena et Vianney à l'aéroport.
— Tu vas me manquer ma petite Kiny, Alena m'embrasse et me sert dans ses bras, je lui rends son étreinte car je sais qu’elle va très loin de Minhtown, et je n'ai aucune idée de la prochaine fois que je les verrai.
Ils ont remporté chacun une bourse pour continuer leurs études, pour cela, ils vont aller de pays en pays pour gagner en expérience, sous la tutelle de l’organisation qui offre les bourses. Je n'ai jamais été séparé de quelqu’un et j'ai mal de les voir partir. Au moins pour la lune de miel, je savais qu’ils reviendraient vite
— Tu vas aussi me manquer, rajoute Vianney en m'embrassant à son tour.
J'ai les larmes aux yeux en lui rendant son étreinte.
— Je vous aime, et ne m'oubliez pas hein! dis-je, en essayant de garder la tête bien haute.
— Ma chérie, tu les reverras quand ils auront fini leurs parcours, alors ne t'inquiètes pas trop, me console ma mère.
Malgré ses mots réconfortants, j'ai toujours un pincement au cœur de les cours sortir leurs bagages de la maison.
— Danielle va t'emmener chez elle, on revient dans deux heures ma chérie.
Je les embrasse tous, et je vais avec la voisine. Je prends un livre sur les super héros pour ne pas m'ennuyer s’ils sont occupés. Je prend mon petit-déjeuner avec Émile et Lanta. Après, on passe le reste de notre temps à s’amuser, à jouer dans la neige et à sauter partout, rendant parfois Danielle hystérique. Vers midi, je ressens une douleur dans la poitrine puis, elle disparaît, je n’y fais pas attention et je m’amuse encore un peu. Étant fatiguée je vais me reposer en lisant et je m'endors. Quand je me réveille dans le séjour, j’aperçois Danielle qui n'est pas bien.
— Qu'est ce que tu as, Danielle ? je lui demande, inquiète.
Elle me regarde, dit quelque chose avant de raccrocher et elle vient s'asseoir près de moi.
— Kiny, il faut que tu sois forte.
Un mauvais pressentiment viens comprimer mon cœur.
— Je ne comprends pas pourquoi tu es comme ça. Que veux-tu me dire, Danielle ?
— Je ne veux pas que tu te sentes mal ma chérie. Mais je préfère que tu le saches par moi.
L'angoisse commence à me bouffer de l'intérieur, ce qu'elle s'apprête à me dire risque vraiment de me faire mal. Et je crois que je n’aurai aucun moyen de m'en protéger.
— Danielle s'il te plaît, dit moi ce qui se passe.
— C'est très difficile pour moi de te le dire...
Des larmes coulent sur ses joues, j'essuie ses larmes mais celles-ci s'accentuent.
— Kiny ma chérie, sois forte, tu en auras besoin.
— Je t'écoute Danielle parle s'il te plaît, lui dis-je, angoissée comme jamais.
— C'est à propos de tes parents.
A l'entente de ces mots, mon cœur bat de plus en plus vite. J'ai un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment.
— En revenant de l'aéroport, tes parents ont eu un grave accident, là ils sont à l'hôpital. Désolé, ma petite princesse, dit-elle en me prenant dans ses bras.
A l'entente de ces mots, des litres de larmes se déversent et je m'accroche à elle pour ne pas tomber.
Deux heures plus tard
On est à présent à l'hôpital, je ne supporte pas le fait d'attendre dans cette salle. Les docteurs font des vas et viens qui ne cessent de me faire peur. Les murs blancs de l’hôpital me donnent des frissons, et l'odeur des médicaments qui se repend partout ne m'inspire pas confiance. Je m'endors sur les pieds de Danielle.
À un moment donné, il y a des secousses dans l'hôpital, une sorte de tremblement de terre a pris possession de ce lieu. Mes parents m'ont dit une fois que ça se produisait mais très rarement. Devant mes yeux, les gens courent, Danielle me secoue mais je ne bouge pas. J'ai peur, très peur. Quand je me décide de bouger, quelque chose me tombe sur la tête et après c'est le trou noir.
...
J'essaye d'ouvrir mes yeux mais je n'y parviens pas. J'essaye encore et encore, puis je réussis. Je ne reconnais pas l'endroit où je me trouve. Je regarde autour de moi et je réalise que je suis dans une chambre, une chambre d'hôpital. Les murs blancs m'éblouissent au premier regard, ensuite mes yeux s'habituent à la luminosité. L'horloge indique huit heures vingt cinq minutes, et le calendrier donne comme date le 02 janvier.
Je me demande si ce n'est pas une blague.
Danielle est à côté de moi, les yeux rouges.
— Bonjour, Kiny, dit-elle en essuyant ses larmes. Je suis contente que tu sois restée parmi nous.
— Je devais m'en aller quelque part ? je demande, ne comprenant pas le sens de sa phrase.
Elle sourit faiblement puis elle redevient sérieuse.
— Tu as failli mourir ma chérie. Tu as fait une semaine dans le coma. Une des poutres est tombée sur ta tête. Au départ les docteurs croyaient que tu auraient des lésions cérébrales ou une perte de mémoire mais par miracle, tu n'as rien.
— Où sont papa et maman ? lui demandais-je me souvenant de la raison de notre présence à l’hôpital
Après la question, mes souvenirs remontent à la surface et là je me souviens de l'accident de mes parents. La tristesse m'envahit et Danielle me prend dans ses bras.
— Kiny, le tremblement de terre a causé beaucoup de dégâts. Le secteur où se trouvaient tes parents a été terriblement endommagé.
Mon cœur bat à nouveau très vite.
— Et ... Et mes parents ??
Danielle se loge dans un mutisme qui répond à mes questions. Je ne suis qu'une petite fille de dix ans qui a failli mourir des suites d'un tremblement de terre, catastrophe naturelle soit dit en passant, et puis quoi encore. Je pleure beaucoup, vraiment beaucoup, tellement beaucoup que je n'ai plus de force.
— Ton père est mort en pleine opération, avant le tremblement, ma chérie. Il n'a pas supporté le choc de la voiture. Quant à ta mère, on l'avait déjà évacuée car elle s’était réveillée. Elle attend de te voir depuis, sa vie ne tient qu’à un fil.
— Je veux la voir, dis-je en bondissant du lit, mais je suis prise de vertiges. Elle me rattrape et m'aide à me déplacer.
On arrive dans une chambre aux murs d’un blanc presque bleu. Au moins, la couleur apporte un peu de gaieté. Un monsieur en veste noire sort au moment où nous entrons.
— Maman, murmurais-je en la voyant allongée sur le lit, la moitié du visage ainsi que tout son corps caché dans un bandage. Je m’assois à ses côtés.
Des larmes silencieuses coulent sur mes joues. Jamais un jour, je n'aurai imaginé assister à cette scène. Mais la vie est imprévisible. J’ai perdu mon père, et ça fait une semaine que ma mère lutte pour vivre.
— Ki… Kiny, dit-elle, la voix rauque. Je…je suis fi…fière d…de toi. J…je n’ai plus a…assez de t… temps de…devant moi. Sa…sache que tu es la m…meilleur ch…chose qui m…me soit arr…arrivée.
Je n’arrive pas à dire un seul mot, laissant les larmes parler pour moi. Elle souffre, rien que pour me parler. J'ai le cœur brisé en mille morceaux. Il saigne abondamment en voyant la souffrance de ma mère. Elle tousse dans un mouchoir et celui-ci se retrouve taché par du sang. Elle me regarde, son visage noyé de larmes. Sur la bande qui recouvre son œil droit, il y a aussi du sang. Et je me rends compte à quel point l’accident était grave, ma mère a perdu un œil. Elle se racle à nouveau la gorge, tout en crachant du sang sur le mouchoir déjà rouge.
— Je suis désolé ma chérie, dit-elle clairement. Tout ce que je souhaite pour toi c’est le bonheur que je ne pourrai jamais te donner. Mais je sais qu’il y a quelqu’un qui pourra te l'offrir. Je veillerai sur toi de là où je serai, je te demande juste de toujours être la petite fille que j’ai élevé. Apprend à te défendre et à défendre tes opinions, ne laisse jamais personne te marcher dessus et surtout, trouve la bonne voie et ne perd jamais tes principes.
Ces mots sonnent bizarrement en moi, ma mère ne m'a jamais parlé aussi sérieusement et je ne sais comment réagir.
— Je t’aime ma petite chérie, ma princesse, mon amour.
— Je t’aime aussi, maman. On va s’en sortir, ne ta inquiète pas. Les médecins vont te soigner.
Je la prend dans mes bras et je la serre fort. Ses bras bandés ne bougent pas, mais je sens ses larmes dans mon dos
— Sois heureuse, mon amour.
Elle se met à tousser fortement et du sang gicle sur mon dos. Je la relâche, alerté par les bips rapides du moniteur. Danielle appelle les docteurs. Ma mère tousse de plus en plus fort et j'ai l’impression qu’elle a de plus en plus mal. Quand elle s’arrête enfin de tousser, un sourire se dessine sur ses lèvres au moment où les docteurs entrent dans la pièce. Au fond de moi, je sais qu’il est trop tard.
Elle est parti rejoindre mon père, ils ne reviendront jamais. On essaye de la ranimer mais c’est sans espoir. Elle m’a dit je t’aime pour la dernière fois et sur cette pensée, tout devient sombre autour de moi.
Je me réveille dans le séjour de Danielle, pleine d'espoir, mais voyant la date sur le calendrier, je verse quelques larmes.
— Kiny, il y a quelqu'un pour toi, viens avec moi.
Dans le salon, le père Roger discute avec Émile et Lanta. Quand il me voit, il me prend dans ses bras. Et quand il fini de discuter avec Danielle, celle-ci ramène un grand sac et le lui donne.
— Ma petite Kiny, tu iras vivre à l’orphelinat avec père Roger. Émile et Lanta aussi s’en vont demain car je n’ai plus de ressources, ce sont tes parents qui m'aidaient. Je te promets de remuer ciel et terre pour retrouver Alena.
Je les embrasse tous une dernière fois avant de dire adieu à ma vie tranquille et à mes parents. Ils seront toujours dans mon cœur. Je regarde une dernière fois derrière moi avant de sortir découvrir ma nouvelle vie d'orpheline. Désormais, plus aucune douleur ne pourra me heurter à nouveau.
Je me présente, Kiny Gabrielle Roland, orpheline de père et de mère…
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Hello par ici, j'espère que vous allez bien en ce mois de décembre, à partir d'aujourd'hui, je vais entièrement corriger ce roman.
Au fil du temps, mon écriture c'est légèrement améliorée et j'aimerai bonifier mes oeuvres. J'ai donc décidé de modifier certaines conversations, certaines réflexions et que les temps mal conjugués mais aussi tout ce qui concerne la grammaire et le vocabulaire.
Je ne sais pas s'il sera mieux, à vous de me dire ce que vous en pensez.
J'espère que les nouveaux chapitres vous plairont.
Je vais peut être rajouter quelques chapitres, donc tenez vous prêt pour la nouvelle version.
Gros bisous❤
06/12/2020
Stéphanie
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