9° PHASE
Unknown mind's
Du coin de ma casquette je la regardais penser.
Ces écrits je les connaissais, et elle tachait de s'en rappeler.
Je n'aime pas la voir mal alors j'ai pensé que ces petits souvenirs lui décrocherait un petit sourire.
Qu'est-ce que j'aime la voire sourire !
Elle m'a promit qu'à ma demande elle dirait oui. Naïve petite fille...
Ma Ruqaya si naïve.
Elle ne sait ce que je lui prépare mais elle dira oui.
Je pourrais lui proposer un restaurant, elle dira lui.
Lui faire promettre de ne jamais me toucher, elle dira oui.
De ne jamais essayer de me voir, un oui sortira de sa bouche.
Lui demander sa main, elle dira oui... Mais avec le cœur !
Je pensais ne plus être capable d'aimer ou d'être aimé.
Je pensais que par mon passé, mon avenir serait foutu. Que je serais foutu.
Ruqaya tu m'as sauvé une première fois et tu le refais aujourd'hui !
Elle ne s'en rend pas compte, je ne lui montre pas, mais je suis heureux. Sa simple présence éveille mes sens.
L'amour m'habite, il réchauffe mon cœur.
Ruqaya, je t'aime.
Elle: Ne tarde pas trop pour ce que tu veux de moi, ma curiosité me pique !
Son rire est si angélique que j'en oublierais de lui taper ma réponse.
Ma présence, mes quelques mots par sms lui suffisent pour la faire rire. Mais moi pour me sentir bien il m'en faut moins, il me faut Ruqaya.
"Dès ce soir je t'exposerais ce que j'aimerais te dire"
Elle: Je suis pressée !
"Moi aussi."
Oh oui que je suis exité. Rien qu'à l'idée je m'en fait une joie.
Quand son "oui" retentira dans mes oreilles je serais aux anges.
Pour l'instant je ne suis qu'aux cieux.
Côtes à côtes nous parcourrons ce parc.
Il n'est pas très grand, nous faisons d'ailleurs le tour une dizaine de fois mais je ne m'en lasse pas.
Sa voix me fait oublier le temps qui s'écoule.
Elle me raconte des choses que je connais d'elle, d'autres qui me sont inconnues
Il n'est jamais trop tard pour apprendre d'elle.
Je sais maintenant qu'elle a vu un film une cinquantaine de fois, qu'elle n'aime pas se mettre en maillot de bain, et qu'elle n'aime pas les jeans taille haute.
Elle doit m'avoir pris pour sa copine...
Je pensais tout savoir d'elle mais je vois qu'elle me cachait deux trois petite chose.
Le fait de ne pas voir mon visage doit sûrement l'aider à m'en dire plus.
Ce ne sont peut-être pas des choses importantes à savoir pour vous, mais pour moi ça vaut de l'or.
Nous marchons un très long moment sans s'arrêter.
Je ne ressens pas de douleurs, du moins plus.
Elle me fait oubliée tout mes soucis et le remplace par du bonheur, mon bonheur.
Tel un conte de fée, elle me fait vivre les mille et une journées.
Nous sommes les "Layth et Layal" des temps modernes.
La belle et la bête, mais est-ce que nous serons réunis ?
Ses pieds s'arrêtent, donc les miens aussi.
Sa langue arrête de s'agiter, son regard se pose sur le peu que je montre.
J'aimerais lui montrer qui je suis, mais ce que je suis devenu doit rester secret.
Elle: Merci de m'avoir écoutée...
Je saisis mon téléphone et lui tape ma réponse.
Ne me dis pas au revoir comme un adieu ma belle, je ne suis pas prêt à te laisser maintenant que je viens de te retrouver.
Du moins maintenant que j'ai eu l'audace de t'attraper.
«Pas de soucis princesse»
Elle: Je devais être chiante à écouter !
«Pas le moins du monde, crois moi»
Je sens son sourire s'étirer, je sens sa joie l'engloutir.
Ça me met en confiance pour ce soir, en confiance pour ce que j'aimerais lui demander.
Confiance, confiance... La révélation viendra.
Elle: Je vais y aller.
«Je t'attends pour ce soir»
Elle: Je vais essayer de m'arranger avec ma mère.
«Dit lui que tu seras avec moi, elle ne dira rien»
Elle: Je vois qu'elle t'apprécie plus que moi.
«J'espère le contraire»
J'espère que tu m'aimes aussi, ça m'aiderait beaucoup pour ce que je te prépare.
Elle se tourne et me laisse seul en bas de son bâtiment.
Les jeunes me regardent, me scrutent tout en m'analysant sans être le moins du monde discret.
Je dois connaitre la majorité d'entre eux. Certains ont été mes amis, les plus proches !
Pour d'autres j'ai seulement suivis leurs croissances, les ai vu grandir.
Et aujourd'hui ils me regardent comme si j'étais un parfait inconnu, quelqu'un qu'il faudrait peut être neutraliser.
Les gars, ce n'est seulement que moi !
Je ne peux leurs en vouloir. Ils ne se fient qu'à ce qu'ils voient; un inconnu.
Je ne fais pas plus attention et trace ma route .
Je ne veux plus y penser, pas penser à ceux que j'ai pu perdre ou bien décevoir.
Je voulais esquiver les problèmes mais les problèmes viennent à moi. Le problème en question se nomme Ilies.
Lui: Oh !
Je m'arrête mais ne me tourne pas.
Il m'appelle une seconde fois sans cacher son animosité. Ilies est plutôt de nature nerveuse, on peut dire qu'il ne passe jamais par plusieurs chemins. Il va droit au but.
Je le sens derrière mon dos mais ma tête reste basse.
Il me connais si bien et pourtant au jour d'aujourd'hui me traite comme un ennemi.
Ilies est mon meilleur ami, le seul à qui je fais réellement confiance.
C'est mon sah comme peuvent dirent certains...
On a tellement partagé et pourtant je lui ai caché mon existence, je le regrette.
Si il sait qui je suis, si il me reconnaît je pense pouvoir faire une croix sur lui.
Il ne me pardonnera jamais.
Ilies: Je te parle !
- [...]
Ilies: T'a perdu ta putain de langue ou quoi ? Tu fais quoi ici ?
- Je suis d'ici.
J'ai décidé de parler parce que je savais qu'il ne me lâcherais pas.
Pas plus têtu que mon frère de coeur.
Sa main se pose sur mon épaule et je me sens brutalement retourné.
Sous le coup de la panique je tiens fermement ma casquette.
Il ne dit rien, il se suffit de regarder ce que je lui permet de voir, ce qui me représente ces six derniers mois.
Il reste muet autant que je le reste. Je sens qu'il m' a reconnu mais je m'obstine à me cacher...
il serait peut être temps de lever le mystère sur l'inconnu.
Je remonte lentement la tête vers lui et le regarde droit dans les yeux.
Je ne retire pas ma casquette, seul lui doit connaître mon identité.
Il reste bouche béante, il n'en croit pas ses yeux puisqu'il les frottes régulièrement.
Ilies: Mon frère c'est toi ?
- C'est moi Ilies.
Ilies: T'es pas mort ?
- Je suis désolé, je...
Sans pouvoir continuer ma phrase ni même lui donner des explications sur mon choix, il me prend dans ses bras.
Pendant un instant rien n'a changé, rien qu'un instant à suffit à me sentir bien.
Un moment suffisant pour me sentir chez moi, me sentir moi même.
Je suis à ses côtés.
L'inconnu à enfin su se faire une place au bout de six mois.
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As-Salam Aleykoum ❣️
Désolée du retard mes belles je sais que ça fait au moins un mois que je n'ai pas posté mais vue les circonstances (dans ma vie) je ne pouvais faire autrement !
Encore désolée et sachez que je ne vous ai pas oubliées... ❤️
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