1° PHASE


Voici le jour des morts, l'âme croit les entendre ;
Mais au lieu d'un jour sombre et d'un ciel attriste,
Une heure de printemps se lève sur leur cendre,
Comme un signe de paix et d'immortalité.



Unknown mind's

J'avais mes kho, j'avais une vie descente.
Un boulot, une hlel, un avenir...

De la thune il en pleuvait par milliers, je me tapais des fous rires chaques jours, je bossais pour offrir à ma future femme une maison où concevoir pleins de petits bébés.

J'avais des envies, de l'espoir, une vie, un avenir...

Aujourd'hui qu'est-ce qu'il me reste ?
Des envies ? Non, je ne veux plus rien, je n'ai plus goût à rien.
De l'espoir ? Non plus ! Pourquoi je devrais espérer alors que je sais pertinemment que je suis detruis, anéanti, un déchet.
Une vie ? Laissez moi rire.
J'essaye de me forcer mais je n'arrive pas à rire...
Qui voudrait d'un homme comme moi ? Ni un employeur, ni des amis, ni une femme s'approcherait de moi en sachant quel homme je suis maintenant.
Un avenir ? On ne peut en avoir si aucun espoirs, aucunes envies, aucune vie ne m'habite. Je suis un déchet. Un déchet même pas capable d'être recyclé...

C'est fou comme un simple moment peut vous gâcher la vie, vous retirer tant de bonheur. En une fraction de secondes ma vie s'est démolie sous mes pauvres yeux fatigués.

Je regarde la vie d'où je suis. Les enfants jouer, les mamans parler, les jeunes rigoler...
Il y'a longtemps je faisais parti de ce petit monde, parti de cette vie.

De quel clan fais-je parti maintenant ? Aucun clan ne pourrait d'écrire l'abomination que je suis devenu. Aucun mots ne pourrait me décrire.

Mon seul ami est ce mur, un mur solide qui tient de nombreux appartements de cette grande cité.
Pas besoin de lui parler, il ne fait que me soutenir le temps que mes yeux font le tour de cet endroit tant familié...

Personne ne me connaît plus, je ne me reconnais moi même.
Ils se sont souciaient de moi mais ont compris que je ne reviendrais pas, que l'homme que j'étais ne reviendrait jamais.

Il est trop tard pour moi mais pas pour eux.
Alors de l'endroit où je suis, je les observe. Je suis la mort qui scrute la vie, l'abomination qui contemple la beauté de Dieu.
Ce monde si beau qui habrite un être si monstrueux. Je n'en veux à personne, je me demande seulement pourquoi moi ?
Allah fait bien les choses alors je l'accepte. J'espère seulement bientôt m'éteindre pour que ce calvaire cesse...

De l'endroit où je me poste je vous décris mon ressenti, je me décris.
Tous ce que vous avez à savoir c'est que je suis un monstre.

Je suis l'inconnu au bataillon.

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