the last

je me suis réveillée doucement, la nuit avait été très longue. tout en m'étirant, je tentais de décoller mes yeux encore lourd de sommeil. Alex était juste à ma droite, réveillé lui aussi. Le soleil qui tapait dans mon dos et sur son visage, faisait ressortir ses magnifique yeux bleus ciel.Il me regardait sans rien dire et je pouvais sentir mes joues rougir devant son sourire.

Alex - Bonjour. dit-il avant d'éclaircir sa voix.

Moi - salut... Il est quelle heure ?

Alex - huit heure... me déclara-t-il tout en me collant à lui. On a le temps...

je commençais à me rendormir quand je réalisa. On était mardi, j'étais clairement en retard et j'avais fait le mur. En gros j'étais dans la merde. Je sauta hors du lit ( enfin, façon de parler, je me suis tout de même étalée ), pris mes vêtements et m'habilla ( la cochonne elle se lave même pas :0 ). Alex m'appelait et me disait de rester, que c'était pas grave si je séchais une fois. C'est pas faux, mais j'avais encore le soucis de mes grands-parents qui finiraient par enfoncer la porte -si ce n'est pas déjà fait- en voyant que je dort encore.
Je ne l'écouta donc pas et dévala les escaliers de sa maison, sortit et... étais trop loin et flemmarde pour rentrer à pied.

Moi - ALEX !

je le vis descendre gentiment les marches. il me regardait en souriant, sachant pertinemment pourquoi j'hurlais. je vais en avoir pour un moment... tout sa à cause de ma flemme.

Alex - quoi ?

Moi - tu sais très bien, aller bouge je vais être en... ouais, non, oublies, mais bouge quand même et ramène-moi chez moi !

il se rapprocha de moi jusqu'à ce que son visage ne soit qu'à quelques centimètres du mien.

Alex - Et si je ne me bouge pas ? fit-il, son fameux sourire pendu sur son visage pleins de sous-entendus.

Moi - si tu ne te bouge pas... ( trouves un truc, vite ! ) je...

Alex - tu ..?

Moi - je ne remet plus les pieds ici.

j'étais fière de ma réponse. mais son sourire n'avait pas disparu ce que me fit comprendre que ma réponse n'était pas satisfaisante.

Alex - pour sa, il faudrait déjà que tu puisses trouver le courage de partir d'ici à pied.

Et il riait en plus. Ma flemmardise me perdra un jour... je croisais mes bras sur ma poitrine et décida de jouer la carte du sérieux. Je ne pourrais pas le faire bouger si je continue comme ça, et je dois vraiment y aller.

Moi - bon, t'as fini de rire? sérieusement je dois y aller !

Alex - oooh ça va... y a pas le feu.

Moi - Alex! soûles pas, prend ta voiture et ramènes moi,sa me fais plus rire. je suis dans la merde si tu te bouge pas un minimum.

Il râla et sortit, enfin, mit des chaussures et me ramena devant chez moi, sans aucune discrétion. Je sortis et passa par derrière la maison pour entrer dans ma chambre. J'ai galéré, mais j'ai réussi.
je fis mon sac, déverrouilla la porte et l'ouvrit comme une folle, passa par le salon et je pensais sortir mais on m'attrapa le bras.

G-M - tu ferme ta porte à clef maintenant ? et tu as vu l'heure ? grouilles-toi !

elle ne me laissa pas le temps de répondre qu'elle me fit prendre la porte et la claqua derrière moi. je regardais sur mon portable l'heure. huit heures vingt. putaiiiiin!

Je crois que je n'ai jamais autant courru. Je pensais qu'Alex m'aurait attendu mais il n'était plus là. Je courrais donc comme une folle en direction de l'école. Mon visage devait être écarlate et mes poumons sur le point d'exploser , étant donner la façon dont je respirais.
quand je fus arrivée devant les portes, je pensais pouvoir les ouvrir, courir dans la cours et rentrer dans ma classe juste en m'excusant mais non. elles étaient fermées... C'est pas mon jour.Vraiment.
Lors de nos retards, on devait appuyer sur une sonnette située à côté des grandes grilles. Mais les conséquences étaient ; une heure de colles par dix minutes de retard, après un quart d'heure on avait une rédaction ( plus les heures de colles accumulées ) et pour mon cas, soit une demi-heure maintenant, j'avais une lettre en supplément pour ma famille. Autant vous dire que je ne préférais pas presser ce bouton. Je suis donc partie faire un tour en attendant ... la fin de la journée. Je me suis installée dans un parc, sur une balançoire, et j'ai commencer a me rappeler de tout ce que j'avais bien pu vivre ici, depuis mon accident. Je sais, au lieu de culpabiliser sur mon retard, je fais comme si de rien étais et je pense... mais vous vouliez que je fasse quoi en même temps ?
Bref, comme je disais, tout me revenait en tête. Mon premier jour hors de l'hôpital, mon ennuie...
Le jour où j'ai appris que je devais venir une fois par semaine aider l'église lors de la messe... même jour où j'ai vu pour la première fois Alex. d'ailleurs, je n'y suis plus retournée, à l'église... faut dire que je n'aidais pas beaucoup de toute façon... Sa m'était sortis de la tête mais bon, ce n'est pas une grande perte.
Il y a aussi le jour où j'ai visité la maison d'Alex. Je me souvenais de son petit chat, mais surtout de la gêne que j'avais ressenti ce jour-là. Quand j'y repense, je ris seule, car j'étais peut-être gênée ce jour-là, mais la première fois où je l'ai laissé me toucher, j'aurai pu en mourrir, de gêne. Contrairement à cette nuit...
je me souvenais aussi d'Andrew, notre rencontre et notre histoire sans queue ni tête. Je ne qualifierai pas ça d'une erreur mais plus d'une bêtise. oui, c'est casiment la même chose, mais le second fais moins grave je trouve. Et finalement, je me souvenais de ce jour où Alex est venu chez moi. Ces mots "violents" me reviennent et je ne peut m'empêcher de regarder mes poignets. les marques sont toujours présentes, elles le seront éternellement. Je m'en veux, évidement. je n'aurai jamais dû faire ça. Mais ce qui est fait est fait. Et le plus important est que j'aille mieux. Je vais mieux car j'ai retrouvé celui que j'aime vraiment, je vais mieux car les relations avec ma famille ont évoluées en bien.
je me surprend à sortir mon portable et écrire à Alex.

Moi à Alex - merci de m'avoir ramenée. et merci aussi pour cette nuit. je mis du temps à écrire la suite. je ne savais vraiment pas comment formuler ma phrase. mais finalement : ça signifie que nous deux...? personnellement, je n'y verrais aucuns inconvénients...

J'étais un peu anxieuse, étant donné que notre relation avait pris fin par ma faute et je n'avais pas pris de gants avec lui. J'avais peur qu'il me rejète, même si, après hier soir, il n'aurait aucune raisons de le faire. sauf si, en vérité, il était un sombre connard.
Il ne tarda pas à me répondre. Sa réponse brève me fis rire, ce qui était étrange vu qu'elle n'avais vraiment rien de drôle. Je la relis plusieurs fois sans aucune raisons. Il n'était pas un sombre connard.

Alex à moi - je n'en vois pas non plus.

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Voilà, c'est la fin ! the end !

Bon, il y aura encore un épilogue ! pour le tome 2 annoncé, je veux votre avis car je ne veux pas en écrire un et qu'il n'intéresse que peu de monde, voir personne. J'aimerai aussi dire que j'ai une fiction en pause, ce qui signifie que le tome 2 sera dans un moment ! voilà, après, pour l'épilogue, je ferai mon possible pour le poster la semaine prochaine :)

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