Des pensées plein la tête.

Je réussi finalement à m'endormir vers quatre heure. Franchement, j'aurai préféré faire une nuit blanche. J'ai rêvé de mes parents, de l'accident. J'ai tout revu dans les moindre détails. J'ai aussi revécu mon séjour à l'hôpital, ma dépression.

En sueur, je me suis réveillée deux heure plus tard. C'était la première fois que tout ceci me revenait en tête. C'était horrible ...

Je fini pas me lever de mon lit et parti en direction de la cuisine pour prendre un verre d'eau. Je n'arrivais plus à dormir de toute façon.

Mon verre à la main, je regardais par la fenêtre. Le jour commençais à se lever. On était le 28 juin 2014 à six heures trente. Cela faisait deux ans jours pour jours, à quelques heures près, que mes parents étaient morts. Je regardais les voitures passer devant la maison de mes grands-parents. Sûrement des gens qui partaient au travail. Sa me fait penser que je reprendrais bientôt les cours.

Une nouvelle école, des nouveaux professeurs, une nouvelle classe ... Pleine d'inconnus... Ce que sa pouvait me faire chier !

Je soupir. J'étais perdue dans ces pensées. Je ne me sentais jamais à l'aise dans une nouvelle classe. Alors dans une nouvelle école où je ne connais personne, je vous laisse imaginer !

J'entrerai en troisième année du cycle. J'espérais me retrouver dans le même centre que ma cousine Céline, la grande sœur de Stéfanie. Elle devrai entrer en première. Elle avait beau être plus jeune, on s'entendait à merveille. Je la considérais comme la sœur que je n'avais jamais eue. J'avais hâte de la revoir. Peut-être que je retrouverai enfin le sourire...

Vers sept heures du matin, mon chien entra dans la cuisine. Pour me tenir compagnie? Non, pour manger ( faut pas rêver non plus ). Je posa mon verre sur la table ronde à côté de la fenêtre et me dirigea vers un tiroir rempli de gâterie pour chien. J'en sorti la pâtée du matin et la servi à mon chien, dans sa gamelle en forme d'os.
Je lui mis également du lait. Ce n'est pas la meilleure chose pour un chien, mais, comme nous étions dimanche et que c'est le seul jour où je suis autorisée à lui en donner, je lui en sert un fond.

Je fini par sortir de la maison et m'assis dans le jardin, près d'un pommier. Il faisait bon, les oiseaux chantaient doucement.
Tout était calme, mes grands-parents dormaient encore. Je m'étais changée avant de sortir.

J'avais mis un ensemble décontracte composer d'un short noir et d'un t-shirt à bretelles bleu foncé. Mon chien me suivait au pas et se coucha en face de moi. "Tu commences à te faire vieux, compagnon." Lui ais-je dit, comme si il pouvait me comprendre. Je tiens énormément à lui. Il est le dernier souvenir d'une famille unie que je possède.

Il se tourna vers moi comme pour confirmer ce que je disais. Il avait des yeux triste et le museau tout ridé, avec quelques poils blanc par-ci par-là. "Ouais, tu as bien vécu mon grand." Lui dis-je. Il posa sa tête sur mon genoux en soupirant.

En levant ma tête, je remarquais que le soleil était presque debout maintenant. Il devait être huit heures... Déjà.
Je me mis à pleurer doucement. "Le temps passe trop vite. Deux ans sans vous c'est dur..." Dis-je en pensant à mes parents.

Je baissa les yeux et fis tomber une larme sur le dos de mon chien. Il le leva la tête, me regarda d'un air désolé et se mis à me lécher le cou. Je sais qu'il me comprend. Il ressent sûrement le même manque que moi c'est évident.

Je le pris dans mes bras et le serra aussi fort que je le pouvais, tout en essayant de ne pas lui faire de mal. En le reposant, il se coucha entièrement sur mes jambes s'endormi, alors que je le caressais doucement, toujours perdue dans mes pensées.

Mais ce fut de courte durée. Au loin, dans le vaste champs de poiriers voisins, un craquement se fit entendre, ce qui réveilla mon chien. Apeurée, je demanda :"Y a quelqu'un?"

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