1er août
Nous étions samedi matin. Après avoir manger une tranche de pain avec du chocolat et pris un verre de lait frais, je suis sortie avec mon chien faire un tour dans le cartier. Je saluais au passages les voisins perchés à leur fenêtre, attendant sûrement l'arrivée du facteur. Fidel courait partout, me ramenant des bâtons et des pommes moisies, ainsi que de l'herbe qui ne trouvait pas à son goût.
Il faisait chaud. Nous étions la veille de la fête national Suisse qui a lieu le 1er août. J'avais convenu avec Alex qu'on irai ensemble avec Marc et Andreas. Sa fait tellement longtemps que je ne les ai plus vu ces deux la !
Fidel me sauta sur les genoux en me tendant son bâton. Je lui pris de la gueule et le lança au plus loin. Mais en faisant le mouvement de lancer, des souvenirs me revinrent. Quand je sortais en hiver avec ce chien, et que la neige le recouvrait, tant il était petit. On disait qu'il était comme une baleine qui remonte de temps en temps a la surface pour respirer. La chose la plus drôle que ce chien ai fait. Les plus beaux moments de ma vie.
Je fus vite ramenée à la réalité par une vibration provenant du fond de ma poche. J'avais reçu un message.
De Andreas a moi : hey, parait qu'on va passer la soirée de demain ensemble ? C'est génial ! On va enfin faire connaissance comme il se doit ;)
De moi a Andreas : c'est génial, comme tu dis ! À demain.
Je ne voulais pas lui parler plus. Andreas m'avais mis tellement mal à l'aise lors de notre dernière rencontre dans ce magasin, que je ne voulais plus trop penser à lui. C'est ridicule je sais ! Mais sa va me passer, si il n'en parle pas trop.
Je n'ai pas fait grand-chose de la journée. Traîner, manger et écouter de la musique ont été mes activités principales. Je crois qu'au fond de moi, j'attendais juste de pouvoir revoir des amis le lendemain et enfin m'éclater.
La journée terminée, je me suis couchée. Cette nuit là, j'ai rêver que je fêtais Noël avec mon père, ma mère et le reste de ma famille. Comme avant. Comme quand je vivais avec eux, dans notre appartement si beaux.
Tout avait l'air si vrai...
Lors de mon réveille, j'étais apaisée. Pour la première fois depuis que je rêvais de mes parents, je me sentais bien.
Je suis sortie de mon lit, encore dans les bras de Morphée. Il devait être huit heures.
Ma grand mère avait préparé un petit déjeuner copieux, des croissants, des petits pains, du lait et du jus de fruits. Je m'installa à table et commença à manger, la tête dans les nuages.
G-M - bien dormi ? Tu en fait une de ces têtes !
Moi - bonjour, j'ai bien dormi merci. Ou est grand-père ?
G-M - il est à la cave. Figures-toi qu'il a décidé de lui-même de faire la lessive ! Impressionnant n'est-ce pas ?
Moi - venant d'un homme ! Ahah, tu en a de la chance.
Je me leva et me dirigea vers la cafetière.
Moi - café ?
G-M - volontiers. Tu ne devrai pas en boire dès le matin tu sais ...
Moi - je sais. Mais faut que je tienne la journée et la soirée !
Je rigolais tandis qu'elle me regardait l'aire de dire " je peux encore changer d'avis, tu sais."
Je lui servi son café et m'asseya a coté d'elle. Il y avait un silence qui régnait. Pas un silence pesant mais plutôt apaisant. Nos relations grand-mère / petite-fille s'étaient nettement améliorées. Heureusement, car je me demande combien de temps on aurait tenu.
J'ai passé ma journée à attendre 17:30, l'heure à laquelle Alex m'avait donner rendez-vous chez lui. Sa me rassurait de me savoir avec lui lorsque nous arriverons près du lac ou aura lieu le feu d'artifice. Car arriver là-bas et me trouver seule avec ses potes, pire, avec Andreas, me rendait nerveuse. Je pourrai leur dire quoi ?
Bref, 17:30 tapante, je sonne a sa porte. Il m'ouvre, tout sourire, et me fait entrer.
Alex - ça va ? Tu veux boire quelque chose ?
Moi - non merci. Je vais bien et toi ?
Alex - bien merci ! Tu es ponctuel, dis donc !
À vrai dire, c'est une première. Mais chuut !
Je parcours le grand salon blanc du regard. Un canapé rouge était adossé sur le mur en face de moi, donnant sur une grande télé. Au centre, une table basse surmontant un tapis assorti au canapé, où paressait un chat à poils rats noir et blanc, sûrement celui dont il m'avait parler. Il leva ses petits yeux vert vers moi et m'adressa un miaulement de chaton juste trop mignon, ce qui me fit sourire. Une grande fenêtre éclairait la pièce d'un orange chaleureux.
Moi - c'est beau chez toi !
Alex - merci. J'étais en train de jouer de la guitare en haut, tu veux monter ?
Moi - ouais !
Il passa derrière le mur ou reposait le sofa et grimpa l'escalier. Je le suivais, regardant les photos accrochées aux murs. Certaines de lui avec une fille, sûrement sa sœur car ils se ressemblaient comme deux goutes d'eaux et d'autre avec un couple qui devait être ses parents. Joli portrait de famille.
On entra dans sa chambre aux murs gris et rouge, ambiance new-yorkaise. Sur son lit au milieu de la pièce était posée une guitare sèche. Il l'a pris et s'asseya sur son lit.
Alex - assied-toi je vais pas te manger !
Je lui souris et me mis à côté de lui. Il se mis à jouer du Nirvana, je ne me souvient plus du titre de la musique mais il l'a jouait trop bien. Je le regardait, ou plutôt le mouvement de ses doigts. Sa paraissait tellement simple pour lui !
Il s'arrêta un instant.
Alex - tu veux essayer ?
Moi - non ! Non, joue, j'aime bien.
Il me sourit. Je connaissais ce sourire. Charmeur mais moqueur à la fois, comme si il me narguait.
Moi - tu devrais monter un groupe.
Alex - j'y travaille.
Moi - sérieux ? T'en es où ?
Alex - bah, tu sais, trouver des bons musiciens, c'est pas simple. Et un chanteur. Mais j'ai déjà un bassiste et un autre guitariste.
Moi - qui sa ?
Alex - Marc et Andreas.
Eux, jouer de la musique ? Ah, je me souviens maintenant, notre première rencontre. Il était venu récupérer des instruments! Tout s'explique, ahah.
Moi - et vous composez ?
Alex - un peu. Tu veux écouter ?
Je lui fis signe que oui et il alla chercher une guitare électrique. Quand il l'a brancha, un gros bruit résonna dans mes oreilles. Il frotta ses cordes et le son était si fort que je sursauta. Mais ce qu'il jouait était génial et j'imaginais comment cela pourrais être avec les autres instruments. Parfait.
Il joua une heure, une heure et demi. J'étais fascinée par sa façon de faire. Mais le temps passait et nous étions déjà en retard. Merde !
On se dépêcha de prendre des affaires et on sorti pour prendre la voiture. Enfin assis, on se regarda et je me mis à rire.
Alex - pourquoi tu ris ?
Moi - aucune idée. Mais je suis de bonne humeur.
Il me regarda et me souris d'une façon qui me laissa un pincement au cœur. Merde, je le connais celui la. Il me le faisait après m'avoir dit "je t'aime".
Il est encore amoureux.
Le reste du chemin se fit dans le rire, les engueulades, le silence et les blagues pourries d'Alex qui remettaient l'ambiance.
On arriva enfin vers ce lac. Beaucoup de gens étaient déjà là, à 19:00. La musique était forte et je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'Alex était plus douer que les musiciens présent sur la scène centrale.
Me tenant par la main, il m'emmena vers Marc et Andreas qu'on voyait au loin.
Marc - hey, salut vous deux ! Vous avez mis le temps, un petit imprévu ? Dit-il en finissant par un clin d'œil.
Alex - non... Ça va vous, sinon ?
Marc - ouais pas mal. Je vais chercher à boire, vous voulez quelque chose ?
Alex - deux bière.
Moi - je veux pas d'alcool.
Alex - alors tu prend quoi?
Moi -de l'eau ça me va.
Marc - okayyyy.
J'étais extrêmement mal à l'aise. Contrairement à ce que j'espérais, Andreas me fixait avec un regard...Déstabilisant. Je ne savais pas si Alex l'avait remarqué, mais je l'espérais car son regard était pesant.
Alex - à quelle heure est le feu d'artifice ? Questionna-t-il Andreas, l'obligeant à décrocher son regard de moi. C'est fou comme du haut de mon 1m70, je me sentais extrêmement petite en ce moment.
Andreas - 20:30 il me semble. Bon, il fait quoi, avec les boissons?
Alex - il arrive !
On regardait tous Marc, essayant de se frayer un chemin parmi les gens déjà allumés. C'est à ce momment que je remarque à quel point il ressemble à Léonard dans "The Big Bang Theory", avec les lunettes en moins, évidement. Je pleurais de rire, tellement il était maladroit, il trébucha même sur une couverture poser au sol et manqua de s'étaler de tout son long. Il faillit reverser les boissons à plusieurs reprise. Heureusement, il nous les servit intact, ou plus ou moins.
Andreas - Santé ! Fit-il, en tapant dans chaque verre. Arriver au mien, il mis le temps à trinquer...
On s'assit au sol et on discutait de tout et de rien, ce qu'ils faisaient, ce que je voulais faire plus tard ... Quand le feu commença enfin. Du bleu, du rouge, du doré... Magnifique. J'admirais ces couleurs éclatantes tomber littéralement du ciel étoilé, quand, en me tapotant sur l'épaule, on m'interpella. Je me retourna et n'eu pas le temps de reconnaître la personne qu'elle m'embrassa. Malgré mes efforts, elle me tenait fermement la nuque de façon à ce que je ne puisse m'échappé de son étreinte étouffante.
Quand je fis délivrée, je sentis qu'on avait tirer mon "agresseur" loin de moi, assez loin pour que je puisse reconnaître Andreas. Il était au sol, quelqu'un sur lui marmonna puis cria quelque chose et sans le laisser répondre, le frappa à plusieurs reprises. Marc me tira contre lui, m'obligeant à lui faire face.
Marc - ça va ? Il ne t'as pas touchée ?
Moi - quoi ? Non ! Mais ... Qui le frappe?!
Je voulu me retourner mais il m'en empêchait. Une foule de curieux s'était regrouper autour de nous, oubliant complètement le spectacle. Les coups pleuvaient et des bruits sourd raisonnaient dans ma tête, tandis que je m'appuyais sur l'épaule de Marc qui lui, me tenait bien le crâne pour ne pas que je puisse me retourner. Le type qui frappait Andreas était voilent. Trop violent.
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Chapitre 38 ! Je suis désolée du temps que j'ai mis, j'espère qu'il est assez long et qu'il vous plait !❤️
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