•Chapitre 55• I don't wanna be like you


En média une image qui représente plus ou moins Spencer dans ma tête ! Encore une fois libre à vous de ne pas être d'accord !

**

Point de vue d'Hayden.

Un souffle chaud, s'écrasait doucement contre ma nuque, c'était aussi agréable que le bruit des vagues s'échouant sur la plage.

Je sentais mon visage doucement caressée, Un faible grognement s'étouffa dans ma gorges.

« Laisse moi dormir...soufflai-je.

-J'aimerais, mais tu as cours ma belle. »

J'avais presqu'oublié ce sentiment bénéfique lorsque j'étais aux cotés de Spencer lors du réveil.

« Mais on a à peine dormis, grognai-je...

-Je te rappelle que c'est de ta faute ! Même si je me suis bien éclaté, gloussa t-il. Allez hop ! Moi, je vais allumer la télé pour voir ce qui se passe un peu.. »

Alors qu'il s'apprêtait à sortir du lit, je retins son bras avec force.

Spencer n'était pour le moment au courant de rien. Il ne savait pas à quel point son nom était sali dans la presse, il ne savait pas que l'affaire avait été exposée publiquement. Je me demandais d'ailleurs comment il avait fais pour sortir de l'hôpital sans être confronté à la foule qui campait littéralement devant l'enseigne attendant toute réponse de Spencer sur la situation.

« Euh... Ce n'est pas une bonne idée...

-Pourquoi ? »

Il profita de cet instant pour m'embrasser brièvement sur les lèvres.

« Mhh... comment dire... »

Je baissai mon regard vers mes cuisses, nues, recouvertes d'un drap. Spencer quant à lui, admirait posséssivement mes seins exposés à l'air libre. Je remontai donc le drap à ce niveau, sinon il ne se concentrerait jamais sur mes paroles.

« Durant ton coma, pas mal de choses se sont passées.

-Comme quoi par exemple ?

-Mhh... Ton père a été arrêté. Cependant la CIA a réussis à rendre cette affaire publique. »

Il ferma les yeux doucement et se laissa tomber en arrière.

« Merde merde merde... jura t-il entre ses dents.

-Oui...Disons que pour l'instant, ta famille n'est pas très appréciée au niveau des médias. »

Il ne répondit pas. Il se contenta juste de se remettre debout et de faire les mille cents pas. Son doigt caressait sa lèvre inférieure, alors que son visage était froncé. La réflexion le possédait.

« Pourquoi il a fallut que l'on m'attribut un père de la sorte ? Jappa t-il. Quand tu dis pas très appréciée, tu veux dire ? »

Je fermai les yeux, avant de rechercher un magasine que j'avais caché rapidement sous le lit la veille, puis le lui tendis.

Wilden company, une arnaque internationale. Voilà ce qu'était écris en première page, si vous vouliez en avoir un avant gout.

J'avais du lire l'article concernant Spencer des vingtaines de fois, je le connaissais par cœur désormais, tant il m'horrifiait.

« Lorsque le mot Wilden nous viens à être entendu, nous pensons automatiquement, au luxe, aux hôtels, à l'argent... Mais enfaite, derrière ce coté si festif s'en cache un sens beaucoup plus sombre. Paul Wilden vient en effet d'être arrêté après avoir diriger une société de drogue depuis plus de dix ans. Quant à son fils, d'après quelques témoins, il se trouverait dans un coma artificiel à l'hôpital du centre de New York. Tout ceci nous semble juste être une ruse afin d'échapper à la réalité pour lui. Tel père tel fils ? Où Spencer Wilden serait un homme beaucoup plus honnête que son père. Ce dernier cas nous parait cependant peu probable. En bref, Wilden company en crise économique et familiale. »

A la fin de sa lecture, Spencer jeta le magasine contre le parquet, tout en continuant à jurer d'agacement.

« TEL PERE TEL FILS ? D'où ils me comparent à cette merde ? Je te jure que je vais faire exploser leur petite entreprise de merde !!! »

Je me levai et le pris dans mes bras.

Je pouvais comprendre sa frustration ainsi que ce sentiment de totale impuissance.

« Il faut que je parle à mon père ainsi qu'à tout ces merdeux ! Fini t-il par lâcher. »

J'attrapai son visage avec ma main droite, et lui lançai un regard électrique.

« Il est hors de question ! Tu as besoin de repos Spencer !

-Repos ? Epargne moi ce foutu discours de médecin. J'ai des choses à régler, je les réglerais.

-Hors de question ! Tu es sur tension Spencer !! M'écriai-je afin qu'il m'écoute.

-Je ne vais pas rester là à ne rien faire alors que l'on sali mon pauvre nom. J'ai besoin de savoir ce qui se passe.

-C'est pas une bonne...

-J'en ai rien à foutre ! me coupa t-il. Désolé Hayden, mais là je n'ai pas envie que l'on se dispute, alors s'il te plait respecte mon choix. »

Il y avait de la progression, il laissait place à la discussion au lieu de me gueuler dessus. J'avais du mal à le contre dire lorsqu'il était obstiné par une idée.

« Bien, capitulai-je. A deux conditions. »

Il me dévisagea, se méfiant de mes propos.

« Si tu vas voir ton père, je veux être avec toi. Je ne veux pas qui tu y ailles seul. »

Il croisa ses bras avant de défier mon regard.

« Je...

«Et aussi à condition que l'on prenne des vacances, dans une semaine, rien que toi et moi, le coupai-je. »

Il ne répondit pas sur le coup, comme abasourdit par cette simple demande, comme s'il soupçonnait quelque chose dans mon jeu.

« Ok, lâcha t-il.

-Ok ?! Répondis-je avec le sourire.

-Ok ! »

Il esquissa un rictus du coin de ses lèvres avant de me tapoter la fesse droite, je devais me préparer où j'allais absolument arriver en retard à l'école !

****

Point de vue de Spencer.

Ok ? En réalité, il en était totalement HORS-DE-QUESTION. Hors de question que j'amène Hayden à l'endroit où se trouvait mon père. Je ne savais s'il se trouvait en prison, où autre, mais jamais je n'emmènerais Hayden sur place. J'avais déjà eu la peur de ma vie en subissant sa mort dans un rêve, il était donc hors de question pour moi de l'approcher du danger. De toutes les façons, si je lui énonçais clairement cette thèse elle se braquerait et me dirait que je prends mon rôle de petit ami trop au sérieux.

Elle ne pouvait pas comprendre à quel point j'avais souffert intérieurement sans elle, je ne voulais d'ailleurs qu'elle ne sache jamais à quel point son absence m'avait été douloureuse. Elle m'avait déjà traité de fragile et c'en était assez.

Alors dès qu'elle fut partie, j'embarquai dans ma Audi noire. C'était mal de lui désobéir, mais après tout elle était ma petite amie, et non ma mère. J'avais des devoirs en tant qu'homme.

A force de concentrer mon regard sur la route, faire attention aux passants New Yorkais et toutes ces choses régulières lors de la conduite, je constatais que ma force m'abandonnait petit à petit. J'avais beau me dire le contraire, je ne m'étais toujours pas remis de mon soit disant coma artificiel.

Cela m'agaçait. J'avais beau avoir toute l'envie du monde et puiser dans mes ressources les plus profondes, mon manque de force battait mon envie à plat ventre.

La seule idée qui me vint en tête fut de contacter James. Et bien qu'elle en restait la pire, je n'avais pas d'autre choix.

C'est pourquoi en débarquant devant chez lui, la première chose que je fus, fus de lui attraper son téléphone portable de ses mains.

Il se trouvait devant sa porte d'entrée, en peignoir et me fixait d'un air perplexe.

« Bordel Spencer ? Tu fou quoi ici ? Tu n'es pas censé...

-Me reposer chez moi et attendre que le temps passe ? Non. J'ai besoin de ton aide !

-Déjà, rend moi mon portable. »

Je contemplai le joli Iphone 6 S dernier cri qui se trouvait dans ma main, avant de rabattre mon regard vers lui.

Finalement je glissai le téléphone dans ma poche avec le sourire.

« Tu as dix minutes, je t'attends ici même. »

Il voulu protester mais s'y résigna en apercevant mon air électrique. C'était le prix à payer pour avoir voulu quelque mois avant briser cette relation entre Hayden et moi.

Je l'entendais jurer à l'intérieur de son appartement tel un chien enragé.

Une voix féminine intervint vite. Une voix que je connaissais si bien... Amanda.

Depuis combien de temps ne nous étions pas vu ? Si mes souvenirs étaient correctes, depuis notre séparation nous ne nous étions ni vu ni adressés un seul mot.

Et ce n'était pas plus mal.

« Mais qui viens nous faire chier à... »

Alors qu'elle commençait à hurler cette phrase, elle m'aperçut à sa porte.

Mon souffle se coupa à cet instant, elle était vêtue de sous vêtements violets, recouverte par un pull noir. Sa longue chevelure blonde était ébouriffée et peu soignée.

Je détournai immédiatement mon regard de son corps féminin. Je venais de comprendre, James en peignoir, elle en sous vêtements.. Je n'avais pas besoin de beaucoup pour comprendre ce qui se passait.

J'esquissai un léger sourire. Je ne pouvait pas tomber mieux !

« Spencer... commença t-elle, complètement choquée, avant de recouvrir un peu plus son corps.

-Alors comme ça tu es toujours en couple avec James...

-Euh.... Oui... »

James ne me parlait plus de sa vie personnelle au boulot. Cela était étrange de savoir qu'ils étaient toujours ensemble. Pour moi, leur couple était uniquement basé sur une vengeance, je ne pensais pas que tout ceci était sérieux. D'autant plus que dans ce putain de rêve je m'étais imaginé finir ma vie à ses cotés. Pouah ! Rien qu'à me rappeler cette douloureuse situation, j'avais envie de mourir.

Les voir ensemble m'arrangeait. Je pouvais vivre ma petite vie avec Hayden librement.

Un lourd silence s'installa entre nous. Nous nous étions quitté si salement il y a quelques mois, que trouver les bons mots nous était difficile.

« Tu fais quoi ici ? »

Ce fut finalement elle qui brisa le silence.

« Je viens chercher ton petit ami, je dois régler quelque chose, il sera mon chauffeur. »

Elle souffla un instant.

« Tu n'as pas l'impression de l'exploiter un petit peu ? »

J'haussai les épaules. Qu'est ce que cela pouvait bien lui faire ?

« Il faudrait qu'un jour nous ayons des explications toi et moi, fini t-elle par répliquer après un autre silence pesant.

-Et à quel sujet ?

-De tout ! De nous.... De toi, ton couple... mon couple.... En régularisant notre divorce devant la loi... »

Il est vrai que j'avais totalement oublié le fait que devant la loi, j'étais marié à Amanda. Enfaite, il comptait si peu pour moi, que je l'avais même oublié.

« Je suis d'accord. Après demain au smith's restaurant ? Ce sera plus simple pour en parler.

-Non, m'arrêta t-elle! Je pensais à un endroit où il y a un petit peu moins de gens...

-Et pourquoi ça ? Répondis-je en fronçant les sourcils.

-Tu sais bien.. Avec ta situation désormais... »

J'eus l'impression qu'elle s'était fait violence pour prononcer cette phrase, cependant, elle l'avait bel et bien fait. Je crus halluciner par de tel propos. « Ma situation » ? Je lui faisais honte ? Elle aussi croyait à toutes ces conneries que racontait le journal ?

« Ma situation et alors ? Répliquai-je sèchement.

-Mes parents... tu sais bien.. »

Je la coupai en lui faisant un signe de main tout en la dévisageant. Ses parents étaient tout aussi strict que mon père, si ce n'est pas plus. La seule différence est qu'ils n'étaient pas aussi fous. J'avais oublié à quel point ils faisait attention aux fréquentation de leur fille. Désormais ils me considéraient comme une mauvaise fréquentation ? C'était une blague ? Nous nous connaissions depuis notre plus jeune âge.

Je soufflai avant d'apercevoir James derrière mon ex femme.

« Et bien je viendrais ici. On s'en va James. »

Ce dernier obtempéra après avoir bravement embrassé Amanda.

Beurk !

C'était en un mot AFFREUSEMENTDEGUEULASSEAGERBER.

J'en avais presqu'envie de vomir. De mon point de vue, ils n'étaient pas des tout mignons ensembles. Comment la presse se permettait de les désigner en tant que couple plus sexy que moi et Hayden ?

****

« Je vais te tuer Spencer ! Je vais te tuer ! Hurla James. »

J'avais du débattre durant une heure entière pour qu'il me conduise à mon père. Il était totalement contre l'idée car j'avais d'après lui, besoin de me reposer. Après une heure de dispute incessante, il avait finalement fini par craquer.

J'avais contacté le FBI qui m'avait annoncé la position de mon père. Il se trouvait actuellement en prison, au Rikers Island.

James ne cessait de jurer mon nom dans la voiture et de répéter qu'il avait fait le mauvais choix. Mais je m'en foutais clairement, tant qu'il ne m'aurait pas amené ou je le voulais, il ne récupérerait pas son téléphone portable adoré.

J'étais fier de mon coup, je devais l'avouer, j'avais obtenu ce que je voulais.

« Concentre-toi sur la route au lieu de rager contre moi ! commandai-je. »

Il freina subitement alors que nous nous trouvions en pleine autoroute. EN PLEINE AUTOROUTE ! Il l'aurait fait une seconde trop tard qu'une voiture nous serait rentré en plein dedans.

« MAIS TU ES FOU !!! Raillai-je »

Je ne m'attendais pas du tout à cette réaction de sa part.

Alors que des dizaines de voiture à l'arrière klaxonnaient, il me tint par le col violement.

« Je suis en colère Spencer ! Que tu me traites comme de la merde, j'y suis habitué ! Mais là tu n'as strictement aucun respect envers Hayden, tu lui as promis de te reposer ! Maintenant voilà que tu m'emmènes dans tes plans foireux !

-Mais avances putain tu as vu l'embouteillage que tu crées ?! »

Il décrispa sa main de mon col avant d'arranger ma chemise qu'il venait de froisser. Il posa ses mains sur le volant avant de reprendre la route.

Son visage était froissé et empli de haine. Je n'avais pas compris sa crise subite, mais qu'importe.

Nous arrivâmes bientôt à destination, après un contrôle des plus vigilants et longs.

C'était la première fois que je me rendais en prison, et cette image me faisait froid dans le dos. La voiture pénétrait peu à peu dans un endroit uniforme, aux murs à taille sur dimensionnelles. Il y avait des fils barbelés ainsi que des gardes armés de partout. C'était un endroit triste, grisé et fermé. Tout le contraire de mon quotidien et du centre de New York.

Dire que mon père se trouvait à l'intérieur...

Je fus rapidement pris en charge par la sécurité de l'établissement, à ce qu'il parait mon père était vu tel un criminel des plus dangereux, ce qui me faisait bien rire.

Bientôt, on me conduit dans une salle tout aussi grise que les autres, si ce n'est pas plus.

Dire que je n'avais pas peur, serait vous mentir. Je ne réalisais pas encore la situation qui s'exposait à moi. J'allais revoir mon père ! Un soit disant leader de réseau de drogue mondial.

« Vous aurez droit à dix minutes maximum de discussion, après quoi, il retournera à sa cellule, aucun contact ne sera permis, m'indiqua un garde. »

Je m'assis donc sur une chaise qui se trouvait au plein milieu de la salle vide.

Je jouais avec mes doigts en attendant la venue de mon père. Le stress me hantait petit à petit, j'avais du mal à contrôler ma respiration, alors qu'un grand coup de fatigue se faisait subitement ressentir.

Je supposai que James avait déjà dû contacter Hayden pour lui indiquer mon emplacement, vu que je lui avais gentiment remis son téléphone cellulaire. J'étais vraiment un homme bon.

Tant pis, j'allais subir ses foudres, mais au moins, je serais fixé sur le sort de mon père qui hantait mon esprit.

Un grincement de porte se fit entendre, ce qui me fit sortir de mes pensées.

Mon père se trouvait en face de moi, menotté aux poignets, vêtu d'un vulgaire ensemble orange uniforme. Sa barbe semblait ne pas avoir été rasée depuis un bout de temps. Toute son allure d'homme riche et propre n'existait plus désormais, il n'était plus lui.

Son regard était terne et peu expressif. Il semblait vidé d'émotion. Toute la détermination qui d'ordinaire démangeait ses yeux, ne s'y trouvait plus.

Il s'assit lourdement en face de moi, tout en me fusillant du regard.

« Qu'est ce que tu fous là ? lâcha t-il, peu enthousiaste.

-Ne crois pas que cela me fait plus plaisir de venir ici que toi. J'ai juste besoin d'explications.

-Tu n'es qu'un petit fils de pute, me cracha t-il au visage.

-Qui s'occupera désormais de diriger Wilden Company ? Continuai-je tout en ne faisant point attention à sa réplique. »

Il rigola doucement avant de me fixer.

« Wilden company c'est fini.

-Fini ? Ton foutu réseau est fini, mais Wilden company non ! »

Il était hors de question pour moi de savoir que cette entreprise familiale qui perdurait depuis des années avait été foutue en l'air tout ça à cause des activités illégales de mon père.

« Wilden Company possède plus d'une centaine d'hôtels dans toute la planète, ainsi que des milliers d'employés ! Si tout ça s'arrête, tu te rends compte du nombre de personnes au chômages que cela causerait ? »

Il rit jaune après ma remarque.

« Je m'en contre fou. Si je n'avais pas coulé, et cela par ta faute, nous n'en serions pas là. Tant pis pour eux. Tu me fais tout aussi pitié qu'eux. »

Je frappai la table de mes mains.

« Je te fais pitié, mais tu dois faire énormément pitié à grand père. Si tu ne veux rien faire pour changer les choses. C'est moi qui m'occuperait de Wilden Company, raillai-je. »

Encore une fois, il ne pus contenir son amusement. Il hurla de rire, sans retenue.

« Toi ? Gérer Wilden Company ! La belle blague ! C'est presqu'aussi crédible que si je te dis que je vais crée une chaine youtube pour faire des covers... ricana t-il. »

La première question qui me venait en tête était : Comment connaissait-il youtube ? Enfin bon.

J'inspirai puis me levai de ma chaise.

« Par respect pour grand père, je me dois d'assurer la continuité de l'entreprise.

-Tu me rappelles moi plus jeune, un homme beau et déterminé, gloussa mon paternel. Moi aussi je désirais diriger Wilden company de la plus belle des façons, ce que j'ai réussis avec bravoure. Regarde où tout cela m'a mené. »

Je le dévisageai.

« La seule différence entre nous, est que tu n'as pas sus t'arrêter, tu désirais toujours plus que ce que tu possédais. Tu ne jurais que par l'argent, ta famille t'importait peu. On a tous fais les frais de ton amour pour l'argent un peu trop abusif. La différence est que j'ai hérité du cœur de maman et non du tiens. Crois moi, je ne reproduirais jamais tes erreurs. »

Il sourit avant de croiser les bras.

« Tu es tout à fait comme moi Spencer, arrête de te voiler la face. Tu deviendras bientôt un homme exécrable comme moi. C'est inévitable. L'argent, c'est ce qu'il y a de plus important à nos yeux. »

Une vague de dégout me transperça le cœur à l'entente de cette phrase. Je ne voudrais jamais ressembler à mon père ! Jamais je ne voudrais faire de mal à ma femme où à mes enfants ! Je préférais que l'on me tue avant que je ne devienne comme cela.

« Non. Hayden sera toujours là pour me rappeler les vraies valeurs de la vie, chose que toi, tu n'as jamais fais avec moi. »

Il me regarda sans rien dire, avant de détourner son regard vers le coté.

De toutes les façons, je n'avais plus rien à lui dire, tout avait été dis.

****

James avait passé une majorité du temps du trajet à m'incendier. D'après lui, Hayden était terriblement en colère contre moi.

Je n'avais pas écouté ce qui était dis. J'étais trop concentré à ressasser ma discussion avec mon père.

Mon devoir était de reprendre Wilden company, mais je devais avouer que cela m'effrayait. Non pas le fait de me retrouver au bout principal d'une chaine, mais de finir comme mon père. C'était la chose qui me terrifiait le plus au monde.

***

Point de vue d'Hayden.

J'étais en colère !!!!!

PLUS QUE JAMAIS. Cela m'agaçait que Spencer ai décidé de se rendre aux cotés de son père ! Sans moi !!!

J'avais passé pour une fois une bonne journée, à l'école, et alors que pour une fois, j'avais une bonne nouvelle à lui annoncer, le coup d'appel de James m'avait mis en rogne.

Spencer avait intérêt à trouver une bonne excuse, où sinon c'est mon téléviseur dans les couilles que je lui enverrais.

Alors que je me débattais contre mon lit pour déverser toute ma colère, la porte d'entrée s'ouvrit.

Je bondis de ce dernier avant de me diriger vers mon salon.

Lorsque j'aperçus Spencer à l'entrée, je ne pus me contenir d'hurler comme une folle.

« ALORS TOIIIII !!! »

Il rigola avant de m'attrapper dans ses bras.

Je me débattais comme une folle, c'était trop simple de me prendre dans ses bras. J'avais besoin de déverser ma colère contre lui d'une autre manière.

Je lui enfonçais des coups de coupes dans le ventre, qui au vu de ses éclatements de rire, l'amusait plus qu'autre chose.

« Tu ne pourras rien me faire mon cœur, me chuchota t-il dans l'oreille. Je suis désolé ! Désolé désolé ! Désolééééé ! répéta t-il. Allez arrête de te faire violence et calme toi. »

Je me dandinais entre ses bras, beaucoup moins enjouée que lui.

Malgré une lutte harde, je réussis à me libérer de son entreprise. Il tenta de m'attrapper à nouveau, mais je lui glissai entre les doigts.

Je cherchai à mes alentours un objet pour pouvoir lui coller une raclée.

La seule chose que je trouvai fut une raquette à moustique.

« HAYDEN MAIS TU ES FOLLE !!! »

Il commença à courir dans mon appartement alors que j'étais à sa poursuite, la raquette à la main.

Malheureusement pour lui, une fois rentré dans ma chambre, il n'y avait aucune issue.

« Je vis avec une folle ! Répéta t-il. »

Alors que je m'apprêtais à lui coller une raclée avec la raquette, il émit un cris de fillette tout en adoptant une position assez efféminée.

Je n'avais pas besoin de plus pour m'écrouler sur mon lit et d'esclaffer de rire.

Ce cri avait été si inattendu de sa part. Il avait eu la même expression qu'une gamine de onze ans qui avait peur d'une souris.

Je ne pouvais plus m'arrêter de rire. Ma colère disparut d'un coup. Il venait clairement de faire taire toute la rancœur stupide envers lui.

« Non mais tu allais vraiment me frapper ? Bordel tu te prends pour une femme africaine ? Hurla t-il toujours sous le choc. »

Il est vrai que je remettais souvent Spencer à sa place, par la force, où par des moyens disproportionnés. Mais après tout, n'était-ce pas comme cela qu'avait commencé notre relation ? Alors pourquoi stopper maintenant ? Il avait pourtant l'air de bien se porter, malgré mes sautes d'humeurs importantes. Il me donnait le respect c'était le plus important.

Il me retira prudemment la raquette des mains avant de s'écrouler sur moi.

« Si jamais on a des enfants, tu les menaceras eux aussi avec une raquette ? »

Je devais avouer que le fait d'entendre le mot « enfant » de la bouche de Spencer me faisait rougir. Cela signifiait qu'il projetait son avenir avec moi.....

« Evidement que non ! Je serais beaucoup plus gentille avec eux qu'avec toi voyons !

-Et donc tu me pardonnes ?

- Ca m'a juste énervé que tu sois rendu à la prison sans moi, mais au moins tu y es allé accompagné...

-Tu menaçais aussi James avec une raquette ? »

Je souris avant d'étendre mes bras sur son torse.

« Non. Parce que lui il était gentil et parfait. »

Il fronça les sourcils.

« Tu insinues que je ne suis pas parfait ? Susurra t-il perplexe.

-Oui et pourtant, c'est toi que j'aime. »

Il me sourit avant de m'embrasser sur les lèvres.

« Et sinon tu comptes me raconter ta discussion avec ton père où bien... ? »

Spencer se releva du lit avant de me tendre une main, afin de me relever.

« Justement, j'y venais... »

***

VOILAAA

Qu'avez vous pensé du chapitre ?

J'ai hâte d'ecrire le prochain! Normalement, il y aura une réunion familiale entre Kaylie, Spencer, Hayde, son père ( et sacopine) et sa soeur 8D
Si vous avez une idée de voyage en amoureux pour Spayden et des idées de situations à leurs faire vivre n'hésitez pas !

Merci d'être aussi nombreux à suivre incompatible, je ne vous en serais jamais assez reconnaissantes♥

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