•Chapitre 54• Amour, envie et passion.




En vue de vos commentaires du dernier chapitre très sympathiques  ( JE DESIRE TE CONNAITRE COMME CA JE VAIS POUVOIR TE TUER) et gentils ( j'aurais préféré que tu te suicides que Hayden meurs!!!!) Je vous ai écris la VRAIE SUITE ahah. J'ai compté au total 380 menaces de mort, c'est un peu beaucoup non ? :D

Non mais merci aux trois personnes qui m'ont dit qu'ils ont apprécié le chapitre bien que ça soit triste, merci xD

Vous aurez surement du mal à comprendre au début la situation, mais je pense que vous comprendrez ensuite!

*****

Point de vue de Spencer.

Une compatibilité désormais irréelle mais tout à fait rationnelle dans mon cœur... compatibilité irréelle...

Ma tête tournait au rythme des vagues de l'océan, bien qu'aucun son paradisiaque ne se faisait entendre autre qu'un bruit d'oscillateur. Je me sentais aller et venir, lentement...lentement...

Un éclat de lumière s'infiltrait dans mes yeux qui étaient clos, peu à peu.

Lorsque je les ouvris, j'y aperçus un monde flou, complètement différent de toutes ces pensées qui m'avaient trottées en tête.

Je clignai des yeux afin d'obtenir rapidement une accomodation de mon œil, bien que cela ne changeait strictement rien.

Bientôt mes oreilles commencèrent à distinguer une voix féminime qui hurlait mon prénom.

Je me redressai de suite et hurlai d'horreur le nom d'Hayden, comme un fou, tout en essayant de me redresser.

Mon mouvement avait été si brusque qu'il me vida de toute mon énergie brutalement. Je tombai en arrîère sur le lit.

Je n'avais aucune force pour me relever à nouveau, mon souffle devenait beaucoup plus saccadé, il m'était difficile d'y retrouver un rythme normal.

« Calme-toi Spencer ! Tout va bien ! Tu es à l'hôpital ! C'est Karen ! »

Je mis un moment à distinguer la voix, et à analyser puis comprendre ce qui était dit. C'était comme si j'étais complètement endormi.

Quand ma vision devint à peu prêt net, je contemplai le monde qui s'offrait à moi, tout en plissant les yeux.

J'étais allongé dans une chambre d'hôpital, branché à des machines les plus originales les unes que les autres. En vu du soleil qui se couchait presque, je pouvais distinguer qu'il était l'après midi.

Sur la chaise d'à coté se trouvait .... Karen.

Rien que d'apercevoir son visage me donna la migraine. C'était comme si mes souvenirs me revenaient en tête en se creusant un chemin avec une vraie pelle.

« A... l'hopital... ? »Tentai-je de prononcer.

-Oui... Ne va pas t'imaginer des choses ! Je ne t'aime pas plus que d'habitude. J'attends juste Hayd...

-HAYDEN ? Hurlai-je. Hayden est en vie ? »

La jeune femme me contempla d'un air consterné. Elle fronça le sourcil droit et croisa ses bas.

« Pourquoi ne le serait-elle pas ?

-Je .... Je veux la voir ! Putain qu'est-ce qui s'est passé ?! »

J'avais beau me creuser la tête, rien ne me revenait. Rien du tout.

Plus je forçais sur mes capacités mentales plus mon cerveau me donnait des signaux du genre « Continue de forcer et je vais te rendre Alzheimer !!!!!»

« Elle est allé se chercher du café. Elle ne devrait pas tarder. »

Elle était allé se chercher du café ? Le dernier contact dont je me rappelais aux cotés d'Hayden était cinq ans auparavant... lorsqu'elle était morte, devant mes yeux.

Pourquoi me retrouvai-je à l'hopital bon sang ?! Pourquoi parlait-elle d'Hayden ? Pour me faire souffrir ?

J'observai Karen avec les yeux ronds, sans bouger. J'étais totalement déboussolé, et cela m'agaçait qu'elle n'essaye pas de m'expliquer la situation.

Après près d'une dizaine de minute de fixation intense elle fini par frapper ses mains sur ses genoux.

« Mais pourquoi tu me regardes comme ça ?!

-Pourquoi je ne pourrais pas te regarder comme ça ?

-Parce que tu as une tête de violeur comme ça ! Lâcha t-elle. »

Bruh.

Une tête de violeur. Elle avait osé dire que j'avais une tête de violeur. Je m'apprêtais à répliquer lorsque la porte de ma chambre s'ouvrit.

Mon cœur se serra à la vue de cette femme. Hayden était présente, en chair et en os. Ses yeux semblaient emplis de bonheur, à la simple vue de ma personne. Des larmes de joies dégoulinaient de ses yeux, ils brillaient.

Ce n'était pas possible... Hayden était... morte...

Elle lâcha son verre de café, qui éclaboussa une partie du sol de la pièce et me couru dans les bras.

Et bien que ma force m'ait lâchée, j'en trouvais assez pour la serrer contre mon torse.

Mes mains caressaient son dos vivement, j'étais choqué. Complètement choqué.

Je relevai doucement son visage vers le mien. Ils étaient si proches que cela me réconforta.

Je glissai mes mains sur ses joues, comme pour m'assurer que tout ceci n'était pas une désillusion, qu'elle se trouvait réellement devant mes yeux. Que son contact était réel, que je ne rêvais pas.

Elle me regardait découvrir son visage de mes doigts à nouveau, plongeant son regard vers mes lèvres.

« Mon dieu ! Mon cœur tu es toujours en vie ! Répliquai-je soulagé. »

Je ne comprenais strictement rien à la situation et pourtant, je savais désormais que je ne rêvais pas. HAYDEN ETAIT EN VIE.

Oh que oui j'avais envie d'embrasser ses jolies lippes, oh que oui !

Elle me sourit avant de m'embrasser sur la joue, à cause du regard persistant de sa meilleure amie.

« C'est toi qui me dit ça ? Mais je te signale que c'est toi qui est resté dans le coma durant presque deux semaines ! »

Mes yeux s'orbitèrent. Coma ? Deux  semaines? Pardon ? De quoi parlait-elle ?

« De.. quoi tu.. balbutiai-je. »

Elle me coupa la parole en posant un doigt sur mes lèvres. Les rôles s'échangeaient visiblement.

Elle me serra contre elle à nouveau, tout sourire. Je prenais simplement le temps d'apprécier sa présence.

« Je t'expliquerais tout ! Les médecins ne vont pas tarder à venir, je dois te laisser te reposer. Tu m'as tellement manqué...souffla t-elle. »

Alors qu'elle désirait s'en aller de mes bras, avec le peu de force qu'il me restait, je bloquai sa tête sur mon torse.

« Ah non mais tu ne bouges pas toi ! Tu restes avec moi ! Hors de question ! J'ai vécus sans toi pendant cinq ans dans ma tête tu me dois bien ça ! »

Elle n'essaya pas de se débattre, mais rigola simplement à l'entente de cette phrase.

« Tu es sérieux où tu délires complètement ? Ricana t-elle. »

Son sourire... Oh putain qu'il m'avait manqué... Ce rire doux et réconfortant.

-Pour être franc... Je ne sais pas.. Je ne comprends rien de cette histoire...

« Et ils étaient comment ces cinq ans sans moi? Poursuivi t-elle.

-Honnêtement... Très appréciable ! Cinq ans sans entendre ta grande gueule ! Tu devrais essayer, ricanai-je. »

Elle me frappa doucement, plutôt de façon amicale, la tête toujours coincée sur mon torse par mon bras.

« Et maintenant la vraie réponse ?

-Horribles. Terriblement horribles. »

Horrible était un piètre mot comparé à ce que je pensais. Oh que oui ! Je venais de comprendre que j'avais complètement déliré. Quand je vous disais que j'étais un réalisateur de cinéma à moi-même dans ma tête, n'avais-je pas raison ?

Je m'étais imaginé cinq putains d'années lors d'un coma artificiel.

Cependant j'avais hâte de connaitre la vraie raison de ce soit disant coma. A quel point de l'histoire avais-je commencé à délirer ? Pourquoi ?

J'attendrais qu'Hayden m'en parle, de toutes les façons être à ses cotés dans un tel moment me premettait de faire impasse sur toute chose ne concernant pas notre bonheur.

Mes yeux se fermaient petit à petit, emporté par la fatigue.

C'était incroyable. Cela faisait à peine quinze minutes que j'étais réveillé et j'étais déjà faible... Alors que je n'avais pas bougé. Cependant il n'y avait rien de mieux que de sentir Hayden à mes cotés. Je me sentais... vivre.

L'odeur vanillée de ses cheveux s'échappait dans toute la pièce, et putain qu'est ce que ça m'avait manqué.

***

Point de vue d'Hayden.

Lorsque j'avais vu Spencer, les yeux ouverts, je n'y avais pas crus un seul instant. Cela faisait deux semaines, presque, qu'il était dans cet hôpital et que je passais mes soirées à le regarder dormir. Chaque soir je venais, je m'assurais qu'on lui changeait régulièrement ses habits, qu'on lui donnait la bonne quantité d'injection de vitamine pour que son corps puisse survivre.

Je savais qu'il allait se réveiller, mais je ne m'y attendais pas de si tôt, je ne m'y attendais pas !

Rapidement les médecins accoururent dans la chambre, me propulsant en arrière comme une moins que rien. Ils claquèrent dans leurs mains pour le réveiller à nouveau.

Ce dernier gémis en entendant tout ce chao. J'avais moi-même déjà fais un léger coma il y a de cela un an, et je comprenais sa souffrance, après avoir tant dormis, et s'être déconnecté de la réalité, la seule chose que vous puissiez désirer est LA PAIX.

LA PAIX

LA PAIX

Et...

Qu'on vous foute la paix !

Je le voyais grimacer péniblement, et insulter dans sa tête toutes ces personnes qui s'occupaient de lui.

Ils lui posaient des dizaines de questions à la chaine, lui demandant d'évaluer le niveau de sa douleur et tout le tralala.

Vous souvenez vous, il y a deux semaines de cela, lorsque Paul Wilden m'a forcé a pénétrer dans l'appartement de Kaylie, en me menaçant avec une arme ? Lorsque Spencer est arrivé, il a commencé à sortir des choses improbables à son père. Il lui disait carrément de le tuer plutôt que moi ! Un vrai fou !

Lorsque son père a pointé son arme vers moi, il a commencé à hurler, à hurler comme si un courant d'électricité l'avait foudroyé. J'ai d'abord crus qu'il jouait la comédie, mais en ne l'apercevant point se relever je compris que la situation était sérieuse.

Paul Wilden avait du mal à garder sa crédibilité devant moi, je le sentais, il paniquait pour son fils.

Spencer a alors commencé à hurler mon prénom. Il était impossible de lui faire ouvrir les yeux, il était comme possédé.

C'est là que l'équipe de la CIA est intervenue.

D'après ce que j'ai compris, mon père avait prévenu ma mère de la situation, et lorsque cette dernière m'avait entendu devant sa porte, la voix tremblante, elle a de suite prévenu l'agence d'infiltration.

Paul était tout simplement choqué, avant qu'il ne s'en rende compte, des dizaines tireurs d'élites le pointaient avec des armes à feu à haute précision. Il n'est finalement pas ressorti de la situation mort, malheureusement ... Il avait été arrêté.

Vu que je n'étais pas de la famille, je n'avais pas le droit d'en savoir plus sur sa situation désormais, ni sur le réseau de drogue, tout comme Kaylie. Je savais juste que j'étais désormais totalement hors de danger.

Spencer a tout de suite été emmené à l'hôpital, dans un état mental plutôt critique. Je ne vais pas vous mentir que je n'avais jamais eu aussi peur de ma vie. D'abord j'avais vu la mort passer devant mes yeux, puis mon petit ami dans des conditions plutôt déstabilisantes.

Il tremblait et du sang dégoulinait de ses narines, tout en continuant à hurler mon prénom sans arrêt.

J'avais ensuite appris qu'il avait subis une grosse prise de panique, à degré très élevé. Les médecins je crois n'avaient jamais vu ça. D'autant plus que ce changement de comportement plutôt brusque avait eu un impact sur son cœur sur le coup. S'ils n'agissaient pas, la crise cardiaque l'attendait clairement.

Ils ont décidé de le plonger un coma afin que son cerveau se repose totalement, pour qu'ainsi son cœur reprenne peu à peu son souffle.

Bien que ce coma fût artificiel, ils ont décidé de ne pas le faire s'en sortir avant qu'il ne se réveille de lui-même. Dans le cas contraire, son cœur n'aurait pas été prêt, et lui aurait laissé une marque à ce niveau à vie.

Enfin je crois... Les sciences et moi, cela fait cinq !

Mais bon ! Il était désormais en vie, et d'après les nombreux tests passés, il allait BIEN. Parfaitement BIEN. Il était simplement fatigué.

Kaylie quand à elle, était restée à New York, nous nous étions peu vues depuis l'incident. Elle se sentait coupable de la situation. Elle était toujours sous la protection du FBI, bien qu'elle ne craignait plus rien désormais. C'était juste par précaution.

Quand à mon père, j'avais subis ses foudres. Il était en colère contre moi, mais surtout contre Kaylie et Spencer, nous accusant d'être la source du débarquement brutal de Paul chez eux. D'après lui, Jade était toujours sous le choc. Il avait d'ailleurs dis qu'il viendrait passer quelques jour à New York avec Jade et Céline afin que l'on est tous une GRANDE conversation. Ca promettait...

****

J'avais dû attendre trois putains de jours en plus afin de revoir Spencer. Comme si deux semaines, ce n'avait pas été assez suffisant.

Il passait son temps soit à dormir, bien qu'il commençait lentement à prendre conscience de la réalité, soit aux cotés des médecins qui lui faisaient enchainer les tests physiques et psychologiques.

Cela me faisait étrange de voir mon petit ami faible. Il marchait difficilement et ne restait pas éveillé plus de quatre heures par journée. Autrement dis, ce n'était rien du tout.

Bornée comme je suis, j'avais fais un vrai scandale dans cet hôpital pour qu'on puisse le laissé sortir. Les médecins m'avaient dis qu'il devait rester encore une semaine ! Et puis quoi encore !

J'avais tenu trop longtemps sans sa présence, j'avais besoin de lui, besoin de le sentir à mes cotés, qu'il me tienne dans ses bras, j'avais besoin de tout son être entier.

Alors que je révisais la littérature anglaise, chez moi, sur mon canapé, un bruit de serrure se fit entendre.

Mes yeux se dirigèrent de suite en cette direction.

Je ne distinguais encore aucune silhouette mais des rires masculins se faisaient entendre.

Et lorsque j'aperçus Spencer aux cotés de James, le sourire aux lèvres, je crus que j'allais défaillir.

De 1 : Qu'est ce que Spencer faisait là ? Il était sensé être à l'hôpital !

De 2 : QU'EST-CE QUE JAMES FAISAIT LA ? POURQUOI IL RIGOLAIT AVEC MON MEC ?

Lorsque nos regards à tous les trois se croisèrent, les sourires des deux hommes disparurent.

Ils se regardaient désormais en se fusillant du regard, comme de pauvres ennemis.

Je me grattai la gorge.

« Quelqu'un m'explique la situation ? »Commençai-je, car visiblement aucun d'eux n'avait l'envie d'expliquer ce moment plutôt étrange.

« Euh... Enfaite... bredouilla Spencer un peu perplexe, James passait totalement par hasard à l'hôpital...

-Ce n'est pas un hasard ! Mon père est médecin et j'allais le voir... le coupa sèchement mon ex.

-Oui, bon, on s'en fou de ça. Alors je lui ai demandé de m'aider à m'échapper de ce foutu hôpital qui put la maladie.

-Tu m'as forcé ! Rugit James. Tu ne me l'as en aucun cas demandé gentiment !

-On s'en fou de ça aussi. Le plus important est que je sois là non ? répliqua Spencer le sourire aux lèvres. »

Je pense qu'en temps normal, je lui aurais sauté aux bras, mais cela serait bien trop gênant devant mon ex.

« Tu es fou Spencer ! Ils t'avaient prévenu d'attendre encore une semaine ! Soufflai-je.

-Le père de James m'a signé une autorisation de sorti, j'aurais juste quelques soins à la maison, à moi la bonne bouffe ! A bas la nourriture dégueulasse de l'hôpital ! »

Il sauta puis serra ses poings tout en prenant la pose d'un super héro. Quel gamin ! Il était juste à croquer.

« Et je peux savoir pourquoi toi Spencer, tu rigoles avec ... Mon ex ? Demandai-je tout en croisant les bras.

-Je me moquais de lui, lâcha Spencer.

-Quoiii ? N'importe quoi ! Tu pourrais au moins me dire merci de t'avoir ramené et de t'avoir signé une autorisation de sortie non ? Plaida James. »

Spencer le dévisagea, et vint me rejoindre près du canapé.

« En vue de la façon dont tu reluques ma copine, je pense que tu en as assez fais. On se revoit au boulot la semaine prochaine. »

Wow. Quand Spencer se montrait jaloux et arrogant, il ne plaisantait pas une seule seconde. Cela me faisait d'ailleurs bien rire, tout en ayant de la compassion pour mon ex petit ami. Lorsque Spencer se montrait aussi peu scrupuleux, je peux vous assurer qu'après ça vous avez de quoi vous sentir mal dans votre peau durant le reste de l'année. J'en avais autrefois fais les frais...

« Bon ça suffit les garçons ! Soufflai-je. Merci d'avoir ramené Spencer, James, le remerciai-je avec le sourire. »

Ce dernier se grattait la tête et plongeait son regard vers ses pieds. Cela se voyait qu'il désirait dire quelque chose, mais que Spencer l'intimidait.

« Euh...Hayden... On pourrait parler un instant ? Fini t-il par répliquer. »

Je fus prise d'un geste de recul. James désirait me parler alors que nous n'avions pas discuter une seule fois depuis au moins.. deux mois ! Il désirait me parler après avoir essayer de briser mon couple ?

Il me dégouttait Oh que oui !

Cependant je lui étais reconnaissante d'avoir finalement pus ramener Spencer à la maison.

Et bien que celui-ci me lançait un regard meurtrier, me convainquant de ne pas répondre positivement, j'hochai la tête tout en me pinçant les lèvres.

Je lui devais au moins ça.

Spencer ne protesta pas le moindre du monde, mais je le voyais, dans ses gestes plutôt nerveux, qu'il n'était pas pour.

« Installe toi, je n'en ai pas pour longtemps, lui dis-je simplement. »

Il grogna avant de se jeter contre le canapé.

Sans lui jeter un seul coup d'œil, je m'en allai à l'extérieur avec James.

Je sentais dans son comportement, que je l'intimidais moi aussi. Ma présence le mettait mal à l'aise, il était toujours aussi hésitant à parler.

« Je... suis désolé pour tout...marmonna t-il. Je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire avant aujourd'hui, mais je le pense sincèrement. J'ai merdé... par pure jalousie. »

Il n'arrivait pas à me regarder dans les yeux, tant la honte le rongeait de l'intérieur.

« Je pensais que Spencer était un simple plan cul pour toi... Je ne pensais pas que vos sentiments étaient si réels... »

Je continuais à la fixer du regard, attendant qu'il aille au bout de ses idées. De toutes les façons, je ne savais que dire.

« Il s'est passé quoi ? Pourquoi Spencer était à l'hôpital ? Pourquoi la presse ne fait que parler d'une affaire de drogue dans la famille Wilden ? »

J'avais oublié de préciser cela... Le FBI avait tenté de garder les informations de cette affaire, confidentielles. Cependant le groupe de CIA s'était totalement senti trahis et devancé par Kaylie. Une fois les informations obtenus, ils n'ont eux aucune pitié en exposant cette affaire au public.

Spencer ne le savait sûrement pas, mais une autre épreuve l'attendait bientôt...

« ... Je n'ai pas à t'en parler, répondis-je sèchement.

-Je m'attendais à cette réponse... Prends des vacances avec Spencer. Fuyez toute cette situation pour le moment. Spencer n'est pas prêt psychologiquement à affronter la foule. A donner des explications sur la situation. Rien n'est clair dans son esprit.

-Pr... prendre des vacances ?

-Oui. La semaine prochaine tu as un break d'une semaine non ? Partez ! Mon père me l'a dit, si Spencer ne se vide pas l'esprit, il risque d'exploser. »

Mon cœur se serra à ces mots. « Exploser » Plus jamais je ne voulais qu'il revive la même situation que deux semaines auparavant.

Et puis prendre des vacances ?

C'était une bonne idée. Des vacances en dehors des Etats-Unis, rien que tous les deux. Je ne savais pas d'où venait cet élan subit de mon ex petit ami, mais je lui en étais infiniment reconnaissante. »

**********

« EN GROS ! Si je résume tout ce que tu viens de me dire, j'ai tout simplement fait une crise de panique ? s'indigna Spencer.

-Oui ! Tel un vrai fragile ! Ricanai-je. »

Ses yeux se transformèrent tout à coup en orbite. Il fronça les sourcils et fit la moue avec sa bouche. Il était à la fois sexy et hyper mignon... Argh... Je ne pouvais que fan girler devant son air si innocent.

-Je t'interdis de dire que je suis fragile !

-Mais je n'ai pas dis que je n'aime pas les hommes fragiles tu sais... pouffai-je. »

Il entrouvrit légèrement les lèvres avant de poser sa main sur son cœur, afin de montrer à quel point il était outré par mes propos.

Brusquement, il s'assit sur mon bassin, et bloqua mes mains vers le haut.

Je n'eus même pas le temps de comprendre ce qui se passait que mon corps était réceptif à ses mouvements.

Sa main caressait le bas de mon ventre, alors qu'un regard ténébreux s'était emparé de sa face.

« Re dis-le encore une fois et je vais vraiment m'énerver ! Me menaça t-il.

-....Fragile ! » Lâchai-je tout en explosant de rire. S'il croyait qu'il me faisait peur, il était loin de la réalité. Je n'avais pas peur de lui, et c'est surement ce qui me différenciait des autres.

Il me lâcha avec peu de douceur, et roula sur le coté afin de reprendre sa place.

Un gémissement de déception, de ma part, se fit entendre.

« Arrête... Non... s'il te plait Spencer, ne me lâche pas... »Soufflai-je.

Il semblait que je l'avais vexé... Merde !

Il est vrai que dès que la question de virilité de Spencer était remise en cause, il se vexait rapidement.

Je pris donc mon courage à deux mains et enroulai les jambes autour de sa taille.

Il me fixait avec un air de totale indifférence.

J'enfoui alors ma tête vers sa nuque et commençai à lui baiser le cou lentement.

Je prenais mon temps.

Nous avions tout le temps.

Toute la vie.

« Bébé, boude pas... Je m'excuse... »

...

« Allez arrête de faire la tête c'est plus drôle ! »

Il me fixait du regard sans laisser passer une seule pointe d'émotion.

Je remontai alors le T-shirt qui lui couvrait le torse et y avançai mes lèvres.

Ma langue s'aventurais peu à peu vers le bas de son ventre.

Lorsque ma main effleura son sexe recouvert de son Jean, il inspira fortement. J'esquissai donc un sourire.

Il allait craquer, il allait craquer.

***

Point de vue de Spencer.

Je n'étais pas vexé du tout. Je la mettais juste au défi. Où était-elle capable d'aller sans que je n'aie aucune réaction ? Jusqu'à qu'elle point supporterait-elle mon calme ?

A chaque geste qu'elle faisait, il m'était un peu plus dur de contrôler mes ardeurs.

Bien sûr que je désirais sentir ses lèvres contre les miennes, sentir nos corps s'etrechoquer... Mais je désirais aussi que l'on joue un peu.

Elle augmenta la pression en enlevant d'une façon plutôt sensuelle sa nuisette de nuit, tout en faisant attention à trémousser son arrière train au dessus de ma bosse qui se faisait sentir.

Trahis par mon propre corps...

Cette nuisette laissa apparaitre, un soutien gorges bleu à rayures blanches, m'alléchant du regard.

J'essayais cependant de rester concentrer, je ne devais pas craquer en premier.

« Ehm... Je suis déçu... J'aurais pensé que tu aurais mis des sous vêtements noirs... lâchai-je sèchement. »

Sa tête se décomposa un instant, avant qu'elle affiche un sourire faux sur son visage.

Elle remonta doucement vers mon oreille avant de chuchoter.

« Oh... ne t'inquiète pas... Les sous vêtements seront loin d'être notre priorité ce soir. »

Oh oui ça me plaisir ! J'aimais qu'elle me parle de façon plutôt perverse, qu'elle prenne le contrôle des choses, qu'elle persévère dans sa folie.

Peu impressionnée par mon manque de réaction, elle abaissa sèchement mon jean qui compressait mon paquet. Putain...

Comment avais-je réussis à survivre moralement en m'imaginant cinq ans sans sa présence ?

Elle retira vivement mon caleçon, Calvin Klein, qui avait la si belle habitude de me donner un cul parfait, puis sourit.

« Alors comme ça monsieur Wilden, essaye de me tromper sur son état d'excitation ? Ton corps parle pour toi-même tu sais... me susurra t-elle

-Tu as fini ? Parce que si c'est le cas merci de me le préciser, je pourrais enfin m'habiller, j'ai froid. »

Son sourire disparut, c'est comme si elle voyait tous ses efforts foutus, en l'air. Elle ne gagnerait pas cette fois !

Elle reprit cependant courage en apercevant mon membre se raidir.

Non non ! Si elle me touchait à ce niveau, c'était foutu, complètement foutu.

Et au lieu de commencer à me branler avec ses douces mains, elle commença directement avec sa langue.

PUTAIN.

DE.

MERDE.

Ses lèvres se baladaient sur mon organisme sexuel.

J'attrapai vivement son menton afin de remonter son visage vers mes lèvres.

Je n'avais pas envie d'être le seul à partager de ce bonheur qu'elle avait commencé à me faire partager.

Tant pis pour ma fierté.

En temps qu'homme fragile, autant l'affirmer jusqu'au bout. Je n'avais rien à perdre.

Je m'emparai donc de ses lèvres, plus qu'heureux de pouvoir contrôler ce baiser. Il était d'ailleurs parfait. Ni hésitant, ni trop appuyé, avant une parfaite technique. Hayden laissa glisser sa main dans mes cheveux tandis que nos lèvres endiablées, dansaient la salsa.

Mes mains glissèrent vers ses hanches, je décidai de la retourner au dessous de moi. J'étais celui qui devait mener la cadence désormais. Je devais montrer que bien que ma mémoire n'était pas pour l'instant intacte, je me souvenais exactement de la façon dont il fallait que je l'embrasse, la caresse, les moyens auxquels il me fallait recourir pour lui donner à la fois du plaisir, mais aussi pour lui faire ressentir tout cet amour qui était prêt à exploser dans mon cœur.

Ma main glissa au niveau de ses jambes dénudées.

« Tu vois que tu ne gagneras jamais à ce jeu avec moi, roucoula t-elle.

-Il faut bien que je perde pour une fois dans un domaine. »

J'attrapai la peau de son cou entre mes lèvres et la suçotai afin de marquer ma propriété, tout en caressant sa partie intime.

Elle avait les yeux fermés et cambraient ses reins sous mon corps puissant.

« Tu m'as tellement manqué putain ! Lâcha t-elle avec peu de retenue. »

L'envie s'emparait de mon corps petit à petit, alors qu'elle, elle était brulante depuis longtemps déjà.

J'attrapai son cou avec mes mains, avant de les glisser vers sa nuque, d'effleurer ses seins, puis d'attrapper fermement son bassin si mince.

Je l'attirai vers les bords du lits, avant de m'insérer en elle délicatement.

Une expression de douleur dans son visage laissa place à l'enthousiasme.

« Toi aussi tu m'as manqué.... »

Nos regards ne se lâchaient plus. Ses iris marron brillaient de mille feux, alors que l'association de nos corps augmentait la chaleur de la pièce.

Elle me demanda de m'avancer vers ses lèvres, tout en continuant mes vas et viens.

Nos langues s'entremêlaient encore une fois.

Nous faisions l'amour tout en tout regardant dans les yeux. Une discussion se créait psychologiquement entre nos deux âmes.

Dieu que j'aimais cette femme.

M'être imaginée sa disparition me rendait malade rien qu'à y penser. Rien n'existait pour moi, appart elle, et le désir.

C'est à l'extremum du plaisir que je m'écroulai sur elle, nous étions haletants, essayant de nous remettre de cet évènement de pur folie, ce moment si intense et fort en émotion.

-Bon sang ... répliqua t-elle, toujours épuisée.

-Putain de merde.... Répliquai-je à mon tour tout en essayant de rester dans la finesse.

Lentement nos respirations reprenaient leur rythme normal. Je me laissai aller sur le coté afin de laisser Hayden respirer.

« Il faut.. Qu'on recommence ça ! S'empressa t-elle d'hurler, enjouée. »

Pardon ? J'étais à peine remis de cette partie de plaisir qu'elle était déjà partante pour une autre ?

« Il va falloir que je respire dix minutes... Je sors de l'hôpital moi... soufflai-je.

-Dix minutes ? Pas mal pour un handicapé ! Gloussa t-elle. »

UN Handicapé ? Je passe de fragile à handicapé ? A quel moment cette femme me donnerait-elle le respect ? A QUEL MOMENT BORDEL ?

« Fait gaffe où si tu continues, je vais t'attacher à des cordes comme Christian Gray !, la menaçai-je.

-Anastasia, elle, se laisse peut être faire, mais si j'étais à sa place, je t'aurais déjà castré avec un coup dans les couilles depuis longtemps. Maintenant arrête les conneries, et embrasse moi. »

J'avais oublié à quel point parfois elle pouvait-être autoritaire, surtout quand elle était languis par le sexe. Même cette partie là d'elle m'avait manquée.

Son regard désireux prenait tout son sens dans mon âme, sans même qu'elle parle, j'étais à peu près sûre des paroles qu'elle désirait prononcer.

« Fais-moi l'amour jusqu'à la mort, encore plus tendre, encore plus fort. »



******

MOHHH Un peu de calme pour Spayden !

En même temps après l'autre chapitre mouvementé....

J'espère que ce chapitre vous aura plus ! ( Ou plût, ou plu , ok je ne sais jamais comment il faut l'écrire...)

Je prévois la fin dans deux ou trois chapitres je pense pour ceux qui m'ont posé la question.

La question de la semaine: Quels sont les trois objets que tu prendrais pour aller sur une ile déserte? ( En mode Robinson Cruzoé Lol)

Passez une bonne semaine! Oubliez pas d'être Paris ♥

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top