•Chapitre 47• Cotés Opposés.

Point de vue d'Hayden

« Ouvre ta bouche !

-Non ! Gémit-il.

-Mais s'il te plait ! C'est juste un hamburger... le suppliai-je.

-Je ne mangerais pas ce genre de connerie ! répliqua t-il en croisant les bras. »

Spencer et moi nous étions réfugiés dans un mc Donalds. En effet, alors que nous nous promenions et cherchions un petit restaurant sympathique pour diner, un râle de vent et de pluie était arrivé brusquement. L'enseigne de Mc Donald était la plus proche.

Etant une vraie fan des fast Food, j'avais insisté pour que nous puissions diner ici, bien qu'enfaite diner n'était pas vraiment le mot.

Ce que je ne savais pas, c'était que Monsieur Spencer Wilden n'aimait pas ce genre d'endroit. C'était un repas bien trop gras et de basse qualité pour son corps. Alors depuis un moment il me fixait en train de déguster mon cheese burger.

Il portait cependant un béret et des lunettes pour ne pas qu'on l'aperçoive. Moins les gens le reconnaissaient, mieux c'était.

« Ok alors une frite ! Continuai-je. Tu ne peux pas résister à ça...

-Hayden, je t'ai dit que je ne toucherais pas une fois à cette merde, tu devrais faire pareil d'ailleurs, me gronda t-il.

-Excuse moi monsieur, mais je n'ai pas les moyens de me payer un repas à mille dollars l'entrée. Une fois ne va pas te tuer. Allez...

Je lui fis les yeux doux. Il ne pouvait jamais résister à ma bouille enfantine.

Il fini par capituler et par attrapa le sandwich que je tenais dans mes mains.

Il fixait ce met avec dégout. Nous vivions vraiment dans deux mondes différents.

« Si on me voit ici, mon image de mec sexy est foutue. »

Je lui souris, s'il savait combien je m'en fichais.

Il fini finalement par croquer dans l'hamburger en fermant les yeux.

Il mastiquait délicatement ce morceau qui lui était en bouche.

« Alors ? M'impatientai-je. »

Il ouvrit subitement ses yeux avant de me redonner mon sandwich.

« C'est dégueulasse. J'avais raison. »

Je tournai des yeux.

« Menteur, je sais que tu as aimé. Tu as juste trop de fierté pour le dire !

-Arrête de raconter des conneries Hayden.

-Avoue !

-Non !

-Si !

-Non !

-Si ! »

Il cligna des yeux avant d'être emporté par un sourire.

Il passa sa main sur ma joue et plongea ses brunelles bleues dans les miennes.

« Tu me rends tellement con Hayden... Mais tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime... »

Je lui souris, presque gênée. J'aimais l'entendre me dire qu'il m'aimait. Ces mots pouvaient résonner dans mon esprit pendant une heure, comme une semaine. C'était terrifiant de me dire que maintenant nous étions libres, ou presque, toutes nos contraintes étaient désormais levées.

Alors que je m'apprêtais à répondre, deux jeunes filles s'approchèrent de notre table.

Elles devaient avoir l'une comme l'autre une quinzaine d'année et vu leur sourire admiratif, je présumais qu'elles n'étaient qu'autre que des groupies du fan club de mon petit ami.

« Euh..Par pur hasard, vous ne seriez pas...? »

Spencer lacha ma joue à contre cœur et lança un regard peu aimable aux jeunes filles.

-Non ?

-Si ! J'en suis sûre ! Je vous reconnaîtrais entre mille... vous êtes...S... »

Les deux adolescentes s'apprêtaient à hurler sur place le nom de Spencer. C'est pourquoi il se leva brusquement et boucha de ses mains leurs lèvres. Rappelez moi de lui apprendre, si un jour nous avons des enfants, la douceur...

Elles semblaient toutes les deux si heureuse du contact de mon petit ami. Elles étaient vraiment un cas désespéré.

« Oui c'est moi, alors vous allez être sympa, vous évitez de le crier à tout le monde.

-Oups... lâcha l'une. »

Oups ? Que voulait-elle dire par oups ?

A l'instant précis où je vous parle, une dizaine de filles arrivèrent en folie à notre table et se mirent à hurler le nom de Spencer.

Dites moi que c'était une blague. Je me sentais si mal à l'aise.

Elles s'agitaient de partout. Je ne savais pas par quel moyen ces deux filles avaient ramené ce troupeau mais en tout cas, elles l'avaient fais.

Si il y a bien quelque chose que je ne comprenais pas, c'était pourquoi Spencer était si connu. Certes sa famille était riche, mais il n'était ni chanteur, ni acteur... il était juste sexy à en mourir.

Les jeunes filles hurlaient et enchainaient les questions. Les autres clients du mc Donald, interpellés par les cris rejoignirent eux aussi le troupeau. Seigneur...

« Parle-nous français ! Comment on dit je t'aime en français ? On peut prendre un selfie ensemble ? Tu veux bien me signer ça ? »

Spencer était dépassé par la situation. Il se faisait draguer ouvertement devant mes yeux, il ne savait même plus à quelle question donner la tête. De toute évidence la question qui me touchait le plus et qui revenait le plus souvent était « C'est qui elle ? ».

Evidement Spencer n'avait pas osé leurs répondre.

Cette situation m'agaçait, je me levai donc de table et m'en allai à l'extérieur fumer une cigarette.

Jamais je ne m'étais imaginée la vie de Spencer. Je savais qu'il était plus ou moins célèbre mais je ne l'avais jamais vu de mes propres yeux.

Je me sentais faible. Comme si j'étais de trop, comme si ce monde n'était pas fait pour moi.

La preuve, après deux minutes j'avais déjà craqué.

Des larmes vinrent emplir mes yeux. Je pensais que tout serait tellement plus simple...

**

Une demi-heure s'était écoulée. J'avais vu le troupeau de jeune fille disparaitre depuis une dizaine de minute. Spencer devait me chercher. Peut être se rendait-il enfin compte que j'étais partie. Au pire, je m'en foutais.

Cette soirée était censée être merveilleuse. J'avais pensé que nous dinerions tranquillement, nous promènerions main dans la main, que nous nous assiérions dans un parc où l'on discuterait de tous nos désirs. Mais non...

Il fallait que je m'y fasse. Je n'aurais jamais ce genre de relation avec Spencer.

Il commençait à faire un vrai froid de canard. J'étais certes bien couverte mais la température était plus puissante que ces pauvres vêtements.

Subitement des bras vinrent me recouvrir.

« Mon dieu Hayden, tu es là...Ca fait un quart d'heure que je te cherche. »

Je ne répondis pas. Je me contentai juste d'enfouir ma tête dans son torse.

« Oh, là, quelque chose ne va pas ?

-Non,ça va... »

Il remonta mon visage fermement vers le sien. Mes yeux brillaient, ils allaient me trahir.

« Tu as pleuré ? Pourquoi ? A cause de qui ? » S'inquiéta t-il.

A cause de toi idiot.

« Spencer.... Je ne sais pas si je vais pouvoir... soupirai-je.

-Pouvoir quoi ? me coupa t-il.

-Cette vie...ta vie...

-Eh, Arrête de jouer à la gamine. Cette vie je l'ai, et tu fais désormais partis de la mienne. Je ne veux pas entendre que ma vie est trop dure pour toi. Tu savais exactement à quoi t'attendre. Tu sais qui je suis. Je suis désolé si ce moment t'a mis légèrement mal à l'aise. Mais il va falloir t'y habitué, tant que toi et moi nous serons en couple.

-Justem...

-Chut, ne continue pas ta phrase. Où est la Hayden battante que j'ai toujours connu ? Qui se bas contre ses démons pour ceux qu'elle aime ? »

Il me fixa dans les yeux d'un air strict.

Je ne répondis pas et me contentai simplement de l'embrasser sur la joue. Il avait l'air si sûr de lui.

Tout à coup des dizaines de voitures se succédant apparurent au loin. Génial, après les groupies, les paparazzis.

Il me prit la main fortement et me glissa aux oreilles. .

« Je te propose un jeu. Celui qui arrive le plus vite à central Park gagne un gage. »

Je ne demandai pas le pourquoi du comment et m'élançait vers notre destination finale qui n'était pas à plus de cent mètres.

Evidement Spencer avait une longueur d'avance sur moi. En même temps j'avais perdu un temps fou à balancer ces fichus talons de mes pieds !

Les voitures nous poursuivaient toujours, mais nous lâchèrent rapidement lorsque nous nous engouffrèrent dans le Parc.

J'étais à bout de souffle. Ca m'avait fait un bien fou.

Je ne me rendis même pas compte que Spencer n'était même plus devant moi.

Je me retournai brusquement.

Non il n'était pas derrière moi.

Je me sentie tout à coup beaucoup moins rassurée.

Mon engouement disparut brusquement. Eh merde... Je n'avais même plus de téléphone portable pour le joindre. Putain.

Je me retournai. Peut être était-il là.

Ma vue était parfaite mais pourtant je ne l'apercevais pas. Le vent me faisait grincer des dents. J'étais seule au milieu de nulle part.

Tout à coup je sentie une main sur ma bouche qui m'empêchait de respirer.

Bordel c'était quoi ce délire ?! J'essayais de me débattre de toutes mes forces, quand je reconnus subitement un parfum.

C'était Spencer.

Il me lâcha brusquement avant d'éclater de rire sur le sol. Un vrai gamin, un pur gamin je vous jure !!

J'émis une gémissement de soulagement intense et perçant. J'avais eu la peur de ma vie. Mon rythme cardiaque était abusement élevé.

« Mais tu es complètement inconscient toi ! Hurlai-je de rage. »

Il tira sur ma jambe afin que je m'écroule au sol sur lui. Il était vraiment fou. Le sol était glacé et humide sous son corps...

« Inconscient et complètement fou de toi, continua t-il. Allez respire, c'est rien.

-Parfois je me demande si nous avons dix neuf ans ou seulement six ans... soupirai-je.

-Tu réfléchis trop mon amour. Apprends juste à apprécier le présent. »

Bien, le présent : Nous étions allongés sur un sol glacial, en plein hivers, dans un parc, seul à seul... C'était tellement... pas romantique du tout.

« Ecoute, je suis désolé que cette soirée ne se soit pas passé comme prévue. Mais nous ne sommes pas bien là ? Rien que tout les deux... »

Je roulai a coté de lui afin de contempler le ciel. Je lui pris la main, juste pour m'assurer qu'il se tenait toujours à mes cotés.

« Tu ne peux pas savoir combien j'envie ta vie Hayden, reprit-il subitement. C'est vrai, tu te bas tellement pour avoir la vie dont tu rêve. Alors que moi tout m'est apporté sur un plateau d'or. J'aimerais juste parfois qu'on puisse me laisser respirer, paraitre indifférent aux yeux des gens quand je traine dans la rue. Avoir un père qui m'aime, avoir une mère toujours en vie....

Je me contentais juste de l'observer. Il semblait avoir besoin de parler ce soir.

« Quand ma mère est morte, mon père est devenu un homme totalement différent. Je me souviens, pour mon dixième anniversaire. J'ai demandé pour Noel, trois choses. Soit un cahier à dessin, de l'argent de poche, ou sinon une journée en tête à tête avec mon père. Juste lui et moi, comme lorsque j'étais plus jeune. Il était un père formidable.

Flashback.

Mon père était fourré dans son bureau et cela depuis plusieurs jours.

Plus les jours avançaient et plus l'agressivité s'infiltrait en lui. J'avais beau savoir qu'il avait tué ma mère, j'avais besoin de lui. Tous mes amis me racontaient à quel point leurs pères était fantastiques. Pourquoi le mien avait-il changé si vite ?

J'avais dans ma main une liste de Noel. J'avais demandé trois choses et j'avais terriblement peur de la réaction de mon père. C'est donc en tremblant que je me dirigeai à l'intérieur du bureau de mon père. Sans frapper.

Evidement cela prit mon père qui se trouvait au téléphone d'une rage profonde.

« Spencer qu'est ce que tu fous là bon sang !

-Je.. euh... je voulais te parler, balbutiai-je

Mes cheveux blonds me cachaient le visage, m'empêchant de faire face au regard de mon incorrigible père.

Il continuait à hurler au téléphone, faisant comme si je n'étais pas de ce monde.

Je m'approchai donc de lui et commençai à tirer sur son jean pour qu'il m'écoute.

Je voyais que je l'agaçais mais cette liste de Noel était importante pour moi.

« Spencer arrête ça tout de suite ! Tu n'es pas un gamin. »

Ce n'est pas pour autant que je m'arrêtai.

Violement il me propulsa contre le mur en me giflant. Jamais il n'avait osé lever sa main sur moi.... Jamais... mais au moins il avait raccroché.

Mes yeux étaient remplis de larmes. J'avais l'impression qu'il me détestait alors que c'était plutôt moi qui ne devait pas le porter dans mon cœur.

« Bon sang c'est quoi ton problème ? Jappa t-il tout en me fixant d'un air sévère.

-J'ai fais ma liste de Noel. »

Je parlais sans oser confronter mon regard au sien. Il me terrifiait.

« Encore des conneries ! »

Il m'arracha ma lettre des mains avant de la déchirer impitoyablement. J'avais l'impression que mon cœur se fendait avec cette lettre.

« Mais n'importe quoi, c'est quoi ces cadeaux de fragile ? »

Il ne m'adressa plus aucun regard avant de récupérer son téléphone.

**

Retour au présent.

« ..Je suis resté là, choqué. Je n'avais même pas la force de pleurer, j'étais juste dérouté. C'est depuis ce jour que je déteste vraiment mon père. Evidement j'ai eu l'argent de poche, enfin plutôt un salaire d'employé.... Le seul bien matériel...

Il s'arrêta.

« Et puis... tu es arrivée dans ma vie quelques années après. Tu m'as montré ce qu'était la vraie vie. Tu m'as prouvé que certaines personnes devaient se battre pour avoir de l'argent. Tu m'as appris à me détacher de mon image du beau riche. Tu m'as appris à être moi. Et même si ce moi je ne le montre que devant toi, maintenant grâce à toi, je sais qui je suis vraiment. »

Je le regardai complètement abasourdie par son monologue.

Tout ce qu'il avait dis m'avait tant touché. Jamais il n'avait été si sincère avec moi. Je ne sais pas si le vent glacé lui avait retourné le cerveau, mais en tout cas...il s'était ouvert à moi de la plus belle des façons.

« Elle était comment ta mère ? Demandai-je tout en faisant attention à ne pas le brusquer.

« Belle. Enfin je suppose que pour tout enfant, sa mère est la plus belle des femmes, mais moi c'était vraiment le cas. D'ailleurs ce n'est pas pour rien que je suis si beau... »

Je roulai des yeux tout en esquissant un sourire. Il fallait toujours qu'il s'envoie des fleurs.

« Bref. Elle était blonde tout comme moi, et avait les cheveux cours. Elle était elle aussi issue d'une famille très riche qui malheureusement après sa mort a fait faillite. On se demande pourquoi hein ? Je crois que c'est avec elle que j'ai passé les meilleurs souvenirs de mon enfance. Mais tu sais quoi ? Je vais arrêter d'en parler, ou je vais fondre devant toi comme une guimauve et je vais passer pour un vrai fragile. »

Je me relevai à ses mots. Il fallait qu'il arrête de se retenir devant moi. Si il avait besoin de s'exprimer, je ne le jugerais pas.

Il s'était redressé depuis un bon bout de temps. Je fis de même avant de le prendre dans mes bras.

« Elle me manque Hayden, elle me manque putain... »

Je ne pouvais rien dire. Juste lui montrer à quel point je l'aimais, à quel point je le comprenais.

« Je suis sûre que tu lui manques beaucoup. Je pense aussi qu'elle est vraiment fière de l'homme que tu es devenu. »

Ses joues étaient humides. C'était la première fois que je voyais Spencer avec des larmes dans ses yeux. J'avais presque le cœur brisé. Il était un homme si fort d'habitude.

Il remonta ses mains de mon bassin vers mon cou, tout en prenant le temps de caresser chaque parcelle de mon corps qu'il parcourait.

J'étais prête à devoir traverser cette vie désastreuse de Spencer, où les photographes étaient son pire ennemie dans la rue. J'étais prête à tout pour lui, juste pour lui montrer à quel point il était important pour moi.

« Je t'aime Spencinounet.

Il me dévisagea.

« Tu sais vraiment comment gâcher des moments romantique toi... appelle moi encore une fois comme ça et je te jure que...

-Oh tu vas venir me tuer avec une hache? C'est exitant ! plaisentai-je

Il rigola à son tour avant d'embrasser mes lippes glacée.

« Disons que moi j'ai une autre façon de te défoncer. Si tu vois ce que je veux dire, prononça t-il d'une voix rauque et basse.

Je le frappai sur le torse, je détestais son humour noir. J'entendais son rire derrière mon dos et je souris moi de même. Il m'était impossible d'en vouloir une seule seconde à cet être si merveilleux.

Je soupirai avant de me retourner. Il me fixait du regard, ses prunelles brillaient. C'était la première fois dans ses yeux que je voyais vraiment son amour envers moi. Mon cœur hoquetait tellement sa présence le réchauffais.

Je me jetai à ses bras avant de l'embrasser sur ses lèvres.

« Je ne veux plus jamais être séparée de toi... dis-je tout bas.

Il ne dit rien et se contenta d'enfoncer son menton sur mon front et de sourire. Je n'avais pas besoin d'une réponse. Je savais qu'il en pensait tant.

*****

Point de vue de Kaylie.

Son bras entouré autour de mon cou, m'empêchait de respirer. J'agonisais sur place. Je voulais me défendre, mais c'était bien trop risqué. Je me sentais partir peu à peu quand il me relâcha brusquement sur le sol. Mon manque de souffle m'avait manifestement fait perdre mes forces, je n'arrivais pas à me relever, je toussais sans pouvoir m'arrêter. Calme toi Kaylie, reprend toi, respire...

Cet homme se jeta sur moi et me retint les deux bras fermement.

« Arrête... essayai-je de prononcer faiblement. »

Il me balança une claque en pleine face. Putain !

« Qu'est ce que tu as raconté à mon fils ?! Tu es au courant de quoi ? » Il hurla à m'en faire sauter mes tympans.

De quoi parlait-il soudainement ?

« Je ne vois pas de quoi tu parles, s'il te plaît lâche moi... Tu me fais mal, le suppliai-je. »

Il accrocha ses mains de façon plus ferme sur mes poignets. J'avais mal !

Je me sentais tellement faible face à lui... Il fallait que je réagisse avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'il me tue pour une raison que je ne connaissais pas.

J'eus une idée.

Alors qu'il me fixait d'un air d'assassin, j'éclatai de rire.

« Ferme ta gueule sale pute ! Lança t-il en me balançant une autre claque.

Je continuais à rigoler bêtement.

« Arrête, tu ne peux pas être sérieux...

-Tu m'agaces ! Tu vas me répondre ou il faut que je te torture pour ça ?

-Me torturer ?ricanai-je à nouveau. Tu trouves qu'il y a si peu de chaleur dans notre couple que tu désires que l'on pimente un peu tout ça ? C'est excitant...

Je le regardai d'un air des plus aguicheurs. J'étais une femme. Tant qu'à faire il fallait bien que j'use mes atouts de la bonne façon.

Il fut déstabilisé un instant par ma remarque. Ne sachant pas si j'étais sérieuse ou non, mais pourtant il fallait bien que j'agisse. Ses mains allaient bientôt bloquer le sang dans mes bras.

Je profitai de ce moment pour balancer ma tête dans la sienne, dure.

Il poussa un cris violent avant que je le retourne rapidement en dessous de mon corps et que je lui balance un violent coup de coude au visage.

Mon rythme cardiaque accélérait, l'adrénaline était palpable. Mais bon, j'étais habituée...

Il tenait sa tête fermement avec ses mains. La douleur le submergeait. Mais pour combien de temps ? Il fallait que je coure ! Je ne sais pas pourquoi il avait été si violent mais je pouvais en être sûre, s'il avait découvert la moindre information sur moi. J'étais dans le caca pur et simple.

J'attrapai vivement mon sac où s'y trouvait mon arme. Mon unique but était de sauver ma peau, comme on me l'avait appris.

En ouvrant la porte d'entrée je me cognai contre deux hommes baraqués. Ils devaient faire à eux deux, cinq fois ma corpulence. Ils étaient vêtus d'un costume et de lunettes noires. Ils n'étaient qu'autre que des hommes travaillant pour ce foutu monsieur Wilden. Une arme était braquée contre moi.

Ce n'était clairement pas ma journée. Pas du tout même. Mais il fallait que je m'échappe, sans quoi ces hommes me tueraient. Je connaissais bien leurs intentions, depuis plus de quatre ans je les analysais, ce n'était pas des hommes qui aimaient rigoler.

Le problème était qu'il n'y avait aucune issus possible pour que je m'échappe.

Je sentis une main se poser sur mon épaule. Paul Wilden avait repris ses esprits... Merde merde de merde !

« Alors comme ça on essaye de m'échapper ? Prononça t-il d'une voix rauque et intense, ce qui me fit frémir. »

Je ne répondis pas. De toutes les façons, mon heure arriverait bientôt. Autant garder mon honneur de femme jusqu'au bout.

« Tu bosses pour qui ?! Tu sais quoi sur moi ? Vociféra t-il. »

Qu'ils aillent au diable plutôt que de connaitre la vérité sur moi ! Mais je me posais la question : Comment avait-il réussis à avoir des doutes sur moi ?

« Je ne bosse pour personne à part pour toi. »

Il m'attrapa de dos en posant sa main devant mon ventre avant de renfermer son étreinte brusquement. J'émis un cris de douleur, il m'écrasait mes intestins !

« J'ai bien vu la prise que tu m'as fais tout à l'heure. Pas n'importe qui en est capable. Soit tu collabores et on reste gentil, soit on te fais parler dans des conditions que tu ne voudrais même pas connaître chérie, me menaça t-il. »

J'avais beau avoir mal, je ne perdais pas pour autant ma confiance en moi. Je me retournai vers lui et lui fit un regard à la fois provoquant mais sexy.

« Eh bien bébé, tu vas devoir me passer sur le corps. »

Il essuya ses lèvres avant de se reculer.

« Emmener cette pute dans ma chambre, et attachez là. Si elle vous cause le moindre problème n'hésitez pas à la frapper. Mais gardez là moi en vie quand même, j'ai besoin de savoir qui est vraiment cette femme qui risque de tout nous foutre en l'air, commanda t-ils aux deux hommes. Je passe un coup de fil et j'arrive. »

Les deux hommes m'empoignèrent fermement avant de me forcer à entrer, bien que je me débâtais comme une folle. Je m'étais fait prendre comme une pauvre abrutie. Une débutante... et j'étais seule sans l'aide de personne.

Mais pourtant je n'avais pas envie de m'apitoyer sur mon sort. Quand il n'y a pas d'espoir, il y en a encore. Je suis Kaylie, pas n'importe qui. D'ailleurs, je crois que je me suis mal présentée. Il y a énormément de choses que vous ne savez pas de moi...

******

YOOO COMMENT CA VA ?

Je suis désolée de couper le chapitre ici!  Mais je ne voulais pas vraiment commencer à aborder le sujet du pourquoi, du comment tout de suite!

Du coup  suite au prochain chapitre.

Je sais que le chapitre commence assez style guimauve pour brusquement passer à de l'action .. j'espère que ça ne vous gène pas trop ! :)

Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, Kaylie c'est bien la mère d'Hayden qui sort avec le père de Spencer hein !

Alors, qui pensez vous qu'est- Kaylie en réalité?

Des questions sur ce chapitre? Des remarques?

Oh et merciiii ! Incompatible a atteint la 4eme place des romans d'ado! C'est juste wow :) ♥


Bon j'essaye de sortir un chapitre cette semaine! Pour ne pas que vous ayez  à subir ce suspense une semaine... on verra si les profs me bombardent de devoir ou non ! ( Déjà pour la semaine prochaine j'ai un DM de physique, un DM de maths, un contrôle de physique, un contrôle de Svt, une composition en histoire etc etc ... Je passe ma vie à travailler wallah mais on s'en fou mddrr)

KISSOU

Yona -

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