•Chapitre 46• Dirige ta vie.
Mon rythme cardiaque s'accéléra en apercevant qui m'appelait.
« Putain... c'est mon père... »
Je revins brusquement à la réalité. J'avais beau dire que j'étais prêt à tout annoncer à mon père, c'était faux.
Bien que je ne le porte pas dans mon cœur, il était celui qui menait ma vie, celui grâce à qui ma vie était une lignée de palmes d'or. J'étais voué à devenir le même homme que lui, que mon grand père, que mon arrière grand père, voué à une vie de luxe, où mes plus grands désirs étaient réalisés en tout juste deux secondes, où toutes les femmes me courraient après, où ma femme ne serait qu'une simple illustration de mon couple, pas plus. J'étais un Wilden.
Je me forçai à décrocher. Mon père n'appréciait pas véritablement lorsque je ne répondais pas.
« Père ? Commençai-je tout en posant tout le respect que j'avais envers lui. »
Hayden me fixait du regard mais se faisais très petite. Je savais que la personnalité de mon père l'effrayait.
« Dis-moi que tout ceci n'est qu'une vaste plaisanterie ? »
J'eus du mal à comprendre tout de suite le sens de ses propos, mais je retrouvai vite la raison, tous ses mots prenaient leur sens premier dans mon esprit. Il était au courant.
« A quel propos ?, tentai-je pour gagner du temps.
-Amanda nous a tout expliqué. »
Sa voix semblait injustement calme.
« Mais encore ? »
Je ne savais pas quoi dire. Le fait qu'il ne se manifeste pas par une émotion précise me rendait nerveux.
« Elle t'a surpris en train de coucher avec « cette trainée » après une soirée. Tu étais défoncé, tu l'as traité des pires mots qui existent... Et maintenant tu y gagnes quoi ? Elle demande le divorce, et sa famille désire porter plainte contre le notre. »
Euh....C'est à dire que ce n'était pas la vraie version de l'histoire, mais je n'avais pas envie de dénier son propos. A quoi bon ? Amanda était toujours plus crédible dans n'importe quelle situation.
« Mais tu fou quoi de ta vie putain ? Vociféra t-il en frappant sa main sur une table, ce qui me fit sursauter. »
Il commençait à s'énerver, ce n'était pas bon signe. Il fallait que je dise quelque chose. Mais quoi ?
« Tu as voulu partir aux Etats Unis dans le but de faire tes preuves dans la société. Et toi tu retombes dans les bras de cette salope ? Un avion t'attend demain à quatre heures du matin. Tu rentres en France, articula mon père.
-Non.
-Pardon ? Tu crois que tu as ton mot à dire ? Spencer, je suis ton père que tu le veuilles ou non. JE décide de ce qui est bien pour toi vu que TOI tu n'y arrives pas. Tu vas aller t'excuser auprès d'Amanda et tout redeviendra comme avant.
-Non, repris-je à nouveau.
-Comment ça non ? De quel droit te permets-tu de me dire non ? jappa t-il. Je trouverais bien un moyen de te forcer à rentrer dans ce putain d'avion. »
Hayden me regardait, brûlant d'envie d'entendre ma conversation. Je m'étais un peu éloigné d'elle, je ne voulais pas qu'elle écoute les propos de mon père.
« Je t'ai dis non. J'ai dix neuf ans, bientôt vingt. Je ne suis pas toi. Tu m'as forcé à me marier, maintenant tu en paieras les conséquences. J'ai subis cette vie durant six mois, maintenant c'est bon. Je m'en fou de ce que tu peux dire, je resterais ici avec Hayden, qui en passant n'est ni une traitée où quelque chose du genre.
-Il y a des fois où je me dis que j'aurais dû écarter les jambes de ta mère une seconde fois. Peut être que là, j'aurais par ce moyen eu un autre fils. Un fils dont maintenant je serais fier, un fils pour lequel j'aurais de l'estime. »
Mon cœur sursauta à l'évocation de ma mère. Comment pouvait-il parler d'elle de la sorte ? Elle vivait un enfer à ses cotés, du moins ce cauchemar avait surtout commencé après mes huit ans, je n'en connais pas la raison.
Ma mère me manquait. J'avais besoin d'elle, de son soutien, de ses conseils.
« En même temps ce n'est pas d'un âne que l'on peut faire un cheval de course, lâchai-je pour le faire taire. »
Un long silence se fit avant qu'il reprenne la parole, je devais l'avoir vexé. Tant pis.
Je ne le craignais finalement pas plus que ça. Je savais que j'étais le seul à pouvoir bénéficier de son héritage. Il n'avait ni frère, ni cousins, ni neveux avec qui il était en bon terme. J'étais le seul quoi qu'il arrive.
« Cette pute te retourne le cerveau Spencer, ne te laisse pas faire. Ca ne va pas te plaire, mais je vais devoir m'en prendre à elle si tu ne la quitte pas.
-Non tu ne lui feras rien. Tu ne la toucheras pas, tu n'enverras personne à nos trousses, tu nous laisseras tranquilles et si par malheur j'apprends que quelqu'un qui travaille pour toi a voulu s'en prendre à notre couple, je te jure que je me ferais un plaisir de révéler un petit quelque chose sur toi à la police.. »
Je bluffais. Je ne connaissais évidement pas les affaires de mon père, j'étais au courant du stricte minimum, mais il fallait que je lui fasse peur pour qu'il me laisse tranquille.
« Comme si toi tu savais quelque chose...souffla t-il. Tu ne m'impressionnes pas.
-Mhh, disons que Kaylie tiens parfois très mal sa langue.
-PARDON ? Qu.. Quoi ? Spencer qu'est ce que tu sais ?! il hurla.
-Rien de très grave, enfin.. je crois, jubilai-je avec un sourire en coin. Tu permets, j'ai d'autres choses à faire que de parler à un père qui n'a pas d'estime de moi. Oublie pas.. tu nous laisses tranquille, je ferme ma gueule. »
Je raccrochai.
Je pouvais enfin respirer. La pression lors de cette conversation avait été palpable. J'avais dû garder un contrôler de ma personne incroyable. Surtout à la fin de la conversation.
J'en avais maintenant la certitude, mon père me cachait des choses et n'était pas un saint dans ses affaires. Mais vous savez quoi ? Moins j'en étais au courant, mieux je me portais.
« Alors ? »
Hayden chuchota d'une voix faible. Je repris soudainement mes esprits. J'étais fier de moi. Je me sentais bien. Je m'étais affirmé devant mon père. Pour une fois.
« On va dire... qu'il ne nous bloquera pas chemin. »
Un sourire vint s'étirer sur sa jolie bouille avant qu'elle ne me saute aux bras.
Elle me pressait contre son corps, c'était bon de la sentir à mes cotés. J'étais enfin avec elle.
***
Point de vue d'Hayden.
J'étais heureuse. Spencer se soit affirmé devant son père oui ! C'en était presque abasourdissant.
J'avais pensé qu'il n'irait pas au bout de ses arguments, qu'il laisserait nouveau ce dernier le piétiner qu'il se laisserait contraindre par ses obligations, par sa nature comme les bêtes le faisaient.
Non, il s'était affirmé encore une fois comme un homme. Mon homme à moi.
***
C'était le jour décisif pour moi.
Vous souvenez vous de Miranda ? Sûrement. Cette petite peste qui jalousait mon talent de danseuse. Eh bien aujourd'hui nous devions passer la demi-finale des élections. A vrai dire je n'avais pas plus hâte que cela. Je savais que si mon binôme avec Miranda était retenu, par la suite je devrais abandonner la compétition.
Pfiouu...
Mais j'avais donné ma parole, et Miranda n'avait pas trahis une seule fois la sienne, bien qu'elle me traitait toujours comme une pure merde enfoncée dans l'océan.
Tous les duos étaient passés. Nous étions les dernières. Je n'étais ni stréssée ni calme.
Lorsque nous fîmes appelées, Miranda ne pus s'empêcher de me glisser à l'oreille une de ses paroles de vipère.
« Tu as intérêt à donner le meilleur de toi-même et à respecter notre parole. J'ai tenu la mienne à toi maintenant. »
Je soupirai. J'aurais pus lui dire que je m'en contre fichais de sa parole car ma relation avec Spencer serait bientôt rendue publique. Mais à quoi bon ?
Je détournai mon regard de son attitude méprisante et me concentrai sur les pas que j'aurais à effectuer.
Je me devais de donner mon meilleur de moi, pas seulement dans le but que cette peste obtienne la place de rêve dont elle a toujours désiré. Non. Juste pour sauver mon honneur.
Inconsciemment, mon corps suivait le rythme de la musique. Je faisais juste ce que je savais faire de mieux : Danser.
C'était devenu une routine et sans vouloir m'en venter, je n'avais pas à me forcer pour exceller.
J'avais réussis à exécuter parfaitement notre chorégraphie tout comme Miranda. Le thème étant : Frienennemie, il nous avait plutôt bien réussis. Je la détestais toujours autant qu'auparavant.
C'est dommage car lors de notre répétition, j'avais commencé à lui trouver quelques points positifs.
Enfin bon , je crois que je ne ferais jamais amie amie avec les personnes de cette haute société. A part Spencer.
En vue des regards intransigeant des jury et du calme de la salle, j'eus subitement l'impression que notre duo avait plutôt été pathétique.
Certes ils n'étaient pas censés dévoiler leurs émotions mais ils pourraient tout simplement au moins nous faire un petit sourire.
Evidement Miranda me fusillait du regard m'indiquant que si nous n'étions pas prises, je pouvais me considérer comme morte.
Je soufflai. J'avais donné le meilleur de moi-même et je suppose qu'elle aussi. Il n'y avait pas de raison que nous ne soyons pas sélectionnées.
***
Point de vue de Spencer.
8h58.
J'étais à l'heure.
Stréssé ? Non pas du tout.
Confiant ? Evidement.
J'appréhendais ? Bien sûr que non !
Dans exactement deux minutes j'avais rendez vous avec mon enfoiré d'associé. Jamais je n'avais autant appréhendé une situation. C'est vrai, hier mon poing se trouvait logé dans ses intestin alors qu'aujourd'hui je devais faire comme si de rien n'était.
J'étais habitué à cacher mes sentiments. Je pouvais y arriver...
Je frappai à la porte avant de rentrer.
James me fixait d'un regard froid.
J'eus comme la chaire de poule. Il y avait une tension de jalousie qui régnait entre nous.
Je détournai la tête avant de m'assoir en face de lui.
« Alors, où ça en est ? Commençai-je. »
Il se gratta la gorge avant de fixer son écran.
« La campagne de pub est prête. Je vous attendais. »
J'arrangeai délicatement ma cravate qui me serrait le cou.
« Eh bien qu'attendez vous ? »
Il me dévisagea avant d'appuyer sur un bouton de son écran.
« Fait, balança t-il. »
J'avais réussis à obtenir une publication de notre application sur les écrans de time square ainsi que ceux de Paris. Je n'osais même pas vous donner le montant de cette somme énorme qu'il m'avait fallut payer pour à la fois qu'une entreprise veuille bien créer une publicité de notre application malgré mes exigences des plus strictes, ainsi que pour payer la publication.
Mais plus vite l'application serait connue et plus vite j'en ferais du bénéfice.
Les doigts de James roulaient sur son clavier. Je supposais qu'il était en train de réactualisé la page ou de corriger quelques petits bug.
Son visage ne dégageait aucune émotion. Il était juste ébahi accroché à son écran.
J'eus comme un saut de cœur. Si ces premières secondes ne donnaient pas un résultat excellent, qu'en serait-il pour la suite ?
« Alors ? Je commençais à m'impatienter.
-C'est un truc de malade... siffla t-il.
-En bien ou... ?
-En bien ? Non ! Regarde ça putain ! Les chiffres sont excellents, en à peine une minute. Plus de cent mille téléchargement ! »
Cent mille ? J'esquissai un sourire. C'est vrai que sur la pub de cette application je devais ressembler à un dieu vivant, mais à un tel succès ? Non je ne m'y attendais pas.
Cependant, il ne fallait pas que je m'avance trop dans mes idées. Il fallait voir la progression de notre projet au fil du temps.
Mon téléphone portable n'arrêtait pas de vibrer. Entre les appels de mon père, de nos fournisseurs... C'était juste quelque chose de dingue.
J'étais fier de moi. Cette journée se déroulait plutôt bien. J'avais réussis à affirmer ma relation avec Hayden mais aussi à faire mes petites preuves dans ce monde intransigeant.
J'avais juste envie de prendre mon petit cœur dans mes bras. Je voulais qu'elle me dise qu'elle était fière de moi.
Nous passâmes, James et moi, notre entière journée à consulter les chiffres de notre application, répondre au téléphone, régler des petits détails. Cela avait été éprouvant. Finalement être l'associé/financeur n'était pas si simple que cela.
Malgré notre rancœur l'un pour l'autre, nous avions réussis à travailler dans une ambiance agréable. Tant mieux.
Malheureusement, avant de partir, James me fit comprendre qu'il avait besoin d'avoir une petite conversation avec moi. Non en tant que collègue, mais plutôt entre....
Entre quoi d'ailleurs ? Qui était-il vraiment pour moi ?
« Euh Spencer... commença t-il. »
Déjà, le fait qu'il prononce mon prénom au lieu de mon nom voulait tout dire.
« Oui ? Le dévisageai-je.
-Je tenais à .... M'excuser, chuchota t-il. »
J'eus comme un bug au cerveau. Il s'excusait ?!
« Et ne crois pas que pour autant j'accepte tes excuses. Toi comme Amanda. »
Il hôcha la tête, plutôt compréhensif.
« Tu l'aimes ? »
Mais qu'était-ce donc que ces questions de débile profond ?
« Oui. »
En revanche, je n'osai pas le questionner à propos de sa relation avec Amanda. Cela me dégoutait et rien que de les imaginer se galocher me donnait envie de vomir.
Il esquissa un sourire avant de tourner sa tête vers le mur, m'indiquant que je pouvais y aller.
Ouf ! Si je restais une seconde dans cette pièce avec lui, je crois que mon malaise se serait montré dans mes yeux.
****
« Vraiment ? Hurla Hayden.
-Je te jure, on a explosé tous les scores, je ne m'attendais pas à autant ! »
Je sautai sur place avant de l'attraper par les hanches.
« N'empêche... C'est assez déstabilisant de t'apercevoir sur tout ces écrans à New York présentant « BeFamous »...
-Pourquoi ? Je suis trop sexy ? »
Elle sourit bêtement avant de passer ses bras derrière ma nuque.
« Oui..trop... Allez j'ai une bouteille de champagne ! On va fêter ça, s'enthousiasma t'elle. »
Ah qu'est ce que son sourire d'enfant me faisait du bien. J'étais moi-même avec elle, c'est une des choses que j'appréciais le plus.
« Euh... Non... S'il te plait, répondis-je.
-Tu n'as pas envie que l'on fête ta réussite ? Quelque chose ne va pas ? me dévisagea t-elle.
-Non. Juste que je pensais plus que pour fêter ça, on pourrait peut être sortir, diner quelque part... »
Je la fixai dans les yeux fermement. Son sourire revint.
« Tu veux dire.... Comme un vrai couple ?
-Comme un vrai couple.
-Vrai de vrai ?
-Vrai de vrai ! confirmai-je. »
Elle enfonça sa tête dans mon cou avant de me faire un baiser sur la joue.
« Mais tu as vu comment tu es habillé ? Costard cravate. Je vais faire tâche à coté de toi. »
C'est vrai qu'Hayden s'habillait plutôt normalement, comparé à Amanda qui possédait toujours la dernière robe exclusive, la paire de chaussure hors de prix...
Malheureusement il était hors de question pour moi, surtout si je désirais enfin me montrer au publique aux cotés d'Hayden qu'elle se ramene en tenue de chambre.
« Amanda a malencontreusement mis une de ses robes dans ma valise. Tu pourrais t'en servir si tu veux. Ca la ferait bien rager, jubilai-je. »
****
Point de vue d'Hayden.
C'était un rêve éveillé pour moi. J'allais enfin pouvoir SORTIR avec Spencer dans des conditions normales. Mon cœur pouvait respirer d'un poids. Enfin...
J'en avais marre de devoir me cacher avec lui. Qu'importe la place que les médias me donneraient à ses cotés, tant que je savais qui j'étais réellement pour lui.
J'attrapai la robe qu'il me tendait. Qu'elle soit à Amanda ou pas, je m'en foutais. Je comptais lui en mettre plein la vue, lui montrer à quel point je pouvais ressembler à une femme, à quel point nous n'étions pas si différents que ça.
***
Point de vue non révélé.
Je tirai un coup sur ma cigarette. L'air chaud pénétrait dans mon œsophage avant de remonter vers ma gorges. C'était une sensation agréable et douce.
Heureusement que cette petite merde me servait d'amis parfois. Sans cela, je pense que je n'aurais pas pus résister à toute la pression qui se trouvait sur mes épaules.
Devant moi, au loin se dressait une image de Paris, fade. Le temps était gris et morose. Un peu comme ma vie enfaite. Je rigolais. Sérieusement. Qu'étais-je en train de faire de ma vie ? Pourquoi avais-je sacrifié ma vie pour ce stupide boulot ?
Il commençait à faire friqué. C'est pourquoi je me décidai à déguerpir de cette jolie terrasse.
La température ambiante de l'intérieur me réchauffa rapidement.
Que pouvais-je donc faire en cet après-midi ? Je m'ennuyais à mourir.
J'arrangeai mes bas et déplissai ma robe qui était légèrement remontée à mes fesses.
Pourquoi ne pas m'amuser un peu ?
Alors que je me dirigeais vers la chambre, une discussion me retint tout à coup avant que j'appuie sur la poignée.
« Cherchez la. Je veux tout savoir sur elle. Qu'est ce qu'elle fou dans notre plan... J'ose espérer que cette sale pute ne se joue pas de nous. »
Comment ?
De qui parlait-il ? Il semblait en colère, il fallait que je me casse d'ici.
Malheureusement alors que je m'apprêtais à m'en aller la porte sur laquelle je retenais tout mon poids s'ouvrit brusquement. Un bras vint m'entourer le cou violement... merde, merde, merde !!!
****
Mamaaa Désolée du retard !
Mais si je vous dis que les profs m'ont carément catapulsé de devoir cette semaine? Toute mes soirées se résumaient à des révisions ! Et la semaine qui arrive là est encore dix fois pire !
Mon dieu sauvez moi je n'ai plus de cerveau:(
BREFFF VOILA Qu'avez vous pensé de ce chapitre?
Une petite idée de qui il s'agit à la fin ? Ou non ? ;)
QUEL EST VOTRE PERSONNAGE PREFERé DE L'HISTOIRE ?
Voilaa ! J'espère que vous votre semaine s'est bien passée ! :)
Kissou
Yona-
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