•Chapitre 41• Une alliance de plus
Point de vue de Spencer.
Putain ! Depuis une vingtaine de minute je ne cessais de faire les cent pas. Pourquoi Miranda avait-elle répondu au téléphone d'Hayden. Qu'avait-elle comprit ? Pourquoi avais-je commencé la conversation par « Hey bébé » ?! Je me détestais rien qu'à y repenser.
Déjà que James fouillait dans notre vie privée, que Miranda en soit au courant ne me plaisait pas du tout.
J'attendais qu'Hayden me rappelle, je ne voulais pas la rappeler car on ne sait jamais...
Lorsque mon téléphone vibra, je décrochai directement.
« Monsieur Wilden, puis-je vous aider ? Commençai-je comme à mon habitude.
-Je te jure que je vais écraser cette peste ! Arrête moi ou je te jure que je me procure une arme pour descendre sa gueule de diable ! Hurla Hayden sans s'arrêter. »
J'oubliais à quel point parfois cette femme pouvait perdre le contrôle d'elle-même.
« On se calme ! Il s'est passé quoi ? »
Elle me raconta, sans cesser de jurer une seule fois, toute l'histoire. J'étais déçu qu'elle n'ait pas essayé de lui mentir sur notre relation, mais ce qui était fait, était fait. C'était de ma faute, inutile que je la rejette sur elle.
« Elle m'a promis de fermer sa gueule, mais je ne lui fais pas vraiment confiance sur ça... »
Je pris ma tête entre mes mains afin de me calmer.
« Elle a l'air d'une fille intelligente. Cette place, c'est tout ce qu'elle désire, elle te laissera tranquille, hypothèsai-je.
-Spencer, cette histoire commence à devenir compliqué, soupira t'elle. D'abord James qui fouille dans mes affaires, Miranda au courant de notre histoire... ce n'est qu'une question de temps avant que ce secret ne soit découvert...
-Et quoi ? Tu veux que nous nous montrions publiquement ? C'est ce que tu veux ? Grognai-je agacé. Nous ne pouvons pas ! Sinon c'est directement le retour en France pour moi.
-Spencer tu as 19 ans ! Tu es majeur, tu as le droit de faire ce que tu veux ! James prendra sûrement mal le fait que nous soyons ensemble, mais c'est un homme mur, le boulot passe avant les conflits personnels, essaya t-elle d'argumenter. »
Pourquoi essayait-elle de me faire culpabiliser ?!
-Oui je suis majeur, mais çe ne suffit pas tant que je n'ai pas fais mes preuves au près de mon père. C'est pourquoi je suis ici. C'est toi qui a voulut rompre avec moi pour que je fasse ma vie sans toi, pour que je devienne ce fils modèle. Ca a été ton choix, et tu m'as contraint à m'y faire en m'annonçant ta fausse foutue grossesse, m'exclamai-je.
-Descend d'un étage ! vociféra t-elle, ne remet pas la faute sur mon dos. Je te dis juste qu'à vouloir se cacher on risque notre perte. J'ai sacrifié mon rôle principal de danseuse, juste pour toi, pour toi tu te rends compte ? Toi tu ne fais aucun effort pour nous.
-Hayden je ne t'ai jamais rien promis ! Pourquoi tu essayes de jouer à la maitresse qui veut foutre la vie en l'air de son amant ? »
J'étais agacé. Elle faisait semblant de ne pas me comprendre et je n'aimais pas ça.
« Je ne... Mais merde tu es un homme ou pas à la fin ?!
-Cette discussion est stupide. Ma femme arrive, on en discute plus tard.
-Ne raccroch... »
Trop tard, j'appuyais sur le bouton rouge. Mon visage était ridé par la colère, je balançai mon portable je ne sais où. Je dû ainsi me faire violence pour paraitre calme devant Amanda. Je ne voulais pas qu'elle se pose de question.
Bon sang je détestais rentrer en conflit avec Hayden, je me sentais comme à chaque fois, coupable.
Je m'assis donc dans un canapé et prit un magasine au hasard que je feuilletais, afin de paraitre naturel.
Lorsque je me rendis compte que j'étais actuellement en train de lire un magasine people de ma tendre épouse, je ne pus m'empêcher de sourire. Comment rester crédible après ça ?
J'entendais les claquements de talon d'Amanda se rapprocher de plus en plus de moi. Je lui lançai donc mon plus magnifique sourire.
« Toi.. tu lis ce magasine ? me dévisagea t-elle.
-Je n'ai trouvé rien de mieux à faire, je m'ennuis soupirai-je. »
Elle parut perplexe mais me rendit mon sourire.
Elle me scrutait de l'œil et prenait le temps d'enlever son surplus de vêtements devant mes beaux yeux. Evidement, j'étais un homme, je ne pouvais qu'apprécier ce spectacle.
Elle me regardait d'un air provoquateur, espiègle. Ses jambes vinrent entourer mes hanches avant que nos lèvres s'écrasent sur la bouche l'un de l'autre.
Je n'avais pas la tête à réfléchir à si ce que je faisais était bien ou non. Hayden m'avait saoulé, j'avais besoin de décompresser.
Subitement j'écartai les jambes d'Amanda tout en la repoussant en arrière, afin qu'elle s'allonge, ce qui lui fit esquisser un sourire entre deux baiser.
Ce n'était pas une sensation folle, mais ça me faisait un bien fou.
Elle passa ses mains à l'intérieur de mon T-shirt alors que j'avais mon visage enfuit dans sa nuque ce qui lui voua un léger gémissement.
Alors que je glissais ma main sous sa jupe elle me souffla à l'oreille :
« Tu te souviens de notre première fois, rigola t-elle.
Oui je m'en souviens parfaitement. Je devais avoir quatorze ans tout comme elle. Oui c'était jeune...Mais nous étions en début d'adolescence et complètement cons.
C'était avec elle que j'avais eu a première relation sexuelle. Nous trainions toujours ensembles, en tant que meilleurs amis. Cependant elle m'avait demandé de l'embrasser, juste pour voir ce que cela faisait. Elle voyait souvent ses parents le faire, mais n'en avais jamais eu l'expérience.
Je crois que cela avait été le moment le plus gênant de ma vie. Je ne savais pas du tout comment m'y prendre ! Nos nez s'entre choquaient et j'avais l'impression de lui mordre les lèvres. C'était un terrible premier baiser, mais elle n'avait pas semblé s'en rendre compte.
Etant, un jeune adolescent stupide et boutonneux, je regardais souvent des films pet catholiques, comme la plupart des garçons de cet âge. Nous étions en pleine découverte de notre corps mais aussi intrigué par celui des filles.
J'avais donc essayé de lui enlever ses vêtements. J'étais aussi maladroit qu'une tarte... mais j'avais finalement réussis à la mettre nue devant moi alors qu'elle me souriait, les yeux étincelants.
Je ne savais pas comment m'y prendre donc évidement je n'étais pas passé par les préliminaires et m'étais directement rentré en elle. Je me souviens de ses cris, de ses hurlements me demandant d'arrêter une fois en elle. Tout son corps était crispé, ses dents mordaient ma main mais pourtant j'avais désiré continuer.
Mais après deux coups de bassin elle m'avait balancé une claque en pleine face, m'insultant de tous les noms, me jurant qu'elle ne voulait plus jamais me revoir.
Bien évidement, une semaine après nous étions redevenus les meilleurs amis inséparables et nous avions finalement retenté l'expérience plusieurs fois jusqu'à finalement apprécier ce plaisir commun. Ce n'était qu'un jeu pour moi.. Je ne m'étais jamais douté qu'un jour elle en viendrait à développer des sentiments à mon égard.
« Je t'ai fais hurler comme jamais, pouffai-je tout en embrassant le bas de son ventre. »
Elle attira mon visage vers le sien à l'aide de son index.
« Tu m'aimes ? lâcha t'elle subitement. »
Je me redressai de suite. C'était quoi cette question ? D'où elle osait poser une telle question.
***
Point de vue d'Amanda.
Jusque là tout se déroulait bien. Il avait passé mon petit test brièvement. Si il me trompait j'étais sûre qu'il ne me toucherait pas de a sorte.
Il n'avait aucune mine coupable. Son sourire paraissait vrai. James n'était qu'un fouteur de merde.
« Et toi tu as tes règles ? » prononça-t-il sur le ton de la plaisanterie.
« Spencer, je suis sérieuse, réponds moi, insistai-je tout en le fixant dans les yeux. »
Il passa sa main dans ses cheveux, comme à chaque fois lorsque le stress s'emparait de son corps.
« Pourquoi tu veux que je te répondes ? »
Il déviait complètement ma question.
« Ne réponds pas à ma question par une question ! Je te demande juste d'être honnête envers moi. J'ai besoin de savoir. Cela fait six mois que nous sommes mariés et même si tu n'étais pas pour, tu l'as fais, argumentai-je. »
« Disons que je m'y habitue et que tu me plais de plus en plus, dit-il d'un air sérieux. »
Il posa ses lèvres sur les miennes mais je l'arrêtai. Ce n'était pas fini.
« Bon sang Amanda qu'est ce qui ne va pas ?! Souffla t-il.
Je détournai le regard de son air de prince. Il était beaucoup trop troublant.
« Je t'ai demandé si tu m'aimes et non si je te plais ? Lâchai-je d'une seule voix. »
Il me regarda d'un air horrifié et faillit même s'étouffer. Il se recula directement de mon contact.
« Il y a une différence ? ! »
Je fronçai les sourcils.
« Oui ! Tu peux me dire non je ne le prendrais pas mal. continuai-je bien que je ne pensais même pas le quart de ces mots.
Il se leva du canapé brusquement.
-Je t'aime bien, alors laisse moi tranquille , insista t-il. »
Je soupirai. Non il ne m'aimait pas comme moi je l'aimais. A vrai dire je m'en étais douté, mais il jouait si bien le rôle de l'amant parfais que parfois j'y croyais presque. Je ne pouvais pas lui en vouloir. On ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer. De toutes les façons nous étions mariés, et ceci était mon plus grand bonheur. Un bonheur égoiste, mais appréciable.
« D'ailleurs.... Commençai-je»
Il croisa les bras et fronça les sourcils pour me faire signer de continuer dans ma lancée.
« J'aimerais que l'on rentre en France... »
Il écarquilla les yeux, surpris par ma requête.
« Et pourquoi ça ?
-Parce que nous n'avons plus rien à faire ici ! Tu as financé le projet de Mr Cameron, et j'en ai marre de travailler à distance de l'entreprise de ma mère, ça m'épuise... »
Il parut stupéfaits quelques secondes mais repris rapidement son air froid.
« Tu te casses si tu veux, mais moi je me plais ici, et contrairement à ce que tu peux croire j'ai encore beaucoup de choses à faire avec James. D'ailleurs tu commences vraiment à me les casser là, je vais aller bosser avec lui, comme ça je serais tranquille.
Il récupéra ses habits sans me jeter un regard puis s'échappa de la pièce.
Je ne savais pas quoi penser de cette scène. Il m'avait laissé là comme une vulgaire inconnue. Jamais il n'avait été aussi froid que cela. Je connaissais bien le système, il pouvait très bien communiquer à distance avec James.
Il fallait que je le suive. Je ne croyais pas aux conneries de James mais j'avais besoin de m'assurer que Spencer ne me mentait pas. Je m'en foutais de son amour, mais le fait de l'imaginer en train de fricoter une autre fille que moi me dégoutait.
Je me rhabillai brièvement et me dirigeai en direction de ma voiture une fois qu'il fut partit.
Je démarrai au quart de tour, il ne fallait pas que je perde sa trace même si je devais être discrète. S'il me voyait le suivre j'était morte.
J'essayais de me convaincre qu'il ne me mentait pas mais lorsqu'il s'arrêta devant un immeuble dans un quartier de Brooklyn, plutôt modeste je crus défaillir.
J'avais un préssentiment. Il ne se rendait pas chez James. Il avait les moyens, il ne vivrait pas dans un endroit si pitoyable. Mon cœur battait à deux cent à l'heure. Je le voyais sortir de sa voiture, vérifiant que personne ne lui suivait.
Je décidai donc d'appeler James pour me rassurer de toutes mauvaises pensées. Heureusement ce dernier me répondit aussi tôt.
« Tu as changé d'avis ? Commença t-il. »
J'étais sûre qu'il esquissait un petit sourire.
« Tu habites où ? Le coupai-je.
-2a flower Avenue dans l'Upper West side, pourquoi ? Il y a un problème ?
-Non c'est impossible... Spencer m'a dit qu'il allait bosser avec toi. »
J'essayai de respirer profondément pour ne pas que les larmes qui me brûlaient les yeux s'effondrent sur mes joues.
« Attends explique moi ? Tu es où ? Paniqua t-il.
-J'en sais rien putain... Je suis dans un quartier à Brooklyn, j'ai juste suivis mon mari pour être sûre qu'il ne me mentait pas. »
Ma voix tremblait.
« Laisse moi deviner, tu te trouves devant un bâtiment marron à quatre étages, en face il y a une épicerie nommée « The lighter » ? , soupira t-il. »
Je regardai à mes alentours. Comme par hasard tout ce qu'il m'avait cité était bien là, c'était quoi ce bordel ?
« Tu me suis où quoi ? Hurlai-je ?!
-Non. Viens chez moi, je crois que nous avons besoin de discuter de certaines choses. »
J'avais finalement l'impression que ce James avait raison sur la doublé identité de Spencer.
J'avais à la fois envie d'étriper le monde entier mais aussi de pleurer mes tripes. Cependantje n'en fit rien. Tant que je n'étais sûre de rien, je ne préférais pas me méprendre.
Je pris donc une photo des boites aux lettres du bâtiment et m'en allai à l'adresse que James m'avait envoyé. Si ça se trouve il me menait en bateau et m'entrainait vers la mort. Mais pour une fois dans ma vie, j'avais besoin de prendre un risque.
***
Je m'arrêtai devant un immeuble gigantesque à laquelle l'adresse correspondait. Tout à coup je me sentais un peu mieux, je détestais Brooklyn, c'était plein de gens si fades. L'Upper West side me convenait beaucoup mieux.
Je me rendis à l'appartement que James m'avait indiqué puis sonna.
Il m'acceuilla avec le sourire. Bien, il ne semblait pas armé, son appartement semblait confortable, peut être que son but n'était finalement pas de me tuer.
Pourquoi m'imaginai-je qu'il voulait me tuer aussi ? J'étais complètement parano ! Ou tout simplement dans le déni que tous ses mots puissent n'être que la pure vérité.
« Ce n'est pas possible... Spencer doit sûrement être allé voir un ami à lui... Il a sûrement changé d'avis...Il ne me ment pas... commençai-je.
- Envoie-lui un texto lui demandant si tout se passe bien avec moi. Nous verrons sa réponse. »
Je m'exécutai de suite.
« Bon, déjà comment tu connais cet immeuble ? »
Il me fixa un bon moment dans les yeux afin de prendre ma main. Ce n'était pas un geste déplacé, c'était plus comme s'il savait que ce qu'il m'annoncerait ne me plairait pas du tout.
Avant qu'il ne commence à parler, Spencer avait déjà répondu à mon texto par un : Oui.
Je dûs relier ce petit mot une dizaine de fois, juste pour me rassurer que mon cerveau ne me jouait pas de tour.
Les larmes commencèrent à couler. Oui, Spencer me trompait... Pourquoi cela me faisait aussi mal ? Il n'avait aucune sentiment pour moi après tout...
James me raconta ensuite le pourquoi du comment. De sa rencontre avec Kate, de sa découverte de son vrai nom, et de la supposition en ce qui concernait la relation entre les deux exs qui maintenant ne pouvait être qu'une affirmation. Il y avait bien le nom de « Kate Carter » écrit sur les boites aux lettres, autrement dit Hayden.
Toutes les places du puzzle se remettaient dans nos têtes. Depuis le début ces deux là se foutaient de nous.
Savoir qu'il me trompait me faisait mal.
Savoir qu'il me trompait avec son ex me perçait le cœur.
Savoir qu'il me trompait avec Hayden Turner autrement dit une pute de service me le déchirait.
Comment une telle trainée pouvait s'accaparer de mon homme ?!
J'avais toujours détesté Hayden. Jamais je n'aurais dû accepter ce déménagement aux Etats-Unis avec Spencer. Il n'aurait ainsi jamais rencontré Hayden à nouveau.
J'avais les yeux rouges, mes muscles tremblaient, je me sentais vide de l'intérieur.
Comment Spencer avait-il pus rester si impassible devant moi ? Jamais il n'avait montré le moindre signe de faiblesse, jamais ! Il m'en aurait parlé, je l'aurais certes mal pris mais je l'aurais écouté.
Puis par la suite je m'y serrais faite. Mais là, il avait préféré se foutre de ma gueule. Il n'y avait rien que je détestais plus que ça. Que l'on se joue de moi.
Il ne se rendait pas compte à quel point il était stupide. Il avait toujours été attiré par cette fille, comme un chien. Voilà qu'elle revenait dans sa vie et qu'il se jetait aussitôt dans ses bras, il était un vrai porc !
S'il désirait vivre avec la femme qu'il aime, il n'aurait pas dû naître en tant que Wilden à moins que la femme qu'il aime ce soit moi. Mais c'était fais. Il était un Wilden et se devait d'avoir un comportement exemplaire. Il était le seul dans sa lignée à oser aimer. N'avait-il pas compris que l'amour l'entrainait à sa perte ?
J'étais silencieuse tout comme James sur qui j'avais posé ma tête. J'avais besoin de réconfort, et il était là.
« J'ai envie de leur faire payer pour cette connerie... commença t-il. »
Je le regardai sévèrement. Prendre une revanche il désirait prendre une revanche sur Spencer ? Sur mon mari ? Mon meilleur ami qui m'avait trahis ? Mais aussi mon ennemie jurée ?
J'étais pour. Vous pouviez tout me faire, sauf trahir ma confiance.
« Faire payer ? Soit plus explicite ? Insistai-je avec un regard espiègle.
-Juste m'amuser un petit peu, leurs faire mal, comme ils nous l'ont fais... poursuivit-il avec un regard enjoué.
-Monsieur Cameron, je suis toute ouïe, répondis-je avec un sourire. »
****
VOILA
Alors qu'en avez vous pensé ? :)
Je voulais aussi remercier les nouveaux lecteurs qui me suivent ! :)
Mais aussi je remercie ceux qui suivent cette histoire depuis le début ( ou presque) Merci infiniment
Une petite idée sur plan de James et Amanda?
Comment pourrais-je les appeller... Jamanda? Amandes? ( en prononçant le s hein ! ) :D
Yona- ♥
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