•Chapitre 39• Les mensonges plongent.

J'étais sous le charme de cette voix. Son accent français lorsqu'elle parlait dans la langue de Shakespeare me fascinait. Il était bien plus charmant que celui de Kate... Enfin Hayden... J'avais toujours du mal à m'y faire.

« Ah ! Vous avez dû bosser toute la nuit ! J'espère qu'il vous a bien aidé. S'exclama t-elle

-P, pardon ? Balbutiai-je, de quoi parlait-elle ?

-Eh bien il m'a dit qu'il est resté toute la soirée et la nuit pour vous asister, non ? »

Oh !là ! Que devais-je répondre ? C'était un pur mensonge.

Cependant devant cette élégante vocale, je n'arrivais pas à mentir.

« Non... Il m'a dis en arrivant qu'il était en retard d'ailleurs un peu à cause de vous.

-PARDON ? Hurla t-elle ? Non il était avec vous ! Tout comme samedi dernier, mercredi dernier... commença t-elle.

-Non, il n'était pas avec moi... Nous n'avons jamais travaillé ensemble un seul soir.

- Que dites-vous ? S'exclama t-elle.

Son cri avait été si perçant que j'avais l'impression d'avoir perdu un niveau d'audition.

-Euh...Votre mari et moi n'avons jamais...

-C'est quoi ce bordel ? Désolée mais mon mari vient d'arriver... je dois raccrocher...

-Bien, je vous donne mon numéro de téléphone, je pense que nous pourrons discuter un peu plus dans le calme... Mais s'il vous plait n'en parler pas à votre mari... Soyons sûrs de ses intentions en premier lieu, insistai-je

-Bien. »

Je lui passai rapidement mon numéro de téléphone avant qu'elle ne me raccroche aux nez.

Mon dieu Wilden cachait bien son double jeu, il osait mentir à sa femme sur ses soirées nocturnes.

Lui qui me racontait sa vie parfaite, se ventant d'être un homme fidèle, je ne pouvais qu'en rire désormais. Il était un bref salaud dans ce monde de batards.

Plus je découvrais cet homme et plus je le haïssais, tout comme mon ex d'ailleurs. Ces deux là formeraient un beau couple d'enfoirés j'en étais sûr ! Cependant rien que de les imaginer ensemble ne me faisait rire deux minutes.

Mr Wilden et Ka..Hayden ? Entre un homme froid, riche et prétentieux et une menteuse orpère, juste bonne à baiser.... Ils n'iraient pas loin.

Mais heureusement pour moi, ces deux là ne se connaissaient pas, du moins... si, mais ils devaient plus se considérer comme deux demi-frères n'ayant aucun temps l'un pour l'autre, se haïssant.

J'avais bien vu que Mr Wilden n'était pas sincère envers moi. Mais de toutes les façons une liaison entre ces deux personnes m'aurait sauté aux yeux bien plus tôt.

D'ailleurs, pourquoi me posais-je cette question ?

J'effaçai vite cette idée de ma tête pour me remettre au travail. Je devais absolument faire part de mon application à Google avant demain soir, il fallait dont que j'en fasse un test plutôt complet qui me prendrait énormément de temps.

Cependant j'hésitais toujours. Devais-je vraiment mettre le nom de Spencer en tant que fondateur associé de mon petit bijou ? J'avais envie de lui faire un coup bas... un homme trompant une magnifique femme ne méritait même pas le slogan d'être humain.

***

Point de vue de Spencer.

Après une dizaine de minutes passez dans les embouteillages New Yorkais, les uns plus fous que les autres, j'arrivai enfin à ma petite villa, éloigné de tout œil, et de toute pollution.

Je devais avouer qu'Amanda avait sus choisir l'endroit parfait. C'était un espace calme, et boisé, ce qui était plutôt rare à New York.

J'entrai dans mon joli cocon familial, tout sourire comme d'habitude, même si ce début de journée m'avait été assez défavorable.

Ma femme m'attendait à table et dégustait son plat. Elle ne m'avait même pas attendu pour manger ! C'était rare. Quand nous avions un instant de libre tout les deux elle insistait toujours pour que l'on déjeune ensemble.

« Bonjour, commençai-je.

-Alors cette nuit ça s'est bien passé ? Vous avez bien bossé ? m'interrogea t-elle sur un ton de reproche.

-Euh ... oui... c'était normal quoi, répondis-je en me dévêtissent.

Qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi me fusillait-elle du regard ? Qu'avais-je fais de mal ?

Mise appart coucher avec ton ex ? Je ne vois pas Spencer ! Tu es un ange...

Ta gueule stupide conscience.

Elle soupira un instant puis se leva afin de rejoindre le lave vaisselle.

Je la saisis par le bras dans le but de la retenir. Il y avait quelque chose qui la tracassait, je le voyais.

-Il y a un problème ma chérie ? »

Amanda baissa les yeux avant de reprendre son courage à deux mains pour planter son regard dépigmenté dans le mien.

« Non, désolée, un client nous a réclamé une tenue presqu'impossible à réaliser. Il m'a prit la tête toute la journée avec ça, je suis un peu sur les crans pardon. »

Je la regardai. Elle avait vraiment l'air d'aller mal. Ses yeux brillaient et ses mains tremblaient. C'était mignon qu'elle se mette dans une telle situation juste pour un crétin de client.

Oui, Amanda avait repris la ligne de vêtement de sa mère. Elle avait toujours été assez douée dans le stylisme tout comme toutes ses ancêtres d'ailleurs. L'entreprise BILDERS, perdurait depuis plus de cent cinquante ans ! C'était d'ailleurs là d'où provenait toute la richesse de sa famille.

Pour l'instant elle était stagiaire auprès de sa mère, mais je le voyais que ce boulot la stressait énormément. Même à plus de huit mille kilomètres de la France, elle avait toujours une pression permanente.

Je ne lui étais pas insensible.

Elle avait beau être une femme que j'avais épousé sans sentiment, elle était depuis mon enfance ma meilleure amie.

Je la pris donc dans mes bras pour l'embrasser avec mon corps.

Et là quelques larmes coulèrent de ses yeux. J'en étais juste troublé. Amanda n'avait pleuré que deux trois fois dans sa vie. Quand à six ans son chat était mort, quand je l'avais repoussée après qu'elle m'aie déclaré sa flamme, et maintenant...

« Amanda.... Ne pleure pas pour ça, tu sais très bien que si j'ai besoin de ton aide, je serais toujours là. »

Elle resserra mon étreinte et glissa sa tête dans mon torse. Son comportement était vraiment dès plus étranges, mais bon, je pouvais comprendre qu'avoir tout ce stress lui donnait le droit d'exploser quelques fois.

***

Point de vue d'Hayden.

AHHHHH ! Vous ne devineriez jamais ! Je sautais sur place ( du moins intérieurement car sinon j'aurais sans doute pus passer pour une pauvre folle). Devinez qui avait réussis à décrocher le rôle principal de fin d'année ? C'est bibi !!

Enfin j'exagère tout de même un peu, je ne suis qualifiée que pour les quarts de finales. Vous l'aurez compris, pour être sélectionnée il fallait être retenu à chaque épreuve.

En gros il y en avait trois épreuves.

La première était une danse simple où nous avions à créer une chorégraphie dans un très cours délai sur un thème qui nous était imposé ( Le mien avait été la plume) puis ensuite l'exposer devant toute la classe mais aussi le jury, composé de trois professeurs de danses.

La seconde consistait à crée une danse en binôme avec une autre danseuse du groupe. Evidement nous n'avions pas le choix de notre partenaire. Cela aurait été bien trop facile. La dernière était une danse de couple. Nous devions avec l'élève de la classe supérieur de notre choix créer une chorégraphie.

Bref ! Pour l'instant je n'avais passé que la première étape, et j'en étais vraiment heureuse. Heureusement que le jury se composais en plus de mon professeur, d'autres qui ne me connaissait pas, sans quoi, mme LOMIVER n'hésiterais pas à jouer la carte de la discrimination envers moi.

Nous étions dix sélectionnées pour la seconde épreuve. J'avais donc hâte de savoir qui serait ma partenaire de danse bien que je ne m'entendais spécialement avec aucune d'entre elle.

J'étais tellement heureuse que qu'importe son nom, je bosserais dure pour nous qualifier en finale, même si après, j'aurais à l'affronter personnellement.

Plus mon tour approchait et plus j'avais hâte de découvrir qui m'avait-on choisis comme partenaire.

« MAY Lauren, avec BETASS Mia, commença un professeur. »

Les deux filles agitèrent leurs mains sous nos yeux et se prirent dans les bras.

« CASSIC Luna avec MORA Betany. »

Ces deux filles en revanches se dévisagèrent du regard, n'osant pas dissimuler leur dégout pour ce choix pittoresque ce qui me fit plutôt rire.

Ce rire se dissimula d'un coup en entendant mon nom de famille.

« CARTER Kate et BRONES Miranda »

Mon visage se décomposa d'un trait. MIRANDA BRONES ? Tout sauf elle ! Vu son air dégoutée je le savais que notre partenariat ne l'enchantais pas du tout.

« Hors de question que je travaille avec elle ! Hurlai-je en même temps qu'elle.

Les trois profs nous dévisagèrent tout en gardant leur air sérieux.

Notre réponse avait dû les déconcerter.

« Mesdemoiselles. Nous ne sommes plus dans un jardin d'enfant. Si ce duo ne vous plait pas, je laisserais volontiers vos places à d'autres personnes bien plus matures que vous deux, prononça un enseignant. »

Mme LOMIVER affichait une mine désappointée. Non à moi mais à Amanda. Elle semblait vouloir lui dire : Je n'ai pas pus faire autrement que de te laisser avec cette salle peste.

Pffff ! !

Ils annoncèrent le reste des groupes, ainsi que quelques consignes mais j'écoutais peu. Je savais juste que nous devions crée une chorégraphie en une semaine sur le thème de notre choix. UNE SEMAINE ? Devoir supporter une semaine cette fille à la fois, chieuse, prétentieuse, manipulatrice ? C'était encore pire que de me faire surprendre avec Spencer. Enfin non...

Aigrie, choquée et déçue par cette nouvelle, je m'en allai à pas vif vers les casiers. Miranda m'attrapa afin d'avoir une petite discussion avec moi.

Elle me sourit faussement. Je lui rendis ce sourire avec grand plaisir.

« J'espère que tu l'as bien compris, je ne ferais rien avec toi ! Commença t-elle.

-Eh bien moi si, s'il le faut j'irais seule sur scène mais j'ai besoin d'être qualifiée ! Argumentai-je.

-Si tu vas je vais ! »

Je relevai les yeux au ciel. Elle était agaçante !

« Voilà mon adresse, viens chez moi ce weekend. Tu as intérêt à te faire discrète je ne veux pas que quelqu'un le sache, cracha t-elle.

-Je sens qu'on va s'amuser, youhou, soupirai-je d'un air faussement joyeux.

-Te plains pas, tu n'as pas à supporter une fille médiocre et avec si peu de classe comme toi alors que moi si, continua t-elle

-Et toi tu n'as pas à supporter une fille agaçante, chieuse et conne. Ah mais si enfaite... je te plains de devoir te supporter toi-même. T'inquiète me supporter n'en seras même pas le centième. Un centième si tu ne sais pas équivaut à diviser 1 par cent. »

Je la relâchai brutalement et la laissai en plan avant de me prendre une violente parole dans le dos.

« SALLE PUTE ! hurla t-elle.

-La pute emmerde ton père, continuai-je en lui faisant un doigt d'honneur de dos. »

Je rigolais de la situation. Si elle croyait que j'allais me laisser marcher sur les pieds, elle pouvait toujours rêver ! Je crois que finalement je prendrais un vrai plaisir à l'agacer. Elle ne savait pas du tout à qui elle avait affaire, je ne m'appelais pas Hayden Turner pour rien.

***

Une fois de retour chez moi je m'affalai sur mon lit. Ah ! Enfin un peu de repos. Quoi de mieux que son petit lit douillet pour y passer une bonne nuit ?

Mon appartement n'était certes pas très grand mais pourtant ses fonctions étaient très optimales. Je m'achèterais un autre appartement quand je disposerais d'un petit peu d'argent, mais ce n'était pas dans mes projets pour le moment.

Malgré l'heure tardive, je me forçai à ouvrir quelques bouquins. Il fallait absolument que je bosse, prendre du retard dans mes révisions n'était pas du tout bon signe.

Contre toute attente mon téléphone cellulaire vibra. Eh merde... Moi qui avais vraiment décidé de travailler !

Je serrai ma lèvre inférieure entre mes deux dents et agitai mes doigts luttant contre mon envie de décrocher quand j'y aperçu le numéro de Spencer ( que j'avais d'ailleurs appris par cœur..) mon cœur tout comme ma partie cérébrale ne fit qu'un bon. Juste un appel... cela ne me ferait pas de mal, allez !

« Bonsoir, Mme Carter à l'appareil, puis-je vous aider ? Commençai-je en rigolant.

-Evidement, je cherche une fille dénommée Hayden TURNER. J'ai a lui parler. Vous voyez c'est qui ? Une petie femme chiante, agaçante, petite et grosse.

-GROSSE ? M'écriai-je. JE SUIS...

-Oh ! On se calme chérie, me coupa t-il , non tu n'es pas grosse du es parfaite, articula t-il en appuyant sur chaque sylabe du mot « parfaite ».

-Ecoute, poursuivit-il. Je ne t'appelle malheureusement pas pour te demander comment se portes tes deux seins que j'apprécie tant, il faut qu'on parle Hayden et sérieusement. »

Mes yeux s'agrandirent, comme deux obus. Premièrement je ne désirais pas souligner sa petite blague qui comme à son habitude me mettait mal à l'aise, « Il faut qu'on parle »... c'est le genre de phrase que l'on prononce lorsque l'on veut casser, ou quelque chose du genre.

Ma poitrine se gonfla et des petits tremblements prirent possession de mes mains, mais aussi de mes jambes.

-Oui ? Continuai-je avec une voix faible. »

Il enchaîna en me racontant toute la scène de ce matin, c'est-à-dire la scène de fouille de mon appartement, mais aussi la violence dont a fait preuve James. J'étais juste sous le choc. En rentrant je n'avais d'aucune façon remarquée que quelqu'un avait pénétré dans mon logement.

Il savait ma vraie identité... il avait aussi lus les lettres de ma mère et savait que moi ainsi que Spencer nous connaissions.

A la rapidité dont allaient ses recherches, je le sentais qu'il ne tarderait pas à découvrir ma relation plutôt intime avec lui. Il ne le fallait pas ! Si cette relation en venait à devenir publique, il aurait à nouveau des problèmes avec son père, mais surtout la pauvre famille d'Amanda.

« Tu es sûr qu'il n'a rien regardé dans ton téléphone ? M'empressai-je de répondre.

-Non.. Enfin... Je l'espère. De toutes les façons, je n'y cache rien. Je n'ai pas non plus enregistré ton numéro, j'ai effacé tous nos appels, on ne sait jamais si Amanda trouve mon téléphone...

- Pfiou, soufflai-je. C'est compliqué tout ça...

-Oui, je te conseille que l'on arrête de se voir un petit moment, le temps que les choses se calment. Cela ne m'étonnerait pas qu'il me fasse suivre. Si jamais un jour il me découvre venir chez toi, on est cuit.

-Mhh.. Maugréai-je. Si c'est ce que tu veux...

-Ce n'est pas ce que je veux, tu le sais ! Je te promets qu'un jour nous pourrons vivre ensemble, sans complication. Mais pour l'instant je t'en pris, nous nous devons de mettre un peu de distance entre nous. Evidement nous pourront communiquer par Skype si tu veux quelque fois. Mais ça s'arrête là, insista t-il.

-Il ne serait pas plus simple que l'on dise tout à James ? Avant qu'il foute le bordel entre nous ? Argumentai-je.

-Non. Si je le fais, il est clair qu'il ne me laissera plus en temps que financeur de son projet.

-Et alors ? Vous avez un contrat non ?! Il ne peut pas faire ça ! m'écriai-je.

-C'est un auto entrepreneur. Tant que l'application n'est pas lançée, nous n'avons pas de contrat réel. Si il veut me virer de son projet, il peut, je n'ai pas mon mot à dire. Je te tiens au courant dès que j'ai mon contrat.

-D'accord, soupirai-je, je vais te laisser je dois travailler. »

Je raccrochai sans même lui laisser le temps de répondre. Cette relation allait finir pas me tuer. Je le voulais pour moi toute seule, sentir son corps entre mes mains, ses lèvres contre ma nuque.. Mais je ne pouvais pas ! J'espérais que nous puissions trouver au plus vite une solution. J'avais terriblement besoin de lui, bien plus que cette Amanda pourrie gâtée.

***

Point de vue de James.

Cheveux ? Fais.

Epilation du nez ? Fais.

Epilation des bras ? Fais.

Parfum ? Mis.

Rasage de la barbe ? Fais.

Je me regardais dans le miroir et je peux vous dire que j'étais assez fier du résultat. Je me trouvais pas mal du tout.

Et pour cause, j'allais rencontrer cette fameuse Amanda Wilden ! Nous nous étions donné un rendez- vous en ce samedi matin. Il était préférable de discuter corps à corps qu'à travers un combiné. D'après elle nos conversations téléphonique aux Etats-Unis étaient toujours mises sur surveillance, infligeant sur notre vie privée.

J'avais beau lui dire que non elle ne m'écoutait pas. C'est pourquoi elle avait préféré un vrai rendez-vous où cette fois tout nos dires seraient sous notre seule protection.

Je l'attendais depuis une dizaine de minute près d'un bar New Yorkais. Il y avait tellement de monde qu'il était facile d'y passer incognito.

Bien que je commençais à m'impatienter je la vis enfin arriver. Elle était juste... resplendissante.

Elle marchait d'un pas déterminée, ne semblant pas encore m'avoir vue, des lunettes sur sa tête lui donnant un air d'une femme à la fois mûre mais très sûre d'elle.

Je ne l'avais vu qu'en photo auparavant.

Ses cheveux longs blonds déteignant vers le blanc lui donnaient un charme fou. Elle avait l'air d'un petit ange endiablée.

Je fis quelques signe afin qu'elle me reconnaisse.

Je me sentais si... ridicule à côté d'une femme possédant autant de prestance, c'en étais même génant.

Lorsqu'elle me vit, elle agita sa main puis me rejoint. J'avais du mal à capter son humeur.

Elle n'affichait aucun sourire, mais n'avait pas pour autant les traits du visage foncé.

Elle enleva sa paire de lunette tout en dégageant ses cheveux vers l'arrière, possédants une agréable odeur de shampoing.

« James Cameron ? »

Elle me tendit une main, que je serrai d'un poing ferme.

« En effet.

- Désolé de mon retard, mais vous savez, les paparazzis parfois...soupira t-elle.

-Pas de soucis. Je vais commander des bière, une seule vous ira ? »

-Parfaitement. »

Une fois les deux bières récupérées, nous nous dirigeâmes dans un coin un peu plus tranquille vers l'extérieur, de nombreux regards interrogatifs se posaient sur elle. C'était assez dérangeant.

« Moi qui pensais que je réussirais à passer incognito dans ce pays... Il faut croire que même ici les gens me connaissent... souffla t-elle. »

Elle connaissait le succès et pourtant osait s'en plaindre ? Etrange non ?

Finalement nous réussîmes à dénicher un petit endroit sympa à l'intérieur de central Park, à l'abris des regards.

Lorsqu'elle buvait sa bierre, je ne pouvais m'empêcher de rire. Son petit doigt ne cessait de remonter. Une vraie parisienne... Mais il fallait que je me reconcentre. Je n'étais pas là pour exposer mon attirance envers cette femme, non.

« Donc, vous dites que mon mari ne faisait que me mentir lors de ses soirées nocturnes ? Soupira -elle.

-Oui... Jamais nous n'avons travaillé ensemble le soir.

-Si je savais qu'il viendrait ici pour se taper des New Yorkaises... je déteste cette ville !

-Votre mari aurait-il des projets mal intentionnés envers moi ?

-Non.. Du moins je ne pense pas. Spencer n'est pas un homme qui aime démolir les autres. Du moins si... mais pas lorsque quelque chose leur tiens vraiment à cœur.

-D'accord.. Dites moi... »

Je m'arrêtai. Une excellente question m'était venue en tête. Elle releva la tête vers moi.

«Connaissez-vous une certaine Hayden Turner ? »

A l'entente de ses propos, son visage se fronça brutalement. Ses poings se serrèrent.

« Une trainée cette fille ! Une pute ! Elle a faillit gâcher ma vie ! Lâcha Amanda. »

Elle aussi la connaissait alors.... Je jubilais à l'intérieur. Je le savais, bientôt toutes les réponses aux questions que j'attendais me parviendraient.

« C'est-à-dire ?

-Attendez ... vous la connaissez ? Me demanda t-elle perplexe.

-J'ai posé ma question en premier...

-Cette fille se prostituait durant son adolescence. Pour coroner le tout, elle a été le foutu premier amour de mon mari ! Heureusement pour moi. Ils se sont séparés ! s'exclama t-elle, un sourire menaçant aux lèvres. A vous de me répondre maintenant.

Prostituée ? KATE X SPENCER ? ? Des ex petits amis ? Mon sang ne fit qu'un tour. La colère ainsi que l'incompréhension s'emparaient de mon corps.

« Ils sont ex ? M'écriai-je ! Mais tout deviens plus claire putain ! Je les déteste, je vais les tuer ! »

Rien que de m'imaginer que j'avais embrassé une prostituée me dégoutait.

J'étais outré par cette révélation. Comment ces deux là m'avaient dupés !

Amanda me regardait d'un air divin, effrayé et perdu. Comment pouvais-je lui annoncer ça en douceur ? Une si magnifique femme ne méritait pas d'être trompée de la sorte ! Trompée par l'ex... Mr Wilden était un pur batard.

« Ecoutez, madame Wilden, je sais que cela va être un peu dur à entendre... Votre mari vous trompe, et vous savez avec qui ? Avec sa petite prostituée d'ex petite amie. »

****

FIN DU CHAPITRE

C'est un peu cruel pardon :(

Mais je préfère en rester là !

Alors qu'avez vous pensé du chapitre? :)

Olala les amis j'ai eu ma rentrée, et qu'est ce que c'est chiant! Déjà la prof de physique nous a balancé 18 feuilles de révision direct aujourd'hui et hier en cinq heures de maths de suite, on a fait plus que ce qu'on faisait en une semaine l'année derniere...

BREF je comprends plus rien à ma vie xD

Comment vous allez vous ^-^

Ah oui aussi dans ce chapitre je n'ai pas écris les dialogues en gras, trouvez vous ça déplaisant?

Parce que il fallait absolument que je publie quelque chose et tout mettre en gras ça me prend du temps... :/

Du coup si ça vous plait comme ça je continuerais les autres chapitres de la sorte! :) C'est plus simple!

Et aussi vu le nombre de travail que je sens que je vais devoir fournir si je veux réussir cette dernière année, je pense que je publierais un chapitre tout les trois jours, voir quatre... ça dependeras de la quantité de travail que l'on me donneras!

Ah et sinon, depuis quand suivez vous mon histoire? :)

LOTS OF LOVE

Yona-

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