• Chapitre 1 • Hayden
Note De L'auteur.
Premièrement merci d'être tombé sur mon histoire. J'espère qu'elle te plaira ! Je t'assure que tu ressortiras touché par cette fiction ! Un labyrinthe d'émotions et de rires t'attendent !
Un petit trailer en média pour te mettre un petit peu l'eau à la bouche.
PS: Je n'ai pas encore corrigé l'oeuvre alors il se peut qu'il y aie des fautes de frappes, ou de grammaires quelques fois! Bonne lecture !
J'étais allongée sur le sol. Il devait être à peu prêt 19 ou 20 heures. Je ne savais pas. Pour moi le temps s'était arrêté. La musique qui glissait au fur et à mesure dans les tempes de mes oreille me procurait un bien fou et m'avait propulsé dans un autre monde.
Un monde sans problème, où tout le monde m'aimait et me respectait, un monde où j'étais aimée, un monde parfait, un monde que j'enviai et qui me permettait de rêver. Je me sentais bien même si je savais que ce moment ne serait que de très courte durée.
Et pour cause, la porte de ma chambre s'ouvrit brusquement et claqua au mur, et avant que je ne puisse faire quoi que se soit, je sentis une main empoigner violement mes cheveux, me forçant à me relever. Je gémis sous le coup de la douleur.
« - Tu fous quoi toujours là ? hurla mon père
-Je...Je te promets que j'allais m'y rendre...
- Il est 21h Salope ! Tu sais très bien qu'ils n'aiment pas attendre ! »
Mon père me plaqua contre un mur tout en m'écrasant la gorge avec de sa forte poignée de main. Il me jetais un regard de haine, ses yeux étaient rouges prêts à exploser.
Il sentait à la fois l'alcool et la cigarette. Ce mélange d'odeur me donnait des hauts de cœurs mais je préférais m'abstenir de quelconque commentaires à ce sujet. J'étais habituée à ses crises de colère, cela depuis 2 ans.
Je baissai donc la tête en signe de soumission pour qu'il me lache.
Je me souviens du jour où j'avais eu l'audace de le fixer d'un regard froid lors d'une de ses crises... Je n'aurais jamais du ! Il m'avait frappée comme jamais, en pleine figure et craché au visage, avant de me traiter de tout les mots malsains qui existent.
« -Je suis désolée, je ferais de mon mieux pour combler mon retard..., lui répondis-je toujours la tête baissée, en tremblant.
- Tu as intérêt ! »
Il me lâcha puis s'en alla de ma chambre en claquant la porte ce qui fit trembler les tableaux accrochés au mur.
Je ne mis pas longtemps à m'en remettre. J'attrapais un top rose qui m'arrivais jusqu'au nombril laissant paraitre mon piercing au nombril, un leggings noir, puis ébourriffa mes cheveux afin de me donner un style un peu plus provocante.
Avant de prendre mon sac je me regardai dans le mirroir un instant. Je m'observais de haut en bas. Etait-je fière de moi ? Etais-je fière de ressembler à ça ? On était en octobre, il faisais un froid terrible mais je ne portais que deux tissus de vêtement cachant à peine mon corps. Je n'étais pas fière de ce travail. Oh que non ! J'aurais tout donné pour avoir une vie différente... Mais on ne choisis pas d'où l'on vient.
Laissez moi me présenter. Je m'appelle Hayden, Hayden TURNER j'ai 17 ans et comme vous l'aurez compris, ma vie ne se résume pas à un conte de fée de Grimm
. Je ne suis ni trop grande ni trop petite. Je mesure 1m65 tout au plus. J'ai des cheveux Chatain/Blond qui m'arrivent un peu plus haut que les fesses. J'ai des yeux marrons, clairs ou foncés en fonction de la luminosité, avec une forme particulière qui en fait mon charme. Ils sont je dois dire un peu plus gros que la moyenne et dessinés naturellement en forme de chat sur le coté. Physiquement je suis assez mince. J'ai plutôt une petite poitrine, mais des fesses plutôt bombées.
Derrière ce physique des plus normaux, se cache une âme meurtrie. Et pourtant... devant"eux" je suis obligée de garder la tête haute.
Il y a deux ans de cela m'a mère avait fuis de la maison. Cela a été un véritable choc pour moi. Tout se passait bien, et du jour au lendemain elle nous a laissé un mot sur la table« Je suis désolée, au revoir ».
A l'époque ma petite sœur, mon père et moi, croyions juste qu'elle plaisantait. Mais après deux mois sans retour, nous avions compris que c'était sérieux.
Le pire n'était pas qu'elle soit partie, le pire était qu'elle ne nous avait donné aucune explication. Je crois que c'est la chose qui nous a le plus détruit.
J'étais en seconde à l'époque, je n'avais pas une foule d'amis mais j'en avais des vrais ! J'étais aussi très bonne élève. Mais après le départ de ma mère j'ai commencé à fuir tout le monde au lycée, mes résultats ont commencé à chuter. Je n'avais plus la tête au travail.
Mon père était persuadé que sa femme reviendrait, alors un jour quand son collègue lui a clairement dit que tout était fini et qu'ellle ne reviendrait pas, il avait explosé et l'avait frappé devant tout le monde. Mon père est le maitre de la maitrise de soit... Il s'est fait renvoyé de son travail.
Il m'a alors forcé à coucher avec des mecs en me faisant payer. Je refuse de dire que je me prostitue. Ce mot est bien trop vulguaire pour moi et je n'assume pas. Ce que je fais est illégal en tant que mineure, j'utilise donc une fausse identitée et me fais passer pour une personne majeure.
Je le fais juste car je n'ai pas le choix. Si j'avais refusé nous n'aurions plus d'argent en ce moment et je désirais assurer un bon futur à ma petite sœur de 6 ans.
Elle s'appelle Jade. Je crois que c'est la seule d'entre nous trois qui ne montre pas ce qu'elle ressent. Depuis la disparition de ma mère, elle s'était renfermée sur elle-même et parlait très peu. J'essayais d'être là pour elle tant que je le pouvais. Je me considèrais un peu comme sa mère désormais et je l'aimais plus que tout sur cette planète.
Je déteste cette vie.
Je me déteste.
Je déteste ma mère.
Après avoir vérifié que ma petite sœur dormais, je sortis et me dirigeai vers mon repère habituel.
Quelle mauvaise idée de porter de telles vêtements ! Argh ! Mais plus c'est court... plus ils aiment...
Je traversai une rue, remplie de fille aguicheuses maquillées jusqu'aux oreilles au cotés d'hommes qui n'en veulaient qu'à leurs corps puis je me plaçai à mon endroit habituel.
Il ne tarda pas avant qu'un homme se place devant moi. Je suis la plus jeune ici, mon coté « innocent » plait beaucoup
. Les autres filles ne m'aiment pas vraiment. Elles me voient plus comme une concurrente qui leur vole leurs clients ! J'aurais pus être fière en me disant que j'avais du succès. Mais à quoi bon ? Je ne prends pas de plaisir à ce métier.
Je regardai l'homme devant moi.... Il devait avoir une quarantaine d'année. Il avait une barbe d'au moins une semaine et quand il ouvre la bouche... son odeur me mit une glifle en pleine face ! C'était une sorte de mélange d'oignons et de choux de bruxelles ayant dépassés leur date limite.
La seule raison pour laquelle je ne le repoussais pas étais que j'avais besoin de cet argent...
Il me fixa dans les yeux et commença à me toucher de partout. J'essayai de dissimuler mon dégout.
Il m'attrapa violement les lèvres, je ne répliquai pas. Comment vous expliquer que l'odeur de sa bouche sentait la rose comparé à son gout.. Beurk ! J'allais vomir.
Je me détendis et commençai à le chauffer petit à petit. Il me glissa deux cents balles, à ce moment je compris qu'il fallait que je sois à la hauteur de ses attentes. Je me dirigeais avec lui à l'intérieur d'une maison puis je fais ce que j'avais à faire. Je préfèrais ne rien décrire. Je ne prennais jamais plaisir à cet acte, bien que j'en montrais le contraire.
Une fois fini , on s'habilla tout les deux, sans échanger un seul regard. Il s'en alla sans me dire une seule fois merci. J'y étais habituée après tout... je suis juste bonne à baiser, excusez mon langage. Ce genre d'homme marié qui vennait voir des putes pour oublier leur quotidien... j'en ai côtoyé beaucoup. Je pris le temps de me brosser les dents car je me sentais mourir de l'intérieur.
Alors que je me rendis à nouveau dans cette rue misérable, j'apperçut au loin quelqu'un. Quelqu'un qu'il vallait mieux que j'évite de croiser. Que faisait-il là ?! Non non non ! Il ne fallait pas qu'il me voit ! Enfin qu'ils me voient... Ou sinon j'étais foutue. Je me retournai et agrippai une main au grillage qui se trouvait maintenant en face de moi.
Des rires se rapprochèrent de plus en plus de moi. Je priai pour qu'ils passent chemin. Cependant quand je sentis une douce chaleur derrière mon dos je compris que cette fois tout est fini. C'étais de la faute de ma chevelure aussi ! Dès demain je coupe mes cheveux, c'est décidé, ils attiraient beaucoup trop les hommes.
« Hey bae »
Je reconnus cette voix... c'est bien lui. Spencer WILDEN. Il ne fallait pas que je panique. Si ça se trouve il ne savait pas que c'était moi...
« Désolée je ferme, lui répondis-je en tremblant
-Mhh... Alors je suis sûre que tu peux ouvrir à nouveau ton petit magasin pour moi »
Je me sentis honteuse à un point ! J'ai bien compris son sous entendu... J'esssayai alors de me débattre tout en cachant ma tête, moins il me reconnaitra, mieux c'était ! J'entendis alors ses amis lui parler.
« Je crois que tu viens de dénicher la plus fraiche d'entre elle , sortis l'un
Je sentis le sourire de Spencer derrière mon dos. Sal con ça ne me fais pas du tout rire ! Il pris mon menton avec le bout de ses doigts, je compris ainsi qu'il voulait que je lui fasse face. Je luttais de toutes mes forces pour ne pas me retourner.
-Il y a un problème ma jolie ? Ne t'inquiète pas pour ça.. de l'argent, j'en ai !
Il me retourna d'un coup, mon regard se plonge dans le sien. Ses prunelles bleues azur m'avaient toujours fais fondre. Ses cheveux blonds étaient bataillés, ce n'était clairement pas dans ses habitudes.
Il ne mit pas de temps à me reconnaitre, mais avant qu'il ne recule je lui balançai une claque en pleine tête.
«- Je ne couche pas avec des enfoirés, lui crachai-je au visage.
Surpris par ma réaction il regarda ses deux autres amis qui vinrent me bloquer contre le mur. Spencer se plaça devant moi le sourire aux lèvres.
-Alors comme ça c'est ici que tu passes tes soirées. Tu es donc une pute ? Hayden Turner est une pute ! Il sourit un peu plus.
Je ne répondis rien. Je lui balançai juste un regard dans les yeux voulant dire « Quand tes deux potes m'auront laché je te referais le portrait ! »
Spencer est dans mon lycée, en terminale tout comme moi. Il avait de magnifiques atouts physiques et il le savait, avec ses cheveux blonds, son sourire enjoleur, et ses yeux bleus il faisait tomber toutes les filles ! De plus il était le fils du patron d'une des plus grandes entreprises du pays. Il avait une vie parfaite. Tout ce qu'il voulait il l'avait, alors que moi j'étais obligée de me pros... de me faire payer grâce à mon corps pour m'en sortir !
On se déteste depuis la seconde. Il avait appris la disparition de ma mère et était venue m'humilier devant tout le monde sauf que je ne m'étais pas laissé faire. J'avais tellement la rage en moi que je lui ai balancé un coup dans sa partie intime ce qui lui a voué les rires de toutes les personnes présentes dans le réfectoire. Depuis ce jour j'étais sa « petite victime », comme si ma vie n'était déjà assez horrible comme ça.
-Je ne suis pas une p...
-Ta gueule ! Comment on va rire demain lorsque tout le monde apprendra comment tu t'occupes le soir..., m'interrompis le blond.
-Ah ouais ? Et toi tu fou quoi là ? Ton petit papa serait pas très content de voir son « gentil » fils-fils pourri gâté dans une rue telle que celle là.
-Le problème chérie, c'est qu'il s'en bat les couilles de ce que je fais, ce soir c'est toi que je veux.
Alors que mon corps s'écrasait contre le mur, et que mes bras étaient étendus perpendiculairement a mon corps, retenu par les deux autre hommes( on aurait même pus me prendre pour Jésus lors de son sacrifice...) Spencer m'attrapa le menton et s'approcha dangereusement de moi.
-Tu n'en as pas marre de t'en prendre à moi ? C'est bon ça fait deux ans...
-Ca fait deux ans que tu me résistes, je n'aimes pas ça. Tu es la seule ! Et j'ai du temps ce soir... Alors profitons. Il me regarda dans les yeux avec un sourire pervers, ce qui me fit frémir.
-Je préfère crever que de me faire toucher par toi, répondis-je en détournant la tête. Son regard me stressais et me mettais mal à l'aise.
-Si tu le fais pas je balance ton petit secret et sérieusement devant toute l'école demain.
J'essayais de poser le pour et le contre dans ses paroles. D'un coté j'avais le choix entre coucher avec un mec irrésistible et d'un autre ne rien faire mais devoir me faire traiter de tout les noms en revenant au lycée alors que ma vie était déjà assez désordonnée dans ma tête. De plus je suis mineure ! Si un adulte venait à apprendre mes activités... je ne sais pas ce qui se passerait. Peut être me mettrait-on dans une maison de redressement, on m'enlèverait ma petite sœur et mon père dans tout ça se suiciderait ?
-Ok je veux 3000 balles, dis-je sûre de moi avec un regard assez froid.
- 1000, répondit-il en s'approchant encore plus de moi.
- 3500 !
- Quoi ?! A la base quand on marchande on est censé diminuer le prix... Il crit et parut étonné.
-Ok ... 4000.
Il écarquillât les yeux. Au fond de moi, j'avais juste envie de rire en voyant sa tête. Plus il essairait de protester, plus j'augmenterais le prix.
-T'es dure en affaire bébé, c'est ok.
Je fut déçue, je pensais qu'il allait encore répliquer et que j'aurais pu augmenter mon prix.. mais il faut croire qu'il avait compris mon petit jeu. Dommage...
Ses potes lâchèrent mes bras et j'émit un petit gémissement. Leur poignée m'avait presque bloqué le sang.
Après avoir bien malaxé mes bras, je dû me faire violence pour croiser le regard de Spencer. Il avait ce sourire... comme d'habitude... Enjôleur et diablement sexy ! Dommage qu'il soit si égoiste, bête, débile, et inule au monde.
Je pris une gorgée d'air et répliquai enfin.
-Jusqu'à maitenant je ne suis pas très fan de ce genre d'activité en plein air, donc si tu veux bien me suivre à l'intérieur ?
Il hocha sa tête, toujours le sourire au lèvre. Je savais qu'il était content, ses amis devaient être fiers de lui aussi. Il réussirait à toucher la seule fille qu'il ne peut pas avoir, c'est-à-dire moi. J'en avais conscience, je savais qu'après ça, je ne serais qu'un simple trophé... Mais je n'en avait rien à faire, si c'est ce que je devais faire pour me protéger ainsi que ma famille. La vie est faite de choix mais lorsqu'il y a moyen de protéger sa famille on le fait et on ne réfléchis pas.
Ma famille est tout ce que j'ai. Mon père a beau être violent avec moi, je l'aime. Si ma petite sœur n'était pas là, j'aurais abandonné cette vie depuis bien longtemps.
Je ravalai ma fierté un instant, comme à chaque fois que je rentrais dans cette pièce où juste un lit de luxe et des lumières tamisées s'y trouvait. Je fermai la porte à double tour tout en sentant le regard de Spencer sur moi. Jamais je ne m'était sentie aussi stressée, appart lors de ma première fois.
Il s'approcha de moi alors que j'étais de dos. Si on pouvait rester de cette façon toute la soirée, ça aurait été beaucoup plus sympa ! Je n'aurais pas eu à subir son regard moqueur, ainsi que ses jugements.
Cela aurait été trop beau pour être vrai. Il me fit virevolté sur place me forçant à le regarder droit dans les yeux. J'avais l'habitude de baisser les yeux devant mon père, mais la je ne le fit pas. Je devais montrer que je n'avais pas peur.
Il approcha ses lèvres des miennes doucement avant de commencer à mordiller mes lèvres.
J'étais stressée, j'avais du mal à me concentrer sur ce qu'il faisait ,ou ce que je devais faire. Cependant il se s'arreta pas, il embrassa mes lèvres avant d'y faire pénétrer sa langue. Je suivis donc le mouvement et la... putain de bordel de merde.
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