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« C'est quoi ce bordel ? S'égosilla Spencer.»
Il s'avança puis frappa violement Lucas. Mais ce dernier évita de justesse son coup.
« Calme-toi Spencer ! crit l'enfoiré.
-Dites moi que ce n'est pas ce que je crois ! s'indigna mon mari.
-Ce n'est pas ce que tu crois ! Plaidai-je.
-Ta gueule Hayden. »
Je sentis tout à coup comme un empoignement dans mon torse. Ses mots me transpercèrent indéniablement. Ils m'avaient fais l'effet d'une bombe. Je ne pouvais même plus répliquer. Jamais il ne me parlait de cette façon. Cela montrait à quel point il était déçu de mon comportement. Et le décevoir, alors que l'aimais plus que tout, et qu'il m'aimait au même point, me rendait impuissante.
Il attrapa Lucas par le col, tout en le fusillant par des éclairs.
« Toi tu montes dans mon bureau, je ne veux même pas d'explication, tu es viré. »
Spencer était d'une jalousie maladive. Et dans une situation pareil je pouvais comprendre. Je me taisais. Je devais me faire petite.
Il me dévisagea un instant puis se retourna.
« Tu vas ...où ? Beuglai-je.
-On règlera cela à la maison se soir, lâcha t-il sèchement. »
Et cette phrase me brisa encore plus que je ne l'étais déjà. Cela voulait dire qu'il était plus qu'en colère, qu'il avait besoin de se calmer, de dompter ce dragon qui le rongeait. Bordel, pourquoi n'avais-je pas pus me contrôler ? Pourquoi ?
Il emboita le pas à Lucas puis me laissa seule dans cette pièce, au milieu de tous ses regards approbateurs qui au loin me fixaient. Je voulais m'échapper, fuir mes responsabilités, parce que je n'avais pas le courage d'affronter mon mari sur cela. Mais je ne voulais pas le perdre, alors je n'avais pas de choix autre qu'affronter cette brutale réalité.
****
Je claquai la porte doucement puis déposai mon pull contre le porte manteau. Il devait être vingt trois heures passé, la répétition avait été d'une intensité atroce pour mes élèves. Je n'avais rien lâché, j'avais limite passé mes nerfs sur elles car j'étais tendue. Je redoutais la confrontation de ce soir, ce que Spencer pourrait me dire ou non. J'avais juste peur qu'il....qu'il me quitte. Je devais l'avouer. En apercevant son regard cet après-midi, je savais désormais que tout était possible.
Une fois que je fus déchaussée, je vérifiai tout de même que Coleen et December dormaient à point fermé. Ce qui d'ailleurs m'aurait étonné, elles ne s'endormaient généralement pas avant minuit la veille du weekend.
Je fus surprise de constater qu'elles n'étaient pas dans leurs lit, ni autre part dans la maison. Où étaient-elles ? Où était Spencer ?
« Si ce sont les filles que tu cherches, Coleen est chez Karen, et sa grande sœur est chez son petit ami. »
Je tressailli à l'entente de cette voix. Je me retournai puis constatai que Spencer se trouvait à l'encadrement de la pièce. Il était vêtu d'un costume noir et d'une cravate, comme s'il était rentré il y a peu de temps. Ses cheveux en bataille, trahissaient le calme dont il faisait preuve. Il avait dû se défouler. J'aurais en temps habituel protesté que Spencer laisse December dormir chez son copain, parce que je savais très bien de quelle manière ces deux là s'occupaient, mais je crois que ce n'était pas le bon moment. Et sûrement à cran, il n'avait pas pus refuser cela à sa fille.
Et s'il avait réservé la maison uniquement pour nous deux, c'est qu'il savait que le ton allait monter. Bordel.
« Spencer je suis.. commençai-je. »
Il m'arrêta d'une main et secoua la tête.
« Désolée, oui je sais, encore heureux que tu le sois. Epargne moi cette phrase. Tu es assez grande, tu fais ce que tu veux Hayden. »
C'était tout sauf bon signe lorsqu'il était calme. Il semblait bouillir de l'intérieur. Je préférais qu'il hurle, parce que m'hurler dessus était la seule chose que je méritais. Et non qu'il joue l'hypocrite et le passif devant moi.
« Assez grande pour savoir que tu baises beaucoup mieux avec mon meilleur pote. Assez grande pour savoir que la fidélité te tue. »
Je fermai les yeux. Bordel, il n'y passait pas par Quatre Chemins aujourd'hui.
« De quoi tu parles ? Je ne baise pas mieux avec lui bon sang ! C'était une erreur, une putain d'erreur. »
Il croisa les bras, puis haussa un sourcil.
« Tiens donc, désormais c'est une erreur ? Pourtant Lucas m'a clairement ennoncé que tu avais eu le meilleur coup de ta vie avec lui !
-Pardon ? N'importe quoi. Tu veux bien que je t'expliques tout avant que tu ne me fasses un quelconque reproche?
-M'expliquer tout ne changera rien, répliqua t-il froidement. »
Je ramais comme une dingue en ce moment. Quoi que je dise, il contre attaquait. Je n'avais aucune excuse valable pour m'excuser. Aucune. J'étais assez mûre pour savoir que être saoule n'était pas une raison valable pour déconner.
« Je m'en fou que ça ne change rien, laisse moi juste... essayer... soupirai-je. »
Il me regardait toujours dans les yeux sans me lâcher une seule fois. Il savait que j'avais du mal à contenir son regard bleu.
Et je lui racontai tout, je lui racontai tout ce que je savais, tout ce dont je me souvenais, en essayant d'être franche le plus que possible. Je me devais de lui énoncer la vérité enfin. Me libérer de ce poids me soulageait un petit peu. Oui un petit peu mais c'était déjà ça.
Il ne disait rien, et se contentait d'écouter. Mais je tombai de bien bas lorsqu'il s'exprima.
« Je t'avais prévenu de toujours boire de l'alcool avec modération. Tu ne tiens pas du tout cette merde, alors ceci, c'est de ta faute chérie. »
Le chérie me pris au dépourvu, il ne le disait pas du tout sur un ton calme, il restait dans l'ironie et putain qu'est-ce que ça me faisait mal.
« Je sais et je ne me cherche pas d'excuse. Je sais que ce n'est pas pardonnable, mais ça n'arrivera plus. J'ai bien compris la leçon soufflai-je. C'est toi que j'...
-Ne dis pas ça Hayden, ne dit pas ça maintenant. Une femme qui aime son mari ne le trompe pas. Parce que putain tu ne sais pas à quel point je me sens rabaissé. Saoule ou pas, tu es un être humain capable de te contrôler. Moi je t'aime, et ça je te le prouve chaque jour. Je suis entouré de filles à mon boulot, dans les médias, les plus alléchantes les unes que les autres, je me fais draguer ouvertement toute la journée par des fans où des célébrités. Pourtant, jamais je ne t'ai trompé, jamais je n'ai eu l'envie de te tromper. Même après avoir appris que tu me trompais, Je n'avais pas envie de te tromper putain ! »
Mes yeux s'humidifièrent tout à coup, ses paroles étaient trop dures à entendre pour moi. Je voulais me loger dans ses bras, mais il me repousserait, alors je tombai sur le lit de Coleen, mes jambes ne tenant plus debout. Je baissais la tête, honteuse.
« Ecoute... Spencer, répliquai-je entre deux soupirs. Je n'ai rien à te dire, je n'ai rien à dire qui pourrait atténuer ta colère, tu as toutes les raisons de l'être. Je veux dire, tu es l'homme parfait, l'homme idéal, avec des qualités, et des défauts. Mais j'ai besoin de toi, s'il te plait. J'ai déjà assez honte de moi comme cela, alors te voir là en train de me regarder avec cet air supérieur et méprisant ça me tue ! »
Je m'arrêtai un instant, toute tremblante.
« S'il te plait, ne me quitte pas Spencer, ne me quitte pas pour une connerie pareil, sanglotai-je. »
Ma poitrine se bombait et se rabaissait frénétiquement. Je m'en voulais indéniablement de ne pas avoir réfléchis.
Mon mari siffla puis se rapprocha lentement de moi. J'avais le regard baissé vers mes jambes, seul le bruit du claquement de ses pieds sur le parquet m'indiquait son avancement.
Bientôt, il s'accroupit devant moi et me releva le menton d'un doigt. Mes yeux étaient rosies en dépit des larmes que j'avais déjà versé, mon haleine était chaude tant la circulation de mon sang accélérait.
Et il me forçait encore à le regarder dans les yeux.
« Pourquoi tu joues à ça devant moi ? A la fille attristée par la situation ? souffla t-il.
-Je ne joue pas de rôle Spencer !
-Pourtant Lucas m'a clairement dit que tu en avais marre d'être un oiseau enfermé et que tu avais besoin de voler de tes propres ailes. »
Il parlait sur un ton beaucoup trop calme et je détestais cela, pourquoi n'hurlait-il pas ?
Et qu'est ce que ce connard de Lucas lui avait raconté ? Quel mythomane ! Jamais je ne pourrais dire ça. Il voulait juste enrager mon mari.
« Je n'avais pas toute ma tête, mais ce mec raconte des conneries, je n'ai jamais dis, je ne l'ai jamais pensé, je suis très bien avec toi en aucun cas je ne veux voler de mes propres ailes ! Bordel ! Ce mec veut juste briser notre couple ! »
Il me dévisagea à nouveau puis inspira un bon coup.
« Désormais à qui faire confiance, à lui ou à toi ? Parce que vous êtes tous les deux de beaux enfoirés. »
Trop c'est trop. J'ai mes limites. Il y a des fois où les paroles m'atteignent trop et je ne peux agir que par le physique. Je n'avais ni envie de pleurer, ni de crier, je voulais juste le sentir contre moi, même si je devais le faire par la force.
J'entourai mes bras autour de son buste puis me jetai sur lui. Ne s'y attendant pas, il tomba à la renverse, mon corps s'écrasa contre le sien. Je n'avais aucune réflexion déplacée, aucune en ce moment. Juste le bonheur de sentir son corps chaud contre le mien me rassurait, parce que là, j'avais peur de le perdre. Il tentait de me repousser mais je restais coriace. On aurait dit un bébé accroché à son doudou de naissance.
« Lâche moi Hayden c'est pas le moment !
-Je ne te lâcherais pas, je ne te lâcherais jamais, et même si tu veux me quitter, je resterais blottis contre toi, parce que oui j'ai fais une connerie, mais je le regrette déjà bien trop assez pour me séparer de toi. Tu vas devoir appeler la police si tu veux que je me décroche, parce que je ne vais pas te lâcher, parce que ça fait une semaine que je ne te touche plus parce que j'ai des remords, ça fait une semaine que je n'arrive plus à te regarder dans les yeux, et finalement je suis contente que tu en sois au courant. Mais sache que jamais je ne te lâcherais.
-Ça suffit, arrête de jouer, je suis sérieux Hayden, s'agaça t-il.
-Sérieux où pas, je m'en fiche, je reste là. Il est hors de question que tu me quittes tu as bien entendu Spencer ? Hors-de-question. Parce que même si tu me trompais, jamais je ne te quitterais. A se séparer on va entrainer notre perte, je serais malheureuse, tu le seras aussi, cela influra sur ton travail, sur le moral des filles, elles ne comprendront pas la situation. Je risque de tuer des élèves si tu me quittes, parce que ça sera sur elles que je passerais mes nerfs. Toi tu vas te faire violence à vouloir me remplacer parce que tu sais très bien que...lâchai-je sans m'arrêter.
-Bordel ta gueule Hayden ! Mais qu'est-ce qui te prend ? Arrête de parler !
-Non quand je suis stressée, j'aime parler. »
Il souffla puis abandonna la lutte contre mon corps. Enfin, ce n'est pas trop tôt. J'appuyai ma tête contre son torse puis fermai lentement les yeux.
« Je suis franchement conne je sais Spencer. Et je crois que cela m'a fait comprendre à quel point j'ai peur de te perdre aujourd'hui... Et je te jure que ça fait vraiment mal. »
Une larme roula de ma joue jusqu'à son torse.
« Mais tu m'égaces bon sang ! Comporte-toi en adulte ! Je n'ai pas dis que j'allais te quitter putain ! »
Je me redressai subitement. Il ne...comptait pas me quitter ? Tout à coup mes yeux s'emplirent de larme de joies. Il pouvait être en colère s'il le voulait, mais le fait qui ne veuille pas me quitter m'emplissait de bonheur.
Je me jetai alors à son cou.
« Je pensais que...
-Ecoute, Lucas m'avait raconté que vous aviez baisé à plusieurs reprises, et que tu en avais marre de cette vie à mes cotés. Alors là oui, là, ça m'a énervé, ça m'a fait bien chié, je n'ai pas compris sur le coup. Et puis je me suis dis qu'il disait juste, car depuis une semaine tu étais assez distante. »
Promettez-moi de me rappeler de véritablement castrer cet enfoiré car c'était la seule chose qu'il méritait.
« Mais j'ai bien vu qu'il me mentait et que tu t'en voulais assez comme ça. Je ne vais pas te quitter, mais je vais partir, je veux prendre mes distances. »
-Pardon ? Beuglai-je.
-Je pars un weekend. J'ai besoin d'encaisser cela, parce que sinon ce sont mes foudres que tu vas subir, et là c'est sûrement toi qui pêterais les plombs en dépit de mon comportement. »
Spencer avait tant changé et grandis depuis toutes ces années. Il n'hurlait plus lorsqu'il était en colère, il essayait de me comprendre, ses progrès étaient juste inimaginables.
La déception revint tout à coup. Evidement, ce n'est pas parce qu'il ne me quittait pas que nos habitudes reprendraient du jour au lendemain.
« Je comprends, prend le temps qu'il te faudra. Mais je te promets que plus jamais de la vie, je ne toucherais une goutte d'alcool, du moins, si tu n'es pas là.
-Et tu as plutôt intérêt, parce que je pense que s'il y a une prochaine fois, là, je ne serais pas aussi agréable. Bon, tu veux bien me lâcher ? Parce que je te signale que je suis en colère, j'ai des limites, et là tu forces beaucoup trop. »
Je secouai la tête.
« Non je reste là, jusqu'à ce que tu partes. Je ne peux pas exprimer à quel point je m'en veux, mais mon cœur, lui le peut.
-T'es vraiment lourde et tu m'écrases, t'es grosse ! Vraiment très grosse. Obèse même, je crois que tu vas vraiment m'étouffer ! »
Je me relevai au taquet. Il savait exactement comment me repousser. Je détestais comme toutes les femmes que l'on me dise que j'étais grosse. Et lorsque j'entendis son rire, je frémis. Mon dieu, ce rire entre ce corps parfait, je voulais l'entendre toute ma vie.
********
Ce weekend s'était écoulé à la vitesse d'une limace endeuillée. Et pour ne pas simplifier les choses, Spencer m'avait envoyé un message m'indiquant qu'il avait besoin de plus de temps, sans pour autant préciser ses propos.
Cela faisait désormais deux semaines, deux putain de semaines qu'il n'était pas rentré, qu'il ne répondait pas à mes messages, qu'il était partit, qu'il ne donnait pas un seul signe de vie. Je me tuais à fouiller dans tous les médias possibles pour obtenir une quelconque nouvelle de lui. Mais Nada, je ne trouvais rien.
Vous voulez savoir à quel point il est douloureux de survivre sans la présence de son mari lorsque celui-ci est parti « se ressourcer » et de n'en avoir aucune nouvelle ? C'était atroce tout simplement. Je ne savais pas ce qu'il faisait, avec qui il était, avait-il décidé de se venger en baisant d'autres femmes ? Non, ça ne lui ressemblais pas. J'en devenais malade. Lorsqu'il avait franchis la porte de sortie, j'avais eu l'impression que l'on m'avait arraché le cœur sans une pointe de douceur, depuis le douleur ne faisait que s'intensifier, et j'hurlais de l'intérieur.
Je ne mangeais même plus. Je devenais folle, c'est pourquoi j'avais fermé le studio de danse pendant deux semaines avant de ne tuer une de mes ballerines. Je restais à la maison et seules les filles me détendaient. Elles pensaient leur père simplement partis en voyage d'affaire à l'étranger comme d'habitude. Elles avaient du mal à comprendre pourquoi j'étais aussi affaiblie par ce simple voyage de deux semaines. Je ne foutais rien à la maison, et heureusement que nous avions une femme de ménage pour ramasser mes pizzas et cocas posés aux cotés de la télé.
Les seules fois où j'exposais un sourire était lorsque Karen ou Jade passait ou encore lors des diners à table avec mes filles. Et encore, ces sourires ne voulaient pas dire que j'étais heureuse.
D'ailleurs, en ce moment même nous étions toutes les trois à table.
« De toutes les façons, la quatrième c'est trop facile, c'est normal que tu aies de bonnes notes ! répliqua December.
-Ce n'est pas facile la quatrième ! S'énerva Coleen, tu es juste jalouse parce que moi je ramène des bonnes notes et pas toi !
-Ah non mais je m'en bas les couilles ! Je préfère ça qu'être coincée comme toi et tout le temps travailler ! Souffla la plus grande.
-Mais c'est quoi ce langage December ? Tu t'excuses de suite, c'est comme ça qu'on t'a élevé ? Tu t'excuses tout de suite !
-Mais maman on ne se dispute pas ! On te racontait juste la discussion que les deux filles qu'on n'aime pas ont eu tout à l'heure ! répliqua calmement la plus jeune.
-Oh... Je suis désolée, j'étais perdue dans mes pensées.. je...
-Maman pourquoi tu es triste ? murmura Coleen avec une voix angélique.
-Mais non je ne suis pas triste chérie j'ai juste une poussière dans l'oeil...
-Maman, arrête ça se voit, on t'entend pleurer le soir, soupira December. »
Et là je m'effondrai devant le regard de mes filles. Deux semaines que Spencer n'était pas rentré et que je m'inquiétais, il ne m'avait envoyé aucun message, toutes mes pensées se tournaient vers lui à chaque instant, même en cette soirée avec mes deux filles. Je n'en pouvais tout simplement plus. J'avais besoin de sa présence, qu'il me rassure sur ses activité, qu'il me dise qu'il m'aime toujours, et qu'il arrivait à passer au dessus de tout cela.
Mes filles vinrent enrouler leurs bras autour de moi, paniquées.
« Maman... pleure pas, me supplièrent-elles presque au bout des larmes. »
Je ne pouvais plus me contrôler, je n'arrivais plus à être forte même devant mes enfants alors que mon but était de les rassurer en toute occasion. Je devais être forte, mais j'étais un être humain avant tout, cela il ne fallait pas l'oublier.
Nous restâmes un bon instant toutes les trois blottis les unes contre les autre. Je me demandais même ce que j'aurais bien fait sans ces petits bout de choux qui me retenaient en vie. La chaleur que dégageait leur corps et leurs doux parfums embaumaient mes narines. Je les aimais plus que tout au monde.
« Euh... chuchota December.
-Chuuuut ! »
Les deux enfants se décalèrent brutalement de ma personne. Mais...
Oh mon dieu, cette voix. Je tressaillis. Et sans comprendre quoi que ce soit, deux bras m'entourèrent. Les bras de Spencer.
Oh putain, qu'est-ce que c'était bon de le sentir contre moi. Je pleurais de plus belle, comme une adolescente. Spencer m'embrassait de partout sur la joue pour me rassurer.
« C'est bon bébé je suis là, calme toi, calme toi. Doucement...»
Je me relevai et me retournai contre lui. J'embrassai chasement ses lèvres à plusieurs reprises. Son odeur avait changé, mais sa chaleur était la même, bordel il m'avait manqué.
« Bordel ! Tu étais où putain ! sanglotai-je»
Il continuait à me serrer contre son torse fermement.
« Je baisais une stagiaire, comme ça, au moins on est quitte, jubila t-il en me faisant un clin d'œil. »
Je le repoussai brusquement.
« Tu as quoi ?
-Ca va, détends toi ! Je plaisante ! Si tu avais vu ta tête rit-il. »
Son humour ne s'améliorait pas avec l'âge.
« Oh putain, viens ici crétin, gémis-je en l'attrapant à nouveau. »
Je n'imaginais même pas la gène que nos filles devaient avoir en ce moment, mais tant pis, j'avais besoin de son contact plus que tout en ce moment.
« Tu m'as putain de manqué, dis-je en l'embrassant à nouveau de partout.
-Moi ça ma permis de bien réfléchir, je suis désolé si j'ai été long. Tu m'as manquée chérie.. »
Je fondis sous ces mots. S'éloigner avait dû lui faire vachement de bien pour qu'il arrive à me dire que je lui manquais si ouvertement. Mais en dépit de son impatience, et de ce besoin d'être à mon contact, je savais aussi que s'éloigner lui avait fais mal. Très mal.
-Non tu n'as pas à en être désolé, c'est moi qui ait merdé. On tourne la page alors ?
-On la tourne cette putain de page oh que oui ! J'ai bien réfléchis et je crois que te quitter ou mettre de la distance entre nous serait vraiment la pire des conneries que l'on pourrait faire. Quitte à passer pour un homme naïf...
-Bordel je t'aime mon cœur, rugis-je entre deux baisers.
Nos retrouvailles étaient bouillantes, si bien que bientôt nous nous retrouvions dans notre chambre, en sous vêtements, dans le plus grand des secrets. Je ne désirais que connaitre cette magnifique union qui nous prenait souvent, parce que j'avais besoin de lui montrer que je n'étais qu'à lui, que c'était lui et lui seul qui connaîtrait à jamais mes performances en la matière.
« Putain cette culotte, j'en aurais presque envie de ne pas te la déchirer tellement elle est sexy... mais, il s'interrompit en l'arrachant ce qui fit frissonner le tissus, je n'ai pas envie de perdre une seule minute. »
Je lâchai un gémissement lorsqu'il me la retira brutalement. Oui, c'était cet homme aussi parfait que... parfait que j'avais épousé.
Et avant qu'il ne tente de s'infiltrer en moi, je l'arrêtai en plongeant mon regard dans le sien.
« Enfaite, je...
-Pas maintenant Hayden on parlera après s'il te plait, s'impatienta t-il. »
Il me caressa la jambe puis se positionna-en califourchon sur moi.
« Non, répliquai-je sèchement en l'arrêtant. »
J'avais le don pour choisir le parfait moment pour discuter. Mais c'était le moment de lui en parler. Parce qu'il était hors de question que nous reprenions nos habitudes sans que je ne lui annonce cette nouvelle.
Méprenez vous, non je ne parle pas d'une grossesse.
« Lorsque je suis allée me venger sur Lucas, et l'avoir menacé de le castrer à jamais, il m'a avoué que nous n'avions pas couché ensemble. Si j'étais nue sur son lit, c'était parce que j'avais vomi et que j'avais terriblement chaud. Il voulait simplement foutre la merde entre nous parce que tu lui menais la vie beaucoup trop dur au boulot, et qu'il en avait marre de te voir en couple avec moi. On a rien fait Spencer ! On a rien fait ! m'enthousiasmai-je.
-C'est une blague ? murmura t-il choquée. Une putain de blague ? Et il se disait être mon meilleur ami ?
-Non. Donc techniquement je ne t'ai pas trompé.
-Oh putain ! Ca veut dire que si j'avais baisé ma stagiaire on ne serait vraiment pas quitte ! Suffoqua t-il.»
Je ris alors et il m'embrassa. Il avait utilisé l'humour. Mais je le voyais dans ses yeux qu'il était soulagé. Je le sentais un peu plus libre et encore plus heureux. Mais je pense qu'après avoir passé deux semaines à réfléchir, que je l'ai trompé ou non, notre relation serait toujours la même. Bien que je suppose que je subirais un peu plus sa jalousie désormais, mais après tout cela n'en valait-il pas le coup ? Après ce qu'il avait réussit à me pardonner je lui devais tellement. Je lui devais tout.
« Sal con. Mais putain qu'est ce que je t'aime pourtant, rugis-je.
-Et moi je suis dingue de toi, mon amour.»
Spencer était fou, il était presque allé à sans foutre que je l'ai trompé tant il m'aimait. Ce n'était en aucun cas une preuve d'incrédulité ou de naïveté. Juste une preuve d'amour. Peut être que si mes parents avaient discutés lorsque mon père s'est retrouvé cocu, 'ils n'auraient pas attendu trois en ensuite pour se remettre en couple.
J'étais folle de Spencer, et cela pour toujours. Nous venions de traverser une nouvelle étape qui je le savais nous avais encore une fois ressoudé. Et malgré moi, j'étais contente d'avoir appris que je ne l'avais pas trompé, parce qu'il faudrait être le diable en personne pour tromper l'homme le plus parfait du monde, où du moins, l'homme qui était le plus parfait pour moi.
Ses sens étaient enivrés par mon corps. Cela faisait un baille qu'il ne m'avait pas touché avec une telle intensité. On se prendrait même pour deux adolescents.
C'est dans la plus grande des intimités que nous connûmes à nouveau l'union parfaite. Il m'arrache un vilain gémissement qui sonnait un peu comme :
«Aime-moi, fais-moi l'amour encore, encore et parle-moi, pour que jusqu'aux aurores, aux sources de nos joies, mes jours se noient dans toi et moi.»
****
YO
Je ne vais pas vous mentir que ce chapitre est celui que j'ai préféré écrire avec le chapitre 31 ou Hayden rencontre à nouveau Spencer et l'épilogue.
Alors je sais que le dernier chapitre a eu des avis mitigés. Mis j'espère que ce bonus vous aura rassuré. Parce que j'ai aimé l'écrire et je voulais qu'il soit touchant. Après tout pourquoi lire un livre si ce n'est pour ne ressentir aucune émotion ?
Donnez moi votre avis !
Voulez vous d'autres bonus ? Si oui, quel thème en particulier ?
PROMIS CEST LA DERNIÈRE FOIS QUE JE FAIS QUELQUE CHOSE DE SI DRAMATIQUE.
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