Je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas posté mais là j'avais une idée de bonus! Alors j'ai écris. :)

J'espère qu'une majorité d'entre vous n'ont pas enlevé ce livre de leur bibliothèque :/

« Non, mais tu déconnes j'espère ! Kendall Jenner est vraiment la plus belle mannequin au monde ! Souffla December.

-Mais qu'est-ce que tu racontes ? Kendall est tout sauf belle, elle a l'air tellement refaite ! Cara Delevigne est beaucoup plus jolie, elle est simple, en plus elle m'a donné un bonbon la dernière fois ! s'exclama Coleen.

-Mais c'est une blague ! Cara ? Non mais à croire que les gens n'ont d'yeux que pour elle ! Elle me saoule cette fille !

-Bon les filles, ça suffit, votre discussion est complètement futile ! Soufflai-je agacée. »

Depuis que nous avions rencontré quelques mannequins au dernier Gala qu'avait organisé mon mari, mes deux filles passaient leur temps à s'engueuler au propos de qui était la plus belle ou non. C'était pour ma part le genre de conversation complètement déplacée, sachant que je détestais toujours autant ce monde. « La femme de Monsieur Wilden, par ci, La Hayden Wilden par là... » Qu'est-ce que ma tranquillité me manquait. Mais bon, tel était ma vie désormais et j'avais dû m'y faire. C'était soit ça et Spencer, soit rien.

J'avais récupéré pour  une fois depuis longtemps, nos deux filles à l'école, leur baby sitter étant malade. J'avais préféré cela plutôt que de demander à leurs agents de les escorter jusqu'à la maison comme deux princesses.

Mais malheureusement, j'avais un cours de danse dans peu de temps, alors je me devais de les déposer au bureau de leur père.

L'ascenseur grimpait lentement les étages alors que le stress ne cessait de s'emparer de mes entrailles. J'avais peur de revoir mon mari, et cela depuis une semaine tout au plus. J'étais mal à l'aise, la plupart du temps, je l'évitais.

En même temps, j'avais tant déconné que je n'arrivais plus à le fixer dans les yeux sans avoir de remords. Il me regardait avec cet air si amoureux et tendre, si... inconscient de la situation.

Je fermai les yeux. Comment en étais-je arrivée jusqu'ici ? Comment avais-je réussis à me mettre dans un tel pétrin ? Pourquoi avais-je agis de la sorte alors que j'étais mariée à l'homme le plus parfait de cette planète putain.

Je sursautai lorsque l'ascenseur sonna  l'arrivée à l'étage attendu. Etage 31, étage où se situait le local du bureau du Spencer ainsi que ceux des personnes les plus importantes de la société Wilden Compagny.

Mes deux enfants ne semblaient même pas s'apercevoir du malaise qui me rongeait de l'intérieur. Et tant mieux. Elles ne tardèrent pas à courir jusqu'au bureau de la secrétaire de leur père : Rachel. Toutes les deux l'adoraient. Dès que je les amenaient ici et que Spencer était occupé, elle s'en occupait toujours.

Je lui fis un vague sourire en l'apercevant, qu'elle me rendit. J'avais longtemps été jalouse de cette blonde aux longues jambes et aux tailleurs plus que sexy. En même temps il y avait de quoi, j'étais un véritable complexe contrairement à elle. Mais Spencer avait su me mettre en confiance.

J'en étais sûre il ne m'avait jamais trompé avec elle. Je connaissais parfaitement mon mari et il n'en était pas capable, il m'aimait bien trop. Il était un homme de parole. Et moi... je n'étais même pas foutu de lui rendre cette fidélité. Bordel, Hayden, tu es une vraie merde, une vraie sous merde. Ca suffit, j'ai déjà assez mauvaise conscience comme cela.

« Vous avertirez Spencer que je suis passée, Rachel ! Je dois y aller ! »

Traduction : J'ai encore une fois trop la trouille pour affronter mon mari, alors je vais fuir.

Je respirai un bon coup. J'allais fuir, comme une lâche, comme d'habitude depuis une semaine. Je ne voulais pas affronter la réalité. Je préférais retarder la confrontation.

Au même moment où je me retournais, une voix me fit sursauter : La voix rauque et éraillée de Spencer. Putain. Non...

« Chérie ? Ah tiens ! Je voulais justement t'appeler, répliqua t-il avec enthousiasme. »

Je fermai les yeux doucement. Mon cœur se fendit. Je ne pouvais pas affronter son regard tant que je ne lui annonçais pas la vérité

« J'ai cours Spencer...

-Dans quarante-cinq minutes. Tu as tout de même le temps pour moi non ? dit-il le sourire aux lèvres. »

Fais chier. Pourquoi connaissait-il aussi bien mon emploi du temps ? Il embrassa les deux filles qui s'étaient installées sur le bureau de Rachel puis m'invita à entrer dans son bureau.

« Evidement, répliquai-je entre deux soupirs. »

Pourquoi n'arrivais-je plus à agir normalement en présence de mon mari ? Je voulais tout simplement que cette connerie s'efface de ma vie. Je désirais pouvoir l'embrasser, le toucher sans n'avoir mauvaise conscience.

Une fois seul dans son bureau, à l'abri de tous les regards il se lança. Il avait ce magnifique sourire qu'il esquissait lorsqu'il avait une bonne nouvelle à m'annoncer.

Mais mon esprit était ailleurs. Je n'entendais pas ce qu'il me disait. Parce que j'avais trop honte de moi, j'avais tout à coup l'impression de n'être qu'une vulgaire étrangère.

« Hayden, tu m'écoutes ? répliqua t-il consterné. »

Je pris ma tête entre mes deux mains et fronçai les sourcils. Mon crâne me  faisait horriblement mal, je n'étais pas bien. La culpabilité me hantait le cœur et la partie gauche du cerveau.

Il s'approcha de moi et m'entoura de ses deux bras délicatement. C'était une sensation terrible. J'hurlais de l'intérieur, tant je voulais le repousser. Il fallait que je lui avoue tout, j'avais besoin de tout lui avouer pour me libérer de ce poids.

Mais lorsqu'il plissa les yeux, tout mon courage s'envola. Je n'avais toujours pas le courage de l'affronter.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? Ca fait une semaine que tu agis assez bizarrement.

-Non ce n'est rien. J'ai mes règles, ça doit être ça. »

Il releva mon menton par à l'aide de son index puis me dévisagea. J'avais un mal fou à subir son regard sévère aux couleurs d'un océan paradisiaque des Maldives. Je tentais de dissimuler mon malaise, je ne voulais pas qu'il lise en moi comme il savait si bien le faire.

« Non, je te connais parfaitement. Qu'est-ce qu'il y a ? Dès que je te touche, j'ai l'impression que tu me repousses. Je  te parle de quelque chose d'hyper important, tu ne m'écoutes même pas. »

Il s'arrêta un moment, ne cessant pas de me fixer. Il tentait tant bien que mal de déchiffrer mon expression. Je ne pouvais pas tout lui avouer ici, non. Il serait pris d'une colère folle et ne comprendrait pas. Le ton monterait, ce qui attirerait l'attention des filles et des employés. De toutes les façons, il n'y avait rien à comprendre, c'était une putain d'erreur.

« Rien mon cœur. Je suis juste un peu stressée, le concours de fin d'année approche... Ca me tue ! »

Il plissa un sourcil, puis se recula doucement.

« Prend moi pour un con, tiens. »

Il se retourna puis enfouis ses mains dans ses poches, sûrement vexé. Il se retourna comme pour m'annoncer que je pouvais disposer. Comme si je n'étais qu'une vulgaire stagiaire.

Pas de doute, il ne me croyait pas, il savait que je lui mentais. Il ne voulait pas insister, sachant que l'engueulade arriverait à coup sûr. C'était tout sauf professionnel dans ce genre de milieu.

Mes jambes tremblaient. Tout serais tellement plus simple si je lui avais tout dis depuis le départ.

Je fini par disposer rapidement du local puis saluai mes filles.

Mais alors que je m'engageais dans l'ascenseur, pour redescendre et que les portes ne se ferment, un homme y pénétra.

Au départ, il semblait ne pas m'avoir reconnu, et moi non plus d'ailleurs. Mais lorsque nos regards se croisèrent je fus prise de cours.

Non. Tout le monde sauf lui. Je vous en prie seigneur. Dites moi que ceci n'étais rien d'autre que le fruit de mon imagination. La pression me montait jusqu'aux oreilles, je dégoulinais de sueur et j'étais bûlante et engoissée.  Cette situation était d'une véritable torture.

Lucas.

La raison de ce putain de bordel.

Lucas est l'associé et un des meilleurs potes de Spencer.

Pote ? Mon cul. Depuis quand un pote baise sans retenu la femme de son pote ?

Mon regard s'abaissa vers mes chaussures à talon.

« Ah ! Hayden quelle coïncidence, répliqua t-il en grinçant des lèvres. »

Connard.

« Ne t'approche pas moi, lâchai-je sèchement.

-Pourtant, ce n'est pas ce que tu disais la dernière fois coquine, siffla t-il

-Ta gueule, enfoiré ! C'était une putain de connerie ! »

Il sourit alors ironiquement. Il balaya sa chevelure brune et s'approcha de ma personne. Il n'était pas si mal physiquement. Il avait une mâchoire assez démarquée et carrée, il était grand et plutôt bien battis. Il avait des yeux gris assez perçants et d'épais cheveux noirs bouclés. Mais il était clairement moins beau que Spencer, il n'y avait pas de doute.

Lorsque l'ascenseur retentit à l'étage qu'il avait commandé, l'homme s'arrêta devant les portes.

« Viens avec moi.

-Non ! dis-je sèchement.

-Ne joue pas à ça, ne me force pas à te faire avancer de force, s'agaça Lucas.

-Rien à foutre, je ne bougerais pas.

-Ah bon ? Si je le fais ça va créer un véritable scandale. C'est ce que tu veux ? »

Je réfléchis un instant, c'est-à-dire pas très longtemps. Je n'avais aucune envie d'attirer les yeux sur nous pour ensuite avoir à interpeller Spencer.

Mais Lucas me faisait peur. Cette relation n'aurait jamais dû arriver et je savais qu'il était obstable à mon bonheur, à celui de Spencer, à la cohésion de notre mariage qui jusqu'ici était parfait.

Je le suivais donc sans rien dire, de toutes les façons, cette fois-ci j'avais bel et bien ma tête, je le repousserais de toutes mes forces ça c'est sûr. Il ne pouvait rien me faire, j'étais infaillible au kick avant dans l'entre jambe. Mais j'avais honte de devoir le suivre comme une chienne.

Une fois arrivés à son bureau, il baissa ses volets et ferma la porte derrière lui chastement.

Merde.

Il me laissa plantée au milieu de la pièce alors qu'il s'était assit docilement sur le siège de son bureau. Heureusement que je ne portais pas de jupe en ce soir. Il me mattait déjà sans pudeur alors que j'étais recouverte d'un pull et d'un Jean.

« C'est à croire que je te fais peur, rit-il.

-Pas le moindre du monde. »

Je n'avais pas peur au sens premier du terme. J'avais peur qu'il vienne foutre un vrai bordel dans mon mariage et que Spencer ne me pardonne jamais mon acte.

« Alors pourquoi tes jambes  tremblent ? Mhh, tu mouilles déjà, impatiente de ressentir ma queue en toi ? »

Je me reculai vivement prise d'un haut de cœur. Putain, j'allais le frapper. Mais il n'y avait strictement rien sous ma main pour que je ne l'attaque. Cette façon de parler de baise devant mes yeux sans retenues me dégoutait. Seul Spencer pouvait me parler de cette façon, parce qu'il était mon mari, et que je l'aimais. Je décidai alors de l'attaquer avec les mots.

« Epargne moi ce genre d'idée repoussante.

-Pourtant tu t'es régalée la dernière fois, sourit-il.

-J'étais saoule, ça ne compte pas. »

En effet, pour la première fois depuis au moins sept ans Spencer et moi nous étions disputés. Il y a une semaine, il était rentré tard le jour de l'anniversaire de Coleen et cela m'avait considérablement énervé, je lui avais demandé de se tenir assidu au moins en ce jour, bien que je savais qu'il avait un emploi du temps de malade. Ensuite, le ton était monté, il m'avait reproché de ne pas le comprendre et toute autre absurdité venant à me blesser. Jamais nous ne nous étions engueulés de la sorte. Et puis je m'étais barrée de la maison, je m'étais saoulée pour oublier ses paroles. Parce que je détestais lorsque nous nous engueulions. Nous ne méritions pas de nous tailler l'un et l'autre. C'était ridicule c'est tout.

Le  temps à beau avancé, je ne tiens toujours pas l'alcool. Et cet enfoiré, présent dans le bar, m'avait invité à lui raconter la raison de ma détresse. Tu parles. Il ne m'écoutait pas, il me matait, c'est tout, il m'avait même invité à boire d'autres verres. Et puis il avait profité de ma faiblesse pour m'embrasser, et bientôt c'était dans son appartement que je me retrouvais en train de baiser frénétiquement avec lui.

Je n'arrivais toujours à comprendre ce qui m'était passée par tête. J'avais baisé un des meilleurs potes de mon frère. Certes je n'avais pas toute ma tête, mais au point d'en oublier mari cela m'avait terrifié. Au petit matin, lorsque je me suis vue nue dans son lit, j'ai fuis, rapidement. Je ne me souvenais plus de rien, mais j'étais sûre que nous avions couché ensemble.

J'avais l'impression de retomber à ce statut de prostituée que j'avais au lycée. Saoule ou non, consciente ou non, je l'avais tout de même fait. Comme l'on dit, c'est le geste qui compte. Je n'aurais pas dû me saouler , j'avais agis comme une piêtre gamine de quatorze ans. Pas comme une mère agée de trente six ans.  Je savais très bien que je ne tenais pas l'alcool, mais je ne me connaissais pas en tant que chaudasse à homme mariée.

Mon caractère qui d'habitude était explosif et totalement inexpliquable, s'était envolé depuis ce jour. J'en déprimais intérieurement tant à m'insulter moi-même. J'étais dure avec moi, et je devais l'être. Parce qu'il était clair, que lorsque Spencer l'apprendrait il ne me répondrait pas :  Au moins ça veut dire que tu plais à d'autres hommes, alors savoir que tu m'appartiens, me flattes.

Non. Non. Non.

Je n'avais même pas réalisé que Lucas s'était placé derrière moi. Mais lorsque sa main frôla ma poitrine, je repris mes esprits.

« Ne me touche pas sal enfoiré, » jurai-je en lui balançant une claque, qu'il évita malheureusement.

Il m'attrapa fermement les poignets et me sourit.

« Spencer a une putain de chance d'avoir une femme si bandande ! Gémit-il.

-Lâche moi, répétai-je. »

Il me provoqua en me bloquant contre lui, une indéniable tension montait entre nous, sexuelle de son coté mais colérique du mien.

S'il ne me lâchait pas dans vingt seconde, ce serait mon pied qu'il se prendrait dans les couilles. Je le laissais juste bien fantasmer sur ma personne avant de le castrer à jamais.

Il colla alors son érection contre moi. Bordel. Seul Spencer avait le droit de me montrer à quel point je l'excitais. Il n'avait aucune retenue avec moi.

« Je vais te faire jouir dans cette pièce pétasse. »

Pétasse ? Et il pensait qu'après quoi je le supplierais de me baiser ? Il était déjà en très mauvaise posture et ne faisait qu'aggraver son cas.  Je n'étais pas du genre à être excitée par ces mots. Il me plaqua subitement contre le mur.

Ses yeux hurlaient de désir. Comment pouvais-je faire envie à un tel enfoiré ? C'était le bon moment pour lui balancer ce fameux coup dans les couilles. Avec cette puissante dans la jambe qu'il me donnait envie de lui balancer, il n'allait plus jamais ressentir aucun plaisir sexuel après ça, il en perdrait même sa prostate. Et ça, oui ça me ferait jouir. Cet enculé avait profité de moi au lieu de me rembarrer dans le droit chemin.

Mais à ce moment précis, la pièce s'ouvrit.

Laissant place à mon mari. Comme ce bon vieux cliché.

Et lorsqu'il m'aperçut, son regard se décomposa tout comme le mien. Il m'était impossible de balancer ce coup à l'enfoiré, parce que Spencer venait de me désarmer de toutes mes forces. Ma bouche s'ouvrit.

La situation portait plus qu'à confusion. Lucas était collé contre mon corps et se languait les lèvres, il n'y avait aucun doute, Spencer avait interprété la scène à sa manière. Bordel de merde, ce n'était pas censé se dérouler comme ça. 

La déception, puis la colère, puis l'enragement s'amusaient à tourner dans les yeux bleus de mon mari.

« C'est quoi ce bordel ? S'égosilla t-il. »

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OK OK C'est très sal de couper là. Je l'avoue. Mais ça ferais beaucoup trop long en un chapitre, du coup la suite bientôt ! ( Mercredi, vendredi, samedi, qu'est-ce que vous préférez?). J'espère qu'il n'y a pas trop de fautes, je ne me suis relue qu'une fois!

Je voulais véritablement voir Hayden et Spencer traverser ce genre d'épreuve...

⭕️Comment allez vous ? Ca fait un baille !!

⭕️Déçu d'Hayden ?

⭕️Comment Spencer devrait réagir?

⭕️Vos livres du moment? Moi c'est clairement Babysitting Love de DianeHeart1000

Et certains m'ont mal compris dans l'autre chapitre, il n'y aura pas de films! C'était une bande annonce pour ceux qui commencent à lire incompatible afin qu'il s'imagine ce qui va se passer ^^

Je vous fais pleins de grooos bisoux et on se retrouve hyper bientôt !! :)