C'est pas l'homme·femme qui prend la mer...

Bon j'avoue Jacques Brel c'était pas ça... Mais on ne perd pas espoir, peut-être que sur certaines chansons on peut utiliser l'écriture inclusive sans que ça fasse dégueu.
Que dites-vous de Renaud ? Prenons, au hasard, euh... Miss Maggie !

Femme·homme·s du monde ou bien putains
Qui, bien souvent, êtes les mêmes
Femme·homme·s normales, stars ou boudins
Femelle·mâle·s en tout genre, je vous aime

Même à·au la derni·er·ère des con·ne·s
Je veux dédier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des homme·femme·s
Et de leur morale guerrière

Car aucun·e femme·homme sur la planète
N's'ra jamais plus con·ne que son·a frère·soeur 
Ni plus fi·er·ère ni plus malhonnête
A part peut-être, Madame·Monsieur Thatcher

Femme·homme je t'aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y'a pas de gonzesse·mec·s, ou si peu
Dans les hordes des supporters

Ces fanatiques fo·u·lle·s furieu·x·se·s
Abreuvé·e·s de haine et de bière
Déifiant les crétin·e·s en bleu
Insultant les sal·aud·ope·s en vert

Y'a pas de gonzesse·mec hooligan
Imbécile et meurtri·er·ère
Y'en a pas, même en Grande-Bretagne
A part, bien sûr, Madame·Monsieur Thatcher

Femme·homme je t'aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n'deviens pas aussi con·ne que
Ces pauvres taré·e·s qui se cognent

Pour un phare un peu amoché
Ou pour un doigt tendu bien haut
Y'en a qui vont jusqu'à flinguer
Pour sauver leur auto-radio

Le bras d'honneur de ces con·ne·s-là
Aucune femme·homme n'est assez vulgaire
Pour l'employer à tour de bras
A part, peut-être, Madame·Monsieur Thatcher

Femme·homme je t'aime parce que 
Tu vas pas mourir à la guerre 
Parce' que la vue d'une arme à feu 
Fait pas frissonner tes ovaire·couille·s

Parc'que dans les rangs des chasseu·r·se·s
Qui dégomment la tourterelle
Et occasionnellement les beurs
J'ai jamais vu un·e femelle·mâle 

Pas un·e femme·homme n'est assez minable
Pour astiquer un revolver
Et se sentir invulnérable
A part, bien sûr, Madame·Monsieur Thatcher

C'est pas d'un cerveau féminin·masculin 
Qu'est sortie la bombe atomique
Et pas un·e femme·homme n'a sur les mains
Le sang des Indien·ne·s d'Amérique

Palestinien·ne·s et Arménien·ne·s
Témoignent du fond de leurs tombeaux
Qu'un génocide c'est masculin·feminin 
Comme un·e SS, un·e torero·a

Dans cette putain d'humanité
Les assassin·ne·s sont tous des frères·soeurs 
Pas un·e femme·homme pour rivaliser
A part peut-être, Madame·Monsieur Thatcher

Femme·homme je t'aime, surtout, enfin
Pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l'homme·femme ne tient
Que dans son flingue ou dans sa queue

Et quand viendra l'heure dernière
L'enfer s'ra peuplé de crétin·e·s
Jouant au foot ou à la guerre
A cel·ui·le qui pisse le plus loin

Moi je me changerai en chien
Si je peux rester la Terre
Et comme réverbère quotidien
Je m'offrirai Madame·Monsieur Thatcher

Bon ca ne marchera jamais en fait.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top