Chapitre 5

Patient n°011

Yoongi


J'avale difficilement ma salive et regarde tout les autres avant de me lever et d'aller vers cette femme.

Elle ne me dit rien, pourtant nous sommes dans le centre depuis un moment.

Niveau ancienneté nous devons même faire partis des plus anciens.


-Suivez-moi.


Elle me saisit par le poignée droit et me fait sortir de la chambre.

Je fais un mouvement pour me détacher de sa prise ferme.


-Vous m'emmenez où ?


-Contentez vous de me suivre sans bruit merci.


Je reste derrière elle et la détail.

Une grande brune dont les cheveux sont relever en chignon bien serrer, elle porte des talons aiguille noir qui sont assortis au tailleur qu'elle porte.

Seule la blouse blanche qu'elle à enfiler par-dessus m'ont laisser à penser qu'elle était médecin.


Le bruit de ses talons sur le carrelage du couloir m'agresse les oreilles.

Elle descend l'escalier principal puis elle passe une porte que je ne connais pas, me fait descendre un nouvel escalier et me fait la suivre dans des couloirs que je ne connais pas.


Nous marchons dans un couloir au mur de béton sur peut-être 200 mètres et elle me fait remonter un escalier et nous arrivons dans un grand couloir étrange.


J'ai la sensation qu'elle m'as fait changer de bâtiment, celui-ci est bien plus froid que celui où nous logeons.


Les portes ont l'air blinder dans ce bâtiment là, ça ne me dit clairement rien qui vaille.

Elle m'emmène au bout du couloir et me fait entrer dans une sorte de labo.

Une odeur acre de produit chimique me prend à la gorge et me fait tousser.


Je fronces mes sourcils et me stoppe.


-Non je n'irais pas plus loin.


Elle se retourne vers moi, d'une manière curieusement mécanique.

J'ai pas du tout confiance en elle.

Mon instinct me hurle de fuir, mais en même temps j'ai envie de savoir ce qu'il se passe là-dedans.


-Mais vous n'avez pas le choix, vous avez signez jeune homme.


-Non je n'ai rien signer.


-Si, dans votre dossier d'entrer ici voyons.


-Je ne me souviens pas avoir dit oui pour aller dans un labo plus qu'étrange dont personne ici n'as jamais entendu parler.


Un fin sourire étire ses lèvres rosée.


-Oh mais si, il faut savoir lire les petits caractères jeune homme.


Je n'aimes définitivement pas la façon qu'elle as de prendre de haut.

Puis son petit sourire, non vraiment je ne peux définitivement pas rester ici.

Je fais un demi-tour sur moi même et commence à repartir dans le sens opposé.

Mes jambes accélère d'elle même alors que derrière, je l'entends hurler.


-GARDE RAMENER MOI CE PATIENT.


C'est alors que j'entends des pas derrière moi.

Ils vont vite, donc ce qui signifie que si je n'accélères pas, je suis cuit.

Je ne sais même pas combien ils sont ni à quoi ils ressemblent.

Je sais juste qu'ils sont plusieurs,, ça s'entend au bruit des pas rapide sur le sol.


Mon cœur se met à tambouriner violemment dans ma poitrine et mon souffle commence d'ors et déjà à devenir haletant.

Mais cette course pour ma vie ne fait que débuter.

Je suis persuader que si je met un pied dans ce labo, je ne reverrais pas la lumière du jour de si tôt, peut-être même jamais.


Je descend l'escalier et cours comme jamais je ne couru dans ce couloir de l'horreur.

J'aperçois l'escalier qui m'as conduit ici, je sais que je dois passer par là, même si monter des marches me fait perdre mon avance, je n'ai pas le choix.


Ils ne sont plus vraiment loin de moi, je dois essayer à tout prix de les distancer.

Je ne sais même plus comment réfléchir, je sais juste que je me dirige vers le parc du centre.

Peut-être qu'au milieu des plantes, je vais pouvoir leur échapper.

C'est mon seul espoir du toute façon, si je retournes à ma chambre, ce sera trop simple, je dois vraiment me cacher.


Je bifurques donc dès que je le peux vers la gauche, je sais qu'ici il y a une petit porte qui va me permettre de sortir.

Je les entends toujours, je suis loin d'être sorti d'affaires.


Si seulement j'arrive à passer sous les fenêtre de notre chambre et que je peux hurler le nom de ma ville natale, peut-être que les gars vont m'entendre et comprendrons.


C'est notre code pour dire que nous sommes en danger.

Personne n'as jamais comprit mise à part nous bien évidemment, qui voudrais chercher à comprendre pourquoi un idiot hurle un nom de ville ici ?

Tout le monde s'en fou, sauf nous 7 , car on sais selon les ville qui as besoin d'aide.

La peur me vrille les entrailles, je les entends me hurler de m'arrêter, que j'allais le regretter si je ne les écoutaient pas.

Mais je refuses de me laisser piégé ainsi, je suis peut-être enfermer ici, mais je suis plus intelligent qu'eux.


Je connais un petit chemin très peu emprunter qui me feras rejoindre ma résidence plus rapidement.

Mes jambes m'emmène donc à droite.

Enfin je le vois, le grand bâtiment de mon dortoir s'élève haut dans le ciel de la ville d'Incheon.


Ils ne sont plus derrière moi, c'est déjà une petite victoire en soit.

Je me permet donc de ralentir un peu la cadence car mes muscles me brûle affreusement.

Je reprends une respiration à peu près classique et marche jusqu'à la sortie de ce petit chemin.


Mais je n'avais absolument pas prévu qu'ils soient déjà sur le chemin principal, ils vont bien plus vite que ce que je penses.


Je tentes de me faire tout petit et de me cacher parmi la végétation assez luxuriante.

Des tremblements assez conséquent m'envahissent.

Je suis limite sur le point de vomir tellement la peur s'est emparer de moi.


Je poses mes mains sur ma bouche pour éviter de faire du bruit.

Des larmes muettes coulent sur mes joues, je mords très très fort ma lèvre, je ne peux pas me permettre d'être faible, pas en cette instant, je n'ai pas le droit.


J'entends leurs pas se rapprocher de l'endroit où je suis.

Je fermes mes yeux, je n'ai pas le courage de les voir arriver.

Je penses d'abord à ma famille initial, ceux que je ne vois plus depuis des années maintenant, puis ensuite mes pensées se tournent vers les garçons qui ont changer ma vie.

Un sourire étire mes lèvres à cette pensée.

J'ai peur qu'il leur arrive la même chose qu'à moi, si jamais je ne pouvais jamais les revoir ?


Un frisson traverse ma colonne et par malchance je bouges, juste un peu, un tout petit peu, mais c'est assez pour que les plantes autour de moi s'agitent.


Leurs paroles me font comprendre que je suis repérer, soit je tentes le tout pour le tout et j'essaie de m'enfuir à nouveau, soit j'accepte mon sort.


Je n'ai pas le temps de réagir qu'une vive douleur se fait sentir dans mon cou.

Le choc électrique fait convulser tout mon corps.


Ils s'approchent et me soulève comme si je ne pesais rien et m'emmène vers le bâtiment que j'ai quitter à toute vitesse.


Je lèves les yeux vers le ciel, honnêtement je ne sais pas si je le reverrais un jour, alors je préfères en profiter une dernière fois.

J'inspire profondément et l'odeur enivrante des roses arrive jusqu'à moi, ça à le don de me faire sourire, j'ai toujours adorer sentir la douce fragrance des différentes plantes présentent ici.


Mais bien rapidement, trop à mon goût d'ailleurs, je ne vois plus que des murs bétonnés.

De nouveau, une larme coule sur ma joue et je décides de refermer mes yeux.


Une fois arriver j'entends la voix de cette femme.


-Poser le ici.


Ses gorilles me jette sans douceur sur ce que j'identifie comme une chaise dentiste.

Mes bras et mes jambes sont sangler sur le lit, une fois qu'elle à vérifiée que je suis bien attacher, elle me tourne le dos et s'approche à nouveau avec une seringue.


-Tu n'est vraiment pas docile Yoongi, il va falloir changer ce comportement. Je ne peux pas accepter des fauteurs de trouble comme toi. Je t'aurais bien enlever de mon expérience, mais tu es un élément clé.


Je la regarde avec beaucoup de haine.


-Quel expérience ? Comment ça je suis un élément clé ?


Elle rigole.

-Oh crois moi, tu sauras bien assez tôt, maintenant tien toi bien si tu ne veux pas souffrir plus.


J'avale difficilement ma salive alors que je sens sa seringue se planter dans mon biceps.

Le produit qui s'introduit dans mon corps me brûle et je me met à grimacer.

Je ne sais pas ce qu'elle m'injecte, mais à mon avis ce n'est pas quelque chose de très recommandable.


Elle retire son aiguille, la pose sur le plateau de métal et récupère un fin anneau avec mon nom écrit dessus et me le passe au poignée.


J'essaie de me débattre mais je n'y arrives pas, les liens qui me maintienne sont beaucoup trop serrer.


-Avec ça, tu ne voudras plus t'enfuir. Bon tu vas sagement m'attendre ici.


Je la voit repartir, en laissant ici, seul.


Je tentes de me redresser mais c'est peine perdu.

Je regardes donc tout ce qui est à porter de mes yeux et je remarques 6 autres lits, identique à celui où je suis allonger.


Ils sont placer en un cercle parfait.

A côté de chaque lits se trouvent un plateau en métal avec une seringue et le même bracelet que je portes.


Mes sourcils se froncent et une certaine panique commence à m'envahir.

Mes pensées se relie entres elles et je commences à me dire que les autres lits, sont pour Jimin, Namjoon, Hoseok, Jungkook,Taehyung et Seokjin.


L'attente me paraît de plus en plus interminable.

Je respires doucement et regarde le plafond.


Pourquoi je suis venu ici ?

Pourquoi ce centre et pas un autre ?

Pourquoi moi ?

Pourquoi nous ?

La mort m'attend t-elle dans ce labo ?

Vais-je mourir ainsi ?


Tant de question qui tourne en boucle dans ma tête et qui commencent d'ailleurs à me donner la migraine.


Je tentes de bouger, mes encore une fois ces saletés de liens me retiennent beaucoup trop fermement.

Je commences peu à peu à perdre espoir.


Mais alors que la résignation pointe le bout de mon nez, je vois la porte s'ouvrir et la voix grave de Taehyung s'élève dans la pièce lorsqu'il me voit.


-Yoongi !!!!


Il tente de venir vers moi, mais encore une fois les deux bras droit de cette pseudo médecin l'arrête et l'emmène sur le lit qui se trouve sur ma gauche.

Je tournes la tête et peux lire la terreur dans ses yeux.


-Tae, tout ira bien calme toi. Laisse toi faire sinon ce sera encore pire.


La femme se tourne vers moi, puis reporte son regard sur Taehyung.


-Ecoute ton ami, il à raison. Si tu te rebelles, tu le regretteras et il sais de quoi il parle, enfin non pas encore.


Elle rigole un peu et un frisson de pure terreur me déchire l'échine et elle me jette un regard.


-Je te ferais payer ton insolence, ne crois pas t'en sortir si simplement, de tout façon tu n'y arriveras pas.


Elle se saisit de sa seringue et répète exactement le même schéma que ce qu'elle à fait sur moi.

Une grimace de douleur déforme aussi les traits encore légèrement enfantin de mon ami.


Je me promet intérieurement de découvrir ce qu'elle nous inocule comme substance.


À nouveau elle part, ramène un garçon et répète exactement les mêmes gestes à chaque fois avec un détachement déconcertant.

Il y a quelque chose de pas normal chez cette femme, tout est bien trop mécanique chez elle.


Je regardes tout le monde et une fois qu'elle à injecter le produit au dernier d'entre nous, c'est à dire Hoseok, elle se met au centre du cercle former par nos lits.


-Je vais vous demandez d'attendre ici bien sagement.


Elle repart et se dirige vers un petit escalier sur la droite.

D'où je suis, j'ai l'impression que ce n'est pas très large.


Il ne faut pas plus de 5 minutes avant d'entendre un gros bruit de mécanisme s'enclencher, je déglutis.


Tout ça ne me dit absolument rien qui vaille.

Je regardes les autres et je me promets de toujours veiller sur eux.


Elle redescend et s'approche, pour commencer de Jin.

Elle le détache du lit, mais lui lie les mains tout de même à l'aide d'une paire de menotte classique et l'emmène vers le même escalier qu'elle à emprunter il y a quelques minutes.


Le bruit de pas se dissipe puis fini par totalement se stopper.

La voix de Jin s'élève, mais elle est rapidement couverte par ce son métallique.


Je ne comprends pas ce qu'il se passe, je me débats rageusement.


-LAISSEZ NOUS PARTIR !!!!


Je hurles, toujours en me débattant, les gars me regarde, ils ont peur je le sais, je ressens exactement la même chose.


Les liens sont tellement serrer, c'est affreux, j'ai plus l'impression de m'entailler la peau qu'autres choses.

Finalement, je me rend compte que ce je fais est inutile, alors je me stoppe, pour éviter de gaspiller mes dernières forces.


Les garçons finissent par être tous embarquer à l'étage supérieur et à chaque fois, il y avait ce fichu bruit de mécanisme qui se mettait à envahir l'espace.


Elle revient pour la dernière fois et s'approche de moi, elle me détache, me menotte les mains et me fait avancer.

Cette fois-ci, je ne tentes pas de m'enfuir, je dois voir ce qu'il se passe.


Nous arrivons rapidement en haut, beaucoup trop rapidement à mon goût.


Je regardes partout autour de moi.

C'est blanc, comme aseptiser.

Il y a autour de moi énormément d'armoire en métal, dont bien évidemment, je ne peux pas voir le contenue.


La pièce est circulaire, assez grande et en son centre, il y a une grande plate-forme, elle aussi circulaire avec un piloris au milieu, puis juste à côté, comme coller à elle, une autre plate-forme, avec un lit sur le côté gauche, un évier dans le coin de droite et également sur la droite, un wc.


Elle m'emmène sur la plate-forme centrale tout d'abord et m'accroche les mains au piloris blanc, qui se situe en son centre.


Ma respiration s'accélère, l'angoisse monte.


Elle sort ensuite une petite télécommande de sa poche et appuie sur un bouton, le même bruit mécanique que j'entends à répétition depuis tout à l'heure démarre et la plate-forme se lève.


Il lui faut une petite minute pour monter et se stabiliser.

Mes yeux mettent quelques secondes à s'habituer à la forte lumière qui est diffuser.


Une fois que je peux ouvrir mes yeux sans avoir instantanément envie de les refermer, je regardes autour de moi.


Je vois, mes amis, enfermer dans des espèces de cage en verre.


Elles sont disposer tout autour de l'endroit où je me situes.

Chacun d'eux dispose d'un lit, évier et wc, exactement comme ce que j'ai vue en bas.

Ce qui signifie donc que la plate-forme en dessous m'est destiné.


Mais donc, pourquoi je suis attacher ici ?


-Bon maintenant je vais vous montrez qu'il ne faut pas me désobéir.


Elle s'approche moi, pose sa main droite, très bien manucuré, sur mon épaule et appuie sur un petit bouton de sa télécommande.

Instantanément une horrible douleur me brûle le corps de l'intérieur.


-AHHHHHHH


Je ne peux retenir ce cri.

Je bouges dans tout les sens et fait claquer le métal de menottes contre le piloris.

J'essaie de me soustraire de cette douleur qui me colle littéralement à la peau.


J'entends les garçons s'agiter, lui dire d'arrêter et je ne sais quoi d'autres, la douleur est bien trop enivrante pour que je comprennes quoi que ce soit.


Je fermes mes yeux, souffle comme un bœuf en plein effort et m'écroule au sol lorsque la douleur daigne enfin partir.


Je suis certain qu'elle doit sourire, elle se dit qu'elle à fait son petit effet et que maintenant nous allons tous nous tenir calme.


-Vous voyez de quoi je suis capable maintenant.

Elle appuie à nouveau sur un bouton et la plate-forme quitte son emplacement, pour descendre à nouveau.


Elle me détache les mains puis va m'installer sur ma plate-forme personnel et me remonte.

On y est, je suis donc à mon tour en cage.


Mais je ne comprends pas, elles sont sensée être en verre, alors pourquoi je ne vois rien ?










Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top