Chapitre 8


Je me redressa dans mon lit d'hôpital. J'avait encore ce mal de tète persistant mais les autres douleurs étaient presque passées. Enfin je verrait quand je me lèverais, car pour l'instant, je n'est pas été autorisée à poser le pied par terre. Je grommella. Cela faisait maintenant une semaine que je m'était réveillée, j'avais envie de retourner à Nevermore. Bon, c'est sur que lorsqu'on voyait les plaies sur mon corps et ma peau cramée au niveau du cou, on aurait dit que je ne suis pas en état d'ouvrir les yeux, même. Je m'ennuyait à mort. Je n'avait aucun travail pour m'occuper. Plongée dans mes pensées, je n'entendis pas la porte s'ouvrir. Quand quelqu'un me tapota l'épaule, je sursauta. Eugene recula, surpris.

" Je t'ai fait peur, Mercredi ?

- Oui. Enfin non. Je n'ai pas eu peur. J'ai été surprise.

- Ça fait bizarre de te voir habillée avec une robe d'hôpital.

- Comme si j'avait vraiment le choix...

( il s'assit sur une chaise, à coté de mon lit. ) - La directrice va passer pour te parler. J'ai demandé à l'accompagner. C'est drôle, hein ? On inverse les rôles. Avant, c'était moi dans le coma. Maintenant c'est toi.

- Il n'y a rien de drôle Eugène.

- Oh arrête d'être de mauvaise humeur !

- Et toi arrête de tout prendre à la légère ! Rappelle moi combien il y a eu de meurtre lorsque j'étais dans le coma ?

-... 6.

- La directrice va même peut être fermer l'école et toi tu fais des blagues ?!

- Mercredi c'était pour détendre l'atmosphère !

(Je me prit le visage entre les mains et secoua la tête) - Va chercher la directrice.

- Mais je-

- Va la chercher s'il te plaît ! »

Il se leva et me lanca un regard triste. Il referma la porte derrière lui et je l'entendis parler avec la directrice. J'avais peut être été trop dure avec lui... C'est lorsque que je l'entendis fondre en sanglot que je me sentis vraiment coupable. C'est au moment où je décida de le rappeler que la directrice rentra dans la chambre. Elle s'assit sur la chaise ou Eugène était assit au paravent et me bonbarda de questions :

« Qui t'a fait ça ? Tu l'as vu ? Où est ce qu'ils t'ont emmené ? Enid m'a raconter ce qu'il t'ont fait. Mais je dois savoir toute l'histoire, d'accord ? »

Je serra les dents. J'avais demandé à Enid de ne pas dire la vérité ! Et comme d'habitude, elle ne m'a pas écouté. Je soupira d'exaspération. Je lança un regard noir à la directrice.

« Vous ne saurez rien. 

- Mais pourquoi tu ne me dit pas la vérité ?

- Car cela ne vous concerne pas !

- Ça ne m'arrive pas tout les jour d'avoir une élève se faisant torturée pour une histoire de meurtres qui poursuit l'école. Je vais fermer l'école, Mercredi ! J'ai besoin de savoir la vérité.

- Vous ne saurez rien. C'est mon enquête. Je vais la résoudre comme j'ai résolu la dernière.

- Très bien. Je vais être obligée de faire la manière forte.

- C...Comment ça ?

- Monte sur ce fauteuil roulant s'il te plaît. »

Je m'assoit sur la structure en métal. Elle me sortit de l'hôpital et me ramena à Nevermore. Elle me poussa jusqu'à une salle sombre, avec une chaise au milieu. Je commença à paniquer. Qu'allaient ils me faire ? Elle m'as dit sur la chaise et appela des professeurs. Je ne les avait jamais vu. Un projecteur était pointé sur une toile blanche, et des fils qui étaient autour de moi le reliaient. Ils étaient 3. Un me jeta un regard gentil, presque doux, en me disant :

« Ne t'inquiète pas. Ça ne fais pas mal.

- Je n'ai pas besoin de votre compassion ! »

Une fois tous rassemblés devant moi, une femme aux longs cheveux chaton m'attacha des fils sur la tete, pendant qu'un homme aux court cheveux noir brancha ses fils au projecteurs. Qu'avaient t ils derrière la tête ?! Ils prirent chacun un fil et fermèrent les yeux en se concentrant au maximum. Le projecteur marcha soudain. Je vit des images de moi, petite, torturant mon frère. Je vit mon père me féliciter. Je me vit être renvoyée d'une première école. D'une deuxième. Je vit les photos de famille. Je vit la dernière fois où j'avais été renvoyée. Je le vit marcher au milieu des regard moqueurs. Les ignorants. Je me vit détacher mon frère. Avoir une vision. Puis je le vit lancer des piranhas dans la piscine. Je me vit entrer à Nevermore. Je vit Enid, Xavier. Je vit Rowan essayer de de tuer. Je me vit écarquiller les yeux devant le monstre. Je vit toute mon enquête sur le projecteur. Je vit Cracson me poignarder. Je vit Goody me pénétrer. Je me vit sauver l'école. Je me vit faire un câlin à Enid. Je me vit avec mon famille, pendant les vacances. Je me vit appeler Xavier. Je me vit retourner à Nevermore. Je revit tout mon enquête du moment. Je me revit même être torturée. Je me vit me réveiller à l'hôpital. Je vit Eugène. Je me vit l'envoyer bouler. Je me vit m'en vouloir, et je me vit être amenée ici. C'est là que le projecteur se coupa. C'était des gens qui lisaient dans les pensées ! La directrice me regarda avec de grands yeux. 

«  Tu sais où est Emma ?! On croyais qu'elle était morte !

- C'est pour la protéger ! Sinon... Cette espèce de rousse va l'attaquer et la tuer. Heureusement qu'elle ne sait pas où elle est ! Vous devez me promettre de ne pas révéler qu'elle est encore vivante. Sinon je vous tue tous. J'usqu'au dernier.

- Comme si tu le pouvait dans cet état ! Mais oui, je tiens parole.

- Je n'ai pas eu la réponse de tes trois petits chiens. Sont ils d'accord ? »

Ils hochèrent tous la tête. La directrice me ramena dans ma chambre, et me posa sur mon lit. Elle ajouta avant de fermer la porte :

« Tu peux me faire confiance »

Je soupira. Je n'avait aucune envie de lui faire confiance. En tout cas j'étais en colère contre Enid. Je l'avait mise dans l'enquête, et elle avait fait explicitement ce que je lui avait demandé de ne pas faire. Elle ouvrit la porte, et me sourit. Je ne lui redonna pas de sourire. Je l'ignora complètement, lui voulant encore car elle avait tout raconté à la directrice. Elle me jeta un regard triste.

"Tu m'en veux encore ?

- Tu n'aurais pas du faire ça.

- C'était pour te protéger !

- Oui et bien j'aurais aimé que tu invente un mensonge plutôt que tu lui dise !

- C'était pour ton bien et celui de l'école.

- Je t'avais intégré dans l'enquête, pensant que je pouvais te faire confiance.

- Mais tu PEUX me faire confiance !

- Et bien non, la preuve !"

je me retourna, puis me leva. Je serra les dents. Mes blessures n'étaient pas encore bien cicatrisées. Je tenais à peine sur mes jambes, mais je voulais prouver à Enid que je n'était pas faible et qu'a présent, que n'avais pas besoin de son aide car elle m'alourdissait en faisant cela. Une traîtresse. Je marcha difficilement jusqu'a notre balcon et je referma derrière moi. Je soupira. Pourquoi moi ? Je n'avais rien demandé, au départ, et puis me revoilà dans une histoire ou je me fais du mal à moi même et aux autres. Si j'avais pu continuer à rester chez moi, je m'en serais peut etre mieux porté. Je repoussa tout de suite cette pensée.Si je n'était pas venue, je n'aurais pas pu rencontrer Xavier... Des picotement dans mon ventre et mon regard rêveur voulais montrer que j'était bel et bien amoureuse de lui... Pourquoi ne pas passer la nuit dans son chambre. Il reste un lit à coté, apres tout. Je fronça les sourcils. Non. Ce n'était pas possible. Car les garçons et les filles n'avaient pas le droit de dormir dans la même chambre. Je fixa les étoiles. Elles étaient si belles, pour un monde si horrible... Soudain, l'entendis la porte du balcon se refermer. Je soupira, et me retourna, pensant voir Enid. Non, c'était Emma. J'avais oublié qu'elle logeais maintenant avec Bianca, et que vu que la chambre de Bianca n'était pas loin, elle venait souvent ici. J'aimais bien cette personne. Réservée, elle ne m'embêtait pas avec des histoires à l'eau de rose, et savais se défendre. Elle ne me dérangeais pas. Elle vint à coté de moi, sur le bord du balcon. Elle me dit d'une voix gênée :

"Écoute... Merci de ne pas avoir dit à cette... fille, ou j'était. Tu m'a sauvé la vie.

- C'était pour le bien de mon enquête.

- Je sais que tu es en colère contre Enid, mais...

- Mais quoi ?! Elle a fait la seule chose que je lui valait demandé de ne pas faire ! Elle mérite mon déni.

- Je comprend mais... Met toi à sa place. Elle va à l'hôpital car elle a été torturée, blessée gravement. Elle est dans le coma, et va peut etre mourir si elle ne se réveille pas. Et toi tu vas f...

- Mais arrêtez de me prendre comme si j'avais trois ans ! Je ne suis pas idiote !

- On ne te p...

- Ferme la et DÉGAGE !"

Elle me lança un regard blessé et apeuré, puis referma la porte derrière elle. En colère, et tristoinre, je regardais la foret. Soudain, mon regard s'attarda juste à coté du balcon. On aurais dit une paire d'yeux qui me fixaient...



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