-Chapitre 11- RÉÉCRITURE
{Apparté: Papillon Butterfly}
Vie, ressenti et... Ami?
-Dit maman. Pourquoi papa, il n'est jamais à la maison? Demanda le petit garçon de six ans.
Papillon se tenait sur le seuil du bureau de sa mère.
Il tenait un doudou bleu en forme de lapin dont les oreilles traînaient au sol tellement elles étaient grandes.
Sa mère soupira, semblant agacée, puis s'accroupit pour faire face au petit garçon.
Elle sourit.
-Papillon, mon chéri. Dit-elle en remplaçant une mèche blonde derrière l'oreille de son fils. Ce sont les petites gens sans importance qui appellent leurs parents "papa" ou bien "maman"...
Papillon frissonna.
Il avait fait une erreur. Encore une. Comme hier, quand il a demandé à aller au parc...
-Pardon, mère... Murmura t-il en baissant la tête.
-Ce n'est rien, mon chéri. Sourit sa mère en caressant sa joue. (Elle se redressa et retourna derrière son bureau, reprenant le livre qu'elle avait laissé.) Ton père, Rafael, travail beaucoup. Tu es grand maintenant, tu devrais le savoir, n'est-ce pas?
-O-Oui.
Elle arqua un beau sourcil.
-Oui qui?
-Oui, mère.
Le petit Papillon montra un papier qu'il avait en main. Un dessin aux couleurs vives avec une maison biscornue, un ciel bleu gribouillé, un soleil en coin de feuille.
Et un cœur avec écrit: "Bonne Fête, Papa" en lettres inégales.
-J'ai fait ça pour père. Fit le petit garçon fier de lui. C'est Madame Madeleine qui m'a aidé pour écrire!
Papillon était vraiment content! Il s'était bien appliqué pour son dessin. Il avait bien écrit. Et il y avait de belles couleurs! Son père allait aimer, il en était sûr!
Sa mère jeta un coup d'œil au papier, avant de se lever pour s'approcher de son fils.
C'était une très belle femme, soignée et richement parée de beaux bijoux.
Dans ses habits éthérés, elle était splendide.
Mais maintenant, elle regardait le dessin de son fils.
Son regard bleu se durcit de seconde en seconde.
Ses lèvres dessinèrent une ligne sévère.
Le bruit de déchirure fut bref mais retentissant comme un boulet de canon.
Le petit garçon regardait, des larmes silencieuses coulant sur ses joues rebondies, les morceaux voletant de son chef d'œuvre.
-Ton père n'accepterait jamais que tu ne puisses pas écrire seul, Papillon. Dit sa mère d'un ton coupant. Et je renverrai Madeleine... De quel droit une femme de ménage peut ne serais-ce que te parler! Tu es bien trop digne pour ça!
Papillon recula prestement.
Sa mère dégageait la même aura glaciale que la dernière fois, quand il avait parler à son copain de classe.
-Par-Pardon mère! S'exclama t-il en serrant son doudou lapin contre lui.
La femme soupira et l'aura de froid disparu.
-Va jouer dans ta chambre, maintenant. Renvoya t-elle son fils de la main. Quand à... Ça... Fit-elle en désignant les morceaux de dessin. On en a pas besoin.
Le petit Papillon regarda, sans rien pouvoir faire, son précieux dessin disparaître dans la poubelle près du bureau.
Et une larme s'écrasa sur le sol.
~Quelque part, maintenant~
Papillon se réveilla en sursaut.
Son oreiller était mouillé.
-Vive l'élégance. Marmonna t-il en s'essuyant rapidement le visage avec la manche de sa chemise de nuit.
Il regarda autour de lui.
La nuit était tombée mais la lumière de la chambre d'hôtel était allumée.
Il se pencha par dessus la barrière du lit superposé.
-Tu vas mieux? Demanda l'Incarneur du Vent.
Maxime tourna la tête vers lui, grimaçant.
-J'ai l'air d'aller bien, Ducon? Grommela t-il. J'ai failli me faire écarteler vivant aujourd'hui!
Des marques violacées entouraient ses poignets, ses chevilles et son cou. Cela allait mettre du temps à disparaître.
Papillon soupira et s'éleva de son lit grâce à l'air et atterri en douceur prêt de son camarade.
-Nan sérieux, ça va? Demanda t-il.
Maxime le regarda, avant d'acquiescer rapidement.
-Et toi? T'as les yeux rouges, Pap'...
Ce dernier se frotta le visage, gêné.
-Ce... C'est rien.
-Encore un cauchemar?
-C'est rien, je te dis! Fit Papillon plus fort qu'il ne l'aurais voulu.
-Ok. Abdiqua Maxime en se redressant. C'est toi qui voit, crétin. Rosalie est encore partie?
Papillon soupira.
-Elle a passer le passage de l'Arc plus tôt dans la soirée, elle m'a envoyé un texto. Elle veux sûrement encore tenter de briser le Sceau à elle seule.
-Cette fille est trop appliquée à la tâche. Ironisa Maxime.
-Eh! On a tous nos raisons pour ouvrir ce Seau! Fit Papillon en fronçant les sourcils. Je me demande pourquoi les Sept Saints l'ont placé justement là... Foutu Castel, ils ne nous facilitent pas la vie, eux non plus... Et le P'Aradis non plus...
-Humpf. Grommela Maxime en se relevant difficilement. Si je rechope ce gamin, Jack Streamer... Je lui ferais bouffer ses c-...
-Allons. Voyons le côté positif. Intervint Papillon. Au moins, ces capacités sont Descellées. Comme Rosalie l'avait prévu. Tu as bien joué ton rôle.
-Sans blague. Fit le plus musclé en se dirigeant vers la minuscule cuisinière encastrée entre deux armoires. Heureusement qu'on savait où était son appart', sinon je te raconte pas la galère...
Il fouilla le frigo.
-Eh, Pap'. Une bière? Demanda t-il en agitant une petite bouteille.
-T'as que dix-huit ans, tu veux déjà te saouler? Soupira Papillon.
-Et alors, c'est légal, je suis majeur. Rigola Maxime. Allez, tient, décoince toi un peu, mon pote.
Mon pote...
Ces mots résonnaient dans l'esprit de Papillon qui en fût troublé.
Il esquissa un sourire, attrapant la bière.
Après tout, ça ne pouvait pas faire de mal...
La soirée s'avança.
Ils parlèrent de tout, de rien.
Les bouteilles se mirent à s'accumuler.
-T'sais... Fit Maxime en s'affalant sur un pouf au sol et décapsulant une autre bouteille. Si t'as des problèmes, je peux peut-être t'aider.
-T'es bourré. Dit Papillon qui n'avait presque rien bu. D'ailleurs, pourquoi tu bois autant, ce soir?
-Chais pas. Sourit Maxime. Tu sais, jle montre p't'être pas, mais ça va pas génial en c'moment.
-Et c'est quoi, le tien, de problème? Demanda l'Incarneur du Vent, perplexe, voulant en savoir plus sur son camarade
-Eh ben... Tu vois... J'aime bien quelqu'un... Fit Maxime en agitant un peu sa bouteille. Mais... Chuis pas sûr que ce quelqu'un m'aime bien aussi...
-Sois pas ridicule. Fit Papillon en lui tapotant l'épaule. Tu attires le regard de toutes les filles, t'inquiète.
-Ouais, nan... Marmonna son camarade. Ça... J'm'en fou...
-Tu n'as pas l'air, mais au fait, t'es un sentim-
Les lèvres de Maxime s'écrasant avec douceur sur celle de Papillon l'empêchèrent d'en dire plus.
Et le temps s'arrêta...
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Salut à toutes, à tous!
Voilà qui est fait!
Humhum... Des commentaires?
Vous allez jouer un rôle crucial pour la suite des événements!
1) Votez #Maxillon pour que l'aparté se prolonge et avoir un passage lemon.
2) Votez #Nonbeurk pour couper court à ce chapitre.
En fonction de vos réponses, ça changera entièrement la façon de comment fini l'histoire (j'ai deux scénarios), sans vouloir vous mettre la pression haha!
La suite arrive bientôt, en fonction de vos votes!
Bonne lecture et à bientôt!
🐼
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