Chapitre 27 - Si le loup y était...

Nous nous embarquâmes dans un jeu de pistes, guidés dans les sentiers de montagne par le refrain mystique des vulpinos.

J'entrapercevais parfois leurs silhouettes filiformes qui luisaient dans l'obscurité, leurs pelages lumineux, un orange mêlé de jaune qui chatoyait comme la lave, leurs longues queues touffues qui se terminaient en pinceau.

Ils étaient trois, peut-être quatre, si je me fiais aux empreintes qu'ils laissaient dans la poudreuse. Pourtant, leur chant semblait composé de centaines de voix, un chœur sacré qui parlait directement à mon âme.

Gregory ne disait rien, ce qui ne lui ressemblait pas. Je le soupçonnais d'être aussi ému que moi, à son empressement à les suivre, à l'index qu'il dirigeait au loin chaque fois qu'un reflet enflammé perçait l'obscurité. Son cynisme ne faisait pas le poids face à ces créatures de légende. Elles réveillaient l'enfant qu'il avait été et qui sommeillait encore en lui.

Nous dûmes rebrousser chemin, bifurquer pour nous rendre vers la pointe ouest du massif. Nous slalomions inlassablement entre les bouleaux aux troncs rayés, rencontrâmes plus d'un ruisseau, au débit obstrué par le gel, dont les eaux bruissantes dévalaient la pente que nous gravissions résolument. Plusieurs fois, des branches de houx nous retinrent de la pointe de leurs feuilles, mais nous les dégagions d'un geste teinté d'urgence.

Le souffle erratique de Gregory enflait et refluait, à une cadence de plus en plus rapide, mais il ne se plaignait pas de cette épopée à marche forcée, avait même ouvert sa doudoune tant l'effort l'avait réchauffé.

La neige verglacée cédait dans des craquements sous nos pieds, et les vulpinos poursuivaient leurs mélodieuses lamentations, haut vers les cieux.

Nous continuâmes ainsi pendant près d'une heure, bercés par ce concert mélancolique qui ravivait en moi des sensations oubliées, réminiscences de mon enfance heureuse, de ces jours vécus dans l'insouciance. Les câlins tendres de ma mère le soir dans mon lit, les chocolats que m'offrait mon père à la sortie de l'école, les jeux d'aventure avec Monica et Chris, quand nous étions des pirates cherchant un trésor enterré au fond du jardin.

La tête plongée dans ces souvenirs lointains, précieux comme des pièces d'or, je ne vis pas le temps passer et me rendis compte que nous étions arrivés lorsque le silence revint, prégnant et plein de promesses. Je battis des paupières pour reprendre mes esprits.

Devant nous, dans une profonde cuvette, un lac de montagne dormait tel un joyau niché dans son coffret. La neige avait envahi son rivage, conquis ses abords de ses baisers glacés, n'épargnant que son cœur où ondulaient des eaux noires reflétant le ciel. Tout autour, des enfilades de sapins blancs montaient la garde comme autant de protecteurs silencieux.

Je m'attardai sur notre promontoire, terrassée par la majesté des lieux. Moi dont le travail n'était que combat et violence, je me sentais subitement l'héroïne d'un conte de fées sur le point de recevoir la bénédiction des dieux.

Certes, ma marraine n'était autre qu'une vache, mais j'étais toute disposée à m'en contenter étant donné la féérie du cadre.

Quelque chose attira alors mon attention, et j'apostrophai Gregory :

— Regarde !

— Quoi ? Il n'y a rien.

Il avait la voix enrouée par l'effort. D'un doigt impatient, je lui désignai le centre du lac. Au-dessus des eaux flottait une brume étrange, une nébuleuse parsemée d'étoiles qui ressemblaient à des lucioles d'argent. Elles virevoltaient en tous sens, tourbillonnaient, nous adressaient des œillades amusées.

— Mais si, là ! insistai-je avec l'enthousiasme de mes six ans. Tu ne les vois pas ?

Ses sourcils se froncèrent d'incompréhension, et il articula lentement, visage incliné vers moi :

— Je pense... que je n'ai pas le cœur assez pur pour les voir.

Il me considéra longuement, d'un regard un peu absent, tourné vers le passé et les êtres chers qu'il avait perdus. Sa main gantée se leva pour tapoter le haut de mon crâne, pile sur le pompon duveteux de mon bonnet blanc.

— Je prends ça pour un compliment, assura-t-il avec un sourire faussement moqueur. Je laisse la traite des vaches aux jeunes filles encore innocentes.

— J'ai visité l'au-delà, lui rappelai-je en dressant fièrement le menton. Je ne suis plus une jeune fille innocente, mais une survivante.

— Pense bien à le préciser à la vache quand tu approcheras les mains de ses pis. Allez, ne perdons pas plus de temps : j'ai hâte de rentrer pour prendre un bain chaud.

— Preums ! clamai-je en lui souriant de toutes mes dents. Ça fait des heures que je rêve d'un bain. Tu n'auras qu'à boire un verre de vin en attendant que je termine.

— Élève médiocre et squatteuse de salle de bains, soupira-t-il, tout théâtral. Tu n'es vraiment pas un cadeau, petite tête.

Et il entama la descente vers le lac sans un regard vers moi. Je trottinai à sa suite, grommelant des imprécations mais secrètement ravie d'avoir si facilement obtenu gain de cause.

Nous avions dans la cuvette une vue dégagée sur les alentours, notamment sur la silhouette d'un noir profond des sommets de la montagne, dents pointues striées de blanc que l'on discernait faiblement dans ciel nocturne. Je m'arrêtai au bord de l'eau, testant la solidité de la glace sous la semelle de mes bottes.

— N'y pense même pas, m'intima Gregory. Laisse plutôt faire le spécialiste.

Il s'agenouilla sur la rive et ôta le gant de sa main droite. Ses ondes s'accélérèrent, et si je fermais les yeux, je voyais sa magie briller d'un bleu glacier intense. Un bruit cristallin éclata et, l'instant d'après, les eaux du lac s'embrasaient, d'un blanc si aveuglant que je mis ma main en visière pour en atténuer l'éclat.

L'instant d'après, une glace étincelante recouvrait l'entièreté du lac. Au milieu, la mystérieuse brume flottait toujours ; je pouvais presque l'entendre m'appeler.

— Fais attention à ne pas glisser, me conseilla Gregory en se relevant. Ce serait dommage de se casser une jambe maintenant.

— Tu me réparerais, et puis c'est tout, fanfaronnai-je.

Et je m'élançai tel un poulain découvrant les joies du galop.

Je constatai toutefois que sa mise en garde était justifiée. Je manquai de glisser vers l'arrière, et seule mon agilité de Chasseuse me préserva d'une nuque brisée. Derrière moi, j'entendis Gregory grommeler : « Que les Dieux nous viennent en aide... ». Je décidai de l'ignorer et changeai de tactique, glissant sur la glace comme si j'étais juchée sur des patins.

Plus je m'approchai de la nébuleuse magique, parée des plus beaux reflets de l'aluminium, plus mes joues disparaissaient sous mon sourire.

Quelques secondes plus tard, et après un seul autre dérapage, je me tenais enfin devant le nuage. Les joues roses, les jambes impatientes, j'attendis que Choubo isobilya se matérialise devant moi.

Ce qu'elle fit dans un flash éblouissant.

D'après la description donnée par Léonard, je m'étais attendu à un bovin un peu ridicule, visiteur de l'espace aux faux airs de cosmonaute. Mimi était bien plus belle que cela. La vache magique qui me dominait de sa haute stature donnait l'impression d'avoir été moulée dans l'argent le plus pur. Même ses yeux, qui me détaillaient avec une attention toute humaine, étaient recouverts d'une pellicule de métal, de sorte que la pupille était indissociable du reste.

Elle émettait sa propre lumière miraculeuse, et une odeur sucrée aussi. Une bonne odeur de lait au miel.

Je ne pus résister au plaisir de caresser son mufle, percé par deux larges naseaux qui lâchèrent un nuage iridescent qui carillonna.

— Salut Mimi, souris-je, poursuivant mes papouilles. Il paraîtrait que ton lait est miraculeux. Tu en aurais un peu pour moi ?

Une cloche aérienne me répondit. Je pris cela pour un oui.

Je fis basculer mon sac à dos devant moi et en sortis un thermos. Je dévissai le bouchon avant de me statufier maladroitement. Je n'avais jamais trait de vache de ma vie, encore moins une vache magique. J'en étais encore à zieuter ses imposantes mamelles lorsque Miracle d'Abondance ouvrit grand la gueule.

Un filet d'argent liquide s'échappa de sa bouche, tel un ruban de soie moirée. Le lait magique flotta jusqu'à ma bouteille et la remplit lentement, en lévitant, insensible à la gravité terrestre. Dès que le contenant fut plein, la créature tarit la source d'un large coup de langue qui nettoya ses babines.

Encore ahurie, je mirai le liquide précieux de mes yeux brillants, en proie à une émotion que je n'aurais pas pensé ressentir en accomplissant cette tâche pour Léonard.

Néanmoins, mon bien-être s'évapora instantanément quand une voix pointue, effilée comme un bris de verre, déchira le silence :

— Tu ne voudrais pas partager avec nous, petite ?

Par réflexe, je bondis devant Choubo pour la protéger.

Mes yeux nerveux disséquèrent l'obscurité pour tenter d'apercevoir qui venait à ma rencontre, mais mes tripes savaient déjà que ce n'étaient pas des alliés.

Mon sang tambourinait si fort contre mes tympans que je n'entendis pas tout de suite les bruits de pas furtifs qui avançaient avec précaution sur la glace. En revanche, les ondes qui m'assaillirent brusquement, telles des mâchoires désireuses de se refermer sur moi, m'arrachèrent un frisson d'appréhension. Ma magie se mit ensuite à pulser d'elle-même, au rythme d'un cœur battant à toute allure, et la stupéfaction me ramollit les jambes.

Dans un tourbillon d'étincelles, Gregory apparut à mes côtés, juste avant que deux silhouettes ne s'extirpent péniblement de l'ombre, à croire que les ténèbres rechignaient à les relâcher. Parmi elles, une personne que ma magie avait reconnue avant même que mes yeux ne se posent sur elle.

Le visage de Shawn était pareil à la glace qui figeait toujours le lac, dur et froid. À la faveur de la nuit, ses yeux bleu-gris brillaient du même éclat métallique que la dague sanglée contre ma cuisse. Il émanait de lui une aura de danger à la fois séductrice et inquiétante, la même qui m'avait tant fascinée alors qu'il n'était encore pour moi qu'un ennemi insaisissable, le mercenaire sans âme dont la réputation n'était plus à faire.

Sauf que ce jour-là, son cœur qui battait à un rythme effréné le trahissait. Il était le témoin le plus sincère de son humanité retrouvée.

— Comme c'est touchant : deux âmes sœurs qui se baladent ensemble au clair de lune, se moqua cette même voix piquante.

Au prix d'un effort titanesque, je parvins à me détourner de Shawn pour aviser la femme qui le flanquait.

Elle était aussi grande que lui, avec un corps robuste, des membres si épais et musclés que si je n'avais pas été une Chasseuse, j'aurais craint qu'elle ne soit capable de me briser en deux à mains nues. Ses courts cheveux bruns coupaient son front avec la netteté d'une lame, surplombant de petits yeux perçants qui nous analysaient froidement. Elle arborait un demi-sourire dans une parodie d'amabilité, mais c'était peine perdue. Un loup ne pouvait pas cacher quand il avait faim, et cette sorcière n'avait qu'une envie : nous dévorer tout crus.

D'ailleurs, ces ondes m'encerclaient comme une horde de chiens affamés ; elles ne demandaient qu'à se refermer sur les miennes dans un claquement de dents vorace.

— Deux âmes sœurs qui ne recherchent pas les ennuis, entendis-je Gregory déclarer.

J'avais été tellement occupée à observer la sorcière que je compris seulement maintenant de quoi elle parlait. J'ignorais comment Gregory s'y prenait, mais ses ondes s'étaient mises à pulser comme un cœur, à l'instar des miennes. Ainsi, pour un observateur extérieur, nos magies qui battaient à l'unisson étaient le reflet de notre amour fusionnel.

La vitesse de sa réaction me souffla. Par cette manœuvre, il était parvenu à masquer le fait que Shawn et moi étions liés, et c'était d'une importance cruciale. J'avais compris pourquoi Shawn faisait comme s'il ne nous connaissait pas, pourquoi son visage glabre paraissait une statue de marbre.

Cette femme travaillait pour Araña et, aux dernières nouvelles, Shawn n'était pour elle qu'un mercenaire maudit, dépourvu d'âme.

— Personne ne recherche jamais les ennuis, fit remarquer la femme, son rictus carnassier creusant un peu plus ses joues. Ce sont généralement eux qui viennent à nous...

Pour toute réponse, Gregory arbora un demi-sourire appréciateur, comme si cette plaisanterie de mauvais augure trouvait grâce à ses yeux. J'admirais la décontraction dont il faisait preuve, alors même qu'il esquissait un discret pas sur le côté pour me mettre un peu plus dans son ombre. À demi dissimulée dans son dos, je me dépêchai de sceller la gourde et de la glisser dans mon sac.

Derrière nous, Miracle d'Abondance n'avait toujours pas disparu, mais je remarquai que sa lumière s'était accentuée pour nous englober en son sein.

Du talon de sa botte en cuir, la sorcière tapota la glace magique, puis elle pencha la tête sur le côté, yeux plantés dans ceux de Gregory.

— Je ne connais qu'un seul sorcier capable de geler une telle surface d'eau sans suer à grosses gouttes. Aurions-nous la chance d'avoir affaire au célèbre Gregory la Main blanche ?

— Oui, c'est bien lui, confirma Shawn avant même que le concerné ouvre la bouche.

Sa voix rauque sonnait comme une basse monocorde, dénuée d'émotion. Il jouait la comédie à la perfection. Si nous n'avions pas partagé un entraînement d'une heure un peu plus tôt dans la journée, je serais assurément tombée dans le panneau.

Son regard était d'une telle froideur... un soldat sans scrupule n'en aurait pas eu d'autre. Il semblait qu'il ne reculerait devant rien pour accomplir les basses besognes qu'on lui avait confiées.

— Ah, fit la sorcière en coulant un bref coup d'œil à Shawn. Je croyais que vous travailliez en partenariat, tous les deux...

Son ton était interrogateur, mais la méfiance n'était pas bien loin, un crocodile immergé juste sous la surface.

— On a eu un différend, daigna répondre Shawn.

Les mains plongées dans les poches, il donnait l'impression d'être indifférent au monde entier.

— Dommage, soupira la sorcière. Je sais que le patron espère que tu réussiras à le rallier à notre cause.

— Et travailler pour une crapule mégalomane ? ricana Gregory sans masquer son mépris. Il peut toujours rêver. Je ne m'agenouille devant personne, à part peut-être les jolies filles.

Et le sourcil provocateur qu'il arqua laissait clairement entendre que notre interlocutrice n'en faisait pas partie.

Au lieu de se vexer, la femme lâcha un rire grave. Avec une lenteur délibérée, elle fit craquer les articulations de ses doigts. La menace était on ne peut plus claire.

— Elle n'est pas un peu jeune, pour toi ? lança-t-elle en me désignant de son menton acéré.

Je tressaillis, désireuse de ne pas attirer l'attention sur moi et sur mon secret bien gardé. Si elle apprenait qui j'étais...

— Si tu me connais vraiment de réputation, tu dois savoir que je suis un dépravé, s'amusa Gregory dans un rire décomplexé.

— Alors, tu ne seras pas une grande perte pour l'humanité si on t'élimine ce soir.

L'air ambiant s'alourdit subitement, une gangue de béton armé qui m'écrasa les poumons. Je risquai un regard vers le profil de Gregory, m'aperçut que son sourire narquois ne s'était pas estompé, loin de là.

Le silence s'étira, douloureux, interminable. Ce fut Shawn qui le brisa, de cette même voix désintéressé :

— Araña risque de ne pas apprécier si on se débarrasse de lui.

— Bah alors, il te manquerait ? persifla la sorcière.

— Pas le moins du monde, rétorqua Shawn, son expression la personnification de l'ennui. Par contre, comment crois-tu qu'Araña réagira, Ilona, quand il saura qu'on a éliminé l'un des sorciers qui l'intéressent le plus à cause d'un de tes caprices ? Le jour viendra de convaincre la Main blanche ou de l'éliminer, mais ce jour n'est pas venu. Aujourd'hui, on est là pour Choubo et rien d'autre.

La dénommée Ilona lâcha un soupir lourd de déception. Sa langue vint titiller sa canine, alors que son regard sombre luisait toujours d'une envie de meurtre. Cette femme faisait froid dans le dos. Je me dis que les humains qui s'associaient à Araña de leur plein gré n'avaient d'humains que le nom.

— Tu as raison.

Ses ondes se dégonflèrent, molosses tenus en laisse, et son sourire faussement amical fit son retour sur ses lèvres, sèches comme un fouet.

— Petit cœur pur, m'apostropha-t-elle alors. Tu vas gentiment nous remettre cette bouteille que tu as été si prompte à cacher dans ton sac.

Je tâchai de ne rien laisser paraître de mon trouble, mais je me sentais telle une funambule évoluant sur une corde traître. Je savais que je n'étais pas en danger immédiat – après tout, nous étions trois contre une, même si cette Ilona ignorait que Shawn était de notre côté, mais la partie serait difficile à négocier. J'allais devoir refuser sans trahir le double jeu de Shawn.

Ne le regarde pas, m'ordonnai-je, les nerfs à vif.

Parce que c'était douloureux de le voir se comporter comme celui qu'il était autrefois, et parce que le regard que je porterais sur lui risquait de dévoiler les sentiments que je nourrissais à son égard.

Ainsi, je m'obligeai à fixer la sous-fifre d'Araña dans les yeux au moment de répliquer :

— Si vous voulez vraiment le lait de Choubo, vous n'avez qu'à lui demander vous-même.

Je savais bien que ce n'était pas très judicieux de la provoquer. Elle comme moi savions parfaitement que j'étais la seule capable de voir la créature, et donc de récolter son lait, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. C'était une façon de lui signifier qu'elle pouvait toujours courir, et que jamais je ne ferais quoi que ce soit qui servirait les desseins du monstre auquel elle obéissait.

Son expression se métamorphosa. Adieu la gentillesse sirupeuse, le sourire trop blanc, les ondes sous contrôle. Sa bouche se fissura sur un rictus sinistre, son regard se fit plus tranchant qu'une épée, et sa voix contenait toute la méchanceté du monde quand elle déclara :

— Encore faudrait-il que la créature existe encore.

Le temps que j'assimile ses paroles, des pas précipités se rapprochèrent dans mon dos.

L'assaillant agit à l'aveugle, mais il mit dans le mille. Miracle d'Abondance reçut un coup si violent que son corps explosa. Une pluie argentée m'aspergea le visage, trempa mes vêtements, brisa mon cœur.

Je n'eus pas l'occasion de m'appesantir sur la disparition brutale et inattendue de la créature fabuleuse, disparition que j'avais moi-même causée avec mon inconscience.

Touchés par le lait salvateur, les symboles que Gregory avait tatoués sur ma peau se mirent à luire dans l'obscurité avant de disparaître.

***

Ça y est, les ennuis sont là 😭 Ce n'était qu'une question de temps, vous vous en doutiez 😅😂

La fin du chapitre n’est pas très cool, entre la disparition de Choubo et celle du sceau d’Aracka... mais voyons le positif, Alicia est plutôt bien entourée avec ces deux gardes du corps 😇😂

Suite la semaine prochaine ! N'oubliez pas la petite 🌟 avant de partir 🥰

Bisous ! Bonne fin de semaine 😘❤️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top