Chapitre 18 - Première leçon (1/3)
Lorsque j'émergeai des abysses du sommeil à midi trente, un verre de jus d'orange frais m'attendait sur la table de la cuisine, ainsi que du café chaud dans la cafetière. Mes parents étant partis au travail sur les coups de huit heures, je devinais que cette surprenante attention matinale me venait de Chris, pourtant enfermé dans sa chambre, un concert de mitraillette en fond.
Je dégustai ce petit-déjeuner baignée dans le flot de lumière qui jaillissait de la fenêtre. À l'extérieur, un soleil blanc étendait ses rayons pâles dans un ciel sans nuage. Une belle journée en perspective.
Je venais de terminer mon mug au moment où Chris débarqua dans la pièce, empêtré dans une gaucherie qui n'était pas sans rappeler un jeune père découvrant comment s'occuper d'un nouveau-né.
— Tu as bien dormi ? s'enquit-il.
— D'un sommeil de plomb.
Sans aucun cauchemar, complétai-je en pensée. La prouesse de Gregory y était probablement pour quelque chose.
— Et hier... comment ça s'est passé ?
Un sourire mutin fit se retrousser mon nez.
⸺ Tu as devant toi le dernier modèle de l'Adalid ! scandai-je dans une parfaite imitation des publicités. Il vient tout juste de sortir. Sa nouveauté ? Il est parfaitement indétectable. Pratique pour passer inaperçue, de jour comme de nuit. Et les monstres n'y verront que du feu !
⸺ Vraiment ?
Son air stupéfait aurait assurément vexé Gregory.
⸺ Je t'avais dit que c'était l'un des meilleurs. Et c'est mon maître en sorcellerie, fanfaronnai-je.
Je me statufiai, luttant pour que mon sourire ne se transforme en grimace effarée. J'étais fière d'être la disciple de ce grand malade. Il fallait que la situation soit vraiment catastrophique pour que j'en sois réduite à ça.
⸺ Bref, en tout cas, ça va me laisser un petit répit.
Chris hocha pensivement la tête tout en ramassant mécaniquement mon verre et ma tasse vides. Je le dévisageai comme si une corne pailletée lui avait poussé sur le front. Il ne le remarqua même pas puisqu'il lavait déjà ma vaisselle. Jamais auparavant il ne m'aurait rendu un tel service, qui ne cadrait pas dans notre relation faite de chamailleries d'enfants.
Je poussai un soupir mêlé de tristesse, sachant pertinemment à quoi je devais ce changement d'attitude.
J'aurais aimé que les révélations concédées quelques jours auparavant ne changent rien à notre vie. Ma famille avait toujours été un havre de paix dans lequel je m'étais réfugiée pour mieux surmonter les difficultés que je connaissais dans Filthy.
C'était terminé, désormais. Je devais renoncer au confort d'un foyer autrefois préservé par l'ignorance. Je ne pouvais plus faire comme si de rien n'était, comme si ma mission, mes responsabilités et mes malheurs n'existaient pas ici, parce que Chris savait la vérité.
Ma réalité, dans toute sa violence et sa cruauté, était devenu sa réalité à lui aussi.
Avec résignation, je réalisai qu'à partir de ce jour, je me devrais d'être forte en toutes circonstances. Si je laissais voir mes doutes, si je révélais ce découragement qui me donnait parfois l'envie de baisser les bras et de me cacher dans mon lit ad vitam aeternam, Chris s'effondrerait.
C'était inenvisageable.
⸺ Tu veux en parler ? le taquinai-je avec un regard vers ses mains qui séchaient la tasse.
Son air de chiot perdu m'attendrit, alors je précisai ma pensée :
⸺ Tu n'es pas obligée de me traiter comme une petite chose fragile, tu sais. Je suis toujours la même, prête à te casser les pieds jusqu'à ce que mort s'en suive.
Il parut enfin se rendre compte de son manque de naturel. Il m'adressa un regard penaud.
⸺ Désolé... C'est plus fort que moi. J'ai envie de te faire plaisir. Je me dis qu'il faut profiter de chaque moment, avant que...
Il s'interrompit quand je le fusillai du regard, et il se garda bien de prononcer les mots honnis.
⸺ Tu vois ce que je veux dire ?
⸺ Certes, mais tu me donnes surtout l'impression d'être atteinte d'un cancer en phase terminale.
Et s'il y avait bien quelque chose que je voulais éviter, c'était l'ambiance veillée funèbre. Il n'avait qu'à faire brûler un cierge tant qu'il y était...
⸺ Et si tu faisais comme si tout allait bien ?
À son visage qui se décomposa, je compris qu'il lui aurait été plus aisé de me ramener le drapeau américain planté par Armstrong et Aldrin sur la lune.
⸺ Tu plaisantes, rassure-moi ? hallucina-t-il.
La technique de l'autruche n'était peut-être pas faite pour tout le monde, après tout.
⸺ Écoute, je sais que c'est difficile, soupirai-je.
Je fis reculer ma chaise dans un long grincement pour me relever et me poster devant lui. Après un instant d'hésitation, je pris sa main dans la mienne.
⸺ Mais si tu veux vraiment m'aider, ne me donne pas le sentiment que tu es déjà en train d'écrire mon épitaphe. C'est le pire que tu puisses faire. J'ai besoin d'avoir la niaque, insistai-je, bougeant nos mains scellées au rythme de mes mots. Pour ça, il faut que mes proches aient confiance en moi, qu'ils y croient eux aussi. Si tu renonces déjà à moi, où vais-je trouver la force de me battre ?
Je n'étais pas tendre, mais je ne gagnerais rien à le ménager. Chris avait voulu le fin mot de l'histoire ? Il l'avait eu. Désormais, c'était à lui de me prouver que j'avais eu raison de lui faire confiance. Que je n'avais pas à regretter mon élan de sincérité.
⸺ Tu te sens d'attaque, ou va-t-il falloir que j'évite ta tête d'enterrement ?
Sa bouche qui se froissa comme une boule de papier prête à être jetée à la poubelle m'apprit que je l'avais vexé, mais cela ne dura qu'un temps. Il savait bien que j'avais raison. Une partie de lui devait encore espérer que toute cette histoire n'était qu'un énorme malentendu. C'était dur d'accepter une situation que l'on ne pouvait changer.
Il y parviendrait, je n'en doutais pas. Et la poigne qui se resserra soudain sur mes doigts me donna à penser qu'il réussirait plus tôt que prévu.
⸺ Et si on allait manger une pizza ? Je t'invite.
⸺ Maintenant ? me surpris-je.
⸺ Tu as des plans ?
Oh que oui. Avec une solennité qui m'avait fait rouler des yeux, Gregory m'avait annoncé la veille, avant que je ne rentre chez moi, qu'il était temps de s'occuper de mon apprentissage.
Mon entraînement commençait ce jour. Je brûlais d'impatience. L'envie furieuse que j'avais de progresser me donnait des ailes, même si je ne savais pas à quoi m'attendre. Gregory s'était amusé à entretenir le mystère.
⸺ Mets une parka. Tu risques de te mouiller un peu.
C'était ce qu'il m'avait dit, riant par avance d'une blague qu'il était le seul à comprendre. Je mentirais si je disais ne pas avoir craint qu'il ne me balance au beau milieu de l'océan. Ses yeux sombres pétillaient tant que j'avais instinctivement rentré la tête dans mes épaules, tortue se réfugiant dans sa carapace.
Je me rassurais en me disant qu'il n'avait pas passé une nuit entière à masquer mon aura pour ensuite mettre ma vie en danger.
Bref, malgré mon appréhension, j'étais remontée à bloc, prête donner de ma personne jusqu'à tomber d'épuisement. Je devais néanmoins garder quelques forces de côté. Après ma leçon avec Gregory, il était prévu que je dissimule l'œil de Calyo selon le rituel qu'il m'avait enseigné la veille. Le délai que m'avait accordé la sorcière prenait fin cette nuit, et nous ne pouvions que renforcer nos défenses en attendant la suite.
Puis, viendrait le tour de mon premier entraînement avec Shawn. Seul à seule...
Qui avait parlé de vacances ?
Mon programme s'apparentait à un agenda de ministre, mais le jour où je refuserais de déguster une pizza n'était pas encore venu. Aussi, j'acceptai avec plaisir, consciente que c'était le compromis que me proposait mon frère : un peu plus de quality time, mais sans orgue mortuaire en fond.
⸺ Donne-moi quinze minutes le temps de me préparer, et on met les voiles !
Quinze minutes après, nous montions effectivement à bord de la petite C3 que mon père avait dégotée pour Chris, cadeau pour son entrée à l'université. Le modèle n'était plus tout jeune, la carrosserie portait encore quelques traces de l'imprudence de son précédent propriétaire, mais elle nous offrait une liberté appréciable en dehors du cadre parental.
Je me laissai porter par la conduite responsable de Chris, la vitre grande ouverte malgré les rafales glaciales qui soulevaient mes cheveux par poignées et les protestations de mon frère, frileux comme un chaton sortant tout juste du ventre de sa mère.
Je haussai les épaules avec un sourire d'excuse. J'aurais aimé lui expliquer qu'après le vide de la mort, la sensation mordante du froid de l'hiver me prouvait que j'étais bien de retour parmi les vivants. Je n'en fis rien. C'était mon dernier secret, que je préserverais coûte que coûte.
Profitant de ce dernier repos avant la frénésie du reste de la journée, j'inspirai l'air revigorant à pleins poumons et dirigeai le regard sur le paysage urbain qui défilait à toute vitesse. Des villages de Noël miniatures habillaient toujours les devantures des magasins, entourées de guirlandes lumineuses qui faisaient des clins d'œil aux chalands.
Je m'étonnai de l'affluence en ce mercredi midi. Des couples, des familles avec enfants et des groupes d'amis s'agglutinaient devant les restaurants et les boutiques. Il y avait de la joie dans l'air, on la voyait dans les sourires francs et dans les yeux brillants. La bonne humeur qui accompagnait les réveillons de Noël s'attardaient dans les cœurs et les réchauffaient.
Je songeai aux festivités de l'Aube éternelle, qui approchaient à grands pas puisqu'elles avaient lieu à la Saint-Sylvestre. La vision de Shawn et Kitten, enlacés, qui déambulaient au milieu d'étalages décorés de bougies entama mon moral.
Je l'ai aimé, inconditionnellement, à chaque étape de sa vie. Peux-tu en dire autant ?
J'enfouis sa voix accusatrice dans le puits sans fond de mon esprit. J'aurais aimé l'oublier aussi facilement que les formules de chimie qui se carapataient de ma mémoire, mais cette conversation figurait parmi celles que mon côté masochiste aimait rejouer à l'envie pour me torturer.
Il a pleuré, le jour où tu lui as rendu son âme.
Elle avait choisi avec soin ce détail poignant, sachant à quel point cela me ferait mal. J'aurais aimé aborder la question avec Shawn, m'excuser, mais que dire ? Les mots sonnaient creux, en comparaison avec la gravité de la chose. Et puis, quid de moi, de nous, dans toute cette histoire ? Shawn n'était pas sans reproche, et Kitten avait été prompte à faire fi de ce pan de l'histoire. Peut-être touchais-je là aux limites de l'empathie des vampires.
Restait que je ne savais pas comment crever l'abcès avec le jeune homme, et il me semblait que plus j'attendais, plus le mal serait difficile à déloger.
⸺ Hé ho ! m'appela Chris, me secouant l'épaule. On est arrivés.
Je me défis de mes pensées avec une moue d'excuse. Il ne posa pas de questions, pas même quand nous nous retrouvâmes attablés dans un coin du restaurant, cerclés par des photos de famille en noir et blanc dévoilant les débuts de cette pizzeria ouverte par des Napolitains dans les années quatre-vingt. Combien de fois étions-nous venus manger ici à cinq ? J'avais partagé des dizaines de tiramisu avec Monica, et utilisé encore plus de fois le rutilant juke-box adossé au comptoir.
⸺ Tenez, les jeunes, nous fit le serveur, Enzo, en nous tendant les menus. Et vos parents ?
⸺ Au travail, répondit Chris avec une certaine satisfaction.
À se demander s'il n'était pas heureux de cette relative tranquillité après l'agitation de Noël.
⸺ Quand le chat n'est pas là..., s'amusa Enzo. Je vous apporte des olives et des gressins pour fêter ça.
Munie d'un cure-dent, je m'attaquai déjà à la nappe alvéolée en papier. Je la perçai de points pareils à une vilaine poussée d'acné et fis mine de parcourir le menu des yeux.
⸺ Une quatre fromages pour moi, décidai-je.
Je la prenais une fois sur deux. J'espérais que Chris ne commenterait pas mon manque d'originalité.
⸺ Et un coca.
⸺ Eh ben, c'est diététique, fit-il remarquer avec un petit rire nasal.
⸺ On ne vient pas dans une pizzeria pour manger sainement, me piquai-je. Et puis, j'ai besoin de forces pour cette après-midi.
⸺ Tu as vraiment confiance en ce type, lâcha-t-il, peinant toujours à y croire.
Je sus tout de suite qu'il parlait de Gregory.
⸺ Puisque je te dis que oui. Ça fait des jours qu'il nous aide, alors que rien ne l'y oblige.
Je songeai à Sandy, belle comme le jour, et à la brève visite que le sorcier lui avait rendue la nuit dernière pour lui remettre les bracelets enchantés. Je frémis d'imaginer les bêtises que ce beau parleur avait pu lui raconter. Je craignais encore plus que l'attirance soit réciproque.
⸺ J'espère simplement qu'il ne tient pas une ardoise de tous les services rendus, repris-je pour me changer les idées. L'addition risquerait d'être salée...
Le serveur qui vint prendre la commande interrompit ce début de discussion et, à son départ, une cohorte d'anges fit tomber un silence empreint de malaise.
Chris et moi n'avions pas l'habitude de passer ainsi du temps en tête à tête. Je lui racontais peu de choses de ma vie, et vice-versa. Même quand il avait su pour Filthy, il ne m'avait pas questionnée outre-mesure, alors que Lyse, à l'inverse, m'avait bombardée de questions sur mon travail, la magie et les monstres.
Ce qu'il venait d'apprendre avait changé la donne. Notre relation opéra une métamorphose sous mes yeux.
Soudain, le Chris avare de confidences m'ouvrit une porte sur sa vie, ses aspirations. Il me raconta les cours qu'il suivait à l'université, l'antiquité, la littérature médiévale, les arts gothiques, les livres à ce sujet qu'il engloutissait sans jamais se lasser. Chris avait une mémoire d'éléphant, et il lui suffisait de parcourir un texte des yeux pour retenir quatre-vingt-dix pour cent de son contenu. Une qualité qui aurait fait de lui un excellent Éclaireur. Je le lui signalai, et il rougit de ce compliment.
Il me parla aussi de ses potes de lycée, Baptiste et Malik, qu'il ne voyait presque plus parce que les deux étaient montés suivre des cours à Paris. Il cita des noms de mecs rencontrés à l'université, sympa mais avec qui il manquait cette petite étincelle qui marque les prémices des grandes amitiés. À son discours, je compris qu'il se sentait seul. J'avais tant été occupée dans ma quête pour retrouver Shawn que je ne l'avais même pas remarqué. J'ajoutai ce manquement à ma longue liste de torts à réparer.
Je crus qu'il parlerait de Cathy, mais non, il laissa de côté sa vie sentimentale. Notre maudite pudeur faisait plus de dégâts qu'un bâillon dans la bouche.
Des pizzas plus grandes encore que les assiettes sur lesquelles elles reposaient nous furent apportées. Je me jetai sur la mienne, lorgnant tout de même sur celle de Chris, garnie de tranches de chorizo et de poivrons, qui n'avait pas l'air piquée des hannetons. Avec exaspération, il consentit à l'échange d'une part, avant de me demander :
⸺ Et toi ?
⸺ Comment ça, moi ?
⸺ Parle-moi de là-bas.
Surprise de prime abord, je finis par lui narrer mon quotidien de Chasseuse, dont j'avais été privée par l'odieux Mark Raizenne. Je lui parlai des rondes, du respect teinté de crainte des citoyens qui nous confiaient leur sécurité, du Conseil des Maîtres-Éclaireurs qui nous surveillait, étroitement désormais, depuis la capitale. Je lui rapportai aussi l'évolution étrange des mœurs, ces vampires qui se mêlaient de plus en plus aux humains, ces couples mixtes qui s'affichaient avec audace, ces démons qui se faisaient passer pour des voisins sans histoire dans l'espoir de s'intégrer. Je n'oubliai pas le traitement discriminatoire subi par les sorciers, dont parviendrait peut-être à bout le nouveau Président.
⸺ Attends, les sorciers sont méprisés ?
⸺ Que veux-tu, nous sommes fourbes et un peu trop enclins à retourner notre veste selon la direction du vent, expliquai-je, sarcastique, la pizza prenant un goût de cendres dans ma bouche.
Je parlai ensuite de Madeline et de Josh, du parti que la vampiresse avait laissé derrière elle avec les espoirs et les peurs de plusieurs espèces. La politique de l'Espéritie le passionna tant que je me promis de consulter Michael pour dénicher le livre parfait à offrir à mon frère.
La sonnerie de mon téléphone me coupa dans ma diatribe contre le parti extrémiste Nouvelle aube. C'était Lyse, qui m'écrivait des messages aussi vite que James Bond faisait tomber les petites culottes.
« J'ai fini l'exposé que je vais faire aux Éclaireurs. J'ai dû inventer une excuse bidon à mes parents. Ils ne comprenaient pas que je bosse autant le jour de Noël ! Préviens le Conseil : ce sera MOI la première Éclaireuse ! »
S'ensuivait une traînée de smileys tous plus loufoques les uns que les autres qui m'arrachèrent un éclat de rire. Après mon entrevue avec Agathe, j'avais émis à mon amie l'idée de préparer un topo sur la mythologie grecque. J'avais beau ne pas me les expliquer, les similitudes entre les dieux de l'Olympe et les déités de Bygone étaient trop nombreuses pour fermer plus longtemps les yeux. Bien évidemment, Lyse, à qui les études ne filaient pas la gerbe, s'était aussitôt déclarée partante.
Je ne pensais pas cependant qu'elle irait jusqu'à sacrifier sa journée de Noël pour répondre au plus vite à ma demande. Peut-être n'avait-elle attendu que cela : participer à l'effort de guerre, à son échelle.
« Ils seraient débiles de te fermer leurs portes. Pardon, on vient de me dire qu'ils étaient effectivement débiles. Tant pis pour eux. Sois chez moi dans une heure. Je te dépose à la Moon House avant de partir pour ma leçon avec Gregory. »
Me répondit un long « Ouiiiiiii » assorti d'innombrables cœurs étincelants.
Je n'assisterais pas à l'exposé, mais tant pis, le temps pressait. Il fallait que les Éclaireurs aient les moyens d'établir des parallèles et de faire des conjectures sur ce qui nous attendait. Pour éviter le naufrage, nous devions cesser de naviguer à vue, et nul doute que les renseignements donnés par Lyse commenceraient à lever le voile sur les mystères de Bygone.
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Coucou! J'espère que vous allez bien 😁
Cette première partie nous sert d'intermède: la semaine prochaine, on retrouve notre cher Gregory pour le début de l'entraînement d'Alicia 😎 Décidément, ce personnage est devenu incontournable 🤣
Ce matin, j'ai été obligée de me lever à sept heures parce que mon cerveau, déjà en grande forme, était en train d'écrire toute une scène et que j'avais trop peur de perdre les jolies formulations 😂 Est-ce que ça vous arrive souvent? Généralement, je me dis que je m'en souviendrai, et j'oublie... c'est toujours très frustrant 😅 Bref...
N'oubliez pas la petite ⭐ avant de partir!
Bisous et à la semaine prochaine! 😘❤️
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