Chapitre 22

La soirée se passa bien. Les médecins dirent que Sol pourrait retourner au collège le lendemain mais que si cela ne se passait pas bien, il devrait rentrer à l'hôpital. Pour que Sol puisse sortir, Aquilina Schiller avait dut être au courant. Elle accueillie donc la nouvelle avec surprise mais aussi avec soulagement. D'un autre côté, aucun enfant, à part ceux déjà à l'hôpital n'était au courant que Sol était réveillé et qu'il n'avait plus rien. C'est donc en toute discrétion que Sol reviendrait au collège le lendemain.

Le lendemain matin, Lina vint chercher Sol, Jude et Vlade comme tous les matins. Elle les accompagna jusque devant les grilles du lycée et leur dit qu'elle reviendrait le soir, vers 19h40.

Mine de rien, les trois garçons rejoignirent leurs amis, non loin de là. Tous furent surpris de voir Sol au collège et il leur fallut quelques minutes pour se calmer.


Deux semaines passèrent. Durant ces deux semaines, Nathan récupérait doucement de l'incendie. A la fin des deux semaines, il put retourner au lycée le jour et chez lui le soir. Il devait malgré tout venir une fois par semaine à l'hôpital et il lui était interdit de faire le moindre effort parce que la peau de son dos était toujours extrêmement fragile et que ses poumons n'avaient pas tout à fait finit de cicatriser. Il avait donc rejoint le banc des blessés de Raimon. Et même s'il n'était pas sur le terrain, le fait qu'il soit revenu sur le banc de touche avait beaucoup motivé l'équipe.

Si l'état de Nathan s'était grandement amélioré au cours de ces deux semaines, pour Jude en revanche c'était une autre affaire : en effet, sa jambe n'évoluait pas, elle restait au même stade depuis presque six mois.

Un jour, une semaine après que Nathan soit retourné au lycée, Jude était resté à l'hôpital pour passer des examens et Axel vint le rejoindre vers 18h, une attelle sur la cheville droite.

– Comment va mon stratège favori ? Demanda ce dernier en entrant dans la chambre de son ami.

– Tient, salut Axel, tu viens tôt aujourd'hui. Répondit Jude avant de voir l'attelle. Qu'est ce que tu as à la cheville ?

– Oh, pas grand-chose, une petite entorse je pense.

– Comment tu t'es fait ça ?

– Ce soir, à l'entraînement.

– Tu pourrais être plus précis s'il te plais ? Sourit Jude.

– Si tu veux. Avant qu'on commence, le coach nous as dit qu'on allait faire un match Collège Vs Lycée. Et pendant un moment, j'ai crut que je pourrait défendre contre un attaquant...

– Comment ça ?

– Bah les collégiens attaquaient et j'étais redescendu en défense pour je ne sais quelle raison. Je me suis retrouvé sur la route des attaquants du collège et j'ai essayé de les stopper.

– Et t'as pas réussi. C'était courut d'avance.

– Si j'ai réussi, je les ait arrêté.

– Oui mais tu t'es blessé. Rétorqua Jude

– Oh ça va, c'est pas la première fois que ça m'arrive, et ce ne sera sans doute pas la dernière.

– T'as défendu contre qui ?

– Victor.

– Ah ouais, pour ta descente en défense, tu t'es pris le plus puissant des attaquants adverse.

– Eh ouais. A faire le malin, autant que ce soit valable.

– Si tu veux. Et du coup t'as réussit à arrêter Victor ?

– Ouais, bon, ça a fait comme quand je t'avais arrêter pendant la finale du tour qualificatif du Football Frontier.

– Ah oui, c'est vrai que t'avais fait ça aussi. Sauf que cette fois, c'était moi qui m'était blessé.

– Oh, petit Jude, je t'ai fait mal ? Se moqua Axel

– Vi, méchant Axel, il est revenu en défense et il m'a empêcher de marquer. Répondit Jude sur le même ton.

– Oh, ça va. On a qu'a dire que Victor t'a vengé aujourd'hui.

– Oh, tu sais, ça fait longtemps que j'étais passé au dessus de ça et que je ne t'en voulait plus.

– Tout comme je n'en veut absolument pas à Victor. Je n'avais qu'à pas jouer aux défenseurs.

– Tout à fait, c'est pareil. Par contre, je suppose que Victor s'en veut. Supposa Jude

– Comme toujours. Mais bon, ça lui passera.

– Un jour sans doute.

Les deux garçons parlèrent encore pendant quelques minutes. Axel en profita pour donner ses cours à Jude.

– C'est toi qui me les a prit ?

– Non c'est Marc, il a dit ce matin qu'il s'en occupait et quand je lui ait dit que je passerai sans doute te voir ce soir, il me les a donné.

– Je vois, vous êtes bien organisé à ce que je vois.

– Ouais, on commence à avoir l'habitude. Se moqua Axel.

– Hé ! Se rebiffa Jude. Après tout, c'est un peu vrai. Je vais bientôt avoir loupé autant de cours que Sol.

– Exagère pas non plus.

– Tu veux qu'on comptes ?

– J'irai pas jusque là mais je suis sûr que le compte n'y ait pas.

Axel repartit environ 30 minutes plus tard. Comme depuis quelques jours, il ne partit pas en direction de sa maison. A la place, il se dirigea vers la résidence du père adoptif de Jude. Sur sa demande, cela faisait environ une semaine qu'après avoir été voir Jude, il venait le voir pour le tenir au courant de ce dernier.

Axel sonna au portail et attendit qu'on vienne lui ouvrir. Le gardien arriva rapidement et lui ouvrit avant de l'accompagner jusqu'à la porte de la maison. Là bas, Axel frappa à la porte et attendit quelques secondes avant que le portier vienne lui ouvrir. Ensuite, il se dirigea vers le salon, accompagné par l'homme de maison. La première fois qu'Axel était venu, il avait été impressionné par toutes les personnes différentes qui travaillaient dans cette résidence mais il s'y était vite habitué.

– Bonjour Monsieur Sharp. Dit Axel en s'inclinant sur le seuil du salon.

– Bonjour Axel, entre. Veux-tu une tasse de thé ?

– Avec plaisir Monsieur. Accepta Axel.

Le maître de maison fit un signe de tête en direction de la servante qui attendait dans le couloir.

– Alors, quoi de nouveau ? Demanda le père adoptif de Jude quand tous les deux furent servi.

– Rien de plus que d'habitude malheureusement. Lui apprit Axel

– Rien de rien ?

– Non, cela fait presque 6 mois que Jude a eut son accident et il n'y a pas la moindre amélioration.

– N'y a-t-il aucun moyen de guérir sa jambe ?

– Je ne serai pas aussi catégorique. Je dirai simplement que s'il y a une solution, ce n'est pas à l'hôpital d'Inazuma.

– Je pensais pourtant que ton père était le meilleur médecin de la région.

– C'est vrai. Mais je ne connais pas les capacités des autres pays en termes de médecines.

– Tu es en train de me dire qu'il y a une solution pour guérir sa jambe ?

– Je n'en sais rien. Je pourrai éventuellement demander à mon père s'il ne connaîtrait pas un moyen.

– Oui. Et dit lui que s'il existe une solution, je suis prêts à payer le prix qu'il faudra.

– Très bien. Je m'en occupe dès ce soir, si je le vois.

– Je compte sur toi pour venir me le dire dès que tu as du nouveau.

– D'accord. Mais je pense que si mon père trouve une solution, il voudra voir directement avec vous.

– Je vois. Merci beaucoup Axel pour tout ce que tu fais.

– Je vous en prie. C'est normal. Bon, je dois vous laissez.

– D'accord. Tu me dis quand tu reviens.

– Comme d'habitude Monsieur Sharp.

– Au revoir Axel.

Axel salua et sortit du salon avant de se faire raccompagner à la porte puis au portail.

Le soir, Axel parla à son père. Celui-ci admit qu'il ne pouvait rien pour Jude mais que peut-être qu'il existait une solution à l'extérieur du Japon. Il promit donc de se renseigner.

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